Table for the 2 triples with object "Madame la Présidente, mesdames et messieurs, le système IAS a un sens pour les grosses sociétés cotées présentes à l’échelle mondiale. Voilà pourquoi, sous le précédent mandat du Parlement, nous avons décidé, sur proposition de la commission des affaires juridiques, d’adopter le règlement IAS. L’objectif final, comme l’a dit Alexander Radwan, était d’arriver à la convergence, au moins avec les États-Unis et si possible, à l’échelle mondiale. Le système n’a aucun sens dans le cas de petites et moyennes entreprises parce que, généralement, elles n’ont pas besoin des marchés financiers internationaux, pas besoin de Wall Street et autres places du genre. Pour cette seule raison, la nécessité d’élaborer des IFRS pour les petites et moyennes entreprises est fortement discutable. En outre – et je suis tout à fait d’accord avec le commissaire McCreevy sur ce point – la proposition actuelle n’est rien de plus qu’une version allégée de ce que sont incontestablement des normes internationales extrêmement compliquées, tout à fait inadaptées à la structure des petites et moyennes entreprises en Europe. Elles sont particulièrement mal adaptées aux entreprises familiales, qui sont dirigées par leurs propriétaires depuis plusieurs générations, qui ont déjà déduit fiscalement leur bien immobilier et pour lesquelles l’application de règles de juste valeur encouragerait simplement la cupidité et risquerait, à terme, d’hypothéquer les chances de survie de la société. D’un autre côté, nous devons être réalistes. Au bout du compte, la question des normes comptables pour les PME en Europe n’échappera pas à une certaine pression en faveur de l’harmonisation. Ce que nous demandons, c’est la comparabilité, au moins au sein du marché intérieur. Je pense donc qu’il est important que nous réfléchissions sérieusement à la manière d’élaborer des alternatives européennes aux propositions de Londres, avec pour objectif d’en arriver à une plus grande normalisation dans ce domaine également, mais une normalisation raisonnable, adaptée aux PME et axée sur le long terme, plutôt que sur le court. J’ai encore une remarque à vous adresser sur les organes de l’IAS. Il y a ici un réel problème, comme l’a expliqué Alexander Radwan. Il existe peut-être un certain équilibre géographique, mais aucun dans le poids économique. L’Europe est de loin le plus grand bloc, la plus grande région dans laquelle s’appliquent les règles IAS. Voilà pourquoi notre poids doit être reflété de manière proportionnelle. Nous ne pouvons absolument pas être comparés à un pays comme l’Australie. L’Australie pèse autant qu’un pays moyen de l’Union européenne ou même qu’une grande région comme la Rhénanie-du-Nord - Westphalie. L’équilibre doit être amélioré de ce point de vue."@fr sorted by label

SubjectPredicate
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