Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2017-06-14-Speech-3-599-000"
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"Madame la Présidente, l’Europe est devenue un vaste supermarché de l’investissement, où nos entreprises, les stratégiques et les autres, sont en libre-service pour des intérêts prédateurs étrangers.
À la demande de certains États membres, la Commission prépare des mesures permettant de contrôler ces investissements, éventuellement de les bloquer en invoquant la sécurité économique ou l’atteinte à la prospérité économique.
Il n’est malheureusement pas sûr que les traités lui permettent de le faire, puisqu’ils laissent aux États, heureusement, la définition et la défense de leurs intérêts essentiels.
D’ailleurs, à supposer qu’on puisse définir ces notions au niveau européen, faut-il confier à la Commission la surveillance de ces investissements, elle qui est incapable, notamment vis-à-vis de la Chine, de garantir la réciprocité, de dénoncer la concurrence déloyale des entreprises ultrasubventionnées ou même de prendre rapidement des mesures fortes de protection commerciale?
Je n’ai pas plus confiance, il faut le dire et le reconnaître, dans mon pays, où M. Macron réclame de nouvelles compétences, mais quand il était ministre de l’économie, il n’a jamais utilisé les possibilités du décret Montebourg. Il a laissé General Electric s’emparer d’Alstom et le finlandais Nokia, d’Alcatel-Lucent."@fr2
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