Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2017-05-16-Speech-2-521-5000"
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"Les chrétiens d’Orient ne sont pas seulement les garants de l’héritage des premiers chrétiens, ils le sont aussi de l’avenir du Moyen-Orient. C’est leur présence qui permet une cohabitation paisible entre sunnites et chiites. Cette présence est mise à mal par des milices islamistes, dont l’autoproclamé État islamique et l’ex-Front al-Nosra font partis, mais pas seulement. Des États membres de l’UE, en armant certains de ces groupes, ont contribué à la disparition progressive des chrétiens d’Orient de leur terre d’origine. Et l’Union européenne, en donnant légitimité et crédibilité à l’opposition islamiste syrienne dans l’espoir irraisonné d’obtenir le départ de Bachar el-Assad, en porte aussi la lourde responsabilité. J’en appelle à votre cohérence : l’Union européenne ne peut pas, sans se dédire, louer le développement d’un multiculturalisme et d’une diversité pour elle-même le matin et favoriser leur disparition là où ils existent déjà depuis de nombreux siècles, l’après-midi. C’est pourquoi, je me réjouis du changement, bien que tardif, de la position de Mme Mogherini sur l’avenir politique jugé acceptable pour la Syrie. En rompant avec l’exigence jusqu’au-boutiste du départ de Bachar el-Assad, elle admet à demi-mots que le soutien à une opposition islamiste était une erreur. Reste à condamner celle-ci."@fr2
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