Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2017-01-19-Speech-4-141-000"

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"Madame la Présidente, comme cela a été indiqué, la situation politique au Burundi est très préoccupante, au point que certains observateurs s’inquiètent de la survenue d’un génocide. En fait, le pays n’a connu que très peu de répit depuis son accession à l’indépendance et la guerre civile a ouvert des plaies difficiles à refermer. C’est pourquoi les provocations du président Nkurunziza doivent cesser. En effet, après sa deuxième élection illégitime en 2010, il a réussi, en 2015, le coup de force d’une troisième élection truquée, contraire à la Constitution du Burundi et à l’accord d’Arusha. Maintenant, il nargue son peuple et la communauté internationale en annonçant un probable quatrième mandat. En fait, il s’agit d’un hors-la-loi. Si la Constitution est la clé de voûte de la stabilité institutionnelle et politique, l’accord d’Arusha est celle de la paix sociale, puisqu’il repose sur des piliers censés assurer la juste représentation des différentes ethnies. Aujourd’hui, cette garantie de paix est remise en cause. Je tiens à souligner quand même que l’Europe a contribué à hauteur de 22 millions d’euros à une aide humanitaire pour toutes les personnes ayant quitté le Burundi et dont la moitié sont des enfants. Par conséquent, parmi les solutions, il faut vraiment rétablir les droits fondamentaux, permettre le retour et l’inclusion de l’opposition politique et étendre les sanctions ciblées."@fr2
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