Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2016-10-26-Speech-3-377-000"
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"en.20161026.21.3-377-000"1
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"Malgré une refonte l’an dernier du format (recommandations plus en amont des lois de finances nationales, plus précises et moins nombreuses), l’état d’esprit du Semestre européen reste identique. Il s’agit d’imposer aux États membres les fameuses réformes structurelles, i.e. la libéralisation des marchés, par l’incitation et, à terme, par la pression. À ce titre, on rappellera que l’UE a engagé, pour la première fois, une procédure de suspension des fonds structurels à l’encontre de l’Espagne et du Portugal pour non-respect de ce type de recommandations. Le rapport accumule une grande quantité de banalités d’usage sur les incertitudes macroéconomiques, la nécessité d’investissements ciblés, la création d’emplois, etc. On note quelques éléments positifs, notamment sur les questions des inégalités ou quelques incidentes en faveur de la compétence des États (par exemple en matière sociale). L’ensemble est très souvent fade et descriptif. Notre approche est bien plus critique, tant sur le principe du Semestre et sa logique supranationale que sur le contenu des recommandations. Il faut dénoncer le libéralisme jusqu'au-boutiste dans certains domaines (marché intérieur, concurrence), l’attitude de l’Allemagne dans la gestion de son excédent, ou le rôle de l’euro dans les déséquilibres macroéconomiques. Vote défavorable."@fr2
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