Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2016-02-04-Speech-4-117-000"
| Predicate | Value (sorted: default) |
|---|---|
| rdf:type | |
| dcterms:Date | |
| dcterms:Is Part Of | |
| dcterms:Language | |
| lpv:document identification number |
"en.20160204.9.4-117-000"1
|
| lpv:hasSubsequent | |
| lpv:speaker | |
| lpv:spoken text |
"Madame la Présidente, à l'occasion du printemps de la paix en l'an 2011, près de la moitié de la population bahreïnienne est descendue dans la rue. Ils étaient surtout chiites, une majorité opprimée, mais leurs revendications étaient démocratiques et sociales. Elles n'ont pas trouvé d'écho, et l'Arabie saoudite est intervenue pour rétablir l'ordre. Les ONG estiment à 3 000 le nombre de prisonniers politiques. Ce pays détient la seconde place en matière de population carcérale dans les États arabes.
L'ensemble de la population voit ses libertés restreintes. La lutte contre le terrorisme est, ici aussi, instrumentalisée. Ce pays semblait sur la voie de l'abolition de la peine de mort, mais dix condamnations viennent d'être prononcées. La déchéance de la nationalité est également instrumentalisée, plus de 208 en quelques mois.
Si les autorités bahreïniennes sont vraiment prêtes à s'engager sur la voie de la réforme, il est temps qu'elles mettent en œuvre les 26 recommandations de la commission d'enquête indépendante et qu'elles fassent cesser la pratique de la torture et les condamnations obtenues sur cette base.
Les progrès sont jugés sur les faits et, en ce moment, le moins que l'on puisse dire est qu'au Bahreïn, on ne va pas dans le bon sens."@fr2
|
| lpv:spokenAs | |
| lpv:unclassifiedMetadata | |
| lpv:videoURI |
Named graphs describing this resource:
The resource appears as object in 2 triples