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"Madame la Présidente, Ali al-Nimr, le voici, c'est lui. Il a 17 ans sur cette photo, un enfant presque, un étudiant modèle, un étudiant qui aime la photo, qui aime les voyages, qui aime le vélo, qui aime la liberté aussi et qui, visiblement, aime les polos Ralph Lauren.
Comme beaucoup à Qatif, ce fief chiite en Arabie saoudite, Ali est épris de liberté – je l'ai dit – et, comme des milliers de jeunes à qui les Printemps arabes avaient donné des ailes, il a marché dans la rue, en 2012.
Il n'y a pas eu de printemps à Qatif. C'était Ali avant son arrestation, avant sa détention au quartier de sécurité, avant des aveux arrachés sous la torture. C'était Ali avant les quatre années qui l'ont privé de sa famille, avant les quatre années qui lui ont volé sa jeunesse.
Aujourd'hui, Ali est un homme, un homme condamné à mort. La sentence peut être exécutée aujourd'hui, demain, à n'importe quel moment.
Je ne reviendrai pas sur les violations des droits de l'homme en Arabie saoudite. Notre texte le fait et nous le faisons à longueur de session. Le royaume saoudien vient de propulser son ambassadeur au plus haut niveau du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève.
Je demande de la cohérence et je me joins à l'appel du monde pour demander au roi Salmane la grâce pour Ali al-Nimr."@fr2
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