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"Monsieur le Président, notre résolution est essentiellement centrée sur le cas de deux pasteurs chrétiens. Je le regrette, car elle aurait pu être l'occasion de réaffirmer notre condamnation globale du régime après les élections d'avril dernier. Jamais dans ce pays, l'opposition n'a été aussi unie. Nous sommes un certain nombre à l'avoir constaté lors de la conférence qui s'est tenue, ici-même, le 9 juin dernier, et à laquelle certains signataires de l'appel du Soudan ont été empêchés de participer, notamment Amin Mekki Medani, président de la confédération des organisations de la société civile soudanaise, qui était au centre de la résolution que nous avons adoptée en décembre dernier, et M. Farouk Abu Isa, président des forces du conseil national. Depuis ces élections truquées, où M. El-Béchir a obtenu plus de 94 % des voix, c'est tout dire, la répression s'accroît. Le risque de condamnation à mort de Michael Yat et de Peter Yen Reith n'en est qu'un triste exemple. Les autorités soudanaises doivent respecter la liberté de pensée, de conscience et de religion, quelle que soit la religion concernée, la liberté de croire ou de ne pas croire, mais aussi celle de s'exprimer librement dans tous les domaines. Ainsi, lundi dernier, deux dirigeants de l'opposition ont été condamnés à vingt coups de fouet, peine immédiatement exécutée devant le tribunal. Une humiliation, un verdict sans précédent depuis le coup d'État de 1989. Une nouvelle provocation du régime. Omar El-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, vient même de faire un nouveau pied de nez à la communauté internationale en se rendant à un sommet de l'Union africaine en Afrique du Sud. Les forces militaires continuent de bombarder les populations civiles, l'aide humanitaire est bloquée. La situation des femmes, quelle que soit leur religion, est catastrophique. C'est donc la situation globale des droits de l'homme qu'il faut dénoncer. Je regrette une fois encore que l'Union européenne se soit lancée dans un processus de négociation avec un tel régime dans le cadre des politiques migratoires. L'Union européenne n'a rien à en attendre. Omar El-Béchir y trouvera juste une reconnaissance internationale après laquelle il court et qu'il sait fort bien utiliser. Nous devons dénoncer globalement les violations des droits de l'homme au Soudan, comme ailleurs, et en tirer les conséquences politiques."@fr2
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