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"Madame la Présidente, le Soudan est sous l'emprise d'un des pires dictateurs du monde depuis le coup d'État que je qualifierais de militaro-islamique en 1989. La sécession avec le Soudan du Sud en 2011 n'a rien arrangé. Le problème des frontières, notamment, n'a jamais été résolu. Les conflits internes avec leur lot de réfugiés et de déplacés connaissent même une recrudescence ces derniers mois. Au nord, le sinistre Béchir en profite, plus que jamais, pour accentuer la répression et les violations des droits de l'homme. Oui, Meriam est, effectivement, un cas exemplaire. Aujourd'hui, cette région du monde reste l'un des principaux terrains de jeu des grandes puissances mondiales. C'est lié à la manne pétrolière et aux autres richesses du sous-sol, à tel point que le Soudan est la quatrième terre d'investissements étrangers en Afrique subsaharienne. Mais c'est aussi lié à la situation géostratégique de ce pays. Alors oui, les pays occidentaux ont des responsabilités. En janvier dernier, Béchir a annoncé un dialogue national, mais en fait de dialogue national, c'est la répression tous azimuts qui sévit. Pire, les ONG n'ont plus accès au territoire. La situation humanitaire est dramatique. Nous avons adopté une résolution en octobre 2013 alors qu'une vague de protestations sans précédent avait lieu dans le pays après la suppression des subventions aux carburants ayant entraîné des hausses gigantesques au niveau des taxes. Béchir n'a fait là, pour une fois, qu'écouter la communauté internationale, le FMI pour être plus précis. Ladite communauté internationale est donc plus efficace en matière économique qu'en matière de droits de l'homme. Les partis d'opposition sous la houlette du front révolutionnaire du Soudan, travaillent depuis plusieurs mois un plan de paix. Ils sont aujourd'hui largement rassemblés, opposition armée ou non, officielle ou non. Ils ont compris que leur désunion faisait le jeu de leur tyran. Ils étaient dans nos murs hier après-midi, ils nous ont appelés à l'aide. Je voudrais remercier ici les parlementaires de presque tous les groupes politiques qui ont parrainé cette initiative et qui ont permis qu'un paragraphe de cette résolution soutienne ce processus de paix. Nous devons continuer à y travailler notamment en appliquant la clause droits de l'homme des accords de Cotonou et en nommant un haut représentant pour les droits de l'homme. C'est ce que je vous demande aujourd'hui, Madame la Commissaire. Il y a urgence."@fr2
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