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"Monsieur le Président, parlons-nous vraiment d'un sujet touchant aux droits de l'homme ou, plus exactement, d'une urgence en matière de droits de l'homme?
Permettez-moi de m'interroger au vu des situations que nous évoquons habituellement ici le jeudi après-midi. J'aurais préféré que nous parlions de la situation en Libye, en Afghanistan ou à Djibouti, comme l'avait proposé mon groupe. Dans ces pays, il y a vraiment urgence en matière de droits de l'homme.
Certes, le droit à l'éducation, le droit à l'usage de sa langue maternelle, le respect des minorités, la diversité linguistique sont autant de questions qui méritent que l'on s'y intéresse. Toutefois, je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec le débat qui s'est déroulé hier soir, ici même, sur la Bosnie, et je ne peux m'empêcher d'y voir une sorte de "deux poids, deux mesures" et de me demander si le dévouement à la cause serait le même si la minorité opprimée en Transnistrie était russe comme c'est le cas dans certains pays de l'Union européenne.
Nous nous abstiendrons sur cette résolution car le droit à l'éducation dans sa langue maternelle doit être protégé en Moldavie, comme en Turquie, d'ailleurs, mais nous sommes sans illusion sur ce qui fait que cette question soit inscrite à notre ordre du jour."@fr2
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