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"Monsieur le Président, comme vient effectivement de le souligner le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme au Myanmar, le meurtre de trois femmes rohingyas qui participaient à une manifestation pacifique, la semaine dernière, est le dernier exemple en date du sort de cette minorité la plus persécutée au monde, selon les Nations unies.
Les indicateurs humanitaires – accès à l'eau, à la santé, à la nourriture, à l'éducation – sont au plus bas. Les Rohingyas, qui sont environ 800 000, n'existent pas aux yeux du gouvernement birman. Un rapport d'avril 2013 de
parle même de nettoyage ethnique.
Les Rohingyas sont persécutés par le gouvernement, les forces de sécurité et les autorités locales, y compris religieuses. L'ensemble de la classe politique birmane porte sa part de responsabilité. Effectivement, la Ligue nationale pour la démocratie – le parti de Aung San Suu Kyi – ne fait guère mieux et reste silencieuse, au mieux. Certaines de ses antennes locales soutiennent même, par exemple, les contrôles de sécurité de la natalité rohingya dans un mélange de basse considération électoraliste et de vrai racisme. Plus de 130 000 déplacés vivent désormais sans nourriture, sans habitation, sans accès aux soins de base, et des milliers d'entre eux décèdent, chaque année, de maladies pourtant curables. Et quand ils tentent de fuir vers la Thaïlande et le Bangladesh, ils sont refoulés ou subissent des conditions de détention hallucinantes.
Ces persécutions systématiques, où qu'ils aillent, me font penser aux persécutions que vivent les Roms dans notre région du monde. D'autres minorités ethniques, à l'image des peuples kachins ou karens, subissent elles aussi des persécutions.
Oui, nous avons levé le mois dernier les sanctions économiques et rétabli le bénéfice des préférences tarifaires généralisées. Pour ma part, je le regrette, car le gouvernement birman sait remarquablement utiliser les intérêts occidentaux. La défense des droits de l'homme par l'Union européenne n'en sort malheureusement pas grandie."@fr2
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