Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2013-03-14-Speech-4-471-000"
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"Monsieur le Président, aujourd'hui la situation des prisonniers palestiniens est devenue un objet de préoccupation, à la fois pour les ONG internationales comme
ou
la FIDH, mais aussi les ONG palestiniennes et israéliennes, qui nous alertent sur la question.
Qu'est-ce qui est en jeu? D'abord, le nombre incroyable de ces prisonniers – près de 5 000 aujourd'hui – mais sachez qu'un homme palestinien sur deux va passer du temps dans les prisons israéliennes et 20 % de la population.
Ensuite, les conditions de détention et, notamment, l'abus de la détention administrative, qui devrait, en principe, ne durer que six mois mais qui peut être prolongée indéfiniment en l'absence de charges: c'est manifestement un abus de cette pratique.
Ensuite, les conditions générales, qui amènent aujourd'hui à des grèves de la faim de très nombreux prisonniers palestiniens, qui mettent, aujourd'hui, leur vie en danger, comme on l'a connu au plus sombre temps de l'IRA dans le passé.
Enfin, aujourd'hui, ce qui nous amène surtout, c'est la mort étrange, suspecte d'Arafat Jaradat. Suivant une biopsie, les Israéliens concluent qu'on l'a réanimé un peu brutalement, qu'on lui a cassé les côtes et qu'on l'a blessé à cause de cela. Du côté palestinien, ce serait de la torture. Des faits prouvés de torture, il y en a déjà depuis 1967. 71 personnes ont été répertoriées comme étant mortes à la suite de tortures dans les prisons israéliennes.
Aujourd'hui, en Israël, dans ce pays démocratique, la Cour suprême vient de légaliser l'emploi d'une force qui serait une force contrôlée sous surveillance médicale mais qui amène à une pratique, en fait, de la torture, alors que ce pays a signé et ratifié la convention contre la torture en 2001.
C'est pour toutes ces raisons, Monsieur le Président, que Ban Ki-moon, et je le cite, estime que "la situation des prisonniers en détention administrative sans inculpation est particulièrement préoccupante" et il ajoute que "ces détenus devraient être inculpés et traduits en justice". Je vous rejoins, Madame Korhola, il le faut, avec les garanties judiciaires conformes aux normes internationales, ou bien il faut les libérer rapidement.
Nous nous joignons à M. Ban Ki-moon, nous demandons une enquête impartiale sur la mort d'Arafat Jaradat et nous demandons une
du Parlement européen, comme nous l'avons fait dans d'autres cas pour d'autres prisonniers politiques dans d'autres pays."@fr2
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