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"Monsieur le Président, je crois que Mme Ashton parlait aujourd'hui de neutralité de l'humanitaire et elle ajoutait cette phrase: "J'espère que le droit humanitaire sera respecté par toutes les parties." C'est vraiment ce qu'on appelle "se payer de mots".
Le principe de neutralité est en train d'être pulvérisé par la partialité de la délivrance de notre aide humanitaire sur le terrain – je ne reviens pas là-dessus. Vous avez, quand même, entendu l'histoire des camions qui arrivent à l'aéroport de Damas et envoient toute l'aide humanitaire dans les zones qui sont contrôlées par le régime? J'espère qu'on vous raconte des choses comme cela. Par conséquent, arrêtons un peu de parler de neutralité et essayons d'apporter, réellement, une aide impartiale, ce qui est très loin d'être le cas.
Vous dites que toutes les parties pourraient respecter le droit humanitaire alors que vous avez en face de vous un régime dirigé par Assad. Il tire sur les hôpitaux comme si c'étaient des cibles militaires. Il tue les médecins comme si c'étaient des combattants. Il envoie des Scuds sur sa population. Il détruit systématiquement les boulangeries pour créer la famine. Vos espoirs – je suis désolée de vous le dire, Madame Ashton – sont donc totalement vains et démentis tous les matins sur le terrain.
Il faudrait donc peut-être – comme vous le constatez d'ailleurs après les horreurs qui se multiplient sur le terrain – essayer de changer un peu l'approche. Et changer un peu l'approche, c'est peut-être considérer que, dans les zones qui sont libérées aujourd'hui, il y a cette Syrie de l'après-Assad qui est en train de se construire, par l'initiative des conseils locaux, par la coalition qui, jour après jour, rétablit les services de base. Ici et là, il y a des exemples tout à fait intéressants: l'eau potable, la farine, le pain, les services de santé, la justice et même un tribunal qui continue son travail dans la zone libérée d'Alep, le Conseil de la magistrature qui va être rétabli... Il faut donc voir cette Syrie de l'après-Assad qui est en train de se construire et il faut l'aider. Il faut l'aider absolument!
Puis, il faut arrêter de se faire peur et de se raconter des histoires. Qu'est-ce que l'ASL? La description en a été faite la semaine dernière au Parlement européen. C'est 300 000 personnes, dont 100 000 sont armées. Parmi ces 300 000, il y a 5 000 islamistes et djihadistes. Et parmi ces 5 000 , 4 500 sont syriens et 500 sont de l'étranger. Arrêtons de projeter nos fantasmes sur la situation syrienne et travaillons sérieusement. Oui, il faut..."@fr2
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