Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2013-01-17-Speech-4-422-000"
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"Monsieur le Président, la République centrafricaine est l'un des pays les plus pauvres du monde. 70 % de sa population vit en-dessous du seuil de pauvreté, et ce, alors que ce pays a une population relativement peu nombreuse et, surtout, des richesses naturelles abondantes. Cela a déjà été dit.
La République centrafricaine a été le théâtre de nombreux coups d'État, rébellions, mutineries, depuis son indépendance, dont les quatorze années de règne, de sinistre mémoire, de Jean-Bedel Bokassa.
Nul n'est besoin de rappeler, ici, comment le chef de l'État actuel est arrivé au pouvoir en 2003, et les élections de 2011, largement contestées, ne l'ont en rien légitimé.
La guerre civile et les ingérences étrangères sont quasi permanentes depuis cette date, en dépit des accords de paix de 2007.
C'est pourtant un pays qui n'intéresse pas l'Union européenne, ni même le Parlement européen.
La dernière résolution pertinente sur ce pays date de 2001, il y a douze ans, date de la première tentative, ratée celle-là, de coup d'État de François Bozizé.
Il est donc temps de nous réveiller. Alors que les combats avaient repris en décembre dernier, un accord de paix a pu être signé entre les différentes forces en présence, avec le soutien des organisations régionales.
L'Union européenne, qui s'est récemment engagée dans un dialogue politique avec ce pays, dans le cadre des accords de Cotonou, doit tout faire pour soutenir le processus de paix et, surtout, veiller à ce que son aide arrive, effectivement, à la population centrafricaine."@fr2
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