Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-05-23-Speech-3-489-000"
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"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@fr8
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"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@cs1
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@da2
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@de9
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@el10
"Mr President, Commissioner, ladies and gentlemen, the Committee on Employment and Social Affairs wanted to ask this question, and it did not know at the time that, on the very day on which we were to debate it, the International Labour Organisation (ILO) would bring out global youth unemployment figures, with 75 million young people unemployed and a red card for the European Union, within which 7.5 million young people between the ages of 15 and 24 are currently neither in a job nor in education or training.
The European Union comes bottom of the class worldwide. Yet, when I look at the challenges facing the European Union, throughout the world, here and elsewhere, all day long, we say that Europe must meet the challenge of innovation, that it is innovation, that it is – a phrase I do not like – our human capital which will enable us to win the battle of globalisation. Yet, if that is the diagnosis we are making, how can we leave outside the labour market and exclude an entire generation? It is the whole question of the social impact of this crisis, which is not taken into account, which is neglected, which is regarded as a secondary issue. We are taking a collective risk, the consequences of which we are already seeing in a number of countries.
The European Commission therefore set up eight Action Teams in eight of our Member States – Italy, Ireland, Greece, Portugal, Latvia, Spain, Lithuania and Slovakia – so that the European Union could mobilise its actions and its teams in these countries in order to meet this challenge in particular.
Our questions to you, Commissioner, are therefore as follows. What are your conclusions? What proposals are you making? Where do you stand on this? We will support you whenever useful proposals are made to address this issue. However, we cannot accept the fact that youth unemployment rose from 14.7% in 2008 to 22.1% in 2011 and that, in many of our countries – as we know – almost half of young people are outside the labour market.
We need what we have defined together as the goals of the EU 2020 strategy, which, it seems to me, has not aged a bit from that point of view, to be followed by actions. Yet, in this strategy – need I remind you – we said that we wanted early school leaving to be reduced to 10% of young people. We said that 40% of 30-34 year-olds would be required to have a qualifying diploma. What is happening in this regard? The proposals are on the table. I have taken note of the conclusions of the Council of 11 May 2012 with regard to strengthening the creative potential and innovation of young people. There is an urgent need for the EU to work towards this end.
When the European Parliament, in particular, the Committee on Employment and Social Affairs, has examined the report by Jutta Steinruck on the EU programme for social change and innovation, it will submit proposals to you to enable us to finance a Youth Guarantee so that young people, when they leave the school system or when they lose their job, are no more than four months without work, without a training proposal or without an apprenticeship proposal.
Those are the elements we want to discuss with you, Commissioner. We are convinced that this issue is a challenge for this generation of young people, the objective being to prevent them from becoming the excluded of tomorrow. However, it is also a challenge for our entire society, for the benefit of which we must take action. Commissioner, I know that, in this regard, we can count on your vigilance and the fact that you are a force for bringing forward proposals. This is a good opportunity to debate these elements and to make forward-looking proposals."@en4
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@es21
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@et5
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@fi7
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@hu11
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@it12
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@lt14
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@lv13
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@mt15
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@nl3
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@pl16
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@pt17
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@ro18
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@sk19
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@sl20
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la commission de l'emploi et des affaires sociales a souhaité poser cette question, et elle ne savait pas, à ce moment-là, que le jour même où nous en débattrions, l'OIT sortirait les chiffres du chômage des jeunes à l'échelle planétaire, avec un chiffre de 75 millions de jeunes au chômage et un carton rouge pour l'Union européenne, au sein de laquelle 7,5 millions de jeunes entre 15 et 24 ans sont sans emploi, sans éducation et sans formation.
L'Union européenne est le mauvais élève à l'échelle planétaire. Or, lorsque je regarde les défis qui sont ceux de l'Union européenne, à l'échelle planétaire, ici et ailleurs, à longueur de journée, nous disons que l'Europe doit remporter le défi de l'innovation, que c'est l'innovation, que c'est – un terme que je n'aime pas – notre capital humain qui nous permettra de gagner la bataille de la mondialisation. Or, si c'est cela le diagnostic que nous posons, comment pouvons-nous laisser en dehors du marché du travail et exclure toute une génération? C'est toute la question de l'impact social de cette crise, qui n'est pas pris en compte, qui est négligé, qui est regardé comme une question secondaire. Et c'est un risque collectif que nous prenons et dont nous voyons déjà, dans un certain nombre de pays, les conséquences.
Alors, la Commission européenne a mis en place des équipes d'action dans huit de nos États membres – l'Italie, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, la Lettonie, l'Espagne, la Lituanie, la Slovaquie – pour que l'Union européenne mobilise ses actions, ses équipes, dans ces pays afin de relever ce défi en particulier.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire: quel constat faites-vous? Quelles propositions faites-vous? Où en êtes-vous? Nous vous accompagnerons, dès lors que des propositions utiles seront faites en ce sens. Mais nous n'acceptons pas que le chômage des jeunes soit passé de 14,7 % en 2008 à 22,1 % en 2011 et que, dans beaucoup de nos pays – nous le savons –, presque la moitié des jeunes soient en dehors du marché du travail.
Nous avons besoin que ce que nous avons défini ensemble comme objectifs de cette stratégie UE 2020 – qui, me semble-t-il, n'a pas pris une ride, de ce point de vue là – soit suivi d'actions. Or, dans cette stratégie, dois-je vous le rappeler, nous avions dit que nous voulions que le décrochage scolaire soit réduit à 10 % des jeunes; nous avions dit que 40 % des 30-34 ans devaient avoir un diplôme qualifiant. Qu'en est-il? Les propositions sont sur la table. Je prends acte des conclusions du Conseil du 11 mai 2012 visant à renforcer le potentiel créatif et l'innovation des jeunes. Il y a urgence pour que l'Union se mobilise en ce sens.
Le Parlement européen, et notamment votre commission de l'emploi et des affaires sociales, lorsqu'elle examinera le rapport de Mme Jutta Steinruck sur le programme social pour le changement et l'innovation, vous fera des propositions pour que nous puissions financer une garantie "jeunes", afin que les jeunes, lorsqu'ils sortent du système scolaire ou lorsqu'ils perdent leur emploi, ne soient pas plus de quatre mois sans emploi, sans proposition de formation ou sans proposition d'apprentissage.
Voilà les éléments dont nous voulons débattre avec vous, Monsieur le Commissaire, car nous sommes convaincus que cette question est un enjeu pour cette génération de jeunes, l'objectif étant de les empêcher de devenir les exclus de demain, mais c'est aussi un enjeu pour toute notre société en faveur duquel nous devons nous mobiliser, et, je sais, Monsieur le Commissaire, qu'à cet égard, nous pouvons compter sur votre vigilance et sur votre force de proposition. C'est l'occasion ici d'en débattre et de faire des propositions qui vont de l'avant."@sv22
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"(Applaudissements)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
"Pervenche Berès,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
"auteure"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
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