Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-05-09-Speech-3-126-000"

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"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@fr8
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"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@cs1
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@da2
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@de9
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@el10
"Mr President, after being there in July 2011, I was, of course, deeply affected, as we all were, by the stories, the journeys, the courage, the path taken by these men, these women, these children who were suffering, arriving every day in Italy on the island of Lampedusa, before being crammed into detention centres in terrible conditions, sometimes defying all humanity, violating all human dignity, a long way from the much coveted European dream. There are both questions being asked and long-term political effects. Some such questions are: following our visits, we have all denounced the lack of information and today, one year later, we are still lacking information. How are the recent arrivals being managed? How many people have arrived? In what conditions are they living today? How many have been transferred to other centres or to the continent and where are the programmes on the island itself? We would like to know how the Italian authorities have used the more than EUR 232 million given to them to enable them to respond to this difficult situation. However, there are also long-term political effects. Apart from the fact that the paradise shores of the Italian island will forever remain extremely famous – the island of hopes and dreams for the arrival of these many Mediterranean boat people – I regret that this crisis in Lampedusa has brought us where we are today. This migratory crisis has been caused by poor management with regard to the arrival of these immigrants, which has furthermore led us to a famous France-Italy episode, to Italy granting temporary residence permits for migrants, then to the closure of borders by France and by Mr Sarkozy, culminating in a dramatic result for Europe and European integration, to a debate, which is today highly politicised, on the Schengen area, and to a situation where Europeans no longer like Europe because of Schengen and where this is being reflected in the elections. A real policy is therefore needed …"@en4
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@es21
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@et5
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@fi7
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@hu11
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@it12
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@lt14
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@lv13
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@mt15
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@nl3
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@pl16
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@pt17
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@ro18
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@sk19
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@sl20
"Monsieur le Président, après m'être rendue sur le terrain en juillet 2011, j'ai été bien sûr profondément touchée, comme tous les collègues, par les histoires, les parcours, le courage, le chemin parcouru par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui souffraient, arrivant chaque jour en Italie sur l'île de Lampedusa, avant d'être entassés dans des centres de rétention dans des conditions pénibles, défiant parfois toute humanité, bafouant toute dignité humaine, bien loin du rêve européen tant convoité. Il y a à la fois des questions qui se posent et des effets politiques à long terme. Des questions: à la suite de nos visites, nous avons tous dénoncé le manque d'informations et aujourd'hui, après un an, nous manquons toujours d'informations. Comment sont gérées les arrivées récentes? Combien de personnes sont arrivées? Dans quelles conditions sont-elles hébergées aujourd'hui? Combien ont été transférées vers d'autres centres ou sur le continent et où en sont les programmes sur l'île elle-même? Nous aimerions savoir comment les autorités italiennes ont utilisé les plus de 232 millions d'euros qui leur ont été donnés pour pouvoir apporter une réponse à cette situation difficile. Mais il y a aussi des effets politiques à long terme. Outre le fait que l'île italienne aux rivages de rêve restera à jamais dramatiquement célèbre – l'île de tous les espoirs pour l'arrivée de ces nombreux méditerranéens –, je regrette que cette crise de Lampedusa nous ait amenés là où nous en sommes aujourd'hui. Cette crise migratoire a été causée par une gestion malheureuse de l'arrivée de ces migrants, ce qui nous a conduits d'ailleurs au fameux épisode France-Italie, à l'attribution de permis de résidence temporaires aux migrants par l'Italie, puis à la fermeture des frontières par la France et par M. Sarkozy, aboutissant à un résultat dramatique pour l'Europe et la construction européenne, à un débat, qui est aujourd'hui extrêmement politisé, sur l'espace de Schengen, et à une situation où les Européens n'aiment plus l'Europe à cause de Schengen et où cela se traduit dans les urnes. Il faut donc une vraie politique ..."@sv22
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"(Le Président retire la parole à l'oratrice)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
"Nathalie Griesbeck (ALDE ). -"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
"boat people"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
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