Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-05-09-Speech-3-057-000"

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"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@fr8
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"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@cs1
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@da2
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@de9
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@el10
"Mr President, I will continue along the same line as my previous colleagues. Today, I have mixed feelings. On the one hand, it is true, I recognise in Ms Kroes the kind of liberal I like, a liberal who wants real competition on the market and who challenges all abuse from those in a dominant position. It is not for nothing that you used to be the Commissioner for Competition. In any case, I would like to thank Angelika Niebler for having made considerable efforts to improve the Commission’s proposal and also to take on these monopolies. We can therefore, somehow, be pleased, as today we are seeing roaming and data prices on the market which can reach up to 10 000 times the cost price. Imagine that: 10 000 times the cost price! These are obviously extreme examples but they are part of the reality and we will reduce this, over time, to a ratio that will be, broadly speaking, around 50 times the cost price. We can therefore say: ‘Hallelujah! We have gone from a ratio of 10 000 to a ratio of 50 – great progress!’ That being said, tell me, in which truly competitive market are there profit margins like this? How is it possible that, in an economy which is, in principle, a large market economy – a ‘social market economy’, yes, but a market economy nonetheless – we can still find margins like this? In French, it is what we would call a racket! The word is not French but you understand what I am talking about. The regulation that we are putting in place actually helps to keep this racket going. What we have seen in the past is that all the real prices converge at the fixed ceiling. This therefore means that there is no real competition. I know that the Commission has made many efforts to develop structural measures that lead to real competition, but I agree with Mr Goebbels: how is it possible that these four large groups, which are present throughout the internal market – we call this an internal market! – behave as though we were 27 impenetrably separated national markets? This is clearly unacceptable. That is therefore the source of my bitterness with regard to the text that we will vote on tomorrow – we had voted against it in committee to encourage Ms Niebler to go further. However, we must indeed recognise that, if the text that we will adopt represents significant progress, it still has a long, long way to go in terms of consumer protection. What I am hoping therefore, is that, in fact, as Jens Rohde said, we do not have to rule on new standards again in four years’ time in terms of the price ceiling for roaming. This is not normal. What I want to see is real competition. We saw what happened with in France. It is an effort at national market level. We need much more competition. The racket that telecommunications and mobile telephone operators practise is a racket that must stop, like all rackets in any self-respecting economy."@en4
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@es21
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@et5
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@fi7
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@hu11
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@it12
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@lt14
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@lv13
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@mt15
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@nl3
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@pl16
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@pt17
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@ro18
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@sk19
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@sl20
"Monsieur le Président, je vais continuer sur la même ligne que mes collègues précédents. Je suis pris aujourd'hui de sentiments mitigés. D'une part, c'est vrai, je reconnais en Mme Kroes une libérale comme je les aime, une libérale qui veut une vraie concurrence sur le marché et qui s'en prend à tous les abus de position dominante. Ce n'est pas pour rien que vous avez été commissaire à la concurrence précédemment. Je voudrais remercier, en tout cas, Angelika Niebler d'avoir fait des efforts considérables pour améliorer la proposition de la Commission et également de s'en prendre à ces monopoles. On peut donc, quelque part, se réjouir puisque aujourd'hui, on observe sur le marché des prix pour l'itinérance en données qui peuvent aller jusqu'à 10 000 fois le prix de revient. Vous imaginez: 10 000 fois le prix de revient! Ce sont évidemment des exemples extrêmes mais ils font partie de la réalité et nous allons ramener cela, à terme, à un ratio qui sera grosso modo de 50 fois le prix de revient. On peut donc dire: "Alléluia! On diminue d'un ratio de 10 000 à un ratio de 50, beau progrès!" Cela dit, dites-moi dans quel marché réellement concurrentiel on observe des marges bénéficiaires de cet ordre-là? Comment est-ce possible que, dans une économie qui est, en principe, une grande économie de marché – "économie sociale de marché", d'accord, mais économie de marché quand même – on puisse encore trouver des marges de cet ordre-là? En français, on appelle cela du racket! Le mot n'est pas français mais vous avez bien compris de quoi on parle. La régulation qu'on met en place maintient en fait ce racket puisque, ce qu'on a observé par le passé, c'est que tous les prix réels convergent vers le plafond qu'on fixe. Cela veut donc bien dire qu'il n'y a pas de véritable concurrence. Je sais que la Commission a fait beaucoup d'efforts pour qu'il y ait des mesures structurelles qui amènent une véritable concurrence, mais je suis d'accord avec le collègue Goebbels: comment est-il possible que ces quatre grands groupes qui de facto sont présents sur tout le marché intérieur – on appelle cela un marché intérieur! – se comportent comme si nous étions dans vingt-sept marchés nationaux hermétiquement séparés. C'est évidemment inacceptable. C'est donc là la source de mon amertume à l'égard du texte que nous voterons demain – nous avions voté contre en commission pour encourager Angelika à aller plus loin. Cependant, il faut bien reconnaître que, si le texte qu'on adoptera représente un progrès significatif, il est encore loin, bien loin du compte si on se place sur le plan de la protection des consommateurs. Ce que j'espère donc, c'est qu'en effet, comme le disait Jens Rohde, nous n'ayons pas à restatuer dans quatre ans sur de nouvelles normes en termes de plafond de prix de roaming. Ce n'est pas normal. Ce que je veux voir, c'est une véritable concurrence. On a vu ce qu'il s'est passé avec en France. C'est un effort au niveau d'un marché national. Il nous faut beaucoup plus de concurrence. Le racket des opérateurs de télécommunications et de téléphonie mobile est un racket qui doit cesser, comme tous les rackets dans une économie qui se respecte."@sv22
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