Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-05-09-Speech-3-038-000"
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"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@fr8
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"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@cs1
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@da2
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@de9
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@el10
"Mr President, I would like to begin by thanking Parliament and yourself, Mr President, for paying tribute to our colleague, Miguel Portas, just a moment ago.
The President paid a beautiful tribute to Europe, but the reality for the people is not the one that has been described. If European policies are not henceforth profoundly redirected, there are serious risks of the European Union imploding, with serious consequences for the people.
The fast-track austerity applied to the people while wealth is monopolised by a privatising minority is not only unfair but it is, today, totally inefficient. We must therefore draw conclusions from it, and fast.
It is important to take into account what has just happened in the last few days: the rejection of the austerity plan in the Romanian Parliament, then in the Netherlands, François Hollande’s victory in France, the defeat of all the pro-austerity parties in the local elections in Italy, Spain, the United Kingdom and Germany and lastly, the rejection of austerity in Greece. We must respect the Greek people’s vote, seek a new path with the left and abandon the Troika’s memorandum.
We cannot accept Mr Sarkozy and Ms Merkel’s fiscal austerity treaty. Furthermore, the addition of a so-called ‘growth’ protocol is totally antagonistic to the treaty itself. We must therefore abandon it and seek another path. We must invent it, invent a new pact for human, social and ecological development, with a special financial fund, with a new role for the European Central Bank, which should provide loans for development, in other words, to improve purchasing power, creating and securing employment, innovation, research, the creation of new public services and ecological developments in our continent. There, we have a completely different future which can be achieved.
The European Investment Bank, whose capital should also be increased, a new use for Structural Funds, a tax on financial transactions and a harmonised tax on capital would be levers for such a human development fund to which we could add the monetary creation of the European Central Bank for states and not for banks.
Instead of competition, let us draw up a European minimum salary and minimum wage, as well as an action plan against poverty. At the same time, it would be wise to declare a moratorium on part of the past debts and to ask the European Central Bank to lend directly to Members States at a rate of 1%. In this regard, I should like the Commission and the Council to draft a report on the use of the EUR 1 000 billion that the European Central Bank has lent to private banks.
Lastly, faced with the seriousness of the situation and the threats that exist, I propose that Parliament take the initiative of a broad European forum with all the national parliaments, economic and social committees, trade unions and associations to move towards a complete reform of the European Union."@en4
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@es21
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@et5
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@fi7
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@hu11
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@it12
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@lt14
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@lv13
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@mt15
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@nl3
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@pl16
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@pt17
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@ro18
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@sk19
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@sl20
"Monsieur le Président, permettez-moi tout d'abord de remercier le Parlement et M. le Président pour l'hommage rendu à notre collègue, Miguel Portas, tout à l'heure.
Le Président a rendu un bel hommage à l'Europe mais la réalité pour les peuples n'est pas celle qui a été décrite. Si les politiques européennes ne sont pas désormais profondément réorientées, de graves risques d'implosion de l'Union européenne existent, avec de graves conséquences pour les populations.
L'austérité appliquée à marche forcée aux peuples, alors que les richesses sont accaparées par une minorité qui privatise, est non seulement injuste mais elle est, aujourd'hui, totalement inefficace. Il faut donc en tirer les conclusions, et ce, au plus vite.
Il faut bien prendre en compte ce qui vient de se passer ces derniers jours: refus du plan d'austérité par le parlement roumain puis aux Pays-Bas, victoire de François Hollande en France, défaite de tous les partis pro-austérité aux élections locales en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne et enfin, rejet de celle-ci en Grèce. Il faut respecter le vote du peuple grec, chercher avec la gauche une nouvelle voie et abandonner le mémorandum de la troïka.
On ne peut accepter le traité budgétaire d'austérité de M. Sarkozy et de Mme Merkel. Par ailleurs, l'ajout d'un protocole dit "de croissance" est totalement antagonique au traité lui-même. Il faut donc l'abandonner et chercher une autre voie. Il faut l'inventer, inventer un nouveau pacte de développement humain, social, écologique, avec un fonds financier spécial, avec un nouveau rôle de la Banque centrale européenne qui doit faire du crédit pour le développement, c'est-à-dire l'amélioration du pouvoir d'achat, la création et la sécurisation de l'emploi, l'innovation, la recherche, la création de nouveaux services publics, la mutation écologique de notre continent. Il y a là un tout autre avenir possible.
La Banque européenne d'investissement, dont le capital devrait être augmenté, une nouvelle utilisation des Fonds structurels, une taxe sur les transactions financières, un impôt harmonisé sur le capital seraient des leviers pour un tel fonds de développement humain, auquel on pourrait ajouter la création monétaire de la Banque centrale européenne pour les États et non plus pour les banques.
Au lieu de la mise en concurrence, inventons un salaire minimum européen et un revenu minimum, ainsi qu'un plan d'action contre la pauvreté. Il convient en même temps de décréter un moratoire sur une partie des dettes du passé et de demander à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États au taux de 1 %. À ce propos, je souhaiterais que la Commission et le Conseil fassent rapport sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que la Banque centrale européenne a prêtés aux banques privées.
Enfin, face à la gravité de la situation et aux menaces qui pèsent, je propose que notre Parlement prenne l'initiative d'un grand forum européen avec tous les parlements nationaux, les comités économiques et sociaux, les syndicats et les associations, pour ébaucher une refondation totale de l'Union européenne."@sv22
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"Patrick Le Hyaric,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,12,17,8
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