Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-05-09-Speech-3-032-000"

PredicateValue (sorted: default)
rdf:type
dcterms:Date
dcterms:Is Part Of
dcterms:Language
lpv:document identification number
"en.20120509.16.3-032-000"6
lpv:hasSubsequent
lpv:speaker
lpv:spoken text
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@fr8
lpv:spokenAs
lpv:translated text
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@cs1
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@da2
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@de9
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@el10
"Mr President, ladies and gentlemen, allow me, like Mr Swoboda, to also paraphrase the new President elected in France. He won the elections by saying: ‘Change is now!’. Personally, I would rather say: ‘Europe is change’. Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. We need Europe now, on this 9 May. Taking into account, Mr President, the seriousness of the crisis in which we find ourselves today – we must recognise it because it is all very well to say so many positive things about the past but we must recognise the seriousness of the current situation – I will say: Europe is becoming marginalised in the world. Europe is facing a trend decline in its growth and innovation, in stark contrast to an incredible catching up on the part of emerging countries. Europe’s population is currently ageing in a world that is getting considerably younger, a world that will soon be home to 10 billion inhabitants. Europe itself remains segregated, divided by its nation states in a world that is becoming more and more dominated and unified by large economic and political empires. Ladies and gentlemen, contrary to what some may say, this crisis that we are experiencing today in Europe is not a crisis of the global economy; it is not even a crisis of global finance. What we are experiencing today is, in fact, a European crisis and, more specifically, a crisis of European states. For several years, Europe – we must recognise it on this 9 May – has been at sea with no horizon, no ambition, no hope, apparently incapable, for the time being, of finding a new path and sustainable solutions. I think that on this 9 May, rather than congratulating one another, we must recognise our inability to respond to this crisis through anything other than ‘small-step policies’. We must recognise the need for a great leap forward, a great leap towards federalism in Europe. Indeed, ladies and gentlemen, I think that either Europe will become federal or it will cease to exist. The choice is as simple as that. We must stop being afraid of words and afraid of using the word ‘federal’ when we talk about the future of Europe. It is, in fact, a federal solution that is needed, a solution that will give us a real economic government, which we need, real democratic control, which we do not have at the moment, a real European treasury and a real federal budget, and, why not, in the future, a solution that will lead us one day towards a real European army. We have no choice. European federalism is the only way of integrating ourselves into globalisation, the only way of negotiating on an equal footing and the only way of maintaining our economic and political role. It is also the only way of protecting our social model in Europe. I also believe, Mr President, that now is the time, on this 9 May, to turn over a new page, a page of illusion. The illusion of those who believe that only austerity will get us out of the crisis, but also the illusion of those who think that growth will be able to return without putting Member States’ public finances in order. It is a big mistake to have played one against the other in recent years. We do not need to choose between discipline and solidarity, between austerity and growth; we need both: growth and austerity, discipline and solidarity. And, more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@en4
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@es21
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@et5
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@fi7
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@hu11
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@it12
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@lt14
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@lv13
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@mt15
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@nl3
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@pl16
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@pt17
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@ro18
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@sk19
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@sl20
"Monsieur le Président, mes chers collègues, laissez-moi, comme M. Swoboda, paraphraser aussi le nouveau président élu en France. Il a gagné les élections en disant: "Le changement, c'est maintenant!". Quant à moi, je dirais plutôt: "L'Europe, c'est le changement". Secondly, mutualisation of the debt redemption fund is needed. Let us pay less interest to the bond holders so that the new money becomes available for investment and for growth in Europe. My conclusion of 9 May is clear: if we as the European Union want to survive, we need federalism, European federalism. Federalism is not something to be afraid of: federalism is the future of our continent and its future starts now on 9 May. Nous avons besoin de l'Europe maintenant, en ce 9 mai. Prenant conscience, Monsieur le Président, de la gravité de la crise dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui – il faut le reconnaître, parce que c'est bien de dire tant de choses positives sur le passé, mais il faut reconnaître la gravité de la situation présente –, je dirai: l'Europe est en train d'être marginalisée dans le monde. L'Europe est confrontée à un ralentissement tendanciel de sa croissance et de l'innovation, à l'opposé exact d'un incroyable mouvement de rattrapage des pays émergents. L'Europe connaît à l'heure actuelle un vieillissement de sa population dans un monde qui rajeunit considérablement, un monde qui aura bientôt dix milliards d'habitants. L'Europe, elle, reste morcelée, divisée par ses États-nations dans un monde de plus en plus dominé et unifié par de grands empires économiques et politiques. Chers collègues, contrairement à que l'on prétend, cette crise que nous connaissons aujourd'hui en Europe n'est pas une crise de l'économie mondiale, ce n'est même pas une crise de la finance mondiale, ce que nous vivons aujourd'hui est en réalité une crise européenne et, plus particulièrement, une crise des États européens. Depuis quelques années, l'Europe – il faut le reconnaître en cette journée du 9 mai – navigue sans horizon, sans ambition, sans espoir, apparemment incapable, pour le moment, de trouver un nouveau cap et des solutions durables. Je crois qu'en ce 9 mai, plutôt que de se féliciter mutuellement, il faut prendre conscience de notre incapacité de répondre à cette crise autrement que par la "politique des petits pas". Il faut prendre conscience de la nécessité d'un grand saut en avant, d'un grand bond fédéral en Europe. En effet, chers collègues, je pense que l'Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que cela. Il faut arrêter d'avoir peur des mots et peur d'utiliser le mot fédéral quand nous parlons de l'avenir de l'Europe. C'est en effet une solution fédérale qui s'impose, une solution qui nous donnera un vrai gouvernement économique – dont nous avons besoin –, un vrai contrôle démocratique – que nous n'avons pas pour le moment –, un vrai trésor européen et un vrai budget fédéral, et pourquoi pas, plus tard, une solution qui nous mènera un jour vers une vraie armée européenne. En effet, nous n'avons pas le choix. Le fédéralisme européen est la seule façon de nous intégrer dans la mondialisation, la seule façon de négocier d'égal à égal et la seule façon de maintenir notre rôle économique et politique. C'est aussi la seule façon de protéger notre modèle social en Europe. Je crois aussi, Monsieur le Président, que c'est aujourd'hui le moment, en ce 9 mai, de tourner une page, une page d'illusion. L'illusion des uns qui croient que seule l'austérité va nous sortir de la crise, mais aussi l'illusion des autres qui pensent que la croissance pourra revenir sans mettre en ordre les finances publiques des États. C'est une grande erreur d'avoir, ces dernières années, opposé l'un à l'autre. Il ne faut pas choisir entre discipline et solidarité, entre rigueur et croissance, il nous faut les deux: croissance et rigueur, discipline et solidarité. And more concretely, the Fiscal Compact. The Fiscal Compact must not be changed but growth must be added to the Fiscal Compact, and the capital of the European Investment Bank must be increased. All the European funds available must be deployed. And finally, project bonds – how long have we talked about them here in this House – must see the light of day."@sv22
lpv:unclassifiedMetadata
"(Applause)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,4,9,21,12,17,8
"Guy Verhofstadt,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,12,17,8
"au nom du groupe ALDE"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,12,17,8
lpv:videoURI

Named graphs describing this resource:

1http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Czech.ttl.gz
2http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Danish.ttl.gz
3http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Dutch.ttl.gz
4http://purl.org/linkedpolitics/rdf/English.ttl.gz
5http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Estonian.ttl.gz
6http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Events_and_structure.ttl.gz
7http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Finnish.ttl.gz
8http://purl.org/linkedpolitics/rdf/French.ttl.gz
9http://purl.org/linkedpolitics/rdf/German.ttl.gz
10http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Greek.ttl.gz
11http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Hungarian.ttl.gz
12http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Italian.ttl.gz
13http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Latvian.ttl.gz
14http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Lithuanian.ttl.gz
15http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Maltese.ttl.gz
16http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Polish.ttl.gz
17http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Portuguese.ttl.gz
18http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Romanian.ttl.gz
19http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Slovak.ttl.gz
20http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Slovenian.ttl.gz
21http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Spanish.ttl.gz
22http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Swedish.ttl.gz
23http://purl.org/linkedpolitics/rdf/spokenAs.ttl.gz

The resource appears as object in 2 triples

Context graph