Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-04-19-Speech-4-580-000"
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"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@fr8
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"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@cs1
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@da2
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@de9
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@el10
"Madam President, this is not the first time this issue has been raised. I believe that all the bodies – the Court of Justice of the European Union, the European Court of Human Rights, the Agency for Fundamental Rights, civil society organisations – have, at some time or other, sounded the alarm. What is more, this alarm has been heard by the Commission. Greece has since launched a national asylum and immigration plan.
Today, however, there is no escaping the fact that the situation in the detention centres – and I have visited some in Greece – remains an insult to human dignity, that, since the start of the year, dozens of people have been killed at the Greek-Turkish border trying to cross the River Evros, and that NGOs are now seeing, within the context of the economic and social crisis in Greece, a sudden increase in racist attacks; they have recorded 63 cases in Athens and Patras, 18 of which involved police officers, during the last six months of 2011.
It is clear that, in the period leading up to the elections in Greece, we hear preposterous proposals and a surfeit of extremely xenophobic policies – which can only be described as anti-immigrant – like the proposal to build detention centres, but, in particular, the proposal to herd together migrants and asylum seekers suspected of being ill. We also hear political leaders characterise the issue of migrants as a time bomb for society and for the security of the country.
Confronted with this, of course, the European Union must respond with its values, its instruments and its principle of cooperation and solidarity. In this regard, it should nonetheless be said to the Member States that threatening Greece with expulsion from the Schengen area is an absolutely scandalous proposal, when, at the same time, the Member States openly regret that the Court prevents them from sending the asylum seekers back to Greece under the Dublin Regulation.
Frankly, this cowardice and this hypocrisy on the part of the Member States of the European Union cannot be tolerated, and the Commission has a great responsibility in this regard to guarantee our fundamental principles.
As far as Turkey is concerned, I believe we should try to look at the situation as it is. With regard to the Community readmission agreement, Turkey is calling for equal treatment. Yet this is absolutely a case of double standards, since there is no prospect of dialogue on the liberalisation of visas with Turkey …
and that, at this very moment, Turkey is welcoming thousands of refugees at the Syrian border. I therefore believe that we should stop passing the buck from one country to another and assume this fundamental responsibility jointly."@en4
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@es21
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@et5
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@fi7
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@hu11
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@it12
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@lt14
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@lv13
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@mt15
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@nl3
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@pl16
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@pt17
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@ro18
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@sk19
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@sl20
"Madame la Présidente, ce n'est pas la première fois que l'on aborde ce sujet. Je crois que tous les organes – la Cour de justice, la Cour européenne des droits de l'homme, l'Agence des droits fondamentaux, les organisations de la société civile –, ont, à un moment donné, sonné l'alarme. D'ailleurs, cette alarme a été entendue par la Commission européenne. La Grèce a depuis lancé un plan national sur l'asile et l'immigration.
Mais force est de constater aujourd'hui que, premièrement, la situation dans les centres de rétention – et j'en ai visités en Grèce – reste une insulte à la dignité humaine, que depuis le début de l'année, plusieurs dizaines de personnes sont mortes à la frontière gréco-turque en essayant de traverser le fleuve Évros, et que des ONG aujourd'hui, dans le contexte de crise économique et sociale en Grèce, constatent la montée fulgurante des agressions racistes – elles ont recensé 63 cas à Athènes et Patras, dont 18 émanant de policiers, pour le dernier semestre 2011.
Il est clair que dans le contexte préélectoral que connaît aujourd'hui la Grèce, on entend des propositions saugrenues et une surenchère de politiques – qu'on peut qualifier d'anti-immigrés – extrêmement xénophobes, comme la proposition de construction de centres de rétention, mais surtout celle visant à parquer les migrants et demandeurs d'asile qui seraient soupçonnés d'être malades. On entend aussi des responsables politiques qualifier la question des migrants de bombe pour la société et la sécurité du pays.
Face à cela, évidemment, l'Union européenne doit répondre avec ses valeurs, ses instruments et son principe de coopération et de solidarité. Et à cet égard, il faut quand même dire aux États membres que menacer la Grèce de la sortir de l'espace Schengen est une proposition absolument scandaleuse, alors que dans le même temps les États membres regrettent ouvertement que la Cour les empêche, eux, de renvoyer, au titre du règlement de Dublin, les demandeurs d'asile en Grèce.
Franchement, cette lâcheté et cette hypocrisie de la part des États membres de l'Union européenne est insupportable et la Commission européenne a une grande responsabilité à cet égard pour garantir nos principes fondamentaux.
En ce qui concerne la Turquie, je crois qu'il faut essayer de regarder la situation telle qu'elle est. Sur l'accord de réadmission communautaire, la Turquie demande l'égalité de traitement. Or, sur ce point, on est dans le double standard absolu puisqu'il n'y a pas de perspectives de dialogue de libéralisation des visas avec la Turquie …
et que la Turquie, en ce moment même, accueille chaque jour des milliers de réfugiés à sa frontière syrienne. Je crois donc qu'il faut arrêter de se renvoyer la balle d'un pays à l'autre et assumer solidairement cette responsabilité fondamentale."@sv22
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"(La Présidente invite l'oratrice à conclure)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
"Hélène Flautre,"18,5,20,15,1,19,14,11,16,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
"au nom du groupe Verts/ALE"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,2,10,7,3,13,21,9,17,12,8
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