Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-03-28-Speech-3-105-000"
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"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@fr8
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"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@cs1
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@da2
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@de9
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@el10
"Madam President, I am very pleased with this report and I would like to take the opportunity to thank its rapporteur, Ms Oomen-Ruijten, who has carried out an extremely comprehensive job. I think that this report, as a whole, calls for and supports the democratic reforms and the protection of fundamental freedoms in Turkey. I believe that the messages that it sends are extremely clear and precise and that they are of course addressed to the authorities, but also to all the actors in the political arena and civil society to encourage them to become more involved in further strengthening the democratic State in Turkey.
The report does not fail to make clear our grave concerns regarding the way in which the law against terrorism has been applied, directly threatening freedom of expression and opinion, the right to hold demonstrations, the freedom of the press and we are asking for this law to be amended, particularly Articles 6 and 7. We also support and call for a thoroughgoing reform of the judicial system: citizens, all citizens in Turkey, must be able to trust an efficient, impartial and independent judicial system and we support any reform that works towards this end.
We have also looked at the Kurdish question and we are clearly of the view that education in one’s native language is a perfectly satisfactory proposal to provide a response to the Kurdish question that is political and not merely for reasons of security. I think that these strong messages are all more credible when we do not hold back on our demands in the Council, particularly to ensure true consistency and to enable the European Union to finally recover its ability to pioneer reforms in Turkey and to use leverage to promote them. We are asking for all these measures to be taken with a view to opening chapters 23 and 24. Our demands are also clear in the case of visas: we need a roadmap for the liberalisation of visas, as this situation in a country in the process of accession to the European Union is quite unique, and therefore totally discriminatory.
We want these essential messages to be heard in Turkey and I would not wish for the readership of this excellent report and its importance in relation to the current situation in Turkey to be diminished or detracted from by questionable statements. What is the purpose of the reference in this text to the secular integrity of the armed forces? We are delighted with the huge amount of work which has been achieved in Turkey over a number of years to ensure that the armed forces recover their place, under the control of the civil authorities, and for military expenditure to be brought under the oversight of the Court of Accounts. What is the purpose of this reference to the secular integrity of armed forces which have served NATO since 1952, which are one of its largest armed forces and the presence of which is being made conditional on this secular integrity? We know the nature of the armed forces of a secular, non-religious State. That is what we want for Turkey and I think that together we must delete those words.
As for the Ergenekon trial, lastly, it is not credible to cast doubt on all cases in the Ergenekon trial as we know, and the European Court of Human Rights reiterated this in December in a judgment, there are perfectly well-founded cases where arrests on the basis of accusations of crimes or criminal acts have been judged to be well founded by the European Court of Human Rights. We cannot let ourselves be suspicious of and rule out all the cases involved in the Ergenekon trial. My opinion is this: if we remove these two references, we will have the widest possible readership, which is extremely important, in Turkey, in society as a whole, and in its entire political and social fields."@en4
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@es21
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@et5
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@fi7
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@hu11
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@it12
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@lt14
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@lv13
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@mt15
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@nl3
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@pl16
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@pt17
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@ro18
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@sk19
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@sl20
"Madame la Présidente, je me félicite vraiment de ce rapport et je félicite par la même occasion sa rapporteure, Mme Oomen-Ruijten, qui a fait un travail extrêmement inclusif. Je considère que ce rapport est, tout ensemble, un appel et un soutien aux réformes démocratiques et à la protection des libertés fondamentales en Turquie. Je crois que les messages qu'il adresse sont extrêmement clairs et précis et qu'ils s'adressent bien entendu aux autorités, mais aussi à l'ensemble des acteurs dans le champ politique et des acteurs de la société civile pour qu'ils s'engagent plus avant dans l'approfondissement de l'État démocratique en Turquie.
Le rapport ne manque pas de faire part de nos vives inquiétudes par rapport à la façon dont la loi contre le terrorisme est appliquée, menaçant directement le droit à l'expression, à l'opinion, à la manifestation, à la liberté de la presse et nous demandons un changement de cette loi, notamment de ses articles 6 et 7. Nous soutenons aussi et demandons une réforme approfondie du système judiciaire: il faut absolument que les citoyens – tous les citoyens en Turquie – puissent faire confiance à un système judiciaire efficace, impartial, indépendant et nous soutenons toutes les réformes qui iront dans cette direction.
Nous abordons également la question kurde et disons clairement que l'éducation dans la langue maternelle serait une proposition tout à fait adéquate pour répondre de manière politique à la question kurde et pas seulement de manière sécuritaire. Je crois que ces messages forts sont d'autant plus crédibles que nous ne mégotons pas non plus quant aux demandes à l'endroit du Conseil, notamment pour obtenir une vraie cohérence et pour que, finalement, l'Union européenne puisse retrouver sa capacité de référence pour les réformes en Turquie, et sa capacité de levier pour les promouvoir. Nous demandons que toutes les mesures soient prises en vue d'ouvrir les chapitres 23 et 24. Pour les visas également, la demande est claire: il nous faut une feuille de route pour la libéralisation des visas, car cette situation d'un pays en voie d'adhésion à l'Union européenne est tout à fait unique, et donc tout à fait discriminatoire.
Ces messages essentiels, nous voulons qu'ils soient entendus en Turquie et je ne voudrais pas que l'audience de cet excellent rapport et son importance au regard de la situation actuelle en Turquie soient amoindries ou détournées par des énoncés qui sont contestables. Que vient faire dans ce texte la référence à l'intégrité séculaire de l'armée? Nous nous félicitons de l'immense travail qui a été accompli en Turquie depuis plusieurs années pour faire en sorte que l'armée retrouve sa place, sous le contrôle du pouvoir civil, et pour que les dépenses militaires soient contrôlables par la Cour des comptes. Que vient faire cette référence à l'intégrité séculaire d'une armée qui sert l'OTAN depuis 1952, qui est une de ses plus grandes armées et dont on voudrait conditionner la présence, au sein de l'OTAN, à cette intégrité séculaire? Nous savons ce que c'est que l'armée d'un État séculier et laïque. C'est ce que nous souhaitons pour la Turquie et je crois que nous devons ensemble effacer ces mots.
Pour ce qui est du procès Ergenekon – et j'en termine –, il n'est pas sérieux de jeter le doute sur tous les cas du procès Ergenekon, parce que nous le savons – et la Cour européenne des droits de l'homme l'a redit, en décembre, dans un arrêt –, il y a des cas totalement fondés pour lesquels les arrestations pour accusations de crimes ou d'actes criminels sont considérées comme fondées par la Cour européenne des droits de l'homme. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter la suspicion et de disqualifier tous les cas impliqués dans le procès Ergenekon. Voilà mon avis: si nous enlevons ces deux références, nous aurons une audience maximale – et c'est très important – en Turquie, dans toute la société, dans toutes les composantes de son champ politique et social."@sv22
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lpv:unclassifiedMetadata |
"(Applaudissements)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,13,3,21,9,17,12,8
"Hélène Flautre,"18,5,20,15,1,19,14,11,16,22,7,2,10,13,3,21,9,17,12,8
"au nom du groupe Verts/ALE"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,13,3,21,9,17,12,8
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