Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-02-14-Speech-2-418-000"

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"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@fr8
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"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@cs1
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@da2
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@de9
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@el10
"Mr President, allow me to clarify a number of aspects that have been raised here. Thank you very much for these clarifications. I think that my colleague Štefan Füle will give you some more information on the non-agricultural aspects that you also raised in your speeches. Firstly, some of you spoke about unfair competition and the lack of impact studies. I will give you two figures: tomato production in the European Union totals 6 million tonnes per year. The concessions we are offering Morocco under this agreement involve increasing the quota by 52 000 tonnes, which represents 0.8% of tomato production in the European Union. Moreover, with the entry price system and this quantity being allocated to specific months, we are protecting the European market from Moroccan tomatoes between June and September, when production reaches its peak in the European Union. For the rest of the year this quantity is divided between the remaining months. I had also spoken about the entry prices, Mrs Herranz García and Mr Mato Adrover, and I listened to your comments and those of the Agriculture Ministers of the countries involved. That is why I proposed aligning the system for calculating entry prices with the European Union’s existing taxation system, precisely to avoid small quotas or small quantities of certain products, which are more advantageous, from resulting in all transport being calculated on that basis. It was in order to eliminate that type of problem that we proposed improving the entry price calculation system. I can assure you that we are also going to monitor the way in which the Member States carry out customs checks at their borders once this change is made. Some of you said that this agreement is going to benefit the multinationals rather than small farms, but I do not know if a trade agreement can encourage the development of a multinational or an operating model. You know that in the European Union these types of guidelines are laid down by our agricultural policy. Morocco also has its own agricultural policy and during the negotiations on this agreement it presented to us its Green Plan, in which the Moroccan Government has at least expressly agreed to provide support for small farms, too. You also mentioned land monopolies. According to the information we have received from the Moroccan Government, and this is clearly set out in the Green Plan, too, foreigners’ access to land is limited to 100 000 hectares in Morocco and individual farms can be no larger than a few thousand hectares. In any case, Mr Bové, that is what the Moroccan Government has told us. As regards respect for sanitary standards, as I said in my initial speech, we will ensure during border checks that products from Morocco, and from other parts of the world, comply with our sanitary and phytosanitary standards. All of the food safety standards imposed on our producers are thus applied to Moroccan producers and, indeed, the recent inspections by the EU Food and Veterinary Office in Morocco demonstrate that it now has the capacity to carry out these checks through the institutions that it has set up. Our technical assistance programmes in Morocco also focus on capacity-building for the future. You mentioned, too, the impact on the environment, and water consumption in particular. The information we have available indicates that the average water consumption for one kilogram of tomatoes in Morocco is 47 litres, while 45 litres are used in the European Union. That figure is therefore not too far from the European Union average, or at least that is the figure we have, Mr Bové. With the drip-feed technological system that Morocco hopes to develop under its Green Plan, as far as we are aware, that consumption could be reduced further. Once again, however, we cannot use an agreement to impose on a government choices that are its responsibility. I believe that, if we respect the self-determination of a state such as Morocco, we must have faith in the information it gives us when taking decisions, including decisions on an agreement."@en4
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@es21
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@et5
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@fi7
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@hu11
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@it12
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@lt14
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@lv13
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@mt15
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@nl3
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@pl16
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@pt17
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@ro18
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@sk19
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@sl20
"Monsieur le Président, permettez-moi de clarifier certains aspects qui ont été soulevés ici. Merci beaucoup pour ces clarifications. Je pense que mon collègue Stefan Füle vous donnera encore plus d'éléments sur les aspects non agricoles que vous avez aussi soulevés dans vos interventions. Tout d'abord, certains d'entre vous ont parlé de la concurrence déloyale ou du manque d'études d'impact. Je vais vous donner deux chiffres: la production de tomates dans l'Union européenne, c'est six millions de tonnes par an. Les concessions que nous proposons au Maroc, dans le cadre de cet accord, c'est d'augmenter le contingent de 52 000 tonnes, ce qui représente 0,8 % de la production de tomates dans l'Union européenne. De plus, avec le système des prix d'entrée et la répartition de cette quantité par mois, on protège le marché européen des tomates qui viennent du Maroc pendant la période juin-septembre, quand la production atteint son maximum dans l'Union européenne. Pour le reste de l'année, cette quantité est répartie par mois. J'avais aussi parlé des prix d'entrée, Mme Herranz García et M. Mato Adrover, et j'ai bien entendu vos remarques, ainsi que celles des ministres de l'agriculture de ces pays, et c'est pour cela que j'ai proposé d'aligner le système de calcul des prix d'entrée sur le système de taxation en vigueur dans l'Union européenne, pour éviter justement que de petits contingents ou de petites quantités de certains produits, qui sont plus avantageux, fassent en sorte que le calcul de l'ensemble des transports s'effectue sur cette base. C'est pour éliminer ce type de problème que nous avons proposé l'amélioration du système de calcul des prix d'entrée. Je peux vous assurer que nous allons suivre aussi la manière dont les États membres assurent le contrôle douanier à la frontière une fois que cette modification sera faite. Certains d'entre vous ont dit que cet accord allait profiter aux multinationales et non pas aux petites exploitations, mais je ne sais pas si un accord commercial peut encourager le développement d'une multinationale ou d'un modèle d'exploitation. Vous savez qu'au sein de l'Union européenne, ce genre d'orientations est défini par notre propre politique agricole. Le Maroc a aussi sa propre politique agricole et, pendant les négociations en vue de cet accord, il nous a présenté ce plan vert, où du moins le gouvernement marocain a pris l'engagement de soutenir clairement aussi les petites exploitations. Vous avez parlé aussi d'accaparement de terres. Les informations que nous avons reçues du gouvernement du Royaume du Maroc, et qui sont d'ailleurs claires dans le plan vert, sont que l'accès des étrangers aux terres est limité à 100 000 hectares au Maroc et que l'accès des exploitations individuelles se limite à quelques milliers d'hectares par exploitation. En tout cas, Monsieur Bové, ce sont les informations dont nous a fait part le gouvernement marocain. Concernant le respect des normes sanitaires vétérinaires – je l'ai déjà dit dans mon introduction – on s'assure, lors des contrôles aux frontières, que les produits en provenance du Maroc, comme d'autres régions du monde, respectent les normes sanitaires vétérinaires et phytosanitaires. Toutes les normes de sûreté alimentaire qu'on impose à nos producteurs sont donc appliquées aux producteurs marocains et, d'ailleurs, les vérifications que l'Office alimentaire et vétérinaire européen a faites récemment au Maroc nous prouvent que ce pays dispose aussi à présent de la capacité d'assurer ce contrôle avec les institutions qu'il a créées. Nos programmes d'assistance technique au Maroc visent aussi à renforcer cette capacité à l'avenir. Vous avez également abordé l'impact sur l'environnement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau. Les éléments dont nous disposons indiquent que la consommation moyenne pour un kilo de tomates au Maroc est de 47 litres d'eau par kilo, alors que dans l'Union européenne elle est de 45 litres par kilo. Ce chiffre se rapproche donc de la moyenne de l'Union européenne, c'est du moins, encore une fois, le calcul dont nous disposons, Monsieur Bové. Avec le système technologique de goutte à goutte que le Maroc – d'après ce que nous avons compris – souhaite développer dans le cadre de son plan vert, cette consommation pourrait encore être réduite. Mais, encore une fois, ce n'est pas avec un accord qu'on peut imposer à un gouvernement des choix qui relèvent de sa responsabilité. Je pense que si nous respectons l'autodétermination d'un État comme le Maroc, nous pouvons nous baser sur les informations qu'il nous donne pour prendre des décisions y compris sur un accord."@sv22
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