Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-02-14-Speech-2-361-000"
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"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@fr8
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"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@cs1
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@da2
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@de9
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@el10
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Mr President, allow me to make a few comments following the debate on this proposal.
Some of you pointed out that the milk quotas have been eliminated and that we should keep them. I would remind you that the 2009 milk crisis happened when we still had quotas. That shows that the existing quota system is no longer a solution in the current market conditions. That is why the Council decided in 2008 to put an end to that system. Therefore, the Commission no longer has anything to do with it. It is a Council Regulation that has ratified the decision.
I am very well aware that this milk package may not resolve all of the problems in the milk sector, but we wanted to act as quickly as possible. Mr Dantin said that he did not agree with me about the word ‘quickly’. I feel, however, that we have acted quickly given that the High Level Group presented its conclusions in spring 2010. The Commission presented its legislative proposals, after its entire internal procedure in autumn, at the end of 2010. We are now at the start of 2012 and, following a codecision procedure, are about to reach the end of the process.
In this ‘milk package’, the Commission has proposed, and I have undertaken to present a progress report in 2014, analysing again the situation in the milk sector and market before the milk quotas end in 2015, and determining, on the basis of that report and analysis of the market situation, whether any additional proposals need to be presented.
Some of you highlighted the problem of cooperatives. As Mr Nicholson said, cooperatives receive special treatment because the aspects of the proposal that do not directly concern them are not applied to them. Cooperatives per se are a solution that individual producers did not have because in that context the producers were themselves also responsible for processing.
As regards what is known as a soft landing, in other words the phasing-out of milk quotas, some of you again stated that the Commission was not pulling its weight and that it did not want to present any other proposals. However, it is always the farmers, and even some of you, who say that a certain degree of stability is necessary sometimes to be able to plan, to some extent, for the medium term. When it comes to the soft landing, gradual increases in the quotas until they are stopped in 2015, the Council took a decision in 2008. There is thus no reason now for the Commission to seek to overturn, just a few years later, a decision taken by the Council.
As regards the transparency of the food chain and the negotiating relationships between producers, processors and retailers, I would remind you that the Commission has set up a forum on the food supply chain, which is currently examining all of these issues. The Commission has decided not to submit any legislative proposals before listening to the actors in the food chain and before allowing the actors to talk to one another and submit proposals, so as not to regulate further when the problems can be resolved in other ways. At the last meeting of this food chain forum, the Commission stated clearly that in June of this year it would take stock of the work done by the forum and, in particular, the proposals submitted by the actors in the food chain. On that basis, the Commission will appear before Parliament and before the Council with a report and, if necessary, proposals in that area.
Once again, I thank you, and Mr Nicholson in particular, for your efforts to conclude these negotiations and get us to a point where these Commission proposals can be adopted today."@en4
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@es21
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@et5
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@fi7
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@hu11
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@it12
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@lt14
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@lv13
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@mt15
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@nl3
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@pl16
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@pt17
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@ro18
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@sk19
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@sl20
"Monsieur le Président, quelques remarques suite au débat qui a eu lieu sur cette proposition.
Certains d'entre vous ont souligné le fait que le quota laitier est éliminé et qu'il faut le maintenir. Je souhaite vous rappeler que la crise laitière de 2009 est survenue alors qu'on avait encore les quotas. Cela montre donc que le système de quotas actuellement en place n'est plus une solution dans les conditions actuelles du marché. Voilà pourquoi le Conseil a décidé, en 2008, de renoncer à ce système. Il n'est donc plus question là de la Commission. C'est un règlement du Conseil qui entérine déjà cette décision.
Je suis bien conscient aussi que ce paquet laitier ne va peut-être pas résoudre tous les problèmes du secteur laitier, mais nous avons voulu agir rapidement. M. Dantin a dit qu'il n'était pas d'accord avec moi sur le terme "rapidement". Moi, je considère que c'est quand même rapidement compte tenu du fait que le groupe de haut niveau a présenté ses conclusions au printemps 2010. La Commission a présenté ses propositions législatives, après toute la procédure interne à la Commission en automne, à la fin de l'année 2010 en tout cas. Nous voilà au début de l'année 2012 et nous sommes en mesure, après une procédure de codécision, d'arriver à la fin de ce processus.
Or, déjà dans ce paquet "lait", la Commission a proposé, et j'ai pris l'engagement de venir avec un rapport d'étape en 2014, de faire à nouveau l'analyse de l'état du secteur et du marché laitier avant l'expiration du quota laitier en 2015, et d'examiner, sur la base de ce rapport et de cette analyse de la situation du marché, s'il est nécessaire de présenter éventuellement des propositions complémentaires.
Certains d'entre vous ont souligné le problème des coopératives. Comme M. Nicholson l'a dit, les coopératives sont traitées de manière particulière parce qu'on ne leur impose pas des éléments de la proposition qui ne les visent pas directement. Les coopératives en soi sont une solution que le producteur individuel n'avait pas parce que, dans ce cadre, les producteurs se retrouvent eux-mêmes également les maîtres de la partie de transformation.
Sur la question de ce qu'on appelle l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'élimination des quotas laitiers par étapes. Là aussi, certains d'entre vous ont fait remarquer que la Commission ne faisait pas son travail et qu'elle ne voulait pas présenter d'autres propositions. Or, ce sont toujours des agriculteurs, et même certains d'entre vous, qui disent qu'une certaine stabilité est nécessaire parfois pour pouvoir se projeter un peu sur le moyen terme. Concernant ce système d'atterrissage en douceur, d'augmentation par étapes des quotas jusqu'à leur élimination en 2015, le Conseil a pris une décision en 2008. Il n'y a donc pas de raison maintenant pour que la Commission vienne bouleverser, quelques années après seulement, une décision prise par le Conseil.
S'agissant de la transparence de la chaîne alimentaire et du rapport de négociation entre les producteurs, les transformateurs et la grande distribution, je vous rappelle que la Commission a créé un forum sur la chaîne alimentaire, qui travaille actuellement sur toutes ces questions. La Commission a décidé de ne pas intervenir par une réglementation avant d'écouter les acteurs de la chaîne alimentaire et avant de laisser les acteurs discuter et venir avec des propositions, afin de ne pas réglementer plus quand les problèmes peuvent être réglés autrement. À la dernière réunion de ce forum de la chaîne alimentaire, la Commission a clairement souligné qu'au mois de juin de cette année, le point serait fait sur les travaux de ce forum et notamment sur les propositions formulées par les acteurs de la chaîne alimentaire. Sur cette base, la Commission viendra devant vous et devant le Conseil avec un rapport et, si nécessaire, avec des propositions dans cette direction.
Encore une fois, je souhaite vous remercier, et tout particulièrement M. Nicholson, pour les efforts déployés en vue de conclure ces travaux de négociation et d'être en mesure aujourd'hui d'adopter ces propositions de la Commission."@sv22
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"Dacian Cioloş,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
"membre de la Commission"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
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