Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-01-18-Speech-3-190-000"
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"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@fr8
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"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@cs1
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@da2
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@de9
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@el10
"Mr President, Prime Minister, ladies and gentlemen, I must be dreaming, because apparently public opinion in the whole of Europe has a headache. According to all the European newspapers, both right- and left-wing, there is a problem in Hungary. Yet here, the Hungarian Prime Minister and this Parliament’s right wing are telling us that there is no problem in Hungary. We must be completely schizophrenic.
Let me put this simply: the European Union is not a doormat for people to wipe their feet on. It is a shared home that we are building together, Mr Orbán. Yesterday, in Hungary you issued a press release in which you said, ‘I am going to go to Strasbourg to defend Hungary’s honour against attacks from the international and European left’. Let me tell you this: Hilary Clinton belongs to the European left; Angela Merkel belongs to the European left; Alain Juppé belongs to the European left; so welcome to the club! What is going on in this debate is purely for show, in my opinion.
Mr Orbán, you come here and you tell us that you have done all you can to change the constitution, which was a Stalinist constitution; and Mr Daul, your party’s spokesperson in this House, tells us that it was a Stalinist constitution. This means that this whole Parliament, including you and the whole lot of us, are utterly crazy, because we admitted a country with a Stalinist constitution into the European Union. You are completely crazy! It is not possible. How can you have done this? Shame on us!
However, Mr Orbán, at the time when you, together with your country and your party were about to become part of the European Union, I did not once hear the conservatives say, ‘wait until we change the Stalinist constitution before we go into the EU’. I never heard that. So why not stop this nonsense.
It is true that the country is taking a new direction. However, when you say new direction, this could mean the right direction or the wrong direction. We are here to tell you that you are going in the direction of Hugo Chavez, Fidel Castro, and all the other totalitarian and authoritarian governments of this world that we all fight against, together with you; only you are not strong enough to fight when it comes to Mr Orbán.
I will give you three examples that affect me personally. The Mayor of Budapest, who belongs to the same party as Mr Orbán, has just appointed as a theatre director in Budapest a person who not only has contacts with the extreme right, but also a long history of antisemitism, and claims to be part of a group of Hungarian intellectuals of whom Viktor Orbán, when he was plain ‘Viktor’, said on leaving a theatre: ‘we will never support this intellectual’s nationalistic, antisemitic attitude in Hungary’. And now, these people are being brought back into the mainstream, with the
party’s approval.
If you disagree with me, let me suggest a very simple solution: let us follow Guy Verhofstadt’s suggestion and send a delegation via the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs, under Article 7 of the Treaty, to find out why homeless people in Hungary are afraid; why intellectuals are afraid; why people from my family and other Jewish people I know in Hungary are afraid today; and why the spirit of your new constitution is that of a Hungary of the past, which frightens many Hungarian citizens. You may have a majority, but the minorities have the right to live in your country without fear, Mr Orbán. Therefore, if you are so sure of yourselves, and sure there are no problems with Hungary’s democracy, we should make use of Article 7, and see what kind of report comes back. If you are right, I will apologise; and if you are wrong, I will ask you to apologise to me, my conservative fellow Members, because if we are strong, we will even fight our own families if we have to, for the sake of freedom and democracy. It is easy to say that it is always other people, but when it is one’s own family that goes off the rails, it is the courage of those who fight for freedom that stands out, not that of collaborators."@en4
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@es21
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@et5
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@fi7
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@hu11
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@it12
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@lt14
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@lv13
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@mt15
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@nl3
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@pl16
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@pt17
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@ro18
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@sk19
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@sl20
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, je crois rêver, parce que toute l'opinion publique européenne a visiblement mal à la tête. Selon tous les journaux européens, de droite comme de gauche, il y a un problème hongrois. Et ici, le Premier ministre hongrois et la droite de ce Parlement nous disent: "il n'y a pas de problème hongrois." On est donc complètement schizophrène.
Je voudrais vous dire une chose très simple. L'Union européenne n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds, mais une maison commune que nous construisons ensemble, Monsieur Viktor Orbán. Et quand hier, en Hongrie, vous lancez un communiqué de presse où vous dites: "Je vais aller à Strasbourg pour défendre l'honneur de la Hongrie contre les agressions de la gauche internationale et européenne", moi, je dis: "Mme Clinton fait partie de la gauche européenne
Mme Merkel fait partie de la gauche européenne
M. Juppé fait partie de la gauche européenne
. Je crois que c'est complètement bling bling ce qui est en train de se passer dans ce débat.
Monsieur Orbán, vous arrivez ici et vous nous dites: "Mais j'ai tout fait pour changer la Constitution, qui était une Constitution stalinienne", et M. Daul, qui est l'agent officiel de votre parti ici, nous dit: "C'était une Constitution stalinienne". Donc tout ce Parlement, vous, nous, tous autant que nous sommes, nous sommes complètement dingues, car nous avons accepté dans l'Union européenne un pays avec une Constitution stalinienne. Vous êtes complètement fous! C'est impossible. Comment avez-vous fait cela?
Mais Monsieur Orbán, quand vous, votre pays et votre parti, étiez à l'époque pour l'entrée dans l'Union européenne, je n'ai pas entendu une seule fois de la part des conservateurs quelqu'un déclarer: "Attendez, avant de nous prendre dans l'Union européenne, qu'on ait changé la Constitution stalinienne". Je n'ai pas entendu cela. Arrêtez donc avec ces bêtises!
Qu'il y ait un renouvellement, c'est vrai. Mais quand on dit renouvellement, cela peut aller dans la bonne direction ou dans la mauvaise direction, et nous vous disons que vous allez dans la direction des Chavez, Castro, et de tous les gouvernements totalitaires et autoritaires de ce bas-monde, que nous combattons ensemble, avec vous; et vous, vous n'avez pas la force de combattre cela quand il s'agit de M. Orbán.
Je vous donne trois exemples qui me touchent personnellement. Le maire de Budapest, qui est du parti de M. Orbán, vient de nommer directeur du théâtre de Budapest quelqu'un qui non seulement a des accointances avec l'extrême-droite, mais aussi tout un passé antisémite et qui se dit fidèle à un intellectuel hongrois dont, quand Viktor Orbán était Viktor, il avait quitté une salle de théâtre en disant: "Jamais nous ne supporterons ce que cet intellectuel a dit de nationaliste et d'antisémite en Hongrie". Et aujourd'hui, on réhabilite ces personnes et c'est avalisé par le Fidesz.
Si vous n'êtes pas d'accord, je vous dis une chose très simple: "suivons la proposition de Guy Verhofstadt. Envoyons via la commission des libertés publiques une délégation pour vérifier, au titre de l'article 7, pourquoi les sans-abris en Hongrie ont peur, pourquoi des intellectuels ont peur, pourquoi des gens de ma famille et des gens que je connais, qui sont juifs en Hongrie, ont peur aujourd'hui, pourquoi l'esprit de votre nouvelle Constitution est celui d'une Hongrie passée qui fait peur à nombre de citoyens hongrois. Même si vous avez la majorité, les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, Monsieur Orbán. Et c'est pour cela que, si vous êtes si sûr de vous, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de problèmes démocratiques en Hongrie, nous devons utiliser l'article 7 et nous verrons bien le rapport qui sera rendu. Et si vous avez raison, je vous demanderai pardon. Et si vous avez tort, je vous demanderai de me dire pardon, Messieurs les conservateurs, parce que se battre pour la liberté et la démocratie, on le fait, quand on est fort, contre sa propre famille. C'est facile de dire que c'est toujours les autres. Mais c'est quand sa propre famille dérape qu'on voit le courage de ceux qui combattent pour la liberté et non des collaborateurs."@sv22
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lpv:unclassifiedMetadata |
"(L'orateur accepte de répondre à une question "carton bleu" (article 149, paragraphe 8, du règlement))"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"(Vifs applaudissements)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"Daniel Cohn-Bendit,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"Shame on us!"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"Welcome to the club""18,5,20,15,1,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"Welcome to the club –"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"Welcome to the club –,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"au nom du groupe Verts/ALE"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
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