Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-01-17-Speech-2-023-000"

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"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@fr8
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"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@cs1
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@da2
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@de9
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@el10
"Mr President, Mr Schulz, I should like, both personally and on behalf of my group, to congratulate you on your election, but also to congratulate the other candidates who ran in this election. I must add that I enjoyed your first speech, Mr President; even though it started in a slightly social-democratic tone, by the end, it was clear that it really was the President who was speaking. Therefore, I must tell you that you have taken very quickly to your new role. Finally, Parliament must pave the way to be followed. Parliament must now assume its responsibilities, with the Commission, with the European Central Bank, and pave the way forward to resolve the crisis. It is very clear, it is very simple. Europe is not the problem in this crisis; Europe is the solution to today’s problems. Finally, I call upon you to indulge your former fellow group chairs and to show some flexibility when it comes to speaking times. In any event, let me remind you that I always overrun my time, Mr President. However, allow me, Mr President, to first address your predecessor, Jerzy Buzek, with whom I worked for many years in the European Council. We can both testify to the fact that the climate is much better here, within the European Parliament, than it was in the European Council. I must say, Mr Buzek, that you have carried out remarkable work within Parliament. You have ensured that we adapted to the Treaty of Lisbon which had to be implemented. With Parliament’s help, you have conducted all of the policies needed to combat the crisis. I, and all of the other chairs in the Conference of Presidents, have truly enjoyed how we have been able to cooperate with you. Thank you very much, once again, for all the work you have carried out for this Parliament. Mr President, throughout the campaign for the Presidency of Parliament, I heard many of my fellow Members say to me: ‘Yes, what we need is a neutral Presidency. What we need is a President who does not vote. What we need is a President who does not have an opinion’. I must say that I found this belief rather surprising. I prefer to side with those who believe that we need a President who has an opinion and who is not neutral because it is not possible, Mr President, to remain neutral in the face of the rising intergovernmentalism we are seeing today. It is not possible, ladies and gentlemen, to remain neutral when we are faced with a Council which continuously devotes itself to denying the Community method and the Monnet method. It is not possible, ladies and gentlemen, to remain neutral when we are faced with constant attacks against the Community method both within the Council and outside it. Nor is it possible, I believe, to remain neutral when we are faced with rising nationalism and populism in Europe, which contradict our European values. I should therefore like you, Mr President, to be a President, but I should not like you to be a neutral, asexual President without opinions. On the contrary, I should like a President, Mr Schulz, who represents the European Parliament, who represents the European interest without fail, who is different to a President of the Member States and the Council. I should like a President who fights for European integration and – why not say it, let us use the word, we were not able to use it for decades – I should like a President who fights for European federalism as Monnet, Schuman, de Gasperi and Spinelli wished to do. I should especially like, Mr Schulz, if it is possible, a President who speaks to the Member States when he goes to the Council – you will be invited, into this House of the European Council, with all due respect, as President of Parliament – who takes advantage of this opportunity, as your predecessors did, to tell the States the truth and to tell them that only a single fiscal, economic and political Union will save the euro."@en4
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@es21
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@et5
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@fi7
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@hu11
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@it12
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@lt14,14
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@lv13
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@mt15,15
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@nl3
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@pl16
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@pt17
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@ro18
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@sk19,19
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@sl20
"Monsieur le Président, cher Martin, cher Président, au nom de mon groupe et en mon nom personnel, je voudrais vous féliciter pour votre élection, mais féliciter aussi les autres candidats qui se sont présentés à cette élection. Je dois ajouter que j'ai apprécié votre premier discours, Monsieur le Président, s'il commençait sur une tonalité un peu sociale-démocrate, à la fin, on voyait déjà que c'était vraiment le Président qui s'exprimait. Donc, je dois vous dire que vous vous faites très vite au nouveau rôle que vous devez jouer. Finalement, le Parlement doit montrer la voie à suivre. C'est maintenant que le Parlement doit prendre ses responsabilités, avec la Commission, avec la Banque centrale européenne, et montrer le chemin à suivre pour résoudre la crise. C'est très clair, c'est très simple. L'Europe ne constitue pas le problème dans cette crise; l'Europe est la solution aux problèmes d'aujourd'hui. Et pour terminer, je vous demande d'être indulgent envers vos anciens collègues chefs de groupe, de faire preuve de souplesse quant au temps de parole. En tout cas, je vous rappelle que je ne m'y tiens jamais, Monsieur le Président. Mais permettez-moi, cher Président, de m'adresser d'abord à votre prédécesseur, Jerzy Buzek, avec qui j'ai travaillé pendant de longues années au Conseil européen. On peut témoigner tous les deux de ce que le climat est bien meilleur ici, au sein du Parlement européen, que celui qui règne au Conseil européen. Je dois dire, Jerzy, que vous avez réalisé un travail remarquable au sein de ce Parlement. Vous avez fait en sorte que nous nous adaptions à ce traité de Lisbonne, qu'il fallait mettre en œuvre. Vous avez mené, avec le Parlement, toutes les politiques nécessaires pour combattre la crise. Vraiment, j'ai aimé, comme tous les autres présidents de la Conférence des présidents, la façon dont nous avons pu coopérer avec vous. Merci beaucoup, encore une fois, pour tout le travail que vous avez effectué pour ce Parlement. Monsieur le Président, pendant toute la campagne pour la Présidence du Parlement, j'ai entendu de nombreux collègues me dire: "Oui, ce qu'il nous faut, c'est une Présidence neutre. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui ne vote pas. Ce qu'il nous faut, c'est un Président qui n'a pas d'opinion." Je dois vous dire que cette thèse m'a surpris. Je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu'il faut un Président qui ait une opinion et qui ne soit pas neutre parce qu'il n'est pas possible aujourd'hui, Monsieur le Président, de rester neutre face à la montée de l'intergouvernementalisme telle qu'on la constate aujourd'hui. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face à un Conseil qui, chaque fois, s'emploie à nier la méthode communautaire et la méthode qui a été inventée par Monnet. Il n'est pas possible, chers collègues, de rester neutres face aux attaques portées constamment contre la méthode communautaire au sein du Conseil comme en dehors. Il n'est pas possible non plus, je pense, de rester neutres face à la montée du nationalisme et du populisme en Europe, qui sont la négation de nos valeurs européennes. Je veux donc, Monsieur le Président, que vous soyez un Président, mais je ne veux pas que vous soyez un Président neutre, asexué, sans opinion. Au contraire, je veux un Président, cher Martin, qui représente le Parlement européen, qui représente sans faillir l'intérêt européen, qui est différent de celui des États membres et du Conseil. Je veux un Président qui se batte pour l'intégration européenne et – pourquoi ne pas le dire, utilisons le mot, on n'a pas pu le faire pendant des décennies –, je veux un Président qui se batte pour le fédéralisme européen, comme il était voulu par Monnet, par Schuman, par de Gasperi et par Spinelli. Je veux surtout, cher Martin, si c'est possible, un Président qui parle aux États membres, quand il se rend au Conseil – vous allez être invité, dans cette enceinte du Conseil européen, avec tous les égards, comme Président du Parlement –, qui profite de cette occasion, comme vos prédécesseurs l'ont fait, pour dire la vérité aux États et pour leur dire que seule une Union fiscale, économique et politique pourra sauver l'euro."@sv22
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"(Applaudissements)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"Guy Verhofstadt,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
"au nom du groupe ALDE"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
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