Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2012-01-17-Speech-2-021-000"

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"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@fr8
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"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@cs1
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@da2
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@de9
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@el10
"Mr President, my dear Mr Schulz, ladies and gentlemen, on behalf of the Group of the European People’s Party (Christian Democrats) and on my own behalf, I should like to congratulate you and to congratulate our new President. I wish you a great deal of courage, lucidity and strength to guide this institution, which collectively represents 500 million Europeans, in the most dignified and responsible way possible. This is a challenge primarily facing you, Mr President, and us, ladies and gentlemen, as elected representatives of the people of Europe. It is up to you and us, along with the European Commission, the guardian of the Treaties, to display enough responsibility to convince our States that shared sovereignty, that real economic and political convergence, are our best tools to face the challenge of growth. Mr Schulz, as President of this institution, you will have to face many external challenges, and the PPE Group will be at your side to help you in the European spirit I have just mentioned. We would also encourage you to transmit this message to countries such as Ukraine, where Yulia Tymoshenko has faced unacceptable treatment, or Syria, where the population’s will to change has been unspeakably repressed. You are also planning to improve the internal functioning of Parliament and I welcome this. Your predecessors have largely paved the way and the recent adoption of a code of conduct is fully in keeping with the desire for greater transparency and greater responsibility from each of the Members. My group will therefore support you on this front. Mr President, from now on, you will be leading an institution unlike any other in the world: a plurinational Parliament, which votes on legislation. For two and a half years, you shall be the leader of a House that does not seek to impose on the Council the idea that we will not overcome our current difficulties by creating a new treaty, a new Parliament, new governance, but that seeks to convince the Council of this. Mr President, we will join forces behind you each time you defend this integrated Europe, this Europe of solidarity, this Europe that delivers innovative solutions. We will join forces behind you each time you plead the case of common European policies, as well as each time you fight for funding to live up to the ambitions of these common policies. Finally, we will join forces behind you each time you defend and promote the ideas and values that are the foundations of our Union beyond our borders, namely freedom, tolerance, respect for the weakest in society and solidarity. Mr Schulz, I wish you every success in your Presidency. However, I should firstly like to pay tribute to Nirj Deva and Diana Wallis who also stood as candidates to the Presidency of this institution. I should like to say to them that, although the two main groups in this House took the political decision at the beginning of this term of office to entrust the Presidency of Parliament to one of their own Members in turn, my group respects Mr Deva and Ms Wallis for standing as candidates and thanks them for their contribution to this election. However, this morning, Mr Schulz, I should also like to thank your predecessors and, in particular, Jerzy Buzek, whose capabilities as a statesman, which were already well-known in Poland, have been of great benefit to Parliament. Mr Buzek and, before him, Hans-Gert Pöttering and all their predecessors, starting with Simone Veil, the first President of the European Parliament to be elected by universal suffrage, all of the Presidents here today who have succeeded one another, have, in their own way, strengthened the powers and competences of this institution. Your political action, Mr President, will follow their lead. Mr President, for years we have had the opportunity to work together as chairs of our political groups. For the most part, I do not share your political convictions and our respective political groups have differing opinions on a number of subjects. This has not stopped us from placing our trust in you because, in the difficult situation facing Europe, what brings us together is far more important than what divides us. You are determined, as you have just told us, Mr President, to defend the European general interest resolutely in the face of diverse national interests. My group can only support you fully in this mission, in this action, knowing that the coming months will be one of the most critical periods that Europe has experienced since its creation. In our view, you have three priorities: defending the Community method, supporting the Community method and safeguarding the Community method. Nothing is more important than defending European heritage, namely, guaranteeing the general interest, protecting the small States from the bigger ones, and respecting their points of view without allowing it to lead to a deadlock. Nothing is more important than coming out of the crisis on top, through greater European integration, and nothing is more important than showing our citizens that the euro will be a strong, sustainable currency, insofar as we are doing what we should have done since its creation, namely, implementing political and economic governance. Finally, nothing is more important than preserving the common good that is solidarity between 500 million Europeans. Ladies and gentlemen, by creating what would become the European Union, the founding fathers have left us with a challenge the likes of which has never been seen, namely, uniting the destiny of countries and peoples who, in the past, tore one another apart and fought against one another for centuries. Adenauer, Schuman and de Gasperi rose to this challenge, and their successors, to this day, have kept this European dream alive in spite of the economic and internal difficulties, and in spite of a radical shift in the global geostrategic situation. It is our generation’s responsibility not to fail in this task. It is up to us to overcome the financial crisis, the current crisis of confidence, to guarantee our children – and you have said it yourself – not only a viable future, but, above all, a better future."@en4
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@es21
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@et5
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@fi7
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@hu11
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@it12
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@lt14
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@lv13
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@mt15
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@nl3
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@pl16
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@pt17
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@ro18
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@sk19
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@sl20
"Monsieur le président, cher Martin, chers collègues, au nom du groupe PPE et à titre personnel, je tiens à te féliciter et à féliciter notre nouveau Président. Je lui souhaite beaucoup de courage, beaucoup de lucidité, beaucoup de force, pour guider de façon aussi digne et aussi responsable que possible cette institution qui représente collectivement 500 millions d'Européens. C'est à vous, Monsieur le Président, c'est à nous, chers collègues, en tant que représentants élus des Européens, que ce défi est posé en premier lieu. C'est à vous et à nous de faire preuve, avec la Commission européenne, gardienne des traités, d'assez de responsabilité, pour convaincre nos États qu'une souveraineté partagée, qu'une réelle convergence économique et politique sont nos meilleures armes pour relever le défi de la croissance. Cher Martin Schulz, en tant que Président de cette institution, vous aurez beaucoup de défis externes à relever et le groupe PPE sera à vos côtés pour le faire dans l'esprit européen que je viens de mentionner. Nous vous encourageons aussi à porter ce message dans des pays comme l'Ukraine, où Ioulia Tymochenko est traitée de façon inacceptable, ou comme la Syrie, où la volonté de changement de la population est réprimée de façon inqualifiable. Vous avez aussi l'intention, et je vous en félicite, d'améliorer le fonctionnement interne de ce Parlement. Vos prédécesseurs ont largement montré la voie et l'adoption récente d'un code de conduite va tout à fait dans le sens souhaité d'une plus grande transparence, d'une plus grande responsabilité de chacun des membres. Mon groupe vous soutiendra donc sur ce front. Monsieur le Président, vous dirigez désormais une institution qui n'a pas d'équivalent dans le monde: un Parlement plurinational, qui vote des lois. Vous êtes pour deux ans et demi le chef de file d'une Assemblée qui cherche non pas à imposer au Conseil l'idée que ce n'est pas en créant un traité bis, un Parlement bis, une gouvernance bis, que nous viendrons à bout de nos difficultés actuelles, mais à l'en convaincre Monsieur le Président, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous défendrez cette Europe intégrée, cette Europe solidaire, cette Europe porteuse de solutions innovantes. Nous ferons bloc derrière vous chaque fois que vous plaiderez la cause des politiques européennes communes, chaque fois aussi que vous vous battrez pour un financement à la hauteur des ambitions de ces politiques communes. Enfin, nous ferons bloc derrière vous chaque fois que, au-delà de nos frontières, vous défendrez et promouvrez les idéaux et les valeurs qui fondent notre Union, à savoir la liberté, la tolérance, le respect du plus faible et la solidarité. Je vous souhaite, cher Martin, de réussir votre Présidence. Mais je veux d'abord saluer Nirj Deva et Diana Wallis qui s'étaient également portés candidats à la présidence de cette institution. Je veux leur dire que, même si les deux principaux groupes de cette Assemblée avaient pris la décision politique en début de mandat de confier à l'un des leurs successivement la Présidence du Parlement, mon groupe respecte leur candidature et les remercie pour leur contribution à cette élection. Mais je veux aussi remercier ce matin, cher Martin Schulz, vos prédécesseurs et en particulier Jerzy Buzek, qui a fait bénéficier ce Parlement des capacités d'homme d'État que les Polonais lui connaissaient déjà. M. Buzek et, avant lui, Hans-Gert Pöttering et tous leurs prédécesseurs, à commencer par Simone Veil, première Présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, tous les Présidentes et Présidents ici présents qui se sont succédé ont, à leur façon, renforcé les pouvoirs et les compétences de cette institution. Votre action politique, Monsieur le Président Schulz, se situera dans cette lignée. Monsieur le Président, depuis des années, nous avons eu l'occasion de travailler ensemble comme présidents de groupes politiques. Je ne partage pas vos convictions politiques, pour la plupart, et nos groupes politiques respectifs divergent sur nombre de sujets. Cela ne nous a pas empêchés de vous accorder notre confiance car dans la situation difficile que traverse l'Europe, ce qui nous rassemble est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Vous avez, et vous venez d'en faire part, Monsieur le Président, une détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette mission, dans cette action, conscient que les mois à venir s'annoncent comme l'une des périodes les plus critiques que l'Europe ait connues depuis sa création. Vous avez à nos yeux trois priorités: défendre la méthode communautaire, plaider pour la méthode communautaire et sauvegarder la méthode communautaire. Rien n'est plus important que de défendre l'héritage de l'Europe, à savoir garantir l'intérêt général, protéger les petits États des plus grands et respecter leurs points de vue sans permettre pour autant l'immobilisme. Rien n'est plus important que de sortir de la crise par le haut, à savoir par une intégration européenne renforcée et rien n'est plus important que de démontrer à nos concitoyens que l'euro sera une monnaie durable et forte, pour autant que nous fassions ce que nous aurions dû faire depuis sa création, à savoir une gouvernance économique et politique. Rien n'est plus important, enfin, que de préserver le bien commun que constitue la solidarité entre les 500 millions d'Européens. Mesdames et Messieurs, en créant ce qui allait devenir l'Union européenne, les pères fondateurs se sont lancé un défi inégalé à ce jour, à savoir unir le destin de pays et de peuples qui, par le passé, s'étaient déchirés et entre-tués pendant des siècles. Ce défi, Adenauer, Schuman et De Gasperi l'ont relevé, et leurs successeurs, jusqu'à ce jour, ont perpétué ce rêve européen malgré les difficultés économiques et internes et malgré le bouleversement des données géostratégiques mondiales. Il appartient à notre génération de ne pas faillir à sa tâche. Il nous appartient de dépasser la crise financière, la crise de confiance actuelle, pour assurer à nos enfants – et tu l'as dit – un avenir non seulement viable mais surtout un avenir meilleur."@sv22
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"Joseph Daul,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,2,22,7,3,10,13,9,21,17,12,8
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