Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2011-11-16-Speech-3-451-000"
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"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@fr8
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"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@cs1
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@da2
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@de9
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@el10
"Mr President, neither the European Parliament nor the European Commission, nor even the Council, I was going to say, have stood helplessly by in the face of the extremely serious discrimination suffered by the Roma. Parliament is well known for its resolutions on this subject. The European Commission set up a Roma Task Force and issued a Communication on the issue in April 2011, and the Council adopted a European Framework for National Roma Integration Strategies for each Member State at the end of June.
Nevertheless, I feel that this text certainly has inherent weaknesses, attention to which was drawn at the time. This weakness concerned the goals that were set concerning the fight against anti-Gypsyism and discrimination. Consequently, now, with just one month to go before Member States must submit their strategies to the European Commission, we have grave doubts about the efforts governments have made to include stakeholders, local and regional authorities, non-governmental organisations (NGOs) and the Roma populations themselves in drawing up their national strategies.
Above all, however, I have the feeling that day after day, an extremely worrying situation is emerging from the press, from eye-witness accounts, from facts related by NGOs and from reports. They speak of violence and hateful anti-Roma demonstrations, attempts on their freedom of movement, segregation at school, forced expulsions, human trafficking, forced sterilisation of women, and of the way that anti-Roma rhetoric has become commonplace in political circles.
Faced with this, I believe that our positive, inclusive agenda must categorically go hand in hand with the utmost vigilance and be rigorously enforced. I believe that the European Commission must use all the means at its disposal to be extremely strict towards Member States in its role as guardian of the
and of the Treaties.
Let me quote you an example. The massive expulsions that took place in France have just been unambiguously condemned by the Council of Europe as ‘an aggravated violation of human rights’. In its defence, the French Government cited the decision of the European Commission, which, as the French Government saw it, found the evictions to be completely compatible with European law. I believe that Member States should no longer be able to resort to this type of argument and that the Commission must be extremely strict.
As for us, ladies and gentlemen, I believe that we too must do more. In addition to our extremely important work, we should set up a monitoring group to include members of national parliaments, in association with NGOs, so that we can in any case fight much more effectively against the discrimination suffered by the Roma."@en4
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@es21
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@et5
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@fi7
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@hu11
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@it12
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@lt14
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@lv13
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@mt15
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@nl3
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@pl16
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@pt17
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@ro18
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@sk19
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@sl20
"Monsieur le Président, face aux discriminations extrêmement graves que subissent les Roms, ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ni même le Conseil, j'allais dire, ne sont restés les bras ballants. Le Parlement connu pour ses résolutions à ce sujet, la Commission européenne a mis en place une
sur les Roms et a présenté une communication sur le sujet en avril 2011 et le Conseil a adopté le cadre européen pour une stratégie d'inclusion des Roms à l'échelle de chacun des États membres à la fin au mois de juin.
Néanmoins, j'ai le sentiment que, bien sûr, ce texte a en lui-même des faiblesses qui ont été à l'époque signalées, la faiblesse concernant les objectifs fixés en matière de lutte contre l'antigypsisme et les discriminations et puis nous avons maintenant, à un mois de la délivrance par les États membres de leur copie à la Commission européenne, des doutes sérieux sur l'énergie qui a été déployée par les gouvernements pour inclure dans l'élaboration de ces stratégies nationales les acteurs, les collectivités locales et territoriales, les ONG et les populations roms elles-mêmes.
Mais j'ai surtout le sentiment que jour après jour, dans la presse, par les témoignages, dans les faits relatés par les ONG, dans les rapports, il est fait état de choses extrêmement graves: violences et manifestations haineuses contre les Roms, atteintes à leur liberté de circulation, banalisation de la rhétorique anti-rom dans les milieux politiques, ségrégation à l'école, expulsions forcées, trafic d'êtres humains, stérilisations forcées des femmes.
Je crois que face à cela, notre agenda positif, inclusif, doit être absolument doublé d'une très grande vigilance et d'une très grande exigence. Je crois que la Commission européenne doit déployer tous les moyens qui sont à sa disposition pour être extrêmement ferme par rapport aux États membres dans son rôle de gardienne de l'acquis communautaire et de gardienne des traités.
Je vous donne un exemple: les expulsions massives qui ont eu lieu en France viennent d'être condamnées de la manière la plus claire comme "violations aggravées des droits de l'homme" par le Conseil de l'Europe, et le gouvernement français a pris pour acquis dans sa défense la décision de la Commission européenne qui, soi-disant, avait validé les expulsions comme tout à fait conformes au droit communautaire. Je crois que ce genre d'argument ne peut plus être utilisé par les États membres et que la Commission doit vraiment être extrêmement ferme.
Nous aussi, d'ailleurs, chers parlementaires, je crois que nous avons, au-delà de notre travail qui est très important, à mettre en place un groupe de monitoring avec les élus des assemblées nationales, en lien avec les ONG, pour que nous soyons en tout cas beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les discriminations que subissent les populations roms."@sv22
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