Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2011-11-16-Speech-3-014-000"

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"en.20111116.5.3-014-000"6
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"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@fr8
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"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@cs1
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@da2
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@de9
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@el10
"− Mr President, President of the European Council, President of the Commission, ladies and gentlemen, as I understood it, the debate which brings us here today was to be on governance of the euro area and should therefore not be about the substance in the first instance, but first and foremost it should instead be about our style of work and the dovetailing between our different working methods. I want our working methods to become more political in all our actions. If the truth be known, after many years’ experience in all things Community, I often see that with finance ministers, and sometimes even prime ministers, texts are endorsed that we have not even prepared or even discussed amongst ourselves. It is a bit like in some European Parliament committees, but with us, it is more … I had you going there! I was just trying, in vain, to get you out of your overly benevolent shell. Forget it. It was a test. I want our work to be more political. I want us in ECOFIN, and in the other Council groups, and in the European Council under Mr Van Rompuy’s presidency, to discuss the specific situations of the various Member States in more detail. When recommendations are made to a government, I want that government to be able to say whether or not it agrees and for the others to be able to engage in a virtuous dialogue with the government of that country. We are not a government if we fail to nurture meaningful debate amongst ourselves on the key points of political choices which together we will make but which we will have to apply individually in our different countries. As for budgetary and macroeconomic surveillance, I want the European Parliament to be as closely involved as possible with our approach. I realise how difficult the Council and the European Parliament found it to agree on the exact content of so-called economic dialogue. However, I want the various presidents of the various Councils to be invited by the European Parliament to discuss the major decisions that have been made by Member States and by the Council of Ministers. As President of the Euro Group, you know that I will always be willing to come and talk and discuss the various recommendations and decisions that we have made. I am one of those that believe that a Member State facing particular difficulties, a Member State with a huge deficit, a Member State under specific pressure, ought to have the opportunity to come to the European Parliament to put over its own case. It is stipulated that Parliament can invite a Member State – the Member State does not have to come – but if we want to make Europe more mutually supportive, it seems obvious to me that those wanting solidarity and who need to demonstrate their strength must also explain themselves to the European Parliament, if only to gain a better understanding of the brand image and the level of difficulty which the other Member States, and members of Parliament will understand better if a government explains itself live and in colour to the European Parliament. As for actual governance, President Van Rompuy has explained to you the dovetailing of relations between the Euro Council chaired by Mr Van Rompuy and the Euro Group which I have the honour of chairing. There is no rivalry and no competition between the two of them. The Euro Group still plays a vital role when it comes to the detail of organising day-to-day, or monthly management of economic policy coordination. The Euro Group has to prepare Euro Council meetings and we will see, when my mandate comes to an end, that is on 1 June 2012, whether or not we will transform the Euro Group presidency into a permanent presidency building on Protocol 14 of the Treaty, which does not actually say that a member of the Euro Group has to chair the Euro Group, but that another president of the Euro Group can be chosen from outside the members of the Euro Group. We shall see in due course. What I want, in any case, is that we make the job of president of the Euro Group Working Group, in other words this subgroup of the Economic and Financial Committee, a full-time job. It is vital, if only to organise the day-to-day relations between the Commission, the Directorates-General and the Euro Group, that a president of the Euro Group Working Group be finally established permanently in Brussels. That will really help with the work involved in preparing and finding solutions. In the very short term, I want to tell you that, in the Euro Group, we are currently finalising the amendments that need to be made to the framework agreement regarding the European Financial Stability Facility (EFSF). Mr Klaus Regling, the big boss at the ESFS, is currently looking in detail at the various options, particularly those involving the leverages to be taken under scrutiny. I have every confidence that we can complete this work before the end of November. We have no choice, in any case, but to speed things up. I refer to the wise words spoken by the President of the Commission on this aspect of governance. To tell you the truth, I can hardly tell the difference between style and substance, because in Europe I have often found that style is the substance that rises to the surface. If your working methods are intergovernmental, then your will is not entirely community-based, which obviously explains the working methods. Before the end of the month, we will have to discuss things before taking a final decision on the matter of paying a sixth instalment of EUR 8 billion: we will pay two thirds to Greece and the International Monetary Fund will pay one third. During its session a week ago, the Euro Group decided that this instalment could be paid if sustainability is proved, if we agree on a new Greek programme on which Mr Van Rompuy had also got us to agree to on 26 and 27 October. Payment of this sixth instalment is subject to our conditions that all elements of all the decisions taken in Brussels on 26 and 27 October are met and we expect to have before us a letter from the Greek Prime Minister informing us of the exact intentions, now and over time, of the Greek authorities in meeting these recommendations and the decisions taken on 26 and 27 October. We will up the pace to finalise the amendments to be made to the Treaty regarding the European Stability Mechanism. We will examine the tricky issue of private sector involvement, of the private sector participating in future operations of support. This is a deceptively simple issue, which, in fact, is more difficult on closer inspection. Briefly speaking, Mr President, that is, in the main, my current thoughts on the matter. I would very briefly like to go over a few points in our train of working methods: first of all macroeconomic surveillance and the European semester. I do not honestly believe that we are now in a position to draw definitive conclusions from this first experience of the first European semester. I am not disappointed with the results provided by the first European semester, however I do believe that they can absolutely be improved upon. I think that it is quite normal during a first, hasty and rather superficial experience that not all possible lessons can be learnt. I believe that when governments present their draft budgets for 2012, this and consultation exercise will enable us to check whether or not governments have fully or partially followed the recommendations sent to them during the first European semester. Generally speaking, I want this exercise to become more political, more inclusive and less technical. If we want to be the economic government of Europe, we should have the ambition of a government. It is obvious that all the different groups within the Council should be more involved in the exercise revolving around the European semester and that all the sensitivities expressed through the different Council groups must be listened to properly. As economic government amounts to more than just managing budgets, I do not think it can be exclusively in the hands of the Economic and Financial Affairs Council and the finance ministers. Wait! I can already hear the train whistle. What I mean by this – as pointed out by both presidents – is that as the growth dimension is equally important, when preparing European councils, whether European councils at euro area level or European councils as we know them, the Council for Social Affairs, the Competitiveness Council, as well as the Research Council, the ministers for energy, transport and innovation, for employment, and for combating poverty will all obviously need to be involved, and I want them to be just as actively involved in the debate as the finance ministers."@en4
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@es21
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@et5
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@fi7
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@hu11
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@it12
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@lt14
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@lv13
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@mt15
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@nl3
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@pl16
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@pt17
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@ro18
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@sk19
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@sl20
"Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues, j'avais compris que le débat qui nous réunit aujourd'hui devait porter sur la gouvernance de la zone euro, ne devrait donc pas concerner en premier lieu le fond mais devrait concerner en tout premier lieu notre méthode de travail et l'interarticulation entre nos différentes méthodes de travail. Et je voudrais que dans toutes nos démarches, nos méthodes de travail deviennent plus politiques. À vrai dire et après une assez longue expérience des choses communautaires, je constate que très souvent, au niveau des ministres des finances, parfois au niveau des premiers ministres, nous avalisons des textes que nous n'avons pas nous-mêmes préparés et que nous n'avons pas discuté entre nous. C'est un peu comme dans certaines commissions du Parlement européen, mais chez nous, c'est plus … Ah, voilà, je vous ai eu, hein ! Je cherchais vainement une occasion de vous faire sortir de votre réserve trop bienveillante. Oubliez, c'était un test ! Je voudrais que nos travaux deviennent plus politiques. Je voudrais qu'au niveau de l'ECOFIN, tout comme des autres formations du Conseil, comme au niveau du Conseil européen sous la présidence de M. Van Rompuy, nous discutions plus en détail des situations spécifiques des différents États membres. Je voudrais que lorsque des recommandations sont faites à un gouvernement, que ce gouvernement puisse dire si oui ou non il est d'accord et que les autres puissent entrer dans un dialogue vertueux avec le gouvernement du pays concerné. Nous ne sommes pas un gouvernement si nous n'arrivons pas à entretenir entre nous-mêmes une riche controverse sur l'essentiel des choix politiques auxquels ensemble nous serons amenés mais qu'individuellement nous devons appliquer dans nos différents pays. Je voudrais, pour ce qui est de la surveillance budgétaire et de la surveillance macroéconomique, que le Parlement européen soit associé à notre démarche le plus étroitement possible. Je sais la difficulté qu'avaient le Conseil et le Parlement européen à se mettre d'accord sur le contenu exact de ce qu'il est convenu d'appeler le dialogue économique. Mais je voudrais que les différents présidents des différents Conseils puissent être invités par le Parlement européen pour discuter des grands choix qui auront été opérés par les États membres et par le Conseil des ministres. En tant que président de l'Eurogroupe, vous le savez, je me tiendrai toujours à votre disposition pour venir dialoguer et discuter des différentes recommandations et des décisions que nous aurons prises. Je suis de ceux qui pensent qu'un État membre connaissant des difficultés particulières, un État membre en déficit excessif, un État membre sous pression particulière, devrait avoir la possibilité de venir au Parlement européen pour s'expliquer. Il est prévu que le Parlement puisse inviter un État membre – l'État membre n'est pas obligé de venir – mais si nous voulons faire de l'Europe davantage un ensemble de solidarité, il me semble évident que ceux qui demandent la solidarité et qui doivent faire preuve de solidité doivent également s'expliquer au Parlement européen, ne fût-ce que pour avoir une meilleure perception de l'image de marque et du degré de difficulté que les autres États membres, que les membres du Parlement comprendront mieux si un gouvernement s'explique en direct au Parlement européen. Sur la gouvernance proprement dite, le Président Van Rompuy vous a expliqué l'interarticulation qui caractérise les relations entre le Conseil de l'euro que préside M. Van Rompuy et l'Eurogroupe que j'ai l'honneur de présider. Il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de compétition entre les deux. L'Eurogroupe reste la machine essentielle lorsqu'il s'agit d'organiser en détail la gestion quotidienne, c'est-à-dire mensuelle, de la coordination des politiques économiques. L'Eurogroupe doit préparer les réunions du Conseil de l'euro et nous verrons, lorsque mon mandat sera venu à échéance, c'est-à-dire au 1er juin 2012, si nous n'allons pas transformer la présidence de l'Eurogroupe en une présidence permanente en prenant appui sur le protocole 14 du traitéqui ne dit pas qu'un membre de l'Eurogroupe doit présider l'Eurogroupe, mais qu'un autre président de l'Eurogroupe peut être choisi même en dehors des membres de l'Eurogroupe. Nous verrons cela le moment venu. Je voudrais que, de toute façon, nous fassions du président de l' donc de ce sous-groupe du comité économique et financier un . Il est essentiel, ne fût-ce que pour organiser le quotidien des relations entre la Commission, les directions générales et l'Eurogroupe, qu'un président de l' soit installé définitivement et d'une façon permanente à Bruxelles. Cela facilitera beaucoup le travail de préparation et la recherche des solutions. Sur le très court terme, je voulais vous dire que nous sommes en train, au niveau de l'Eurogroupe de finaliser les amendements que nous devons apporter à l'accord cadre qui concerne l'EFSF. M. Klaus Regling, qui est le grand chef de l'ESFS est en train de regarder en détail les différentes options, notamment en ce qui concerne les qui doivent être prises sous examen. J'ai bon espoir que nous puissions finaliser ce travail avant la fin du mois de novembre. De toute façon, nous n'avons pas d'autre choix que d'accélérer les procédures. Je renvoie aux propos sages que le président de la Commission a consacrés à cet aspect de la gouvernance. À vrai dire, je ne fais guère de différence entre la forme et le fond, parce qu'en Europe j'ai souvent constaté que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Si vos méthodes de travail sont intergouvernementales, c'est que votre volonté n'est pas entièrement communautaire, ce qui évidemment explique bien des méthodes de travail. Nous allons discuter, avant la fin du mois, pour prendre une décision définitive sur la question du versement de la sixième tranche qui porte sur huit milliards: nous verserons deux tiers, un tiers sera versé par le Fonds monétaire international, au bénéfice de la Grèce. L'Eurogroupe, lors de sa séance d'il y a une semaine, a décidé que cette tranche pourrait être versée si la soutenabilité est prouvée, si nous sommes d'accord sur un nouveau programme grec sur lequel M. Van Rompuy nous avait mis d'accord d'ailleurs le 26 et le 27 octobre, nous soumettons le versement de cette sixième tranche à l'accomplissement de tous les éléments de toutes les décisions qui ont été prises les 26 et 27 octobre à Bruxelles et nous nous attendons à être saisis d'une lettre du premier ministre grec nous renseignant sur les intentions exactes, maintenant et dans la durée, des autorités grecques lorsqu'il s'agit de répondre présent aux recommandations et aux décisions qui ont été prises le 26 et le 27 octobre. Nous allons nous dépêcher pour finaliser les amendements que nous devons apporter au traité qui concerne le mécanisme européen de stabilité. Nous allons examiner la difficile question de l'implication du secteur privé, de la participation du secteur privé dans de futures opérations d'appui. C'est une question qui n'est simple qu'en apparence et qui est très difficile lorsqu'on l'examine de plus près. Voilà, Monsieur le Président, en quelques brefs propos, l'essentiel des réflexions dont je suis capable pour l'instant. Je voudrais passer, mais très brièvement, en revue quelques éléments du cortège de nos méthodes de travail: la surveillance macroéconomique et le semestre européen d'abord. Je ne crois pas, honnêtement, que nous puissions d'ores et déjà tirer des conclusions définitives de cette première expérience du premier semestre européen. Je ne suis pas déçu par les résultats qu'a fournis le premier semestre européen, mais je crois que les résultats néanmoins sont absolument améliorables. Je crois qu'il est assez normal que lors d'une première expérience hâtive un peu superficielle, on ne puisse pas tirer toutes les conséquences possibles. Je crois qu'au moment où les gouvernements présenteront leur projet de budget pour 2012, cet exercice de consultation ex ante et a priori nous permettra de vérifier si oui ou non les gouvernements ont suivi entièrement ou partiellement les recommandations qui leur furent adressées lors du premier semestre européen. D'une façon générale, je voudrais que cet exercice devienne plus politique, plus inclusif et moins technique. Si nous voulons être le gouvernement économique de l'Europe, nous devons avoir l'ambition d'un gouvernement. Il est évident que toutes les différentes formations du Conseil doivent être mieux impliquées dans l'exercice gravitant autour du semestre européen et que toutes les sensibilités qui s'expriment à travers les différentes formations du Conseil doivent être mieux entendues. Je ne crois pas que le gouvernement économique, puisqu'il ne se résume pas à la seule gestion budgétaire des choses, ne peut pas être entre les mains exclusives de l'ECOFIN et des ministres des finances. Attendez la fin! J'entends déjà siffler le train! Je voulais dire par là, comme la dimension – les deux présidents ont souligné ce point – de la croissance est d'une égale importance, il faudra bien sûr impliquer dans la préparation des conseils européens, qu'il s'agisse des conseils européens au niveau de la zone euro ou du conseil européen comme nous le connaissons, le Conseil Affaires sociales, le Conseil Compétitivité, que le Conseil Recherche, les ministres qui s'occupent de l'énergie, des transports et de l'innovation, de la lutte pour l'emploi, de la lutte contre la pauvreté, et je voudrais qu'ils puissent intervenir avec la même vigueur dans le débat que ne le font les ministres des finances."@sv22
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"(Applaudissements)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
"(Exclamations)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,4,21,9,17,12,8
"Eurogroup Working group"18,5,20,20,15,1,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
"Jean-Claude Juncker,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
"Président de l'Eurogroupe"18,5,20,15,1,19,14,11,16,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
"full time job"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
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"live and in colors"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
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