Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2011-09-13-Speech-2-034-000"

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"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@fr8
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"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@cs1
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@da2
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@de9
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@el10
"Madam President, the Frontex Agency is an agency that has been untouched by the crisis, given that its budget has increased from just over EUR 6 million in 2005 to more than EUR 80 million today. In other words, Frontex has grown without facing any awkward questions for many years. Ultimately, the Member States saw something to be gained from this: firstly, the availability of resources for their own internal operations; secondly, the opportunity to turn to Frontex when faced with countries that were seen to be failing to control their borders; and thirdly, the increase in Frontex’s powers and resources, which everyone was calling for. This also enabled the Director of Frontex, only two years ago, to tell MEPs in the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs, who were worried about human rights being violated, that it was not Frontex’s job to deal with that issue; it was the responsibility of the Member States! Frontex has ultimately grown against this backdrop of irresponsibility with regard to human rights. I think that, today, it is really to the credit of Parliament and its rapporteur, Mr Busuttil, that the issue of fundamental rights protection was placed so high on the agenda of the negotiations. I say this, of course, because the Treaty of Lisbon has come into force and Frontex is now accountable for its actions to the Court of Justice, which is no small thing; and also because a number of reports show that the principle of non-refoulement has been violated several times during Frontex operations and that access to asylum application procedures, which is an inviolable and international right, has been somewhat mismanaged. We are also awaiting a report from Human Rights Watch, which will show that Frontex is responsible, to some extent, for the unfair detention of migrants. We therefore had a real problem with regard to respect for human rights, and I believe that the negotiations have enabled us to make serious progress in this area. Nevertheless, this does not mean that my group will be voting in favour of this mandate, because we believe that independence – as mentioned by Ms Lochbihler in particular – independent observation, and reliable, impartial and independent procedures for combating human rights violations, have not been established. This is what will ultimately lead my group to abstain. Moreover, I should like to take advantage of this debate in order to question the Commission and the Council on the results and the status of Operation Hermes, the most recent Frontex operation: boats, helicopters, 2 000 drowned in the Mediterranean since the NATO intervention in Libya. What did Frontex do during this time? I do not know."@en4
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@es21
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@et5
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@fi7
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@hu11
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@it12
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@lt14
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@lv13
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@mt15
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@nl3
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@pl16
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@pt17
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@ro18
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@sk19
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@sl20
"Madame la Présidente, l'agence Frontex est une agence qui ne connaît pas la crise puisque, depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, son budget est passé d'un peu plus de 6 millions à plus de 80 millions d'euros. C'est dire que l'agence Frontex a grandi à l'abri des questions gênantes pendant de nombreuses années. Finalement, les États membres y trouvaient un intérêt: c'était, d'abord, de disposer des ressources disponibles pour leurs propres œuvres internes, c'était ensuite la possibilité de recourir à Frontex face à des États considérés comme défaillants dans le contrôle de leurs frontières, et c'était enfin des pouvoirs et des moyens renforcés pour l'Agence, que tout le monde demandait. Cela a d'ailleurs permis, il y a deux ans encore, au directeur de l'agence Frontex de dire en commission LIBE aux parlementaires qui s'inquiétaient des violations des droits de l'homme: "Ce n'est pas le travail de l'agence Frontex, c'est la responsabilité des États membres!" L'agence Frontex a finalement grandi dans cette forme d'irresponsabilité par rapport aux droits de l'homme. Je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment l'honneur du Parlement et de son rapporteur, M. Busuttil, que d'avoir mis très haut à l'ordre du jour des négociations la question de la protection des droits fondamentaux. Bien sûr parce que le traité de Lisbonne entre en vigueur et que l'agence est désormais comptable de ses actes devant la Cour de justice – ce n'est pas rien –, et puis également parce que beaucoup de rapports montrent que le principe du non-refoulement a été plusieurs fois violé lors des opérations Frontex, que l'accès aux procédures de demandes d'asile – droit inviolable et international – a plutôt été maltraité. On attend aussi un rapport de qui montrera que l'agence Frontex a quelques responsabilités dans la détention abusive de migrants. Nous avions donc bien un problème de respect des droits de l'homme et je crois que la négociation a permis d'avancer sérieusement dans ce domaine, ce qui ne va néanmoins pas conduire mon groupe à voter en faveur de ce mandat, parce que nous considérons que l'indépendance – comme l'a dit notamment Mme Lochbihler –, la question de l'observation indépendante, la fiabilité, l'impartialité et l'indépendance des procédures qui permettent de contrer les violations des droits de l'homme ne sont pas établies. C'est ce qui motivera l'abstention de mon groupe. Je profite d'ailleurs de ce débat pour interpeller la Commission et le Conseil sur le bilan ou l'état de l'opération Hermes, la dernière en date de l'agence Frontex: des bateaux, des hélicoptères, 2 000 noyés dans la Méditerranée depuis l'intervention de l'OTAN en Libye. Qu'a fait Frontex durant cette période? Je ne le sais pas."@sv22
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"Hélène Flautre,"18,5,20,15,1,19,14,11,16,22,7,10,2,3,13,21,9,17,12,8
"au nom du groupe Verts/ALE"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,10,2,3,13,21,9,17,12,8
"in fine"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,10,2,3,13,21,9,17,12,8
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