Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2011-07-06-Speech-3-384-000"

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"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@fr8
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"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@cs1
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@da2
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@de9
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@el10
"Mr President, all these populations are putting a colossal amount of energy into overthrowing regimes that are enemies of freedom and are oppressing them. We cannot help but admire this energy, and it puts paid to the prejudices held in various quarters about the supposed backwardness of the Arab world. As has already been said, it requires a good deal of the European Union to rise to the challenge of these aspirations. For us to condemn the violence, support those who promote change, impose sanctions on the dictators, start again from scratch the deals we had negotiated with fallen powers, take on board the human, political and economic consequences of the upheaval that is going on, prevent counter-revolutionary attempts, mitigate the causes of destabilisation and rebuild our relationship as one of partnership, is a revolution in itself for the European Union. Who now seriously believes that Bashar al-Assad is capable of beginning a political process that would involve those who promote democracy and change, and would establish the rule of law? I certainly do not, and I do not think many people do. And yet, there is no appeal to President al-Assad to leave power in our resolution. Nor is there a majority, unless we see proof to the contrary, willing to call the atrocities committed by this regime against peaceful citizens crimes against humanity, which is what they are, and to bring a case before the International Criminal Court through a Security Council resolution. I do not think we have exhausted all the possibilities for diplomacy. Turkey could provide valuable help on this, if it can persuade the hesitant countries that have been mentioned, especially Russia and Brazil, but also China. Taking responsibility also means protecting. It means resettling refugees, activating temporary protection, rescuing people at sea. These are the concrete steps that the European Union should be proposing for refugees, instead of organising top-level crisis meetings to discuss EU law. If the EU wants to be consistent, it needs a system that will allow civil society to be involved at every stage in defining objectives and indicators and in implementing and evaluating the EU’s agreements with its future partners. This will represent real change for the European Union. Our partners are now accountable to their people, and their people are eagerly expressing their democratic demands. Baroness Ashton, you were correct in your intuition and your analysis, well before the revolutions began. At the beginning of your mandate, you said that the validity of the EU’s external policy would be tested in its own neighbourhood. How true that is! If the Union rises to the challenge of these peoples’ democratic aspirations, its role on the new world scene will no longer hang as a question mark over the suffering that is piling up. In the situation as it stands today, it is the status of the European Union in this 21st century world taking shape before our eyes that is at stake."@en4
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@es21
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@et5
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@fi7
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@hu11
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@it12
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@lt14
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@lv13
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@mt15
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@nl3
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@pl16
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@pt17
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@ro18
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@sk19
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@sl20
"Monsieur le Président, c'est une énergie colossale que les peuples déploient en ce moment pour renverser les régimes liberticides qui les oppressent. Cette énergie force notre admiration et elle décoiffe pas mal de préjugés sur les prétendus atavismes du monde arabe. Être à la hauteur, comme cela a été dit, de telles aspirations exige beaucoup de l'Union. Condamner les violences, soutenir les acteurs du changement, sanctionner les tyrans, remettre à plat les arrangements qui ont été négociés avec les pouvoirs déchus, assumer les conséquences humaines, politiques et économiques des bouleversements à l'œuvre, prévenir les tentatives de contre-révolution, limiter les causes de déstabilisation et refonder nos relations sur une base partenariale, c'est–à– dire réciproque, avec des partenaires qui seront désormais comptables vis-à-vis de leur population, c'est là une véritable révolution pour l'Union européenne. Aujourd'hui, qui pense sérieusement que Bachar el-Assad est capable de lancer un processus politique qui impliquerait les acteurs démocrates du changement en vue de construire un état de droit? Moi pas et, je crois, peu de monde. Pourtant, cet appel à Bachar el-Assad à quitter le pouvoir ne figure pas dans notre résolution; pas plus qu'il n'existe, sauf preuve du contraire, une majorité pour qualifier les atrocités de ce régime contre des citoyens pacifiques de présumés crimes contre l'humanité, car tel est le cas, et exiger, par une résolution du Conseil de sécurité, la saisine de la Cour pénale internationale. Je crois que nous n'avons pas épuisé les capacités diplomatiques. La Turquie peut être d'une aide précieuse dans cette affaire pour convaincre les pays réticents, qui ont été cités, notamment la Russie et le Brésil, mais aussi la Chine. Assumer, c'est aussi protéger, et protéger, c'est réinstaller les réfugiés, activer la protection temporaire, secourir en mer. Voilà ce que l'Union devrait proposer, concrètement, aux réfugiés, au lieu d'organiser des réunions de crise au sommet pour remettre en cause l'acquis communautaire. Si l'Union veut être cohérente, il lui faut un mécanisme qui permette d'associer la société civile à toutes les étapes, à la définition des objectifs, des indicateurs, à la mise en œuvre, à l'évaluation des accords de l'Union avec nos futurs partenaires. Car c'est là qu'est le vrai changement pour l'Union européenne. Nos partenaires sont désormais comptables devant leur population, et leur population est avide d'exigences démocratiques. Madame Ashton, vous aviez une intuition et une analyse justes, bien avant les révolutions. Au début de votre mandat, vous avez dit: "Le crédit de la politique extérieure de l'Union se joue dans son voisinage". C'est vrai! Si l'Union est au rendez-vous des aspirations démocratiques des peuples, son rôle dans la nouvelle géographie mondiale ne sera plus un point d'interrogation sur un tas d'angoisses. Mais aujourd'hui, dans cette situation, c'est bien le statut de l'Union européenne, dans le monde du vingt-et-unième siècle qui se dessine sous nos yeux, qui est en jeu."@sv22
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"Hélène Flautre,"18,5,20,15,1,19,14,11,16,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
"au nom du groupe Verts/ALE"18,5,20,15,1,19,14,16,11,22,7,2,10,3,13,21,9,17,12,8
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