Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2010-07-07-Speech-3-019"
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"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@fr8
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"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@cs1
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@da2
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@de9
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@el10
"Mr President, Mr Leterme, ladies and gentlemen, Belgium is taking on the rotating Presidency of the Council at a crucial time for the European Union, and I would like to thank Mr Leterme for setting out such a clear and ambitious programme.
It takes growth to create jobs, and a large part of our future growth will have to come from innovation. The flagship initiative entitled ‘An Innovation Union’, coordinated by Commissioner Geoghegan-Quinn, will thus be one of the key issues of the Belgian Presidency. The main aim will be to facilitate the marketing of innovation, to identify a certain number of European partnerships for innovation in order to resolve society’s challenges in areas where the European Union can bring added value, as well as to improve the effectiveness of European, national and regional innovation systems. Above all, it is important to make progress on the issue of the Community patent in the coming months. The Commission has just presented a proposal on this issue.
Moreover, the flagship initiative on ‘An industrial policy for the globalisation era’, the preparation of which is being coordinated by Vice-President Tajani, and which we will present in October, will aim to improve conditions for businesses, particularly SMEs, and to support the development of a strong and sustainable industrial base, capable of dealing with global competition.
In addition to these flagship initiatives, I would like to mention two other projects of major importance. Following the publication of the report that I asked Mr Monti to prepare, the Commission will present an initiative on strengthening the internal market, including in view of the 20th anniversary of the internal market in 2012. We expect to present it under the Belgian Presidency. Commissioner Barnier is hard at work on it. Other contributions will come, such as, for example, those of Vice-President Reding and Commissioner Šemeta, to mention just two other colleagues. By its cross-cutting nature, the work on the internal market is at the heart of our collegial approach.
I would also emphasise the importance of considering the future of our trade policy, which Commissioner De Gucht is working on, and which will be presented in the autumn in the form of a communication. At the same time, it will be a matter of continuing our work on reforming the financial markets, in cooperation with our G20 partners.
As regards financial services, we have to continue along the road of reform. The Commission communication adopted on 2 June stresses that all the necessary measures will be proposed by spring 2011. The bulk of the work, however, will be done under the Belgian Presidency. The next six months will therefore be very busy, Mr Leterme.
These measures are our response to the financial crisis, and we have presented them in a coordinated and coherent manner. I am counting on the Presidency to make as much progress as possible in the Council, and on Parliament to make this area an important priority.
In direct connection with this European Union development strategy up to 2020, the Commission will, in September, present the budgetary review document. It is difficult to discuss policy without considering, at some point, the measures to be implemented for its application. This document, to which Commissioner Lewandowski and myself are paying particular attention will enable the European Parliament and the Member States to decide on the key principles for the next financial framework. The Commission welcomes the Belgian Presidency’s intention to assess it, in parallel with the work to draft the 2011 budget.
Ladies and gentlemen, the importance, seriousness and urgency of these economic, social, financial and budgetary issues must not lead us to withdraw into ourselves. We have very important international responsibilities. The G20 summit in Seoul is a major meeting. That will be the time to check if the commitments undertaken by all the parties have been put into practice. In this regard, I hope to maintain European leadership. Consequently, the Commission will thoroughly embark upon preparing for this summit and we will do everything for Europe's voice to be heard clearly.
Of several important international meetings, such as the one on biodiversity in Nagoya, I would like to highlight the Copenhagen follow-up conference, which will take place in Cancún in December. We must make very practical progress in implementing the Copenhagen Accord while, at the same time, working with industrialised countries and with developing countries. That is what we are currently doing by means of the in-depth and increased contacts that the Commission is embarking on, particularly Commissioner Hedegaard, to prepare the ground with a view to a balanced and binding international agreement, which remains our main objective.
We should also redouble our efforts to achieve the Millennium Development Goals, as we said at the G8 summit. We must speak with a strong and united voice at the United Nations General Assembly in September, and at special events organised at the summit, on this occasion, to assess how we, the international community, are progressing towards achieving the Millennium Development Goals. I expect to represent the European Union there.
The challenges of the months ahead are very clear. In particular, these challenges are to implement new coordination mechanisms for our economic policies, to stabilise the economic recovery by implementing the Europe 2020 strategy for jobs and growth, and to ensure that Europe shoulders its responsibilities on the international stage.
The coherence of our external action will be strengthened by setting up the External Action Service. The commitment of the High Representative and Vice-President of the Commission, Mrs Ashton, has enabled our three institutions to lay the foundations for a quick start, supported by a sound basis. It is now up to us to come to an agreement on the detailed texts that must be implemented as soon as possible and which we will discuss with Parliament.
We have therefore, ladies and gentlemen, a very full agenda in front of us, but with the determination and the community spirit that are driving and uniting this Belgian Presidency, the European Parliament and the Commission, I am certain Europe will be up to these challenges.
The history of European integration has proved that it is usually in times of crisis that Europe shows that it can face up to its problems and overcome them for the good of all our fellow citizens.
The June European Council supported the proposals presented by the Commission in its communication of 12 May on strengthening fiscal discipline and macro-economic surveillance, issues that have also been discussed within the task force chaired by Mr Van Rompuy. The task force’s final report will be presented by October.
In the meantime, the Commission has stepped up its work to turn these guidelines into concrete proposals, more specifically in its communication of 30 June. This means strengthening macro-economic surveillance, including through the use of sanction and alert mechanisms, as well as the Stability and Growth Pact, by focusing, in particular, on the issue of the level of debt and deficits.
Lastly, the European Semester will enable us to achieve more effective
policy coordination. It is vital to finalise this as soon as possible, and Commissioner Rehn is sparing no efforts to submit the necessary legislative proposals without delay. I am counting on the Belgian Presidency, as well as on the European Parliament, to make progress with the work so that we have a new system in place by the end of 2010.
The Belgian Presidency must enable decisive progress to be made in implementing the Europe 2020 strategy. That requires each of the Member States to take ownership of this strategy and to integrate it into their various policies: finance, budget, employment, innovation, environment, energy, education and social policy. The key to achieving that is each Member State preparing its national reform programme in the coming months. All the institutions seeing this exercise through is a prerequisite for the success of the strategy.
The various Community policies prepared through the collegial work of the Commission will support and build on the initial steps taken by each Member State. In that respect, the flagship initiatives that the Commission will present by the end of the year will be critical.
I would like to talk to you about three of these initiatives in particular, namely, those focusing on employment and education, on innovation and on industrial policy.
The issue of employment is still highly topical, and I welcome the priority given to employment by the Belgian Presidency. In this context, the initiative entitled ‘An agenda for new skills and jobs’, prepared under the coordination of Commissioners Andor and Vassiliou, will strive to create favourable conditions for modernising the labour market with the aim of improving employment rates and to ensure the viability of our social models."@en4
"Señor Presidente, señor Leterme, Señorías, Bélgica asume la Presidencia rotativa del Consejo en un momento crucial para la Unión Europea y me gustaría dar las gracias al señor Leterme por fijar un programa claro y ambicioso.
Se necesita crecimiento para crear puestos de trabajo, y una gran parte de nuestro crecimiento futuro tendrá que venir de la innovación. La emblemática iniciativa titulada «Unión por la Innovación», coordinada por la Comisaria Geoghegan-Quinn, será por tanto uno de los temas clave de la Presidencia belga. El objetivo principal será facilitar la comercialización de la innovación, para identificar un cierto número de asociaciones europeas para la innovación con el fin de resolver los desafíos de la sociedad en ámbitos donde la Unión Europea puede aportar un valor añadido, así como mejorar la eficacia de los sistemas de innovación europeos, nacionales y regionales. Por encima de todo, es importante avanzar en el tema de la patente comunitaria en los próximos meses. La Comisión acaba de presentar una propuesta sobre este tema.
Por otra parte, la iniciativa emblemática «Una política industrial para la era de la globalización», cuya elaboración está siendo coordinada por el Vicepresidente Tajani, y que presentaremos en octubre, tendrá por objeto mejorar las condiciones de las empresas, especialmente de las PYME, y apoyar el desarrollo de una base industrial fuerte y sostenible, capaz de lidiar con la competencia global.
Además de estas iniciativas emblemáticas, quisiera mencionar otros dos proyectos de gran importancia. Tras la publicación del informe que pedí al señor Monti que elaborase, la Comisión presentará una iniciativa sobre el fortalecimiento del mercado interior, incluida de cara al 20º aniversario del mercado interior en 2012. Esperamos que la presente bajo la Presidencia belga. El Comisario Barnier está trabajando en ella. Habrá otras contribuciones, como, por ejemplo, las de Vicepresidente Reding y el Comisario Šemeta, por mencionar simplemente a otros dos colegas. Por su naturaleza intersectorial, el trabajo sobre el mercado interior está en el centro de nuestro enfoque colegiado.
También quiero destacar la importancia de considerar el futuro de nuestra política comercial, sobre la que está trabajando el Comisario De Gucht, y que se presentará en otoño en forma de comunicación. Al mismo tiempo, será una cuestión de continuar nuestro trabajo sobre la reforma de los mercados financieros, en colaboración con nuestros socios del G20.
En cuanto a los servicios financieros, tenemos que continuar por el camino de la reforma. La comunicación de la Comisión aprobada el 2 de junio subraya que todas las medidas necesarias se propondrán en la primavera de 2011. No obstante, el grueso del trabajo se llevará a cabo bajo la Presidencia belga. Por lo tanto, el señor Leterme estará muy ocupado durante los próximos seis meses.
Estas medidas son nuestra respuesta a la crisis financiera, y las hemos presentado de forma coordinada y coherente. Cuento con la Presidencia para que avance cuanto sea posible en el Consejo y en el Parlamento a fin de convertir esta cuestión en una prioridad importante.
En relación directa con esta estrategia de desarrollo de la Unión Europea hasta el año 2020, en septiembre la Comisión presentará el documento de revisión del presupuesto. Es difícil hablar de la política sin tener en cuenta en algún momento las medidas que se implementarán para su aplicación. Este documento, al que el Comisario Lewandowski y yo estamos prestando una especial atención, permitirá al Parlamento Europeo y a los Estados miembros decidir sobre los principios fundamentales para el próximo marco financiero. La Comisión acoge con satisfacción la intención de la Presidencia belga de evaluarlos, en paralelo con el trabajo para preparar el borrador del presupuesto de 2011.
Señorías, la importancia, seriedad y urgencia de estas cuestiones económicas, sociales, financieras y presupuestarias no deben llevarnos a cerrarnos en nosotros mismos. Tenemos responsabilidades internacionales muy importantes. La cumbre del G20 en Seúl es una reunión importante. Ese será el momento de comprobar si se han puesto en práctica los compromisos asumidos por todas las partes. En este sentido, espero que mantengamos el liderazgo europeo. En consecuencia, la Comisión emprenderá a fondo la preparación de esta cumbre y haremos todo cuanto esté a nuestro alcance para que la voz de Europa se oiga con claridad.
De varias reuniones internacionales importantes, como la de la diversidad biológica en Nagoya, me gustaría destacar la conferencia de seguimiento de Copenhague, que tendrá lugar en Cancún en diciembre. Tenemos que hacer avances muy prácticos en la aplicación del Acuerdo de Copenhague y, al mismo tiempo, trabajar con los países industrializados y los países en desarrollo. Eso es lo que estamos haciendo actualmente por medio de los contactos minuciosos y cada vez mayores que está estableciendo la Comisión, sobre todo el Comisario Hedegaard, para preparar el terreno con miras a un acuerdo internacional equilibrado y vinculante, que sigue siendo nuestro principal objetivo.
También tenemos que redoblar nuestros esfuerzos para alcanzar los Objetivos de Desarrollo del Milenio, como se dijo en la cumbre del G8. Tenemos que hablar con una voz fuerte y unida en la Asamblea General de las Naciones Unidas en septiembre, y en actos especiales organizados en la cumbre, en esta ocasión, para evaluar cómo nosotros, la comunidad internacional, estamos avanzando hacia el logro de los Objetivos de Desarrollo del Milenio. Espero representar a la Unión Europea allí.
Los desafíos de los próximos meses son muy claros. En particular, estos desafíos deben poner en práctica nuevos mecanismos de coordinación de nuestras políticas económicas, para estabilizar la recuperación económica mediante la aplicación de la Estrategia Europa 2020 para el empleo y el crecimiento, y para asegurar que Europa carga con sus responsabilidades en la escena internacional.
La coherencia de nuestra acción exterior se verá reforzada por la creación del Servicio de Acción Exterior. El compromiso de la Alta Representante y Vicepresidenta de la Comisión, la señora Ashton, ha permitido a nuestras tres instituciones sentar las bases para un comienzo rápido, con el apoyo de una base sólida. Ahora depende de nosotros que lleguemos a un acuerdo sobre los textos detallados que deben aplicarse lo antes posible y que vamos a discutir con el Parlamento.
Por lo tanto, Señorías, tenemos una agenda muy completa por delante, pero con la determinación y el espíritu comunitario que están impulsando y uniendo esta Presiencia belga, el Parlamento Europeo y la Comisión, estoy seguro de que Europa será capaz de enfrentarse a estos desafíos.
La historia de la integración europea ha demostrado que es habitual en tiempos de crisis que Europa demuestre que puede hacer frente a sus problemas y superarlos por el bien de todos nuestros conciudadanos.
El Consejo Europeo de junio apoya las propuestas presentadas por la Comisión en su comunicación del 12 de mayo sobre el fortalecimiento de la disciplina fiscal y la vigilancia macroeconómica, cuestiones que también han sido objeto de debate en el grupo de trabajo presidido por el señor Van Rompuy. El informe final del grupo de trabajo se presentará en octubre.
Mientras tanto, la Comisión ha intensificado su labor para convertir estas directrices en propuestas concretas, más específicamente en su comunicación del 30 de junio. Esto se traduce en el fortalecimiento de la vigilancia macroeconómica, en particular mediante el uso de sanciones y mecanismos de alerta, así como el Pacto de Estabilidad y Crecimiento, centrándose, en particular, en la cuestión del nivel de deuda y de déficit.
Por último, el semestre europeo nos permitirá lograr una coordinación más eficaz de la política
. Es de vital importancia que lo hagan tan pronto como sea posible, y el Comisario Rehn no escatima esfuerzos para presentar las propuestas legislativas necesarias sin demora. Cuento con la Presidencia belga, así como con el Parlamento Europeo, para avanzar en el trabajo de manera que tengamos un nuevo sistema en marcha a finales de 2010.
La Presidencia belga debe permitir que se haga un avance decisivo a la hora de aplicar la Estrategia Europa 2020. Eso requiere que cada uno de los Estados miembros haga suya esta estrategia y la integre en sus distintas políticas: finanzas, presupuesto, empleo, innovación, medio ambiente, energía, educación y política social. La clave para lograrlo es que cada Estado miembro elabore su programa nacional de reforma en los próximos meses. Que todas las instituciones lleven a cabo este ejercicio es un requisito previo para el éxito de la estrategia.
Las diversas políticas comunitarias preparadas a través del trabajo colegiado de la Comisión apoyarán y agregarán las medidas iniciales adoptadas por cada Estado miembro. A este respecto, serán fundamentales las iniciativas más importantes que presente la Comisión a finales de año.
Me gustaría hablar con ustedes acerca de tres de estas iniciativas en particular, a saber, las que se centran en el empleo y la educación, en la innovación y en la política industrial.
La cuestión del empleo sigue siendo de gran actualidad, y acojo con satisfacción la prioridad que la Presidencia belga otorga al empleo. En este contexto, la iniciativa titulada « Nuevas capacidades y para nuevos empleos», elaborada bajo la coordinación de los Comisarios Andor y Vassiliou, tratará de crear condiciones favorables para la modernización del mercado laboral con el objetivo de mejorar los índices de empleo y de garantizar la viabilidad de nuestros modelos sociales."@es21
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@et5
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@fi7
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@hu11
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@it12
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@lt14
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@lv13
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@mt15
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@nl3
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@pl16
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@pt17
"Domnule Preşedinte, domnule Leterme, doamnelor şi domnilor, Belgia preia Preşedinţia prin rotaţie a Consiliului într-un moment crucial pentru Uniunea Europeană şi doresc să-i mulţumesc dlui Leterme pentru elaborarea unui program aşa de clar şi de ambiţios.
Pentru a crea locuri de muncă avem nevoie de creştere, iar o mare parte din creşterea viitoare va trebui să se datoreze inovării. Iniţiativa emblematică intitulată „O Uniune a inovării”, coordonată de comisarul Geoghegan-Quinn va fi, astfel, una dintre principalele preocupări ale Preşedinţiei belgiene. Principalul obiectiv se va referi la facilitarea comercializării inovaţiilor, la identificarea anumitor parteneriate europene pentru inovaţii, pentru a rezolva provocările cu care se confruntă societatea în domenii în care Uniunea Europeană poate oferi valoare adăugată, precum şi pentru a îmbunătăţi eficacitatea sistemelor de inovaţii, la nivel european, naţional şi regional. Mai presus de toate, este important ca în următoarele luni să înregistrăm progrese în ceea ce priveşte brevetul comunitar. Comisia tocmai a prezentat o propunere în acest sens.
Mai mult, iniţiativa emblematică privind „O politică industrială pentru era globalizării”, a cărei elaborare a fost coordonată de vicepreşedintele Tajani şi care va fi prezentată în octombrie, are ca scop îmbunătăţirea condiţiilor pentru întreprinderi, mai ales pentru IMM-uri, şi susţinerea dezvoltării unei baze industriale puternice şi durabile, capabilă să facă faţă concurenţei globale.
Pe lângă aceste iniţiative emblematice, aş dori să menţionez alte două proiecte extrem de importante. În urma publicării raportului pe care l-am rugat pe dl Monti să îl elaboreze, Comisia va prezenta o iniţiativă privind consolidarea pieţei interne, inclusiv în vederea celei de-a douăzecea aniversări a pieţei interne, în 2012. Sperăm că o vom prezenta în perioada Preşedinţiei belgiene. Comisarul Barnier lucrează din greu la această iniţiativă. Vor exista şi alte contribuţii, precum cea a dnei vicepreşedintă Reding şi cea a comisarului Šemeta, pentru a menţiona doar alţi doi colegi. Prin natura sa transversală, activitatea în domeniul pieţei interne se află în centrul abordării noastre colegiale.
Totodată, doresc să subliniez cât de important este să ne gândim la viitorul politicii noastre comerciale, la care lucrează comisarul De Gucht şi care va fi prezentată în toamnă, sub forma unei comunicări. În acelaşi timp, va trebui să ne continuăm activitatea de reformare a pieţelor financiare, în cooperare cu partenerii noştri din cadrul G20.
În ceea ce priveşte serviciile financiare, trebuie să mergem înainte pe drumul reformei. Comunicarea Comisiei adoptată la 2 iunie menţionează că toate măsurile necesare vor fi propuse până în primăvara lui 2011. Cea mai mare parte a activităţilor se vor desfăşura, însă, în perioada Preşedinţiei belgiene. Aşadar, domnule Leterme, următoarele şase luni vor fi foarte pline.
Aceste măsuri reprezintă răspunsul nostru la problema crizei financiare şi le-am prezentat într-un mod coordonat şi coerent. Mă bazez pe Preşedinţie să înregistreze un progres cât mai accentuat în Consiliu, dar şi pe Parlament, pentru a transforma acest aspect într-o prioritate importantă.
În strânsă legătură cu această strategie de dezvoltare a Uniunii Europene până în 2020, Comisia va prezenta, în septembrie, documentul de revizuire bugetară. Este dificil să discutăm despre politică fără a avea în vedere, la un moment dat, măsurile de aplicare a acesteia. Acest document, căruia comisarul Lewandowski şi eu însumi îi acordăm o atenţie deosebită, le va permite Parlamentului European şi statelor membre să se hotărască asupra principiilor cheie pentru următorul cadru financiar. Comisia salută intenţia Preşedinţiei belgiene de a îl evalua, în paralel cu activitatea de elaborare a bugetului pentru anul 2011.
Doamnelor şi domnilor, importanţa, gravitatea şi urgenţa acestor aspecte economice, sociale, financiare şi bugetare nu trebuie să ne determine să ne retragem în propriul spaţiu. Avem responsabilităţi internaţionale foarte importante. Summitul G20 de la Seul este o întâlnire importantă. El reprezintă şansa de a verifica dacă angajamentele asumate de toate părţile au fost puse în practică. În acest sens, sper că Europa îşi va menţine poziţia de lider. Prin urmare, Comisia se va pregăti cu rigurozitate pentru acest summit şi vom face tot posibilul pentru ca vocea Europei să se audă cu claritate.
Din seria de întâlniri internaţionale importante, precum cea de la Nagoya privind problema biodiversităţii, doresc să evidenţiez conferinţa ce va avea loc la Cancún, în luna decembrie, în cadrul căreia se vor evalua rezultatele Conferinţei de la Copenhaga. Trebuie să facem progrese practice în aplicarea Acordului de la Copenhaga şi, în acelaşi timp, să colaborăm cu statele industrializate şi cu cele în curs de dezvoltare. În prezent realizăm acest lucru prin intermediul legăturilor strânse şi accentuate pe care le stabileşte Comisia, în special dna comisar Hedegaard, în vederea pregătirii terenului pentru un acord internaţional echilibrat şi obligatoriu, care rămâne principalul nostru obiectiv.
Totodată, trebuie să ne dublăm eforturile în vederea atingerii Obiectivelor de dezvoltare ale mileniului, după cum am declarat la summitul G8. Trebuie să vorbim pe o singură voce, puternică şi unită, la Adunarea Generală a Naţiunilor Unite din luna septembrie şi la evenimentele speciale organizate în cadrul summitului, cu această ocazie, pentru a evalua modul în care noi, comunitatea internaţională, progresăm în direcţia atingerii Obiectivelor de dezvoltare ale mileniului. Sper că voi reprezenta Uniunea Europeană la această întâlnire.
Provocările lunilor următoare sunt foarte clare. Aceste provocări se referă în special la punerea în aplicare a unor noi mecanisme de coordonare pentru politicile noastre economice, la stabilizarea redresării economice prin aplicarea strategiei Europa 2020 pentru locuri de muncă şi creştere şi la a ne asigura că Europa îşi va îndeplini responsabilităţile la nivel internaţional.
Coerenţa acţiunilor noastre externe va fi consolidată prin organizarea Serviciului pentru acţiune externă. Angajamentul Înaltei Reprezentante, vicepreşedintă a Comisiei, dna Ashton, le-a permis celor trei instituţii să asigure un debut rapid al acestui serviciu, cu o bază solidă. Acum depinde de noi să ajungem la un acord cu privire la textele detaliate ce trebuie puse în aplicare cât mai curând şi pe care le vom discuta cu Parlamentul.
Aşadar, doamnelor şi domnilor, ne aşteaptă o agendă plină, însă graţie hotărârii şi spiritului comunitar care impulsionează şi unifică această Preşedinţie belgiană, Parlamentul European şi Comisia, sunt sigur că Europa va face faţă acestor provocări.
Istoria integrării europene a arătat că, de obicei, în situaţii de criză, Europa demonstrează că îşi poate înfrunta problemele şi le poate depăşi, spre binele tuturor cetăţenilor săi.
Consiliul European din iunie a susţinut propunerile prezentate de Comisie în comunicarea său din 12 mai privind consolidarea disciplinei fiscale şi a supravegherii macroeconomice, probleme care au fost discutate şi cu grupul operativ condus de dl Van Rompuy. Raportul final al grupului operativ va fi prezentat până în luna octombrie.
Între timp, Comisia a luat măsuri în direcţia transpunerii acestor orientări în propuneri concrete, prin comunicarea sa din 30 iunie. Aceasta înseamnă consolidarea supravegherii macroeconomice, inclusiv prin utilizarea unor mecanisme de alertă şi sancţionare, precum şi a Pactului de stabilitate şi de creştere, acordând o atenţie deosebită nivelului de îndatorare şi deficitelor.
În final, Semestrul european ne va permite să asigurăm o coordonare politică
mai eficace. Este esenţial să o finalizăm cât mai curând, iar comisarul Rehn nu precupeţeşte niciun efort pentru a prezenta fără întârziere propunerile legislative necesare. Mă bazez pe Preşedinţia belgiană şi pe Parlamentul European pentru a avansa în acest domeniu, astfel încât noul sistem să fie funcţional înainte de sfârşitul anului 2010.
Preşedinţia belgiană trebuie să permită înregistrarea unor progrese decisive în aplicarea strategiei Europa 2020. Pentru aceasta, fiecare stat membru trebuie să îşi asume strategia şi să o integreze în diferitele sale politici: financiare, bugetare, ambientale, energetice, educaţionale, sociale, referitoare la muncă sau la inovaţii. În vederea atingerii acestor obiective, este esenţial ca fiecare stat membru să îşi conceapă programul naţional de reformă în lunile următoare. Toate instituţiile trebuie să parcurgă aceşti paşi dacă dorim ca această strategie să aibă succes.
Diversele politici comunitare elaborate în cadrul activităţii colegiale a Comisiei vor susţine şi vor dezvolta măsurile iniţiale luate de fiecare stat membru. În acest sens, vor fi esenţiale iniţiativele emblematice pe care le va prezenta Comisia până la sfârşitul anului.
Doresc să vă vorbesc despre trei dintre aceste iniţiative: cele referitoare la locurile de muncă şi educaţie, la inovaţii şi la politica industrială.
Problema locurilor de muncă este una extrem de actuală şi salut prioritatea acordată de Preşedinţia belgiană acestei probleme. În acest context, iniţiativa intitulată „Agenda pentru noi competenţe şi locuri de muncă”, pregătită sub coordonarea comisarilor Andor şi Vassiliou, va încerca să creeze condiţii favorabile pentru modernizarea pieţei muncii, în vederea îmbunătăţirii ratelor de ocupare a forţei de muncă şi pentru a asigura viabilitatea modelelor noastre sociale."@ro18
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@sk19
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@sl20
"Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés, la Belgique assume la présidence tournante du Conseil à un moment clé pour l'Union européenne, et je remercie le premier ministre pour la présentation d'un programme si clair et si ambitieux.
Pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, et une bonne partie de notre croissance future devra provenir de l'innovation. L'initiative phare intitulée "Une Union pour l'innovation", coordonnée par la commissaire Geoghegan-Quinn, sera donc un des sujets clés sous la présidence belge. Le but principal sera de faciliter la commercialisation de l'innovation, d'identifier un nombre déterminé de partenariats européens pour l'innovation afin de résoudre les défis de société dans les domaines où l'Union européenne peut apporter une valeur ajoutée, ainsi que d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation européens, nationaux et régionaux. Il est surtout important d'avancer sur la question du brevet communautaire dans les mois à venir. La Commission vient de présenter une proposition à ce sujet.
De plus, l'initiative phare concernant "Une politique industrielle à l'ère de la mondialisation", dont la préparation est coordonnée par le vice-président Tajani, et que nous présenterons en octobre, visera à améliorer l'environnement des entreprises, notamment des PME, et à soutenir le développement d'une base industrielle forte et durable, à même d'affronter la concurrence mondiale.
Au-delà de ces initiatives phares, je voudrais relever deux autres chantiers à enjeu majeur. À la suite de la publication du rapport que j'ai demandé à Mario Monti, la Commission présentera une initiative sur le renforcement du marché intérieur, y compris en vue du 20e anniversaire du marché intérieur en 2012. Nous comptons la présenter sous la présidence belge. Le commissaire Barnier y travaille avec intensité. D'autres contributions viendront, comme celles, par exemple, de la vice-présidente Reding et du commissaire Šemeta, pour ne mentionner que deux autres collègues. En effet, par sa nature transversale, le travail sur le marché intérieur est au cœur de notre approche collégiale.
Je soulignerai également l'importance de la réflexion sur l'avenir de notre politique commerciale, sur laquelle travaille le commissaire De Gucht et qui sera présentée sous forme de communication à l'automne. En parallèle, il s'agira de poursuivre nos travaux sur la réforme des marchés financiers, en coopération avec nos partenaires du G20.
Concernant les services financiers, nous devons continuer sur la voie de la réforme. La communication de la Commission adoptée le 2 juin souligne que toutes les mesures nécessaires seront proposées d'ici le printemps 2011. Mais, en fait, la plus grande partie du travail se fera sous la présidence belge. Ce semestre sera donc bien rempli, Monsieur le Premier ministre.
Ces mesures constituent notre réponse à la crise financière, et nous les avons présentées de manière coordonnée et cohérente. Je compte sur la présidence pour faire un maximum de progrès au Conseil, et sur ce Parlement pour donner une priorité importante à ce domaine.
En liaison directe avec cette stratégie de développement de l'Union européenne jusqu'en 2020, la Commission présentera, en septembre, le document de révision budgétaire. Il est, en effet, difficile de parler de politique sans considérer, à un certain moment, les moyens à mettre en œuvre en vue de son application. Ce document, auquel le commissaire Lewandowski et moi-même accordons une attention toute particulière, permettra au Parlement européen et aux États membres de se prononcer sur les principes clés pour le prochain cadre financier. La Commission se félicite de l'intention de la présidence belge de procéder à son évaluation, parallèlement aux travaux en vue de l'élaboration du budget 2011.
Mesdames et Messieurs les députés, l'importance, la gravité et l'urgence de ces dossiers économique, social, financier et budgétaire ne doivent pas nous amener à nous replier sur nous-mêmes. Nous avons des responsabilités internationales très importantes. Le sommet du G20 à Séoul constitue un rendez-vous majeur. Ce sera le moment de vérifier la mise en œuvre des engagements pris par tous les acteurs. Je souhaite, à cet égard, maintenir le leadership européen. Par conséquent, la Commission s'engagera à fond dans la préparation de ce sommet et nous ferons tout pour que la voix de l'Europe soit parfaitement entendue.
Parmi plusieurs rendez-vous internationaux importants, comme celui de la biodiversité à Nagoya, j'aimerais souligner la conférence de suivi de Copenhague, qui aura lieu en décembre à Cancún. Nous devons avancer d'une manière très concrète dans la mise en œuvre de l'accord de Copenhague, en travaillant à la fois avec les pays industrialisés et avec les pays en développement. C'est ce que nous sommes en train de faire par le biais des contacts approfondis et élargis que mène la Commission, notamment la commissaire Hedegaard, pour préparer le terrain en vue d'un accord international global, équilibré et contraignant, qui reste notre objectif principal.
Nous devrions aussi redoubler nos efforts pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, comme nous l'avons dit lors du sommet du G8. Nous devrons parler d'une voix forte et unie lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre, et lors d'événements spéciaux organisés au sommet, à cette occasion, pour évaluer notre parcours, celui de la communauté internationale, en vue d'atteindre les objectifs du Millénaire, pour le développement. Je compte y représenter l'Union européenne.
Les défis des prochains mois sont très clairs. Il s'agit, notamment, de mettre en place de nouveaux mécanismes de coordination de nos politiques économiques, de stabiliser la reprise économique à travers la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 pour la croissance et l'emploi, et de garantir que l'Europe assume les responsabilités qui lui incombent sur le plan mondial.
La cohérence de notre action extérieure sera renforcée par la mise en place du service pour l'action extérieure. L'engagement de la haute représentante et vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, a permis à nos trois institutions de jeter les bases d'un démarrage rapide et reposant sur des fondements solides. Il nous incombe maintenant de trouver un accord sur les textes détaillés qui doivent être en place le plus tôt possible et que nous discuterons avec le Parlement.
Nous avons donc, Mesdames et Messieurs les députés, un agenda extrêmement chargé devant nous, mais avec la détermination et l'esprit communautaire qui animent et unissent cette présidence belge, le Parlement européen et la Commission, l'Europe sera, j'en suis sûr, à la hauteur de ces défis.
L'histoire de l'intégration européenne a prouvé que c'est normalement en période de crise que l'Europe montre qu'elle est capable de faire face à ses difficultés et de les dépasser pour le bien de tous nos concitoyens.
Le Conseil européen de juin a soutenu les propositions présentées par la Commission dans sa communication du 12 mai sur le renforcement de la discipline fiscale et de la surveillance macroéconomique, questions qui ont également été discutées dans le cadre de la
présidée par M. Van Rompuy. Le rapport final de la
sera présenté d'ici le mois d'octobre.
Dans l'intervalle, la Commission a accéléré son travail pour traduire ces orientations en propositions concrètes, plus particulièrement dans sa communication du 30 juin. Il s'agit de renforcer la surveillance macroéconomique, y compris par des mécanismes de sanction et d'alerte, ainsi que le pacte de stabilité et de croissance en se concentrant, en particulier, sur la question du niveau de la dette et des déficits.
Enfin, le semestre européen permettra d'aboutir à une coordination
des politiques qui sera plus efficace. Il est crucial de finaliser ceci au plus vite, et le commissaire Olli Rehn ne ménage pas ses efforts pour soumettre les propositions législatives nécessaires dans les meilleurs délais. Je compte sur la présidence belge, ainsi que sur le Parlement européen, pour faire avancer les travaux afin que nous ayons un nouveau système en place d'ici la fin de l'année 2010.
Le semestre belge doit permettre des avancées décisives dans la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Cela suppose une appropriation de cette stratégie par chacun des États membres et l'intégration de cette dernière dans les différentes politiques: finances, budget, emploi, innovation, environnement, énergie, éducation et politique sociale. L'instrument pour y parvenir est la préparation, par chaque État membre, de son programme national de réforme dans les prochains mois. Le suivi de cet exercice par toutes les institutions constitue une condition préalable au succès de la stratégie.
Les différentes politiques communautaires préparées par le travail collégial de la Commission soutiendront et amplifieront le mouvement qui sera initié par chaque État membre. Les initiatives phares que la Commission présentera d'ici la fin de l'année seront cruciales à cet égard.
Je voudrais vous parler plus spécifiquement de trois de ces initiatives, à savoir celles centrées sur l'emploi et l'éducation, sur l'innovation et sur la politique industrielle.
La question de l'emploi reste au cœur de l'actualité, et je me félicite de la priorité accordée à l'emploi par la présidence belge. Dans ce cadre, l'initiative intitulée "Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois", préparée sous la coordination des commissaires Andor et Vassiliou, visera à créer les conditions propices à la modernisation du marché du travail dans le but d'améliorer les taux d'emploi et de garantir la viabilité de nos modèles sociaux."@sv22
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"José Manuel Barroso,"5,20,15,1,19,14,16,11,7,22,10,2,3,13,9,17,12,8
"ex ante"18,5,20,15,1,19,14,11,16,22,7,10,2,3,13,4,21,9,17,12,8
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Named graphs describing this resource:
The resource appears as object in 2 triples