Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2007-05-09-Speech-3-105"

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"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@ro18
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"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@et5
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"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@sl20
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"Michel Rocard (PSE ),"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"Michel Rocard (PSE ),"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@sk19
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"Michel Rocard (PSE ),"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"rapporteur"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@lt14
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"Michel Rocard (PSE ),"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@pl16
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"Michel Rocard (PSE ),"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@hu11
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"Hr. formand, hr. Gloser, hr. Verheugen! På kun to minutter vil jeg ikke kunne svare alle. Jeg vil først gerne understrege det vigtige synspunkt, som har fået fire talere til ikke at beskæftige sig direkte med emnet, men til i stedet at minde os om, at forud for denne diskussion hindrede den uløste tragedie i den israelsk-palæstinensiske konflikt, manglende anerkendelse af den nye palæstinensiske regering og de forskellige forhindringer, som vi lagde i vejen, gode forbindelser mellem Europa og den arabiske verden. De har ret. Det var imidlertid ikke den pointe, som jeg ville frem til, men jeg vil gerne kraftigt støtte dette synspunkt. Jeg har ofte støttet det i andre anledninger, og jeg vil gerne henlede jeres opmærksomhed på, at deri ligger nøglen. Jeg vil også gerne takke for den store forståelse for tilgangen i betænkningen, som fremgik lige så tydeligt af hr. Glosers tale som af hr. Verheugens tale, og jeg tror heller ikke, at hans efterfølger vil mene andet end, at der findes et meningssammenfald mellem den parlamentariske tilgang, som jeg her repræsenterer, og opfattelsen i Ministerrådet samt i Kommissionen. For mig er det helt essentielt. Til vores kolleger på de forskellige bænke vil jeg blot sige, at jeg mener, at bidraget fra hr. Busuttil, som støtter idéen om partnerskab, er vigtigt. Jeg vil sige, at hr. Cappato med rette understreger, at vi gennem alle disse tiltag ønsker at indgå i dialog med civilsamfundene og i sidste ende med det enkelte menneske naturligvis, men vi kan ikke indgå i dialog med enkeltpersoner alene. Vi bliver nødt til at gå gennem institutionerne, medierne osv., og det er rent faktisk tilgangen i denne betænkning. Hr. Tajani fokuserede på gensidighed. Jeg er også optaget af gensidighed. Jeg vil gerne påpege, at fornuften i vores tilgang vil afhænge af vores evne til at tilpasse gensidigheden efter niveauforskellene i den økonomiske og kulturelle udvikling. Det drejer sig om at støtte en proces, der skal bringe de arabiske lande tættere på værdierne i vores demokratier uden at foregive og uden at beskylde dem for ikke at dele disse værdier fra starten af processen. Det er det, der fører mig til, som hr. Cappato godt ved, at udskyde visse ændringsforslag, ikke fordi jeg er uenig i nogle af kritikpunkterne, men snarere fordi jeg er uenig i hensigtsmæssigheden af at fremsætte dem nu, på et tidspunkt, hvor vi indleder en proces, hvor vi rækker en hjælpende hånd ud til mennesker, som er langt bagud i forhold til os, hvad angår overholdelse af menneskerettighederne. En støtteproces tager ikke udgangspunkt i, at problemet på forhånd er løst. Vi vil ikke øge vores krav. Jeg ville endda i denne ånd være fristet til at opfordre til at stemme imod et ændringsforslag fremsat af min egen gruppe. Vi har diskuteret det indgående. Min gruppe står fast på nogle urørlige principper, som jeg har kæmpet for i 50 år. I denne sag må vi gå mere moderat frem. Jeg foreslår, at vi anvender subtilitet i vores diplomatiske forbindelser. I politik er subtilitet en sjældenhed, men jeg foreslår det alligevel."@da2
lpv:translated text
". Arvoisa puhemies, arvoisa neuvoston puheenjohtaja Gloser, arvoisa komission jäsen Verheugen, en pysty vastaamaan jokaiselle puhujalle käytettävissäni olevien kahden minuutin aikana. Haluan ensimmäiseksi korostaa niitä tärkeitä näkökohtia, joita neljä puhujaa tarkastelivat, sen sijaan että he olisivat tarkastelleet suoraan tätä aihetta. He muistuttivat meitä ennen tämän aiheen käsittelyä siitä, että Israelin ja Palestiinan välinen ratkaisematon tragedia, Palestiinan uuden hallituksen tunnustamatta jättäminen ja eri esteet, joita asetamme tielle, haittaavat hyvien suhteiden luomista Euroopan unionin ja arabimaiden välille. He ovat oikeassa. Minä en tuonut tätä näkökohtaa esiin, mutta haluan kuitenkin kannattaa tätä näkökulmaa hyvin ponnekkaasti. Olen usein kannattanut sitä muissa yhteyksissä. Haluan kiinnittää huomionne siihen, että se on tärkeä asia. Haluaisin myös kiittää suuresta ymmärtämyksestä mietinnössä omaksuttua lähestymistapaa kohtaan, ja se ilmeni niin neuvoston puheenjohtajan Gloserin kuin komission varapuheenjohtajan Verheugenin puheesta, enkä usko hänen seuraajansakaan toteavan muuta. Parlamentin lähestymistapa, jota minä täällä edustan, sekä ministerineuvoston ja komission näkemykset noudattavat samaa ajattelutapaa. Minulle se on todella tärkeää. Eri ryhmien kollegoillemme totean yksinkertaisesti, että kumppanuusajatusta kannattavan jäsen Busuttilin näkökulma on mielestäni tärkeä. Sanoisin, että jäsen Cappato on oikeassa korostaessaan, että kaikilla näillä toimillamme pyrimme työskentelemään kansalaisyhteiskuntien ja loppujen lopuksi yksittäisten ihmisten kanssa, muttemme tietenkään voi työskennellä suoraan yksittäisten ihmisten kanssa, vaan meidän on tehtävä se instituutioiden, tiedotusvälineiden ja muiden välityksellä, ja juuri tähän tämän mietinnön lähestymistapa perustuu. Jäsen Tajani keskittyi vastavuoroisuuteen. Haluaisin huomauttaa, että lähestymistapamme onnistuminen riippuu kyvystämme mukauttaa vastavuoroisuutta taloudellisen ja kulttuurisen epätasa-arvoisen kehitystason mukaan. Tavoitteena on tukea prosessia, jossa arabimaiden on lähennyttävä demokraattisia arvojamme ilman, että teeskentelemme ja syytämme niitä siitä, etteivät ne jakaneet kanssamme näitä arvoja jo prosessin alussa. Kuten jäsen Cappato hyvin tietää, tämän todettuani minun on hylättävä jotkut tarkistukset, mutta ei sen vuoksi, että olisin eri mieltä esitetystä kritiikistä, vaan pikemminkin siksi, että mielestäni nyt ei ole oikea hetki esittää niitä, sillä olemme parhaillaan ojentamassa kättämme auttaaksemme ihmisiä, jotka ovat jääneet meistä kauas jälkeen ihmisoikeuksien kunnioittamisessa. Tuen antamisen edellytyksenä ei ole ongelman ratkaiseminen etukäteen. Emme aio lisätä vaatimuksiamme. Tässä mielessä tunnen jopa houkutusta rohkaista äänestämään oman ryhmäni esittämää tarkistusta vastaan. Olemme keskustelleet siitä perusteellisesti. Ryhmäni on joustamaton joidenkin koskemattomien periaatteiden osalta, joiden puolesta olen taistellut 50 vuoden ajan. Meidän on edettävä tässä kysymyksessä hyvin maltillisesti. Ehdotan, että käytämme hienotunteisuutta diplomaattisissa suhteissamme. Politiikassa hienotunteisuus on harvinaista, mutta ehdotan sitä kuitenkin."@fi7
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lpv:translated text
"Herr talman, herr Gloser, herr Verheugen! På bara två minuter kommer jag inte att hinna svara alla. Jag vill först betona den betydelse som gjorde att fyra av våra talare inte tog upp frågan direkt, utan före denna fråga påminde oss om att den olösta tragedin med den israelisk–palestinska konflikten, icke-erkännandet av den nya palestinska regeringen och de olika hinder vi infört utgör ett hinder för goda förbindelser mellan Europa och arabvärlden. De har rätt. Det var inte min poäng. Jag vill absolut stödja denna synpunkt. Jag har ofta gett den mitt stöd vid andra tillfällen. Jag vill uppmärksamma er på att det är detta som är lösningen. Jag vill också hylla den stora förståelsen av tillvägagångssättet i betänkandet, som var lika tydlig i Günter Glosers anförande som i kommissionsledamot Günter Verheugens anförande, och jag tror inte att hans efterträdare kommer att vara av en avvikande åsikt: det finns en samstämmighet i tänkesättet mellan ett parlamentariskt tillvägagångssätt, som jag företräder här, och ministerrådets uppfattning, såväl som kommissionens. För mig är det absolut grundläggande. Till våra kolleger på de olika bänkarna vill jag bara säga att jag tycker att bidraget från Simon Busuttil, som stöder idén med ett partnerskap, är viktigt. Jag vill säga att Marco Cappato gör rätt i att betona att vi genom alla dessa ansträngningar vill göra oss delaktiga i de civila samhällena för att i slutändan naturligtvis samarbeta med individer, men vi kan inte enbart samarbeta med individer; vi måste göra det genom institutionerna, medierna etc., och det är det som är tillvägagångssättet i det här betänkandet. Antonio Tajani fokuserade på ömsesidighet. Jag är också bekymrad över ömsesidigheten. Jag vill påpeka att skärpan hos vårt tillvägagångssätt kommer att vara beroende av vår förmåga att anpassa ömsesidigheten i enlighet med nivåskillnaderna för den ekonomiska och kulturella utvecklingen. Det viktiga är att stödja en process som måste föra arabländerna närmare värderingarna hos våra demokratier, utan att låtsas och utan att anklaga dem för att inte dela dessa värderingar från början av processen. Det är därför jag, liksom Marco Cappato mycket väl vet, skjuter upp vissa ändringsförslag. Det är inte för att jag inte delvis håller med om kritiken, utan snarare för att jag inte håller med om att det är lämpligt att lägga fram dem nu, vid en tidpunkt då vi ger oss in i en process där vi sträcker ut en hand till människor som är långt bakom oss när det gäller respekten för de mänskliga rättigheterna. En stödprocess innebär inte nödvändigtvis att problemet har lösts på förhand. Vi kommer inte att öka våra krav. Jag är till och med frestad att i detta sammanhang uppmuntra er att rösta emot ett ändringsförslag från min egen grupp. Vi har diskuterat det i detalj. Min grupp är omedgörlig angående vissa abstrakta principer som jag har kämpat för i femtio år. I den här frågan måste vi gå framåt med måtta. Jag föreslår att vi använder oss av finess i våra diplomatiska förbindelser. Inom politiken är finess sällsynt, men jag föreslår det i alla fall."@sv22
lpv:translated text
"Mijnheer de Voorzitter, mijnheer de vertegenwoordiger van de Raad, mijnheer de commissaris, in twee minuten tijd kan ik niet iedereen een antwoord geven. Ik zou eerst willen onderstrepen hoe belangrijk het is dat vier van onze sprekers zich genoodzaakt zagen om niet te spreken over het eigenlijke onderwerp, maar over hetgeen hieraan ten grondslag ligt, namelijk het niet-opgeloste drama van het Israëlisch-Palestijnse conflict, de niet-erkenning van de nieuwe Palestijnse regering, de verschillende barrières die we voor haar opwerpen, waardoor een goede verstandhouding tussen Europa en de Arabische wereld wordt gedwarsboomd. Ze hebben het bij het rechte eind. Dat was niet mijn onderwerp, maar ik wil dat standpunt wel krachtig ondersteunen, en dat heb ik ook bij andere gelegenheden reeds gedaan. Ik richt uw aandacht op het feit dat daar de sleutel ligt. Het verheugt mij dat er zoveel begrip was voor de aanpak van het verslag. Dat werd duidelijk uit zowel de woorden van minister Gloser als die van commissaris Verheugen. Ik denk niet dat zijn opvolger hem zal tegenspreken als ik zeg dat de ideeën omtrent een parlementaire benadering, die ik hier vertegenwoordig, en de opvatting van de Raad en de Commissie, naar elkaar toegroeien. Volgens mij is dat absoluut noodzakelijk. Aan mijn collega’s van de verschillende fracties wil ik eenvoudigweg zeggen dat de inbreng van de heer Busuttil, die het idee van een partnerschap onderschreef, me belangrijk lijkt. De heer Cappato benadrukte terecht dat we met onze inspanningen voor contacten met het maatschappelijk middenveld, natuurlijk uiteindelijk de mens moeten ontmoeten, maar de mens ontmoet je niet als een individu; de mens ontmoet je via instellingen, media, enzovoort, en dat is net de benaderingswijze die dit verslag voorstaat. De heer Tajani heeft wederkerigheid beklemtoond. Ook ik ben bezorgd om die wederkerigheid. Ik zou erop willen wijzen dat dit pas een verstandige aanpak zal blijken te zijn als wij erin slagen om die wederkerigheid te doen rijmen met ongelijke niveaus van economische en culturele ontwikkeling. Waar het om gaat, is dat wij een proces begeleiden dat de Arabische landen dichter brengt bij de waarden van onze democratie, zonder dat wij veinzen, zonder dat wij hen beschuldigen indien zij die waarden niet vanaf het begin van het proces delen. Dat brengt mij ertoe - collega Cappato weet wat ik bedoel - om een aantal amendementen te verwerpen. Ik doe dat niet omdat ik het niet eens zou zijn met bepaalde beschuldigingen, maar omdat ik niet akkoord ga met het moment waarop deze naar voren worden gebracht. Het is niet opportuun om dat te doen op het moment waarop we een proces opstarten, en daarbij mensen die, wat de eerbiediging van de mensenrechten betreft veel minder ver staan dan wij, een helpende hand toesteken. Een begeleidingsproces veronderstelt niet dat het probleem vooraf opgelost is. We zullen onze eisen niet vermenigvuldigen. Ik zou er zelfs toe geneigd zijn om, in die geest, tegen een amendement van mijn eigen fractie te stemmen. We hebben er flink over gedebatteerd. Mijn fractie houdt vast aan enkele onaantastbare principes, principes waarvoor ik al vijftig jaar strijd. In deze benadering moeten we gematigder te werk gaan. Ik stel voor om in onze diplomatieke betrekkingen blijk te geven van subtiliteit. Subtiliteit komt in de politiek zelden voor, maar dat weerhoudt mij er niet van om dit voor te stellen."@nl3
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lpv:translated text
". Κύριε Πρόεδρε, κύριε Gloser, κύριε Verheugen, έχω μόλις δύο λεπτά στη διάθεσή μου και δεν θα μπορέσω να απαντήσω σε όλους. Θέλω καταρχάς να τονίσω τη βαρύτητα του γεγονότος που οδήγησε τέσσερις από τους ομιλητές μας να μην αναφερθούν άμεσα στο θέμα, αλλά να μας υπενθυμίσουν ότι, πριν από αυτό το θέμα, η τραγωδία της ισραηλινο-παλαιστινιακής σύγκρουσης που παραμένει ανεπίλυτη, η μη αναγνώριση της παλαιστινιακής κυβέρνησης και τα διάφορα εμπόδια που εγείρουμε, παρακωλύουν τις καλές σχέσεις μεταξύ της Ευρώπης και του αραβικού κόσμου. Έχουν δίκιο. Δεν ήταν αυτό το θέμα μου. Επιθυμώ να υποστηρίξω αυτήν την άποψη πολύ δυναμικά. Την έχω υποστηρίξει συχνά και σε άλλες περιστάσεις. Θέλω να επιστήσω την προσοχή σας στο γεγονός ότι εδώ βρίσκεται το κλειδί. Θέλω επίσης να επικροτήσω τη μεγάλη κατανόηση για την προσέγγιση της έκθεσης, που ήταν εμφανής τόσο στην ομιλία του κ. Gloser όσο και του Επιτρόπου, κ. Verheugen, και δεν πιστεύω ότι ο διάδοχός του θα το διαψεύσει: υπάρχει σύγκλιση απόψεων μεταξύ μιας κοινοβουλευτικής προσέγγισης, την οποία εκπροσωπώ εδώ, και της αντίληψης του Συμβουλίου των Υπουργών, καθώς και της Επιτροπής. Για εμένα, αυτό είναι απολύτως απαραίτητο. Στους συναδέλφους μας από τις διάφορες πολιτικές ομάδες, θέλω να πω απλά ότι η συμβολή του κ. Busuttil, ο οποίος υποστηρίζει την ιδέα της εταιρικής σχέσης, μου φαίνεται σημαντική. Θα πω ότι ο κ. Cappato έχει δίκιο να τονίζει ότι επιθυμούμε, μέσα από όλες αυτές τις προσπάθειες, να συνάψουμε σχέσεις με τις κοινωνίες των πολιτών, να συνάψουμε σχέσεις, τελικά, με τα άτομα, φυσικά, αλλά δεν μπορούμε να το κάνουμε μόνο με τα άτομα, πρέπει να το κάνουμε μέσω των θεσμών, των μέσων ενημέρωσης κλπ., και αυτή είναι πράγματι η προσέγγιση της παρούσας έκθεσης. Ο κ. Tajani εστίασε στην αμοιβαιότητα. Με ενδιαφέρει και εμένα η αμοιβαιότητα. Θέλω να επισημάνω ότι η ευφυΐα της προσέγγισής μας θα εξαρτηθεί από την ικανότητά μας να προσαρμόσουμε την αμοιβαιότητα ανάλογα με την ανισότητα των επιπέδων οικονομικής και πολιτιστικής ανάπτυξης. Το θέμα είναι να υποστηρίξουμε μια διαδικασία που πρέπει να φέρει τις αραβικές χώρες πιο κοντά στις αξίες των δημοκρατιών μας, χωρίς προσποιήσεις και χωρίς να τις κατηγορήσουμε ότι δεν μοιράζονται αυτές τις αξίες από την αρχή της διαδικασίας. Αυτό με οδήγησε, όπως γνωρίζει καλά ο κ. Cappato, να αναβάλω την έγκριση ορισμένων τροπολογιών, όχι επειδή διαφωνώ με κάποιες από τις επικρίσεις, αλλά περισσότερο γιατί δεν πιστεύω ότι είναι η κατάλληλη στιγμή να τις φέρουμε στην επιφάνεια τώρα, σε μια χρονική στιγμή κατά την οποία μπαίνουμε στη διαδικασία να τείνουμε χείρα βοηθείας σε λαούς που υστερούν πολύ σε σχέση με εμάς όσον αφορά τον σεβασμό των ανθρωπίνων δικαιωμάτων. Μια διαδικασία υποστήριξης δεν λαμβάνει ως δεδομένο ότι το πρόβλημα έχει λυθεί εκ των προτέρων. Δεν θα αυξήσουμε τις απαιτήσεις μας. Θα έμπαινα ακόμη και στον πειρασμό, σε αυτό το πνεύμα, να σας ενθαρρύνω να καταψηφίσετε μια τροπολογία που κατέθεσε η Ομάδα μου. Το συζητήσαμε εκτενώς. Η Ομάδα μου είναι αδιάλλακτη όσον αφορά κάποιες ακέραιες αρχές υπέρ των οποίων αγωνίζομαι εδώ και πενήντα χρόνια. Σε αυτό το θέμα πρέπει να προοδεύσουμε πιο συγκρατημένα. Προτείνω να χρησιμοποιήσουμε τη λεπτότητα στις διπλωματικές μας σχέσεις. Στην πολιτική, η λεπτότητα είναι σπάνια, αλλά παρόλα αυτά τη συνιστώ."@el10
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"(Rires)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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lpv:translated text
"Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d'abord souligner l'importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu'en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l'Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n'était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l'ai soutenu souvent en d'autres occasions. J'attire votre attention sur le fait qu'il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c'est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l'apport de M. Busuttil, qui soutient l'idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l'individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l'individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c'est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que l'intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l'inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s'agit, c'est d'accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C'est ce qui m'amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l'opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l'homme. Un processus d'accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l'avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J'aurais même la tentation, dans cet esprut, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu'on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@lv13
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"Michel Rocard (PSE ),"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
lpv:unclassifiedMetadata
"rapporteur"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
lpv:translated text
". Señor Presidente, señor Gloser, señor Verheugen, en tan solo dos minutos no podré responder a todos. En primer lugar, quiero señalar la importancia de la cuestión que ha llevado a cuatro de nuestros oradores a no abordar el tema del informe directamente, sino a recordarnos que, antes de esto, la tragedia sin resolver del conflicto entre Israel y Palestina, el no reconocimiento del nuevo Gobierno palestino y los diferentes obstáculos que ponemos en el camino impiden establecer buenas relaciones entre Europa y el mundo árabe. Tienen razón. Ese no era mi tema. Quiero apoyar este punto de vista enérgicamente. Lo he apoyado en muchas otras ocasiones. Quiero llamar su atención sobre el hecho de que ahí está la clave. También quiero elogiar la gran comprensión del enfoque del informe, que se ha puesto claramente de manifiesto en la intervención del señor Gloser y en la del Comisario, el señor Verheugen, y no creo que su sucesor vaya a decir lo contrario: existe una convergencia de pensamiento entre un enfoque parlamentario, que yo represento aquí, y la percepción del Consejo de Ministros y de la Comisión. En mi opinión, eso es absolutamente esencial. A nuestros colegas de las diferentes bancadas simplemente les diré que la aportación realizada por el señor Busuttil, que apoya la idea de la asociación, me parece importante. Quiero decir que el señor Cappato tiene razón al insistir en que pretendemos, a través de todos estos esfuerzos, comprometernos con las sociedades civiles, comprometernos, finalmente, con los individuos, por supuesto. Sin embargo, no podemos comprometernos con los individuos solamente, tenemos que hacerlo a través de instituciones, de los medios de comunicación, etc. y este es, de hecho, el planteamiento de este informe. El señor Tajani se ha centrado en la reciprocidad. A mi también me preocupa la reciprocidad. Me gustaría señalar que la inteligencia de nuestro planteamiento dependerá de nuestra capacidad para ajustar la reciprocidad conforme a la desigualdad de los niveles de desarrollo económico y cultural. El fin es apoyar un proceso que deberá acercar los países árabes a los valores de nuestras democracias, sin pretender ni acusarlos de no compartir estos valores desde el principio del proceso. Esto me lleva, como bien sabe el señor Cappato, a aplazar ciertas enmiendas, no porque no esté de acuerdo con algunas de las críticas, sino porque opino que no es oportuno sacarlas a relucir ahora, en un momento en el que estamos iniciando un proceso para tender una mano a los pueblos que van rezagados con respecto a nosotros en materia de respeto de los derechos humanos. Un proceso de apoyo no presupone que el problema se haya resuelto por adelantado. No aumentaremos nuestras exigencias. Yo incluso estaría tentado, por este motivo, a promover el voto contra una enmienda presentada por mi propio Grupo. Lo hemos debatido en profundidad. Mi Grupo es inflexible con respecto a algunos principios intangibles por lo que llevo luchando 50 años. En esta cuestión debemos progresar a un ritmo más moderado. Propongo que procedamos con sutileza en nuestras relaciones diplomáticas. En política, la sutileza es poco habitual, aunque la sugiero igualmente."@es21
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lpv:translated text
". Mr President, Mr Gloser, Mr Verheugen, in only two minutes, I shall not be able to reply to everybody. I should like first to stress the importance that has led four of our speakers not to deal with the subject directly but to remind us that, before this topic, the unresolved tragedy of the Israel-Palestine conflict, the non-recognition of the new Palestinian Government and the different obstacles that we put in the way, hinder good relations between Europe and the Arab world. They are right. That was not my point. I wish to support this point of view very forcefully. I have often supported it on other occasions. I would draw your attention to the fact that therein lies the key. I should also like to commend the great understanding of the report’s approach, which has been as evident in Mr Gloser’s speech as in that of the Commissioner, Mr Verheugen, and I do not think that his successor will say otherwise: there exists a convergence of thinking between a parliamentary approach, which I represent here, and the perception of the Council of Ministers, as well as that of the Commission. For me, that is absolutely essential. To our colleagues on the different benches, I shall simply say that the contribution made by Mr Busuttil’s, who supports the idea of partnership, seems important to me. I would say that Mr Cappato is right to emphasise that we wish, through all these efforts, to engage with civil societies, to engage, ultimately, with individuals, of course, but we cannot engage with individuals alone, we have to do so through institutions, the media, etc., and that is indeed the approach of this report. Mr Tajani focused on reciprocity. I too am concerned about reciprocity. I should like to point out that the intelligence of our approach will depend on our ability to adjust reciprocity according to the inequalitiy of the levels of economic and cultural development. The point is to support a process that must bring Arab countries closer to the values of our democracies, without pretending and without accusing them of not sharing these values from the beginning of the process. That is what brings me, as Mr Cappato well knows, to defer certain amendments, not because I disagree with some of the criticisms, but rather because I disagree that it is opportune to bring them up now, at a time when we are engaging in a process of holding out a hand to help people who are way behind us when it comes to respect for human rights. A support process does not presuppose that the problem has been resolved in advance. We will not increase our demands. I would even be tempted, in this spirit, to encourage voting against an amendment tabled by my own group. We have discussed it fully. My group is inflexible on some intangible principles for which I have been fighting for 50 years. In this matter we must progress more moderately. I propose that we use subtlety in our diplomatic relations. In politics, subtlety is rare, but I am suggesting it all the same."@en4
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lpv:translated text
"Senhor Presidente, Senhor Presidente em exercício do Conselho, Senhor Comissário, em dois minutos não poderei responder a todos. Gostaria antes de mais de salientar a importância que conduziu quatro dos nossos oradores a não abordarem directamente o assunto e a recordarem que, a montante, o drama não resolvido do conflito israelo-palestiniano e o não reconhecimento do novo Governo palestiniano, bem como os diferentes bloqueios que lhes impomos, impedem a existência de boas relações entre a Europa e o mundo árabe. Têm toda a razão, mas não é esse o tema do meu relatório. Quero apoiar esse ponto de vista com muita força. Defendi-o muitas vezes noutras ocasiões. Chamo a vossa atenção para o facto de que aqui é que está a chave da questão. Gostaria também de saudar a grande compreensão por aquilo que propõe o relatório, que marcou tanto o discurso do Senhor Ministro Gloser como o do Comissário Verheugen, e não creio que o seu sucessor o contradiga: existe uma convergência de pontos de vista entre as propostas parlamentares, que represento aqui, e a percepção do Conselho de Ministros e da Comissão. Para mim, trata-se de uma questão essencial. Aos nossos colegas das diferentes bancadas, digo apenas que a contribuição do senhor deputado Simon Busuttil, que sustenta a ideia da parceria, me parece importante. O senhor deputado Marco Cappato tem toda a razão em salientar que pretendemos, com todos estes esforços de aproximação das sociedades civis, encontrar finalmente o indivíduo, naturalmente, mas não podemos encontrar o indivíduo sozinho, temos de o fazer através das instituições, dos meios de comunicação social, etc., e é essa a proposta deste relatório. O senhor deputado Antonio Tajani insistiu na reciprocidade. Também eu estou preocupado com a reciprocidade. Gostaria de chamar a atenção para o facto de que a inteligência da nossa proposta dependerá da nossa capacidade de proporcionarmos a reciprocidade à desigualdade dos níveis de desenvolvimento económico e cultural. Trata-se de acompanhar um processo que deve aproximar os países árabes dos valores das nossas democracias sem fingimentos, sem os acusarmos de não partilharem esses valores logo à partida do processo. Eis o que me levará - como sabe muito bem o colega Cappato - a adiar algumas alterações, não por discordar de algumas críticas, mas sim porque discordo da oportunidade de as recordar neste momento em que estaremos a desencadear um processo de mão estendida para ajudar as pessoas que estão muito abaixo de nós no que respeita aos direitos humanos. Um processo de apoio não pressupõe que o problema esteja resolvido à partida. Não iremos multiplicar as nossas exigências. Eu teria mesmo a tentação, dentro deste espírito, de pedir que se vote contra uma alteração do meu próprio grupo. Já nos explicámos sobre isto. O meu grupo mantém a rigidez sobre um certo número de princípios intocáveis pelos quais me bato desde há cinquenta anos. Nesta proposta, temos de avançar mais devagar. Proponho que introduzamos alguma subtileza nas nossas relações diplomáticas. A subtileza em política é rara, mas sugiro-a apesar de tudo."@pt17
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"Signor Presidente, signor Presidente del Consiglio, signor Commissario, in soli due minuti non riuscirò a rispondere a tutti. Vorrei sottolineare innanzi tutto l’importanza che ha spinto quattro degli oratori intervenuti a non trattare direttamente del tema in discussione ma a ricordarci che, a monte di questo argomento, il dramma non risolto del conflitto israelo-palestinese, il mancato riconoscimento del nuovo governo palestinese e i vari ostacoli che poniamo impediscono l’instaurarsi di buone relazioni tra l’Europa e il mondo arabo. Hanno ragione. Non ho trattato questo argomento, ma intendo sostenere questo punto di vista con grande forza. L’ho sostenuto spesso in altre occasioni. Richiamo la vostra attenzione sul fatto che quella è la chiave di tutto. Apprezzo anche la grande comprensione per l’approccio della relazione, che ha ricevuto rilevanza sia nel discorso del Ministro Gloser sia in quello del Commissario Verheugen, e non credo che il suo successore lo contraddirà: esiste una convergenza di pensiero tra un approccio parlamentare, che qui rappresento, e la percezione del Consiglio dei ministri, nonché della Commissione. Per me, è assolutamente essenziale. Ai colleghi dei diversi gruppi dirò semplicemente che mi sembra importante il contributo dell’onorevole Busuttil, che sostiene l’idea di partenariato. Direi che l’onorevole Cappato ha ragione a sottolineare che, attraverso tutti questi sforzi, desideriamo impegnarci con le società civili, e in definitiva con gli individui, ovviamente, ma non possiamo impegnarci soltanto con gli individui, dobbiamo farlo attraverso le istituzioni, i e così via, e questo è proprio l’approccio della relazione. L’onorevole Tajani ha insistito sulla reciprocità, questione che sta a cuore anche a me. Vorrei richiamare l’attenzione sul fatto che l’intelligenza del nostro approccio dipenderà dalla nostra capacità di regolare la reciprocità in base alla disuguaglianza dei livelli di sviluppo economico e culturale. Il punto è sostenere un processo che deve avvicinare i paesi arabi ai valori delle nostre democrazie, senza fingere e senza accusarli di non condividere questi valori fin dall’inizio del processo. E’ questo che mi spinge, come ben sa l’onorevole Cappato, a rinviare taluni emendamenti, non perché sia in disaccordo con certe critiche, ma perché non concordo sull’opportunità di esprimerle adesso, in un momento in cui ci impegniamo a tendere la mano per aiutare persone che sono molto indietro rispetto a noi per quanto riguarda il rispetto dei diritti umani. Un processo di sostegno non presuppone che il problema sia risolto in anticipo. Non moltiplicheremo quindi le nostre richieste. Sarei persino tentato, in questo spirito, di invitarvi a votare contro un emendamento presentato dal mio stesso gruppo. Ne abbiamo discusso a fondo. Il mio gruppo è inflessibile su un certo numero di principi intoccabili per i quali mi batto da cinquant’anni. In questo ambito dobbiamo procedere con maggiore moderazione. Propongo di usare sottigliezza nelle nostre relazioni diplomatiche. In politica la sottigliezza è una qualità rara, ma permettetemi di raccomandarla comunque."@it12
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". Herr Präsident, Herr Gloser, Herr Verheugen! In nur zwei Minuten werde ich nicht allen antworten können. Zunächst möchte ich die Bedeutung des Problems unterstreichen, die vier unserer Redner dazu bewogen hat, nicht direkt zum Thema zu sprechen, sondern darauf zu verweisen, dass diesem Thema der ungelöste dramatische Konflikt zwischen Israel und Palästina, die Nichtanerkennung der neuen palästinensischen Regierung und die verschiedenen von uns verursachten Hindernisse zugrunde liegen und gute Beziehungen zwischen Europa und der arabischen Welt verhindern. Sie haben Recht. Dies war jedoch nicht mein Thema. Ich möchte diesen Standpunkt nachdrücklich unterstützen. Bei anderen Gelegenheiten habe ich ihn des Öfteren vertreten. Ich möchte Ihre Aufmerksamkeit darauf lenken, dass darin der Schlüssel liegt. Ich möchte ebenfalls das große Verständnis für den Ansatz des Berichts würdigen, das sowohl in der Rede von Herrn Gloser als auch von Herrn Verheugen zum Ausdruck kam, und glaube nicht, dass sein Nachfolger eine andere Meinung dazu haben wird: Es gibt eine Übereinstimmung der Auffassungen zwischen dem Ansatz des Parlaments, das ich hier vertrete, und der Wahrnehmung sowohl im Ministerrat als auch in der Kommission. Für mich ist dies außerordentlich wichtig. Unseren Abgeordneten auf den verschiedenen Bänken möchte ich lediglich sagen, dass mir der Beitrag von Herrn Busuttil, der den Gedanken der Partnerschaft aufgreift, wichtig erscheint. Meiner Meinung nach betont Herr Cappato zu Recht, dass wir durch all diese Bemühungen mit den Zivilgesellschaften und letztendlich natürlich mit den einzelnen Personen ins Gespräch kommen wollen. Allerdings können wir nicht einzelne Personen ansprechen, wir müssen dies über die Institutionen, über die Medien usw. tun, und dies ist die Absicht dieses Berichts. Herr Tajani legte besonderen Wert auf die Gegenseitigkeit. Auch ich bin besorgt um die Gegenseitigkeit. Ich möchte darauf verweisen, dass die Klugheit unseres Vorgehens von unserer Fähigkeit abhängen wird, die Gegenseitigkeit dem unterschiedlichen Stand der wirtschaftlichen und kulturellen Entwicklung anzupassen. Es geht genau darum, einen Prozess zu unterstützen, der die arabischen Länder den Werten unserer Demokratien näher bringen soll, ohne Heuchelei, ohne ihnen vorzuwerfen, dass sie diese Werte nicht bereits zu Beginn des Prozesses teilen. Dies bringt mich dazu, und Herr Cappato weiß das sehr gut, bestimmte Änderungsanträge aufzuschieben, nicht, weil ich mit gewissen Kritiken nicht einverstanden wäre, sondern weil ich eher der Meinung bin, dass es nicht zweckmäßig wäre, sie heute anzubringen, zu einem Zeitpunkt, da wir einen Prozess der ausgestreckten Hand in Gang bringen, um Menschen zu helfen, die in Bezug auf die Wahrung der Menschenrechte noch lange nicht so weit sind wie wir. Ein Prozess der Unterstützung setzt nicht voraus, dass das Problem im Voraus gelöst ist. Wir werden unsere Anforderungen nicht erhöhen. In diesem Sinne wäre ich sogar versucht, Sie aufzufordern, gegen einen Änderungsantrag meiner eigenen Fraktion zu stimmen. Wir haben uns dazu ausführlich geäußert. In Bezug auf einige unumstößliche Grundsätze, für die ich seit fünfzig Jahren eintrete, zeigt sich meine Fraktion unflexibel. In dieser Sache müssen wir maßvoller vorgehen. Ich schlage vor, bei unseren diplomatischen Beziehungen Feingefühl walten zu lassen. In der Politik ist Feingefühl zwar selten, trotzdem möchte ich dazu anregen."@de9
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"(Rires)"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"Michel Rocard (PSE ),"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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"rapporteur"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
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". - Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil des ministres, Monsieur le Commissaire, en deux minutes, je ne répondrai pas à tout le monde. Je voudrais d’abord souligner l’importance qui a conduit quatre de nos orateurs à ne pas directement traiter du sujet mais à rappeler qu’en amont de ce sujet, le drame non résolu du conflit Israël-Palestine et la non-reconnaissance du nouveau gouvernement palestinien, les différents blocages que nous y mettons, font obstacle à de bonnes relations entre l’Europe et le monde arabe. Ils ont raison. Ce n’était pas mon sujet. Je veux soutenir ce point de vue avec une très grande force. Je l’ai soutenu souvent en d’autres occasions. J’attire votre attention sur le fait qu’il y a là une clé. Je voudrais aussi saluer la grande compréhension pour la démarche du rapport qui a marqué aussi bien le discours de M. le ministre Gloser que celui du commissaire Verheugen et je ne crois pas que son successeur le contredira: il existe une convergence de pensées entre une démarche parlementaire, que je représente ici, et la perception du Conseil des ministres comme celle de la Commission. Pour moi, c’est tout à fait essentiel. À nos collègues des différents bancs, je dirai simplement que l’apport de M. Busuttil, qui soutient l’idée de partenariat, me paraît important. Je dirai que Marco Cappato a raison de souligner que nous souhaitons, à travers tous ces efforts de rencontre des sociétés civiles, rencontrer finalement l’individu, bien entendu, mais on ne rencontre pas l’individu tout seul, on le fait à travers les institutions, les médias, etc., et c’est bien la démarche de ce rapport. M. Tajani a insisté sur la réciprocité. Moi aussi, je suis soucieux de réciprocité. Je voudrais attirer l’attention sur le fait que l’intelligence de notre démarche dépendra de notre capacité à proportionner la réciprocité à l’inégalité des niveaux de développement économique et culturel. Ce dont il s’agit, c’est d’accompagner un processus qui doit rapprocher les pays arabes des valeurs de nos démocraties sans faire semblant, sans les accuser de ne pas partager ces valeurs dès le début du processus. C’est ce qui m’amènera, le collègue Cappato le sait bien, à différer certains amendements, non pas que je sois en désaccord avec certaines condamnations, mais bien parce que je suis en désaccord sur l’opportunité de les rappeler maintenant, au moment où on enclenche un processus de main tendue pour aider des gens qui sont bien en dessous de nous concernant le respect des droits de l’homme. Un processus d’accompagnement ne suppose pas que le problème est résolu à l’avance. Nous ne multiplierons pas nos exigences. J’aurais même la tentation, dans cet esprit, de faire voter contre un amendement de mon propre groupe. Nous nous en sommes bien expliqués. Mon groupe est rigide sur un certain nombre de principes intangibles pour lesquels je me bats depuis cinquante ans. Dans cette démarche, nous devons progresser plus modérément. Je propose qu’on mette de la subtilité dans nos relations diplomatiques. La subtilité, en politique, est rare, mais je la suggère tout de même."@fr8
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