Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2007-04-23-Speech-1-105"
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". - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d’État, le rapporteur l’a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu’il s’agit d’un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d’ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d’organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C’est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l’efficacité des produits, au-delà de l’accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l’a rappelé, il s’agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l’innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l’éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l’adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d’application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l’est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d’éthique. C’est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c’est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d’avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d’amendements soutenu par M. Gargani et d’autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu’au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd’hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l’ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n’a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l’ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l’Europe n’a pas vocation à légiférer sur l’éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l’espoir, et non de l’assassiner."@fr8
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"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@cs1
"Hr. formand, hr. kommissær, hr. minister! Eftersom ordføreren allerede udførligt har redegjort for detaljerne, vil jeg ikke også komme med en detaljeret beskrivelse af avanceret terapi. Jeg vil blot minde om, at det er et utroligt lovende forskningsmæssigt og medicinsk område, der indeholder reelle løsninger for personer med tredjegradsforbrændinger, patienter, der lider af venøse sår, diabetes, arveligt betingede sygdomme eller hjertekarsygdomme, og samtidig giver håb for patienter med Parkinsons og Alzheimers sygdom og måske en dag kan løse den tragiske knaphed på organer, som hvert år er skyld i, at tusindvis af patienter, der venter på donororganer, dør i Europa.
Med andre ord er der utallige patienter - millionvis - som venter på denne forordning. Det er ikke blot patienterne, der venter på den. Der gør virksomhederne i sektoren også, for ud over krav til produkternes kvalitet, sikkerhed og effektivitet og ud over behovet for at gøre dem tilgængelige for alle på lige vilkår er formålet med denne tekst, som kommissæren påpegede, også at fremme forskning og innovation. De, som forsøger at påtvinge os deres vision om etik og moral - og ordføreren er en af dem - har allerede tre gange forsinket og forsinker fortsat vedtagelsen af denne forordning, nemlig i udvalg, under trepartsforhandlingerne - hvilket vores kollega fru Roth-Behrendt netop mindede os om - og muligvis igen på onsdag, er jeg bange for, med en anmodning om, at betænkningen sendes tilbage i udvalg.
Centrum for polemikken og den fastlåste situation er lægemidler fremstillet af embryonale stamceller, også kaldet fosterstamceller, som ordføreren ønsker at udelukke fra den centraliserede procedure og dermed udelukke fra forordningens anvendelsesområde. Nogle ting skal gøres klart, lige så klart som i vores ændringsforslag 62, som er en del af pakken og er godkendt af de tre institutioners juridiske tjenester. Jeg vil gerne påpege, at medlemsstaterne og alene medlemsstaterne træffer beslutning om, hvilken forskning og hvilke produkter, der vil blive gjort tilgængelige på deres territorium. De vil ikke blive påtvunget noget, som er i strid med deres nationale lovgivning om etiske spørgsmål. Det er rent faktisk, mener jeg, definitionen på subsidiaritet, og de, som under henvisning til subsidiariteten agter - hvilket er noget af en præstation - at forbyde disse produkter i hele Europa og forhindre lande, som ønsker dem, i at gøre fremskridt, forvirrer mig. Derfor forkaster jeg formelt ændringsforslag 3 og 17 fremsat af Retsudvalget samt rækken af ændringsforslag, som bakkes op af hr. Gargani og andre.
Mine damer og herrer, valget er i sidste ende enkelt. Vores troværdighed står på spil her, hvilket også gælder sammenhængen i vores arbejde og vores beslutninger. Jeg vil minde jer om, at i juni sidste år godkendte vi finansiering af forskning i embryonale stamceller i det syvende rammeprogram for forskning. Jeg opfordrer jer i dag indtrængende til at støtte den kompromispakke, som er fremsat af De Europæiske Socialdemokrateres Gruppe, Gruppen Alliancen af Liberale og Demokrater for Europa og Den Europæiske Venstrefløjs Fællesgruppe/Nordisk Grønne Venstre. Noget, som endnu ikke er blevet nævnt, er, at denne pakke også støttes af en række medlemmer fra Gruppen for Det Europæiske Folkeparti (Kristelige Demokrater) og De Europæiske Demokrater, og i modsætning til, hvad ordføreren forklarede, anerkendes den af Kommissionen og Rådet. Denne pakke løser alle de tekniske spørgsmål. Den er et kompromis, som gør det klart, at det ikke er EU's rolle at lovgive om etik, fordi, mine damer og herrer, hvis der i løbet af de næste få år skal ske revolutioner, er det op til os at give dem substans og give folk håb, ikke ødelægge det."@da2
".
Herr Präsident, Herr Kommissar, Herr Staatssekretär! Angesichts der umfangreichen Ausführungen des Berichterstatters möchte ich meinerseits nicht im Detail auf die neuartigen Therapien eingehen. Ich möchte lediglich wiederholen, dass es sich hierbei um ein viel versprechendes Gebiet der Forschung und Medizin handelt, das konkrete Lösungen für Patienten mit Verbrennungen dritten Grades, für Patienten mit Venengeschwüren, Diabetes, Erbkrankheiten, Herz-Gefäß-Krankheiten bietet und ebenfalls Hoffnung für die Parkinson- und Alzheimer-Erkrankungen weckt, und das vielleicht eines Tages auch eine Antwort auf den dramatischen Mangel an Spenderorganen findet, in dessen Folge in Europa jährlich Tausende auf Organspenden wartende Patienten sterben.
Mit anderen Worten gibt es unzählige Patienten, Millionen von ihnen, die auf diese Verordnung warten. Sie wird jedoch nicht nur von den Patienten erwartet, sondern auch von den Unternehmen dieses Sektors, da abgesehen von der Qualität, der Sicherheit und der Wirksamkeit der Produkte, abgesehen vom Zugang, den wir jedem von ihnen ohne Diskriminierung garantieren müssen, es bei diesem Text auch darum geht, die Forschung und Innovation zu stimulieren – wie dies vom Kommissar bereits dargelegt wurde. Allerdings haben jene, die uns ihre Auffassung von Ethik und Moral aufzwingen wollen, darunter auch der Berichterstatter, die Verabschiedung dieser Verordnung bereits drei Mal verzögert und verzögern sie noch immer: im Ausschuss, im informellen Trilog – meine Kollegin Dagmar Roth-Behrendt hat dies soeben angesprochen – und vielleicht auch am kommenden Mittwoch, so fürchte ich, durch einen Antrag auf Rückverweisung des Berichts.
Im Mittelpunkt der Kontroverse und der Blockade stehen die Medikamente auf der Basis von embryonalen oder fötalen Stammzellen, die der Berichterstatter aus dem zentralen Genehmigungsverfahren und somit aus dem Anwendungsbereich dieser Rechtsvorschrift ausschließen möchte. Damit die Dinge klar sind, so klar wie unser Änderungsantrag 62, der Teil des Paketes ist und der von den Rechtsabteilungen der drei Institutionen bestätigt wurde, möchte ich auch darauf verweisen, dass die Mitgliedstaaten und nur sie allein entscheiden werden, welche Forschungen und welche Produkte auf ihrem Hoheitsgebiet verfügbar sind. Es wird ihnen nichts aufgezwungen, was ihren nationalen ethischen Rechtsvorschriften zuwiderläuft. Genau dies entspricht aus meiner Sicht der Definition der Subsidiarität, und jene, die im Namen der Subsidiarität – und dies ist wirklich der Gipfel – beabsichtigen, diese Produkte in ganz Europa zu verbieten und die Länder, dies sie einsetzen wollen, am Fortschritt zu hindern, geben mir zu denken. Aus diesem Grund weise ich die Änderungsanträge 3 und 17 des Rechtsausschusses sowie das von Herrn Gargani und anderen befürwortete Änderungspaket ausdrücklich ab.
Meine Damen und Herren, die Entscheidung ist letztendlich einfach. Es geht um unsere Glaubwürdigkeit, und nebenbei gesagt, auch um die Kohärenz unserer Arbeit und unserer Beschlüsse. Ich möchte Sie daran erinnern, dass wir im Juni letzten Jahres die Finanzierung der Forschung an embryonalen Stammzellen im Siebten Forschungsrahmenprogramm genehmigt haben. Ich fordere Sie heute dringend dazu auf, dieses Kompromisspaket, das von der Sozialdemokratischen Fraktion im Europäischen Parlament, von der Fraktion der Allianz der Liberalen und Demokraten für Europa und von der Konföderalen Fraktion der Vereinigten Europäischen Linken/Nordische Grüne Linke eingereicht wurde, zu unterstützen. Dieses Paket, und dies wurde noch nicht gesagt, findet auch die Zustimmung zahlreicher Abgeordneter der Fraktion der Europäischen Volkspartei (Christdemokraten) und europäischer Demokraten, und entgegen der Darstellung des Berichterstatters wird es von der Kommission und vom Rat akzeptiert. Dieses Paket löst alle technischen Fragen; es bildet einen Kompromiss, der verdeutlicht, dass Europa nicht dazu berufen ist, Rechtsvorschriften zur Ethik zu verabschieden, denn, meine Damen und Herren, wenn die kommenden Jahre durch Revolutionen aller Art gekennzeichnet sein werden, dann ist es an uns, ihnen einen Sinn zu geben, Hoffnung zu wecken und nicht zu zerstören."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, κύριε Υπουργέ, δεδομένου ότι ο εισηγητής το έχει ήδη πράξει εκτενώς, δεν θα ήθελα να προβώ σε μια αναλυτική περιγραφή των προηγμένων θεραπειών. Θα επαναλάβω μόνον το σημείο ότι πρόκειται για έναν πολλά υποσχόμενο τομέα έρευνας και ιατρικής, ο οποίος προσφέρει πραγματικές λύσεις σε άτομα που έχουν υποστεί εγκαύματα τρίτου βαθμού, σε ασθενείς που υποφέρουν από φλεβικά έλκη, διαβήτη, κληρονομικές νόσους και καρδιαγγειακές ασθένειες, ο οποίος δίνει επίσης ελπίδα σε όσους πάσχουν από τη νόσο του Πάρκινσον και τη νόσο του Αλτσχάιμερ και ο οποίος ίσως κάποια ημέρα δώσει εντέλει μια λύση στην τραγική έλλειψη οργάνων, η οποία έχει ως συνέπεια τον θάνατο χιλιάδων ασθενών κάθε χρόνο στην Ευρώπη που βρίσκονται σε αναμονή δωρεάς οργάνων.
Με άλλα λόγια, υπάρχουν αναρίθμητοι ασθενείς –εκατομμύρια εξ αυτών– οι οποίοι προσμένουν αυτόν τον κανονισμό. Δεν είναι μόνον ασθενείς που προσμένουν τον κανονισμό αλλά και επιχειρήσεις στον εν λόγω τομέα, διότι, πέραν της ποιότητας, της ασφάλειας και της αποτελεσματικότητας των προϊόντων, πέραν της ανάγκης να καταστούν προσιτά στον καθένα, χωρίς να εισάγονται διακρίσεις, η ιδέα εδώ, με αυτό το κείμενο, όπως τόνισε ο Επίτροπος, είναι επίσης η ενίσχυση της έρευνας και της καινοτομίας. Ωστόσο, ήδη σε τρεις περιπτώσεις, αυτοί που επιδιώκουν να μας επιβάλουν το όραμά τους περί δεοντολογίας και ηθικής –και ο εισηγητής είναι ένας εξ αυτών– έχουν καθυστερήσει και εξακολουθούν να καθυστερούν την έγκριση αυτού του κανονισμού: στην επιτροπή, στον άτυπο τριμερή διάλογο –όπως επεσήμανε προ ολίγου η συνάδελφός μου βουλευτής, κ. Roth-Behrendt– και ενδεχομένως να επαναληφθεί την Τετάρτη, φοβούμαι, με το πρόσχημα αιτήματος αναπομπής της έκθεσης.
Στο επίκεντρο της διαφωνίας και του αδιεξόδου είναι τα φάρμακα από εμβρυονικά ή εμβρυϊκά βλαστοκύτταρα, τα οποία ο εισηγητής θέλει να εξαιρέσει από την κεντροποιημένη διαδικασία και έτσι να τα αφήσει εκτός του πεδίου εφαρμογής αυτής της νομοθεσίας. Τα πράγματα πρέπει να γίνουν σαφή, τόσο σαφή όσο η τροπολογία 62 που καταθέσαμε, η οποία περιλαμβάνεται στη δέσμη και εγκρίθηκε από τις νομικές υπηρεσίες των τριών θεσμικών οργάνων· θα ήθελα επίσης να επισημάνω τα εξής: μόνον τα κράτη μέλη θα αποφασίσουν ποια έρευνα και ποια προϊόντα θα είναι διαθέσιμα στην επικράτειά τους. Τίποτε δεν θα τους επιβληθεί το οποίο θα αντιβαίνει στην εθνική νομοθεσία τους σχετικά με θέματα ηθικής. Αυτός είναι όντως, πιστεύω, ο ορισμός της επικουρικότητας, και όσοι προτίθενται, στο όνομα της επικουρικότητας –άλλωστε, πρόκειται για πραγματικό άθλο– να απαγορεύσουν αυτά τα προϊόντα σε ολόκληρη την Ευρώπη και να παρεμποδίσουν χώρες οι οποίες τα θέλουν να σημειώνουν πρόοδο, με κάνουν να απορώ. Για τον λόγο αυτό, απορρίπτω κατηγορηματικά τις τροπολογίες 3 και 17 που κατέθεσε η Επιτροπή Νομικών Θεμάτων, μαζί με τη δέσμη τροπολογιών που ενέκρινε ο κ. Gargani και άλλοι.
Κυρίες και κύριοι, η επιλογή είναι απλή, τελικά. Εδώ διακυβεύεται η αξιοπιστία μας όπως, παρεμπιπτόντως, και η συνεκτικότητα του έργου μας και των αποφάσεών μας. Θα ήθελα να σας υπενθυμίσω ότι, τον περασμένο Ιούνιο, εγκρίναμε τη χρηματοδότηση της έρευνας για τα εμβρυϊκά βλαστοκύτταρα στο πλαίσιο του έβδομου προγράμματος πλαισίου για την έρευνα. Σας παροτρύνω σήμερα να στηρίξετε αυτή τη συμβιβαστική δέσμη που κατέθεσε η Σοσιαλιστική Ομάδα στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, η Ομάδα της Συμμαχίας Φιλελευθέρων και Δημοκρατών για την Ευρώπη και η Συνομοσπονδιακή Ομάδα της Ευρωπαϊκής Ενωτικής Αριστεράς/Αριστερά των Πρασίνων των Βορείων Χωρών. Αυτό το οποίο δεν έχει ακόμη ειπωθεί είναι ότι η δέσμη αυτή έχει επίσης την υποστήριξη αρκετών βουλευτών του ΕΚ από την Ομάδα του Ευρωπαϊκού Λαϊκού Κόμματος (Χριστιανοδημοκράτες) και των Ευρωπαίων Δημοκρατών και, σε αντίθεση με τις διευκρινίσεις του εισηγητή, είναι αποδεκτή από την Επιτροπή και από το Συμβούλιο. Η δέσμη αυτή επιλύει όλα τα τεχνικά θέματα· πρόκειται για έναν συμβιβασμό που καθιστά σαφές ότι ο ρόλος της Ευρώπης δεν είναι να νομοθετεί επί θεμάτων ηθικής διότι, κυρίες και κύριοι, εάν τα επόμενα λίγα χρόνια πρόκειται να χαρακτηριστούν από κάθε είδους επαναστάσεις, από εμάς εξαρτάται να δώσουμε νόημα σε αυτές, προσφέροντας ελπίδα, και όχι καταστρέφοντάς την."@el10
"Mr President, Commissioner, Secretary of State, given that the rapporteur has already done so at length, I do not wish to launch into a detailed description of advanced therapies. I shall merely reiterate the point that this is an extremely promising area of research and medicine, offering real solutions for people with third-degree burns, patients suffering from venous ulcers, diabetes, hereditary diseases and cardiovascular diseases, offering hope, too, for Parkinson’s disease and Alzheimer’s disease, and offering a solution finally, one day perhaps, to the tragic shortage of organs, which results in the deaths each year in Europe of thousands of patients awaiting donations.
In other words, there are countless numbers of patients – millions of them – who are awaiting this regulation. It is not just patients who are awaiting it, but businesses in this sector, too, for, quite apart from the quality, safety and effectiveness of the products, quite apart from the need to make them accessible to everyone, without discrimination, the idea here, with this text, as the Commissioner pointed out, is also that we stimulate research and innovation. Well, on three occasions already, those seeking to impose on us their vision of ethics and morality – and the rapporteur is one of them – have delayed and are still delaying the adoption of this regulation: in committee, in the informal trialogue – as my fellow Member, Mrs Roth-Behrendt pointed out just now – and perhaps again on Wednesday, I fear, with a request for referral of the report.
At the heart of the controversy and the deadlock are medicines made from embryonic or foetal stem cells, which the rapporteur wants to exclude from the centralised procedure and thus leave outside the scope of this legislation. Things must be made clear, as clear as our Amendment 62, which is in the package, and validated by the legal services of the three institutions, I should also like to point out: the Member States and they alone will decide which research and which products will be available on their territory. Nothing will be imposed on them that contravenes their national legislation on ethical matters. That is indeed, I believe, the definition of subsidiarity, and those who intend, in the name of subsidiarity – it is quite a feat, after all – to ban these products throughout Europe and prevent countries that want them from making progress, puzzle me. For that reason, I formally reject Amendments 3 and 17 tabled by the Committee on Legal Affairs, together with the package of amendments endorsed by Mr Gargani and others.
Ladies and gentlemen, the choice is simple, after all. Our credibility is at stake here, as is, I would say in passing, the consistency of our work and of our decisions. I would remind you that, last June, we were authorising the funding of research into embryonic stem cells in the seventh framework programme for research. I urge you today to support this compromise package tabled by the Socialist Group in the European Parliament, the Group of the Alliance of Liberals and Democrats for Europe and the Confederal Group of the European United Left/European United Left. Something that has not yet been said is that this package also has the support of a number of MEPs from the Group of the European People’s Party (Christian Democrats) and European Democrats and, contrary to what was explained by the rapporteur, it is accepted by the Commission and by the Council. This package solves all of the technical issues; it is a compromise that makes it clear that it is not Europe’s role to legislate on ethics, because, ladies and gentlemen, if the next few years are to be characterised by all manner of revolutions, it is up to us to give meaning to them, and to offer hope, not destroy it."@en4
".
Señor Presidente, señor Comisario, señor Secretario de Estado, puesto que el ponente ya lo ha hecho detenidamente, no quiero proceder a una descripción detallada de las terapias avanzadas. Me limitaré a reiterar que se trata de un ámbito muy prometedor de la cuencia y la medicina, con respuestas concretas para personas con quemaduras de tercer grado, pacientes afectados por úlceras venosas, diabetes, patologías hereditarias y enfermedades cardiovasculares, dando esperanza también a los enfermos de Parkinson y Alzheimer, y ofreciendo por último una solución, tal vez un día, a la dramática escasez de órganos, por la que fallecen cada año en Europa miles de pacientes en espera de donaciones.
En otras palabras, hay innumerables pacientes –millones– que esperan este Reglamento. No solo son pacientes los que lo esperan, sino también las empresas del sector, pues, además de la calidad, la seguridad y la eficacia de los productos, además del acceso que debemos garantizar a todos, sin discriminación, la idea que subyace, con este texto, como ha recordado el Comisario, es también estimular la investigación y la innovación. Ahora bien, por tres veces ya, quienes quieren imponernos su visión de la ética y la moral –y el ponente es uno de ellos–, han retrasado y siguen retrasando la adopción de este Reglamento: en comisión, en el diálogo informal a tres bandas –mi colega, la señora Roth-Behrendt, acaba de recordarlo– y quizás también el próximo miércoles, me temo, con una petición de remisión del informe.
En el centro de la controversia y del bloqueo se encuentran los medicamentos a base de células madre embrionarias o fetales, que el ponente quiere excluir del procedimiento centralizado y, por tanto, dejar fuera del ámbito de aplicación de esta legislación. Las cosas deben quedar claras, tan claras como nuestra enmienda 62, que está incluida en el paquete validado por los servicios jurídicos de las tres instituciones, y también quiero señalar que los Estados miembros y nadie más que ellos decidirán qué investigaciones y qué productos estarán disponibles en su territorio. No se les impondrá nada que contravenga su legislación nacional en materia de ética. Esta es, pienso, la definición de la subsidiariedad, y quienes pretenden, en nombre de la subsidiariedad –ya es el colmo–, prohibir estos productos en todas partes en Europa e impedir avanzar a los países que lo deseen, me dejan perpleja. Por esta razón, rechazo formalmente las enmiendas 3 y 17 de la Comisión de Asuntos Jurídicos, así como el paquete de enmiendas apoyado por el señor Gargani y otros.
Señorías, al final, la elección es sencilla. De ella depende nuestra credibilidad y también, lo digo de paso, la coherencia de nuestros trabajos y nuestras decisiones. Les recuerdo que el pasado mes de junio autorizamos la financiación de la investigación sobre las células madre embrionarias en el Séptimo Programa Marco de Investigación. Hoy les pido encarecidamente que apoyen este paquete de compromiso presentado por el Grupos de los Socialistas en el Parlamento Europeo, el Grupo de la Alianza de los Demócratas y Liberales por Europa y el Grupo Confederal de la Iquierda Unida Europea/Izquierda Verde Nórdica. Este paquete cuenta también con el apoyo, y esto no se ha dicho aún, de buen número de colegas del Grupo del Partido Popular Europeo (Demócrata-Cristianos) y de los Demócratas Europeos y es aceptado, contrariamente a lo que ha dicho el ponente, por la Comisión y el Consejo. Este paquete resuelve todas las cuestiones técnicas; constituye un compromiso que deja claro que no corresponde a Europa legislar sobre ética, porque, Señorías, si los años venideros habrán de caracterizarse por toda clase de revoluciones, nos corresponde a nosotros darles un sentido y ofrecer esperanza, no destruirla."@es21
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@et5
"Arvoisa puhemies, arvoisa komission varapuheenjohtaja, arvoisa valtiosihteeri, koska esittelijä on jo kuvaillut tarkasti pitkälle kehitettyjä terapioita, en halua ryhtyä esittelemään niitä yksityiskohtaisesti. Toistan vain, että kyseessä on erittäin lupaava tutkimuksen ja lääketieteen ala, joka tarjoaa todellisia ratkaisuja ihmisille, jotka kärsivät kolmannen asteen palovammoista, laskimoperäisistä haavaumista, sokeritaudista, perinnöllisistä sairauksista ja sydän- ja verisuonitaudeista. Lisäksi ala antaa toivoa Parkinsonin ja Alzheimerin taudin hoitoon ja tarjoaa viimeinkin – ehkäpä eräänä päivänä – ratkaisun murheelliseen elinpulaan, jonka vuoksi tuhannet elinlahjoituksia odottavat potilaat menehtyvät Euroopassa vuosittain.
On toisin sanoen lukematon määrä potilaita – heitä on miljoonia – jotka odottavat tätä asetusta. Tätä asetusta eivät odota pelkästään potilaat vaan myös tämän alan yritykset, sillä kuten komission varapuheenjohtaja totesi, tämän säädöstekstin avulla pyritään vahvistamaan tutkimusta ja innovointia, parantamaan tuotteiden laatua, turvallisuutta ja tehoa sekä varmistamaan, että tuotteet ovat yhtäläisesti kaikkien saatavilla. Jo kolme kertaa ne, jotka haluavat pakottaa meidät noudattamaan omaa näkemystään etiikasta ja moraalista – ja esittelijä on yksi heistä – ovat viivästyttäneet ja viivästyttävät edelleen tämän asetuksen antamista: valiokunnassa, epävirallisissa kolmikantaneuvotteluissa – kuten kollegani Roth-Behrendt äsken totesi – ja pelkäänpä, että kenties taas keskiviikkona, jos he vaativat mietinnön palauttamista valiokuntaan.
Kiistan ja umpikujan polttopisteessä ovat alkioiden tai sikiöiden kantasoluista tehdyt lääkkeet, jotka esittelijä haluaa jättää keskitetyn menettelyn ulkopuolelle ja siten tämän lainsäädännön soveltamisalan ulkopuolelle. Asioiden on oltava selviä, yhtä selviä kuin tarkistuksemme 62, joka sisältyy pakettiin ja jonka kolmen toimielimen oikeudelliset yksiköt ovat hyväksyneet. Lisäksi haluan tähdentää seuraavaa: vain ja ainoastaan jäsenvaltioilla on oikeus päättää, mitä tutkimusta niiden alueella tehdään ja mitä tuotteita niiden alueella on saatavilla. Niitä ei voida määrätä hyväksymään sellaista, joka on vastoin niiden kansallista lainsäädäntöä eettisissä kysymyksissä. Mielestäni juuri tämä on toissijaisuusperiaatteen määritelmä, ja ne, jotka aikovat toissijaisuusperiaatteen nimissä – aikamoinen hanke täytyy sanoa – kieltää nämä tuotteet kaikkialla EU:ssa ja estää edistymisen näitä tuotteita haluavilta mailta, aiheuttavat minussa hämmennystä. Tämän vuoksi hylkään muodollisesti oikeudellisen valiokunnan tarkistukset 3 ja 17 yhdessä jäsen Garganin ynnä muiden jäsenten tukeman tarkistuspaketin kanssa.
Hyvät kollegat, loppujen lopuksi valinta on yksinkertainen. Kyseessä on uskottavuutemme ja – ohimennen sanottuna – myös työmme ja päätöstemme johdonmukaisuus. Muistutan teitä siitä, että viime kesäkuussa sallimme alkioiden kantasoluihin kohdistuvan tutkimuksen rahoittamisen seitsemännestä tutkimuksen puiteohjelmasta. Kehotan teitä tänään tukemaan tätä Euroopan parlamentin sosialidemokraattisen ryhmän, Euroopan liberaalidemokraattien liiton ryhmän ja Euroopan yhtyneen vasemmiston konfederaatioryhmän / Pohjoismaiden vihreän vasemmiston kompromissipakettia. Tätä pakettia ovat tukeneet myös, mitä ei ole vielä mainittu, eräät Euroopan kansanpuolueen (kristillisdemokraatit) ja Euroopan demokraattien ryhmän jäsenet, ja, toisin kuin esittelijä selitti, sillä on komission ja neuvosto hyväksyntä. Tässä paketissa on ratkaistu kaikki tekniset kysymykset. Kompromississa tehdään selväksi, että EU:n tehtävänä ei ole antaa eettistä lainsäädäntöä, sillä – hyvät kollegat – jos lähivuosien on määrä olla monella tapaa käänteen tekeviä, meidän on tehtävä niistä merkityksellisiä ja annettava toivoa eikä tuhottava sitä."@fi7
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@hu11
".
Signor Presidente, signor Commissario, signor Presidente in carica del Consiglio, il relatore ha già abbondantemente assolto questo compito e quindi non mi dedicherò a mia volta a descrivere dettagliatamente le terapie avanzate. Mi limito a ricordare, come è già stato fatto, che si tratta di un settore estremamente promettente della ricerca e della medicina che può dare risposte concrete ai grandi ustionati, ai pazienti affetti da ulcere venose, diabete, malattie ereditarie, patologie cardiovascolari, che dà una speranza anche in relazione al morbo di Parkinson e al morbo di Alzheimer e che può infine dare una risposta alla drammatica mancanza di organi che ogni anno in Europa provoca la morte di migliaia di malati in attesa di donazione.
In altre parole sono moltissimi – anzi milioni – i malati che attendono questo regolamento. Si parla di pazienti ma anche delle imprese che operano nel settore – poiché oltre alla qualità, la sicurezza e l’efficacia dei prodotti, oltre all’accesso che dobbiamo garantire a tutti senza discriminazioni, il Commissario l’ha ricordato – con il testo vogliamo altresì stimolare la ricerca e l’innovazione. Tuttavia sono già tre volte che coloro che vogliono imporci la loro visione dell’etica e della morale, tra cui il relatore, ritardano o continuano a rinviare l’adozione di questo regolamento in seno alla commissione, nel trilogo informale – come ha appena ricordato l’onorevole Roth-Behrendt – e forse ancora mercoledì prossimo, temo, chiedendo il rinvio della relazione.
Al centro della polemica e dello stallo che si è venuto a creare ci sono i medicinali derivati dalle cellule staminali embrionali o fetali, che il relatore vuole escludere dalla procedura centralizzata e quindi dal campo di applicazione del regolamento. Questo dev’essere chiaro, quanto è chiaro il nostro emendamento n. 62, che fa parte del pacchetto e che è stato convalidato dai servizi giuridici delle tre Istituzioni. Tengo inoltre a ricordare che gli Stati membri, e solo loro, decideranno quali ricerche e quali prodotti potranno essere presenti nel proprio territorio. Nulla sarà loro imposto che sia in contrasto con la legislazione nazionale in materia di etica. E’ proprio questa, credo, la definizione di sussidiarietà e mi lasciano perplessa coloro che in nome della sussidiarietà – ed è una vera e propria impresa – vogliono vietare questi prodotti in tutta Europa e impedire di andare avanti ai paesi che lo desiderano. Per tale ragione respingo ufficialmente gli emendamenti nn. 3 e 17 della commissione giuridica nonché il pacchetto di emendamenti sostenuto dall’onorevole Gargani e altri.
Onorevoli colleghi, la scelta in definitiva è semplice. Ne va della nostra credibilità e anche, direi per inciso, della coerenza dei nostri lavori e delle nostre decisioni. Ricordo che lo scorso giugno avevamo autorizzato il finanziamento della ricerca sulle cellule staminali embrionali nel settimo programma quadro per la ricerca. Oggi vi chiedo di sostenere il pacchetto di compromesso presentato dal gruppo PSE, dal mio gruppo, il gruppo ALDE, e dal gruppo GUE/NGL. Il pacchetto è appoggiato anche da diversi colleghi del PPE-DE, cosa che non è ancora stata detta, ed è accettato, contrariamente a quanto è stato puntualizzato dal relatore, dalla Commissione e dal Consiglio. Il pacchetto risponde all’insieme delle questioni tecniche; costituisce un compromesso che ricorda che non è compito dell’Europa legiferare sull’etica, poiché, onorevoli colleghi, se gli anni a venire saranno forieri di mutamenti rivoluzionari, spetterà a noi dotarli di significato, alimentando la speranza, non annientandola."@it12
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@lt14
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@lv13
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, commissaris, staatssecretaris, de rapporteur heeft al een uitvoerige beschrijving van de geavanceerde therapieën gegeven en daarom zal ik mij daarvan onthouden. Ik wil er alleen op wijzen, zoals al eerder is gedaan, dat we hier te maken hebben met een uiterst veelbelovend element van het wetenschappelijk onderzoek en de geneeskunde. Het biedt concrete oplossingen voor patiënten met ernstige brandwonden, aderlijke zweren, diabetes, erfelijke aandoeningen en hart- en vaatziekten, en hoop voor mensen met parkinson en alzheimer. Wellicht zal er ooit ook een oplossing komen voor het dramatische tekort aan organen waardoor elk jaar miljoenen mensen in Europa overlijden.
Er zijn dus vele patiënten – miljoenen patiënten – die op deze verordening wachten. Dat geldt niet alleen voor de patiënten maar ook voor de bedrijven in deze sector. Behalve om de kwaliteit, de veiligheid en de doeltreffendheid van de producten, behalve de toegang tot deze producten die wij zonder onderscheid aan een ieder moeten garanderen, gaat het er in deze tekst ook om om onderzoek en innovatie te stimuleren, zoals de commissaris al heeft gezegd. Welnu, dit is al de derde maal dat de aanneming van deze verordening wordt tegengehouden door degenen die ons hun visie op ethiek en moraal willen opleggen, waaronder de rapporteur: dat hebben ze gedaan in de commissie, tijdens de informele trialoog – mijn collega mevrouw Roth-Berendth heeft er zojuist op gewezen – en ik vrees dat het aanstaande woensdag opnieuw gebeurt en dat er een verzoek zal worden ingediend om het verslag terug te verwijzen.
Kern van de polemiek en de tegenstand vormen geneesmiddelen op basis van embryonale of foetale stamcellen, die de rapporteur van de gecentraliseerde procedure wil uitsluiten en dus buiten de werkingssfeer van deze wetgeving wil houden. Ik zal nog eens duidelijk maken hoe de vork in de steel zit, net zo duidelijk als in ons amendement 62 wordt verwoord, dat tot het pakket behoort en door de juridische diensten van de drie instellingen is bekrachtigd: de lidstaten bepalen zelf welke onderzoeken en welke producten zij op hun grondgebied toelaten. Er zal hun niets worden opgedrongen wat indruist tegen hun nationale wetgeving op ethisch terrein. Dat is volgens mij nu juist de betekenis van subsidiariteit en ik vind het verbijsterend dat sommigen nota bene in naam van die subsidiariteit deze producten overal in Europa willen verbieden en landen die verdere ontwikkelingen wensen te stimuleren, dat recht willen ontzeggen. Daarom verwerp ik uitdrukkelijk de amendementen 3 en 17 van de Commissie juridische zaken en het pakket amendementen dat wordt ondersteund door de heer Gargani en anderen.
Dames en heren, uiteindelijk is de keuze eenvoudig. Het gaat om onze geloofwaardigheid en ook om de samenhang van onze werkzaamheden en onze beslissingen. Ik wijs erop dat wij vorig jaar juni de financiering van het onderzoek naar embryonale stamcellen in het zevende kaderprogramma voor onderzoek hebben goedgekeurd. Ik verzoek u vandaag dringend om het compromis van de Sociaal-democratische Fractie in het Europees Parlement, mijn Alliantie van Liberalen en Democraten voor Europa fractie en de Confederale Fractie Europees Unitair Links/Noords Groen Links te steunen. Het is nog niet gezegd, maar ons pakket maatregelen wordt ook gesteund door een behoorlijk aantal collega’s van de Fractie van de Europese Volkspartij (Christen-democraten) en Europese Democraten en is, in tegenstelling tot wat de rapporteur beweert, door de Commissie en de Raad goedgekeurd. Dit pakket omvat alle technische vraagstukken; het vormt een compromis dat eraan herinnert dat Europa geen wetgeving op het ethische vlak wil opstellen. Als er de komende jaren revolutionaire ontwikkelingen plaatsvinden, moeten wij, dames en heren, daaraan zin verlenen. We moeten de hoop levend houden en niet de grond in boren."@nl3
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@pl16
"Senhor Presidente, Senhor Comissário, Senhor Secretário de Estado, o relator já o fez longamente e eu não gostaria de me lançar numa descrição em pormenor das terapias avançadas. Contentar-me-ei em reiterar que se trata de uma área extremamente promissora da investigação e da medicina, oferecendo respostas concretas para as pessoas com queimaduras do terceiro grau, os doentes que sofrem de úlceras venosas, de diabetes, de doenças hereditárias, de doenças cardiovasculares, oferecendo ainda esperança também para a doença de Parkinson e de Alzheimer e, finalmente, oferecendo eventualmente um dia uma solução para a trágica escassez de órgãos que todos os anos causa a morte a milhares de doentes à espera de doações na Europa.
Por outras palavras, são inúmeros os pacientes - milhões deles - que aguardam este regulamento. Os pacientes, mas também as empresas deste sector, pois para além da qualidade, da segurança e da eficácia dos produtos, para além da necessidade de os tornar acessíveis a todos, sem discriminação, como lembrou o Senhor Comissário, a ideia neste texto é também dinamizar a investigação e a inovação. Ora, por três vezes já, aqueles que querem impor-nos a sua visão de ética e de moral, entre eles o relator, atrasaram e continuam ainda a atrasar a adopção deste regulamento: em sede de comissão, em trílogo informal - como o meu colega, a senhora deputada Roth-Behrendt acaba de referir - e talvez ainda na próxima quarta-feira, receio bem, com um pedido de reenvio do relatório à comissão.
No centro da polémica e do impasse estão os medicamentos à base de células estaminais embrionárias ou fetais, que o relator quer excluir do procedimento centralizado e, como tal, colocar fora do campo de aplicação desta legislação. Para que coisas fiquem claras, tão claras como na nossa alteração 62, que está no pacote, validada pelos serviços jurídicos das três instituições, faço questão de lembrar também: os Estados-Membros, e só eles, decidirão que investigação e que produtos estarão disponíveis no seu território. Nada lhes será imposto que vá contra a sua legislação nacional em matéria de ética. Essa é efectivamente, creio eu, a definição de subsidiariedade, e aqueles que tencionam, em nome da subsidiariedade - o que é o cúmulo, bem vistas as coisas -, proibir estes produtos em toda a Europa e impedir os países que os querem de avançar, deixam-me perplexa. Por essa razão, rejeito formalmente as alterações 3 e 17 da Comissão dos Assuntos Jurídicos assim como o pacote de alterações apoiado pelo senhor deputado Gargani e outros.
Senhoras e Senhores Deputados, a escolha no fundo é simples. Está em jogo a nossa credibilidade e também, diria de passagem, a coerência do nosso trabalho e das nossas decisões. Relembro que no passado mês de Junho, nós autorizávamos o financiamento da investigação sobre as células estaminais embrionárias no Sétimo Programa-Quadro em matéria de Investigação. Insto os senhores deputados a apoiarem este pacote de compromisso apresentado pelo PSE, pelo meu Grupo, o Grupo ALDE, e pelo GUE/NGL. Este pacote também é apoiado, isso ainda não foi aqui dito, por um bom número de colegas do PPE-DE e é aceite, contrariamente ao que foi especificado pelo relator, pela Comissão e pelo Conselho. Este pacote responde a um conjunto de questões técnicas; constitui um compromisso que deixa claro que o papel da Europa não é legislar sobre ética, porque, Senhoras e Senhores Deputados, se os anos que se seguem serão os anos de todas as revoluções, cabe-nos dar-lhes um sentido, oferecer esperança e não destruí-la."@pt17
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@ro18
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@sk19
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d'État, le rapporteur l'a fait longuement déjà, je ne voudrais donc pas me lancer à mon tour dans une description détaillée des thérapies innovantes. Je me contenterai de rappeler, comme cela a été fait, qu'il s'agit d'un pan extrêmement prometteur de la recherche et de la médecine, avec des réponses concrètes pour les grands brûlés, les patients atteints d'ulcères veineux, de diabète, de maladies héréditaires, de maladies cardiovasculaires, avec un espoir aussi pour les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, avec une réponse enfin, un jour peut-être, à la pénurie dramatique d'organes dont meurent, chaque année, en Europe, des milliers de patients en attente de dons.
C'est dire si les patients sont nombreux, des millions, à attendre ce règlement. Les patients, mais aussi les entreprises de ce secteur, car au-delà de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des produits, au-delà de l'accès que nous devons garantir à chacun, sans discrimination, le commissaire l'a rappelé, il s'agit aussi, avec ce texte, de dynamiser la recherche et l'innovation. Or, par trois fois déjà, ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'éthique et de la morale, dont le rapporteur, ont retardé et retardent encore l'adoption de ce règlement: en commission, en trilogue informel - ma collègue Dagmar vient de le rappeler - et peut-être encore mercredi prochain, je le crains, avec une demande de renvoi du rapport.
Au cœur de la polémique et du blocage, les médicaments à base de cellules souches embryonnaires ou fœtales, que le rapporteur veut exclure de la procédure centralisée et donc mettre hors du champ d'application de cette législation. Que les choses soient claires, aussi claires que l'est notre amendement 62, qui est dans le paquet, validé par les services juridiques des trois institutions, je tiens à le rappeler aussi: les États membres et eux seuls décideront quelles recherches et quels produits seront disponibles sur leur territoire. Rien ne leur sera imposé qui contrevienne à leur législation nationale en matière d'éthique. C'est bien là, je pense, la définition de la subsidiarité et ceux qui entendent, au nom de la subsidiarité - c'est un comble tout de même -, interdire ces produits partout en Europe et empêcher les pays qui le souhaitent d'avancer me laissent perplexe. Pour cette raison, je rejette formellement les amendements 3 et 17 de la commission juridique ainsi que le paquet d'amendements soutenu par M. Gargani et d'autres.
Chers collègues, le choix est simple, finalement. Il y va de notre crédibilité et aussi, je le dirai en passant, de la cohérence de nos travaux et de nos décisions. Je rappelle qu'au mois de juin dernier, nous autorisions le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires dans le septième programme-cadre pour la recherche. Je vous demande instamment aujourd'hui de soutenir ce paquet de compromis déposé par le PSE, par mon groupe, l'ALDE, et par la GUE. Ce paquet est soutenu aussi, cela n'a pas encore été dit, par bon nombre de collègues du PPE et il est accepté, contrairement à ce qui a été précisé par le rapporteur, par la Commission et par le Conseil. Ce paquet répond à l'ensemble des questions techniques; il constitue un compromis qui rappelle que l'Europe n'a pas vocation à légiférer sur l'éthique, parce que, chers collègues, si les années qui viennent seront celles de toutes les révolutions, il nous appartient de leur donner un sens, de baliser l'espoir, et non de l'assassiner."@sl20
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Herr talman, herr kommissionsledamot, herr minister! Eftersom föredraganden redan i detalj har redogjort för avancerade terapier kommer jag inte att fördjupa mig i detta. Jag vill bara upprepa att detta är ett oerhört lovande område för forskning och medicin som erbjuder verkliga lösningar för människor med brännskador av tredje graden, patienter med venösa sår, diabetes, ärftliga sjukdomar och hjärt- och kärlsjukdomar, som också inger hopp för personer med Parkinsons och Alzheimers, och som kanske äntligen en dag kan lösa den tragiska bristen på organ som varje år leder till att tusentals patienter i Europa dör i väntan på donationer.
Det finns med andra ord oräkneliga patienter, miljontals patienter, som väntar på denna förordning. Det är inte bara patienterna som väntar på den, utan även företagen inom denna sektor, eftersom tanken med denna text också är att främja forskning och innovationer, oavsett kvaliteten, säkerheten och effektiviteten hos produkterna och oavsett behovet av att göra dessa produkter tillgängliga för alla utan diskriminering, precis som kommissionsledamoten påpekade. De som vill påtvinga oss sin vision av etik och moral, och föredraganden hör dit, har redan vid tre tillfällen fördröjt antagandet av denna förordning och de fördröjer det fortfarande: i utskottet, i det informella trepartssamtalet, som min kollega Dagmar Roth-Behrendt nyss påpekade, och kanske återigen på onsdag är jag rädd, genom en begäran om hänvisning av betänkandet.
Grunden till kontroversen och dödläget är läkemedel som härrör från embryonala stamceller eller fosterstamceller, vilka föredraganden vill utesluta från det centraliserade förfarandet och därmed undanta från räckvidden för denna lagstiftning. Saker och ting måste klargöras, i lika hög grad som vårt ändringsförslag 62 som ingår i paketet, och godkännas av de tre institutionernas rättstjänster, och jag vill också påpeka att endast medlemsstaterna kommer att besluta vilken forskning och vilka produkter som kommer att finnas på deras territorium. Inget kommer att påtvingas medlemsstaterna i strid mot deras nationella lagstiftning om etik. Jag anser faktiskt att detta är subsidiaritetens innebörd, och jag förbryllas av de som i subsidiaritetens namn – den är ju faktiskt något av ett mästerverk – vill förbjuda dessa produkter i EU och hindra länder som vill införa dessa produkter från att göra framsteg. Av detta skäl förkastar jag formellt ändringsförslagen 3 och 17 som har lagts fram av utskottet för rättsliga frågor, samt det paket med ändringsförslag som stöds av Giuseppe Gargani och andra.
Valet är trots allt enkelt. Vår trovärdighet står på spel och detsamma gäller konsekvensen i vårt arbete och våra beslut, vilket jag vill säga i förbigående. Jag vill påminna er om att vi i juni förra året godkände finansiering av forskning om embryonala stamceller inom det sjunde ramprogrammet för forskning. Jag uppmanar er i dag att stödja detta kompromisspaket som lagts fram av socialdemokratiska gruppen i Europaparlamentet, gruppen Alliansen liberaler och demokrater för Europa och gruppen Europeiska enade vänstern/Nordisk grön vänster. Något som ännu inte sagts är att detta paket också har stöd från ett antal parlamentsledamöter från gruppen för Europeiska folkpartiet (kristdemokrater) och Europademokrater, och tvärtemot vad föredraganden förklarade, har det godkänts av kommissionen och rådet. Detta paket löser alla tekniska frågor. Det är en kompromiss som klargör att det inte är EU:s roll att lagstifta om etik, eftersom det är upp till oss att ge de kommande åren en innebörd genom att släppa fram den revolutionerande utvecklingen och på så vis inge förhoppningar i stället för att grusa dem."@sv22
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lpv:unclassifiedMetadata |
"Frédérique Ries,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
"au nom du groupe ALDE"18,5,20,15,1,19,14,11,16,13,8
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