Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2007-02-13-Speech-2-023"

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". - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n’avons pas si souvent l’occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd’hui, même brièvement, d’échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n’est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s’agit de mesures limitées qui n’ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu’il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s’y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: «nous devons préserver le modèle social européen» et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: «nos actes doivent convaincre». C’est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l’idée que l’Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l’actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l’existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d’appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l’Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l’avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, «un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l’Union européenne», puis, à propos du futur traité européen, vous dites: «nous devons réformer l’Union en profondeur». Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s’adresser aux Pays-Bas en leur disant: s’il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l’Europe. Que le processus qui s’ouvre soit l’occasion d’un vrai débat public à l’échelle de l’Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l’Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l’avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d’emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l’accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s’engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l’OLP avec Israël, d’appeler solennellement l’Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l’espoir d’une paix juste dans une région meurtrie par l’occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu’aucune de ces initiatives n’est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l’histoire retiendra."@fr8
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"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@cs1
"Hr. formand! Mine damer og herrer tidligere formænd, som minder mig om utallige perioder sammen, fru formand for Rådet, hr. formand for Kommissionen, vi har ikke så ofte lejlighed til at se tingene lidt på afstand, så vi må glæde os over den mulighed, vi har fået i dag, for, om end kort, at udveksle vores synspunkter på hele den periode, som skiller os fra det næste europæiske valg. Det er rigtigt, og det er ingen hemmelighed, at min gruppe ikke har samme politiske mål som flertallet i Europa-Parlamentet. Jeg vil ikke desto mindre med fuldt overlæg bruge nogle af de bærende idéer i Deres tale for at stille flere konkrete forslag. Det drejer sig om begrænsede tiltag, som på ingen måde er revolutionære, og jeg mener oprigtigt talt, at det ikke er nødvendigt at sympatisere med Den Europæiske Venstrefløjs Fællesgruppe/Nordisk Grønne Venstre for at kunne genkende sig selv i dem. Alene det, at formanden for Europa-Parlamentet tog dem i betragtning, ville sende et positivt signal til nogle viktige fraktioner i vores offentlighed. Det ville betyde: Jeg har hørt Dem. Med henvisning til Europas borgeres aspirationer understregede De således, hr. formand, og jeg citerer: "Vi må [...] bevare vores europæiske sociale model" og, især, tilføjede De lidt senere: "Vi skal overbevise gennem vores handlinger". Det er faktisk altafgørende for at afværge en dyb uro, som nærer sig ved tanken om, at Unionen i stedet for at beskytte borgerne mod virkningerne af den nuværende globalisering lidt for ofte tværtimod bidrager til den stadig mere omfattende usikkerhed i den enkeltes tilværelse. For at få bugt med denne følelse af uundgåelighed ville det være velkomment med en markant handling. Jeg foreslår Dem, hr. formand, at opfordre Rådet, Kommissionen og Parlamentet til at opgive et forslag til direktiv, som vedrører hele Unionens befolkning, og som, hvis der ikke sker noget inden for de næste måneder, risikerer at skabe en ny Bolkestein-effekt, så dogmatisk, ubegrundet og ødelæggende som det er for de offentlige tjenesters fremtid. Jeg taler her om forslaget til liberalisering af postvæsenet den 1. januar 2009, seks måneder før næste valg. De lagde, mere generelt, vægt på en anden tanke, som i mine øjne er meget rigtig og meget vigtig. De siger, at vi har brug for "en ny pagt mellem de europæiske borgere og deres politiske institutioner i EU", og derefter siger De, med henvisning til den kommende europæiske traktat, at "vi må reformere Unionen grundlæggende". Alle er enige om dette krav. Men meningerne er delte om indholdet af den kommende europæiske forfatning. Hr. Barroso har netop henvendt sig til Nederlandene og sagt til dem: Vær så venlige, hjælp os, vi skal alle flytte os. Jeg foreslår en metode, som giver alle mulighed for at flytte sig, for at hjælpe med at få Europa tilbage på sporet. Jeg håber, at den proces, der går i gang, giver mulighed for en ordentlig offentlig debat i hele Unionen, en ærlig debat, tættest muligt på borgerne, om meningen med Europa, 50 år efter Rom-traktaten, om målet med vores fælles politikker, og om de forpligtelser, vi er klar til i fællesskab at indgå i fremtiden. Hvis formanden for Europa-Parlamentet beslutter sig til at få et sådant initiativ til at bære frugt, så vil han øjeblikkelig have opfyldt sit mandat. Endelig, hr. formand, har De sagt noget sandt om kulturdialogen og mere specifikt om Nærøsten, hvor De regner med at rejse ned så snart som muligt, som De sagde. Det forbavser mig ikke, og jeg takker Dem for det. I samme ånd ville det i mine øjne mest symbolske af alle de initiativer, som vi ønsker os af formanden for Europa-Parlamentet, være en højtidelig appel til Unionen om, her kort tid efter den nærmest uventede såkaldte Mekka-aftale, i hvilken hele Hamas forpligter sig til at overholde de internationale resolutioner og de aftaler, som er underskrevet af PLO med Israel, at hæve den blokade, der er pålagt den palæstinensiske regering, og at give håbet om en retfærdig fred en ny chance i en region, som er hærget af besættelsen og krigen gennem flere generationer. Jeg ved, at ingen af disse initiativer er lette at tage. Men de er af den slags, som vil gå over i historien, hvis De gennemfører dem."@da2
"Herr Präsident, meine Damen und Herren ehemalige Präsidenten, die mich an gemeinsam verbrachte Zeiten erinnern, Frau Ratspräsidentin, Herr Kommissionspräsident! Wir haben nicht allzu oft Gelegenheit, etwas Abstand zu nehmen und die uns heute gegebene Möglichkeit zu nutzen, einen Meinungsaustausch, und sei er nur kurz, über den gesamten Zeitraum bis zu den nächsten Europawahlen zu führen. Gewiss teilt meine Fraktion, und das ist für niemanden ein Geheimnis, nicht die politischen Optionen der Mehrheit dieses Parlaments. Lassen Sie mich dennoch bewusst einige Leitgedanken Ihres Redebeitrages aufgreifen, um mehrere konkrete Vorschläge zu unterbreiten. Es handelt sich um begrenzte Maßnahmen, die nichts Revolutionäres an sich haben, und nach meiner aufrichtigen Überzeugung muss man nicht unbedingt ein Sympathisant der Vereinigten Europäischen Linken/Nordischen Grünen Linken sein, um sich damit anfreunden zu können. Ihre Berücksichtigung durch den Präsidenten des Europäischen Parlaments würde ganz einfach ein positives Signal an bedeutende Gruppen unserer Öffentlichkeit aussenden und ihnen zeigen, dass Sie ihnen zugehört haben. So haben Sie, Herr Präsident im Zusammenhang mit den Bestrebungen der Europäerinnen und Europäer, die Notwendigkeit – ich zitiere – der „Bewahrung unseres europäischen Sozialmodells“ unterstrichen, und vor allem haben Sie kurz darauf hinzugefügt: „Wir müssen durch unser Tun überzeugen“. Das ist in der Tat wesentlich, um ein tiefes Unbehagen auszuräumen, das von der Vorstellung herrührt, dass die Union, anstatt die Bürger vor den Folgen der derzeitigen Globalisierung zu schützen, allzu häufig im Gegenteil dazu beiträgt, das Leben jedes Einzelnen immer unsicherer zu machen. Um damit zu beginnen, dieses Gefühl des Ausgeliefertseins zurückzudrängen, wäre ein bedeutsamer Akt vonnöten. Ich schlage vor, dass Sie, Herr Präsident, den Rat, die Kommission und das Parlament aufrufen, von einem Richtlinienentwurf Abstand zu nehmen, der die gesamte Bevölkerung der Union betrifft und der, wenn sich in den nächsten Monaten nichts bewegt, Gefahr läuft, einen neuen Bolkestein-Effekt hervorzurufen, weil er so dogmatisch, unbegründet und verheerend für die Zukunft der öffentlichen Dienstleistungen ist; ich meine das Vorhaben der Liberalisierung der Postdienste zum 1. Januar 2009, sechs Monate vor den nächsten Wahlen. Allgemeiner gesprochen, haben Sie eine weitere Idee hervorgehoben, die ich für richtig und äußerst wichtig halte. Wie Sie sagen, „brauchen wir einen neuen Pakt zwischen den europäischen Bürgerinnen und Bürgern und ihren … Institutionen in der Europäischen Union“; dann stellten Sie im Zusammenhang mit dem künftigen europäischen Vertrag fest: „Wir müssen die Union fundamental reformieren“. Diese Forderung wird von allen geteilt. Unterschiedliche Meinungen gibt es jedoch hinsichtlich der Substanz des künftigen europäischen Grundgesetzes. Herr Barroso wandte sich vorhin an die Niederlande mit der Aufforderung: Helfen Sie uns bitte, alle müssen sich bewegen. Ich schlage Ihnen ein Verfahren vor, das es allen ermöglicht, sich zu bewegen, um Europa neuen Schwung zu verleihen. Der sich anbahnende Prozess sollte als Gelegenheit zu einer echten öffentlichen Debatte auf der Ebene der Union genutzt werden, einer offenen, möglichst bürgernahen Debatte über den Sinn Europas 50 Jahre nach dem Vertrag von Rom, über den Zweck unserer gemeinsamen Politiken, über die Verpflichtungen die wir bereit sind, künftig gemeinsam einzugehen. Wenn der Präsident des Parlaments sich persönlich dafür einsetzt, eine solche Initiative in die Tat umzusetzen, dann wird er seine Aufgabe voll erfüllt haben. Sie, Herr Präsident, haben einige richtige Worte gefunden über den Dialog der Kulturen und besonders über den Nahen Osten, wohin Sie, wie Sie sagten, so bald wie möglich reisen wollen. Das überrascht von Ihrer Seite nicht, und dafür danke ich Ihnen. In diesem Geiste wäre die symbolträchtigste unter allen wünschenswerten Initiativen seitens des Parlamentspräsidenten aus meiner Sicht, wenn Sie nach der quasi unverhofften Einigung von Mekka, mit der die gesamte Hamas sich verpflichtet, die internationalen Resolutionen und die Abkommen der PLO mit Israel einzuhalten, die Union feierlich aufrufen würden, die Blockade gegen die palästinensische Regierung aufzuheben, und der Hoffnung auf einen gerechten Frieden in einer seit Generationen von Besatzung und Krieg heimgesuchten Region eine neue Chance zu geben. Mir ist klar, Herr Präsident, dass keine dieser Initiativen leicht durchzuführen ist. Aber sie werden, wenn Sie sie ergreifen, in die Geschichte eingehen."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, κυρίες και κύριοι συνάδελφοι, πρώην Πρόεδροι, που μου θυμίζετε τις πάμπολλες φορές που περάσαμε μαζί, κυρία Προεδρεύουσα του Συμβουλίου, κύριε Πρόεδρε της Επιτροπής, δεν συμβαίνει συχνά να αποστασιοποιούμαστε από τα πράγματα και να έχουμε την ευκαιρία που μας δίνεται σήμερα, όσο σύντομη και αν είναι αυτή, να ανταλλάξουμε απόψεις για ολόκληρη την περίοδο από τώρα μέχρι τις επόμενες ευρωπαϊκές εκλογές. Είναι ευρέως γνωστό ότι η ομάδα μου δεν ασπάζεται τις πολιτικές επιλογές της πλειοψηφίας του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου. Ωστόσο, θα χρησιμοποιήσω εκουσίως ορισμένα από τα βασικά σημεία της ομιλίας σας για να υποβάλω αρκετές συγκεκριμένες προτάσεις. Πρόκειται για μέτρα περιορισμένου χαρακτήρα, τα οποία δεν έχουν τίποτα το επαναστατικό και ειλικρινά πιστεύω ότι δεν είναι απαραίτητο να διάκειται κανείς ευμενώς προς την Ευρωπαϊκή Ενωτική Αριστερά/Αριστερά των Πρασίνων των Βορείων Χωρών για να τα ασπαστεί. Αν ο Πρόεδρος του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου απλώς τα λάβει υπόψη, αυτό θα στείλει ένα θετικό μήνυμα σε σημαντικά τμήματα της κοινής γνώμης μας· θα σημαίνει ότι εισακούστηκαν. Επομένως, αναφορικά με τις προσδοκίες των πολιτών της Ευρώπης, κύριε Πρόεδρε, υπογραμμίσατε και παραθέτω: «πρέπει να διαφυλάξουμε το ευρωπαϊκό κοινωνικό μοντέλο» και, ακόμα πιο σημαντικό, συνεχίσατε λέγοντας «οι πράξεις μας πρέπει να είναι πειστικές». Αυτό είναι όντως βασικό, αν πράγματι θέλουμε να διαλύσουμε μια βαθιά δυσφορία, η οποία τροφοδοτείται από την ιδέα ότι, αντί να προστατεύει τους πολίτες από τις συνέπειες της σημερινής παγκοσμιοποίησης, η Ευρωπαϊκή Ένωση πολύ συχνά συμβάλλει στο να καθιστά ολοένα και επισφαλέστερη την ύπαρξη του καθενός. Μια αξιοσημείωτη πράξη για να αρχίσουμε να διαλύουμε αυτό το αίσθημα του αναπόφευκτου θα ήταν καλοδεχούμενη. Προτείνω, κύριε Πρόεδρε, να καλέσετε το Συμβούλιο, την Επιτροπή και το Κοινοβούλιο να αποσύρουν μια πρόταση οδηγίας η οποία αφορά ολόκληρο τον πληθυσμό της Ευρωπαϊκής Ένωσης και η οποία φαίνεται τόσο δογματική, τόσο αδικαιολόγητη και τόσο καταστροφική για το μέλλον των δημοσίων υπηρεσιών, ώστε είναι πιθανόν να προκαλέσει φαινόμενα ανάλογα με εκείνα της οδηγίας Bolkestein, αν δεν αλλάξει τίποτε εντός των προσεχών μηνών· αναφέρομαι στην πρόταση για την ελευθέρωση των ταχυδρομικών υπηρεσιών από 1ης Ιανουαρίου 2009, έξι μήνες πριν από τις επόμενες εκλογές. Γενικότερα, υπογραμμίσατε μία άλλη ιδέα την οποία θεωρώ πολύ ορθή και πολύ σημαντική. Λέτε ότι χρειαζόμαστε «ένα νέο συμβόλαιο μεταξύ των πολιτών και των θεσμικών οργάνων της Ευρωπαϊκής Ένωσης», και έπειτα, σε σχέση με τη μελλοντική ευρωπαϊκή συνθήκη, λέτε: «χρειαζόμαστε μια ριζική μεταρρύθμιση της Ευρωπαϊκής Ένωσης». Όλοι συμφωνούν ότι αυτό είναι αναγκαίο, αλλά οι απόψεις για το περιεχόμενο της μελλοντικής Ευρωπαϊκής Συνταγματικής Συνθήκης διίστανται. Ο κ. Barroso μόλις απευθύνθηκε στις Κάτω Χώρες, λέγοντάς τους: σας παρακαλώ, βοηθήστε μας, όλοι πρέπει να κινηθούν. Σας προτείνω μία μέθοδο η οποία θα επιτρέψει σε όλους να κινηθούν, να συμβάλουν στην επανεκκίνηση της Ευρώπης. Πράξτε έτσι, ώστε η διαδικασία που ξεκινά να αποτελέσει ευκαιρία για μία πραγματική δημόσια συζήτηση σε ολόκληρη την Ένωση, μια ειλικρινή συζήτηση, όσο το δυνατόν εγγύτερα προς τους πολίτες, σχετικά με το νόημα της Ευρώπης 50 χρόνια μετά τη Συνθήκη της Ρώμης, σχετικά με τον σκοπό των κοινών πολιτικών μας, σχετικά με τις δεσμεύσεις που είμαστε έτοιμοι να αναλάβουμε από κοινού για το μέλλον. Αν ο Πρόεδρος του Κοινοβουλίου ορίσει ως καθήκον του να ευοδωθεί αυτή η πρωτοβουλία, θα έχει εκπληρώσει αυτοστιγμεί την εντολή του. Τέλος, κύριε Πρόεδρε, προβήκατε σε εύστοχες παρατηρήσεις σχετικά με τον διαπολιτισμικό διάλογο και ειδικότερα τη Μέση Ανατολή, όπου είπατε πως ελπίζετε να μεταβείτε το συντομότερο δυνατόν. Αυτό δεν με εκπλήσσει και σας ευχαριστώ γι’ αυτή σας την απόφαση. Τούτου λεχθέντος, από όλες τις πρωτοβουλίες που θέλω να αναλάβει ο Πρόεδρος του Κοινοβουλίου, η πλέον συμβολική κατά τη γνώμη μου πρωτοβουλία, μετά τη σχεδόν ανέλπιστη συμφωνία της Μέκκας, στην οποία ολόκληρη η Χαμάς υπόσχεται να συμμορφωθεί με τα διεθνή ψηφίσματα και τις συμφωνίες οι οποίες υπεγράφησαν μεταξύ ΟΑΠ και Ισραήλ, θα ήταν να καλέσουμε πανηγυρικά την Ευρωπαϊκή Ένωση να άρει τον αποκλεισμό της παλαιστινιακής κυβέρνησης και να δώσει μια νέα ευκαιρία στην ελπίδα για μια δίκαιη ειρήνη σε μια περιοχή καθημαγμένη από την κατοχή και τον πόλεμο για αρκετές γενιές. Γνωρίζω, κύριε Πρόεδρε, ότι δεν είναι εύκολο να αναληφθεί κάποια από αυτές τις πρωτοβουλίες, αν όμως το πράξετε, είναι τέτοιες που η ιστορία θα τις θυμάται."@el10
"Mr President, ladies and gentlemen, former Presidents who remind me of many times spent together, President-in-Office of the Council, President of the Commission, it is not often that we have a chance to take a step back and enjoy the opportunity that is given us today, however briefly, to exchange views on the entire period between now and the next European elections. True, it is no secret that my group does not share the political options of the majority of this Parliament. I will nevertheless deliberately use some of the key points of your speech to make several specific proposals. They are limited measures with nothing revolutionary about them, and I sincerely think you do not necessarily have to sympathise with the European United Left/Nordic Green Left to identify with them. If the President of the European Parliament simply took them into account that would send a positive signal to important sections of our public opinion; it would say that you have heard them. Thus, referring to the aspirations of Europe’s citizens, Mr President, you stressed and I quote: ‘we must preserve the European social model’ and, more importantly, you went on to say ‘our acts must be convincing’. That is in fact essential if we are to dispel a deep malaise that is being fed by the idea that instead of protecting the citizens from the effects of today’s globalisation the European Union is too often helping to make everyone’s existence increasingly insecure. A significant act to begin to dispel this feeling of inevitability would be welcome. I suggest, Mr President, that you call on the Council, Commission and Parliament to abandon a proposal for a directive that affects the entire population of the European Union and that seems so dogmatic, so unjustified and so devastating for the future of public services that it is likely to provoke a new Bolkestein effect if nothing changes in the next few months; I am speaking of the proposal to liberalise postal services on 1 January 2009, six months before the next elections. More generally, you stressed another idea which I consider very right and very important. You say we need ‘a new pact between the citizens and the institutions of the European Union’, then, about the future European treaty, you say: ‘we need a thoroughgoing reform of the European Union’. Everyone agrees this is necessary, but opinions on the substance of the future European basic law differ. Mr Barroso has just addressed the Netherlands, saying to them: please help us, everyone has to move. I am suggesting to you a method that will allow everyone to move, to help relaunch Europe. Let the process which is starting be an opportunity for a real public debate across the Union, a candid debate, as close to the citizens as possible, on the meaning of Europe 50 years after the Treaty of Rome, on the purpose of our common policies, on the commitments we are prepared to assume together in the future. If the President of Parliament sets himself the task of bringing such an initiative to fruition, he will instantly have fulfilled his mandate. Finally, Mr President, you made some apt remarks about intercultural dialogue and more particularly the Middle East, where you hope to go as soon as possible, you said. That does not surprise me, and I thank you for it. With this in mind, of all the initiatives I would like the President of Parliament to take, the most symbolic in my view, following the almost unhoped-for Mecca agreement, in which the whole of Hamas promises to comply with the international resolutions and the agreements signed between the PLO and Israel, would be to solemnly call on the European Union to lift the blockade on the Palestinian Government and to give a new chance to the hope for a just peace in a region that has been bruised by occupation and war for several generations. I know that none of these initiatives will be easy to take, Mr President, but if you do, they are such that history will remember them."@en4
"Señor Presidente, Señorías, señores ex Presidentes que me recuerdan muchas ocasiones que pasamos juntos, señora Presidenta en ejercicio del Consejo, señor Presidente de la Comisión, no se nos brinda tan a menudo la ocasión de hacer un alto en el camino y gozar de la oportunidad que se nos ofrece hoy, aunque sea brevemente, de intercambiar puntos de vista sobre todo el período que queda hasta las próximas elecciones europeas. Es cierto, no es un secreto para nadie que mi Grupo no comparte las opciones políticas de la mayoría de este Parlamento. No obstante, retomaré deliberadamente algunas ideas centrales de su discurso para formular varias propuestas concretas. Se trata de medidas limitadas que no tienen nada de revolucionario, y creo sinceramente que no es necesario simpatizar con la Izquierda Unitaria Europea/Izquierda Verde Nórdica para identificarse con ellas. Bastaría con que el Presidente del Parlamento Europeo las tuviera en cuenta para transmitir un mensaje positivo a sectores importantes de nuestra opinión pública; significaría que las ha escuchado. Así, al hablar de las aspiraciones de los ciudadanos europeos, usted ha destacado, señor Presidente, que debemos preservar el modelo social europeo y, sobre todo, más adelante ha añadido que nuestros actos deben ser convincentes. Esto es primordial, en efecto, si queremos disipar un profundo malestar que se alimenta de la idea de que la Unión Europea, en vez de proteger a los ciudadanos de los efectos de la globalización actual, contribuye demasiado a menudo hacer que la existencia de cada uno devenga cada vez más insegura. Un acto significativo para empezar a disipar ese sentimiento de inevitalidad sería bienvenido. Le propongo, señor Presidente, que pida al Consejo, a la Comisión y al Parlamento que renuncien a un proyecto de directiva que afecta a toda la población de la Unión Europea y que parece tan dogmático, infundado y devastador para el futuro de los servicios públicos que es probable que provoque un nuevo efecto Bolkestein si nada cambia en los próximos meses; me refiero al proyecto de liberalización de los servicios postales para el 1 de enero de 2009, seis meses antes de las próximas elecciones. Más en general, ha insistido usted en otra idea que, a mi entender, es muy correcta e importante. Es necesario, ha dicho usted, un nuevo pacto entre los ciudadanos y las instituciones de la Unión Europea, y después, hablando del futuro Tratado europeo, ha dicho que debemos reformar la Unión en profundidad. Todo el mundo coincide en que esto es necesario, pero las opiniones sobre la sustancia de la futura ley fundamental europea divergen. El señor Barroso acaba de dirigirse a los Países Bajos para decirles: por favor, ayúdennos, todo el mundo tiene que mover ficha. Le propongo un método que permite que todo el mundo mueva ficha para ayudar a relanzar Europa. Haga que el proceso que se inicia brinde la ocasión de un verdadero debate público a escala de la Unión, un debate franco, lo más cercano posible a los ciudadanos, sobre el sentido de Europa 50 años después del Tratado de Roma, sobre la finalidad de nuestras políticas comunes, sobre los compromisos que estamos dispuestos a asumir juntos en el futuro. Si el Presidente del Parlamento se fija la tarea de hacer que esta iniciativa tome cuerpo, habrá cumplido al instante su mandato. Por último, señor Presidente, ha hecho usted algunos comentarios apropiados sobre el diálogo intercultural y, más en particular, sobre Oriente Próximo, adonde tiene pensado viajar lo antes posible, como ha dicho. Esto no me sorprende y se lo agradezco. En este espíritu, de todas las iniciativas deseables por parte del Presidente del Parlamento, la más emblemática sería, a mi entender, tras el acuerdo casi inesperado de La Meca, en virtud del cual todo Hamás se compromete a respetar las resoluciones internacionales y los acuerdos firmados entre la OLP e Israel, pedir solemnemente a la Unión que levante el bloqueo impuesto al Gobierno palestino y dé una oportunidad a la esperanza de una paz justa en una región maltrecha por la ocupación y la guerra desde hace varias generaciones. Sé que ninguna de estas iniciativas será fácil de tomar, señor Presidente, pero si lo hace, son de las que la historia recordará."@es21
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@et5
"Arvoisa puhemies, hyvät kollegat, arvoisat entiset puhemiehet, jotka muistuttavat minua useista yhteisistä hetkistä, arvoisa neuvoston puheenjohtaja, arvoisa komission puheenjohtaja, meille tarjoutuu vain harvoin tämän päivän kaltaisia mahdollisuuksia pysähtyä, vaikka vain hetkeksi, ja vaihtaa näkemyksiä koko seuraaviin Euroopan parlamentin vaaleihin ulottuvasta ajanjaksosta. Ei ole mikään salaisuus, etteivät ryhmäni poliittiset valinnat vastaa parlamentin enemmistön valintoja. Aion kuitenkin ehdottaa puheenne keskeisten kohtien perusteella varta vasten muutamia rajoitettuja toimia, jotka eivät ole millään tapaa vallankumouksellisia. Uskon vilpittömästi, ettei niihin samastuminen edellytä Euroopan yhtyneen vasemmiston konfederaatioryhmän / Pohjoismaiden vihreän vasemmiston kannattamista. Jos Euroopan parlamentin puhemies ottaisi ehdotukset huomioon, välittäisitte merkittävälle kansanosalle myönteisen viestin siitä, että olette kuullut heidän mielipiteensä. Arvoisa puhemies, sanoitte Euroopan unionin kansalaisten toiveista, että meidän on säilytettävä sosiaalinen mallimme. Mikä vielä tärkeämpää, sanoitte, että meidän on toimittava vakuuttavasti. Tämä on todellakin olennaista, jos haluamme parantaa pahan olon, jota ruokkii tunne siitä, että Euroopan unioni lisää turhan usein epävarmuutta sen sijaan, että suojelisi kansalaisiaan nykypäivän globalisaation vaikutuksilta. Toivoisin merkittävää toimenpidettä, jolla aloitettaisiin tämän väistämättömyyden tunteen karkottaminen. Arvoisa puhemies, ehdotan, että kehotatte neuvostoa, komissiota ja parlamenttia hylkäämään direktiiviehdotuksen, jonka vaikutus ulottuu jokaiseen Euroopan unionin kansalaiseen ja joka vaikuttaa julkisten palvelujen tulevaisuuden kannalta niin ahdasmieliseltä, epäoikeudenmukaiselta ja tuhoisalta, että se on vaarassa synnyttää uuden Bolkestein-ilmiön, ellei muutosta tapahdu lähikuukausina. Kyse on ehdotuksesta vapauttaa postipalvelut täydellisesti 1. tammikuuta 2009 alkaen, kuusi kuukautta ennen seuraavia vaaleja. Yleisemmällä tasolla mainitsitte toisenkin ajatuksen, jota pidän hyvin otollisena ja tärkeänä. Sanoitte, että tarvitsemme Euroopan unionin kansalaisten ja poliittisten toimielinten välille uuden sopimuksen, ja Euroopan yhteisön tulevasta perussopimuksesta sanoitte, että Euroopan unioni kaipaa perusteellista uudistusta. Olemme kaikki samaa mieltä uudistuksen tarpeellisuudesta, mutta näkemykset Euroopan unionin tulevan perustuslain sisällöstä eroavat. Puheenjohtaja Barroso on vastikään puhunut Alankomaille ja pyytänyt apua sanomalla, että kaikkien on tehtävä osansa. Ehdotan, että omaksutte menetelmän, jonka avulla kaikki voivat tehdä osansa ja EU voidaan saada uudelleen vauhtiin. Tehkää alkavasta prosessista tilaisuus koko Euroopan unionin laajuiseen julkiseen ja rehelliseen keskusteluun, jota käydään mahdollisimman lähellä kansalaisia paitsi Euroopan unionin tehtävästä nyt, kun Rooman sopimuksen allekirjoittamisesta on kulunut 50 vuotta, myös yhteisen politiikkamme merkityksestä ja niistä sitoumuksista, joita olemme valmiita tekemään tulevaisuudessa. Jos parlamentin puhemies ottaa tehtäväkseen tämän aloitteen toteuttamisen, hän on välittömästi täyttänyt tehtävänsä. Arvoisa puhemies, lopuksi sivuan muutamaa osuvaa huomiotanne kulttuurien vuoropuhelusta ja erityisesti Lähi-idästä, johon toivotte matkustavanne mahdollisimman pian. Tämä ei tule minulle yllätyksenä, ja ansaitsette kiitokseni. Mekan sopimuksen, jota ei ole uskallettu juuri edes toivoa ja jossa koko Hamas lupaa noudattaa kansainvälisiä päätöslauselmia sekä PLO:n ja Israelin allekirjoittamia sopimuksia, jälkeen näen kaikkein symbolisimpana parlamentin puhemiehen aloitteena sen, että kehotatte Euroopan unionia vakavaan sävyyn lopettamaan palestiinalaishallinnon saarron ja antamaan oikeudenmukaiselle rauhalle uuden mahdollisuuden alueella, jota miehitykset ja sodat ovat koetelleet jo useiden sukupolvien ajan. Arvoisa puhemies, tiedän, ettei näiden aloitteiden tekeminen ole helppoa. Jos kuitenkin teette ne, ne muistetaan historian saatossa."@fi7
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@hu11
"Signor Presidente, onorevoli colleghi, signori ex Presidenti, che mi ricordano tanti momenti passati insieme, signora Presidente del Consiglio, signor Presidente della Commissione, non capita spesso che abbiamo l’occasione di fare un passo indietro e la possibilità, anche se brevemente, di scambiarci pareri sull’intero periodo che ci separa dalle prossime elezioni europee. Non è un segreto che il mio gruppo non condivide le opzioni politiche della maggioranza del Parlamento. Tuttavia riprenderò deliberatamente taluni punti chiave del suo discorso per fare alcune proposte concrete. Si tratta di misure limitate che non hanno niente di rivoluzionario, e penso in tutta sincerità che non occorra necessariamente essere simpatizzante della Sinistra unitaria europea/Sinistra verde nordica per riconoscerne la validità. Se il Presidente del Parlamento europeo le prendesse soltanto in considerazione, si invierebbe un segnale positivo a importanti frazioni dell’opinione pubblica; vorrebbe dire che sono state ascoltate. Pertanto, riferendosi alle aspirazioni degli europei, lei ha sottolineato, signor Presidente: “dobbiamo preservare il modello sociale europeo” e, soprattutto, ha aggiunto: “le nostre azioni devono essere convincenti”. E’ essenziale per fugare un malessere profondo che si nutre dell’idea che l’Unione europea, invece di proteggere i cittadini dagli effetti dell’attuale globalizzazione, troppo spesso contribuisce a rendere sempre più insicura l’esistenza dei cittadini. Per cominciare a fugare questo senso di inevitabilità, sarebbe opportuna un’azione significativa. Propongo, signor Presidente, di invitare Consiglio, Commissione e Parlamento a rinunciare a un progetto di direttiva che riguarda tutta la popolazione dell’Unione e che sembra così dogmatico, infondato e devastante per il futuro dei servizi pubblici che rischia di provocare un nuovo effetto Bolkestein se nulla cambia nei prossimi mesi; mi riferisco al progetto di liberalizzazione dei servizi postali dal 1° gennaio 2009, sei mesi prima delle prossime elezioni. Più in generale, lei ha insistito su un’altra idea che considero molto giusta e molto importante. Lei dice che abbiamo bisogno di “un nuovo patto tra i cittadini e le Istituzioni dell’Unione europea” e, riguardo al futuro Trattato europeo, che “dobbiamo riformare l’Unione in profondità”. Tutti concordano su questa esigenza, ma le opinioni divergono sulla sostanza del futuro diritto fondamentale europeo. Il Presidente Barroso si è appena rivolto ai Paesi Bassi dicendo: per favore aiutateci, tutti devono mobilitarsi. Le propongo un metodo che permetterà a tutti di mobilitarsi, per contribuire a rilanciare l’Europa. Il processo che sta per iniziare deve essere l’occasione per un vero dibattito pubblico su scala europea, un dibattito sincero, il più possibile vicino ai cittadini, sul senso dell’Europa a cinquant’anni dal Trattato di Roma, sulla finalità delle nostre politiche comuni, sugli impegni che siamo pronti ad assumerci insieme in futuro. Se il Presidente del Parlamento si prefigge il compito di realizzare tale iniziativa avrà soddisfatto da subito il suo mandato. Infine, signor Presidente, lei ha formulato alcune sagge osservazioni sul dialogo interculturale e più in particolare sul Medio Oriente, dove conta di recarsi in visita appena possibile. Ciò non mi sorprende da parte sua e la ringrazio. In questo spirito, tra tutte le iniziative auspicabili da parte del Presidente del Parlamento, la più emblematica a mio parere, all’indomani dell’accordo quasi insperato della Mecca, in cui al completo si impegna a rispettare le risoluzioni internazionali e gli accordi siglati dall’OLP con Israele, sarebbe quella di chiedere formalmente all’Unione europea di togliere l’ imposto al governo palestinese e dare una nuova possibilità alla speranza di una pace giusta in una regione da molte generazioni martoriata dall’occupazione e dalla guerra. So che nessuna di queste iniziative sarà facile da intraprendere, signor Presidente, tuttavia sono interventi tali che, se lei li realizzerà, la storia ne serberà memoria."@it12
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@lt14
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@lv13
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@mt15
". Mijnheer de Voorzitter, dames en heren voormalige Voorzitters die mij herinneren aan de vele zittingsperiodes die wij samen hebben doorgebracht, mevrouw de fungerend voorzitter van de Raad, mijnheer de voorzitter van de Commissie, wij hebben niet zo vaak de kans om afstand te nemen en daarom zijn wij blij met de gelegenheid die ons vandaag wordt geboden om – al is het maar kort – onze gezichtspunten uit te wisselen over de hele periode tussen nu en de volgende Europese verkiezingen. Zeker, het is geen geheim dat mijn fractie de politieke keuzen van de meerderheid van dit Parlement niet deelt. Toch wil ik met opzet enkele kernpunten uit uw toespraak als uitgangspunt nemen om een aantal concrete voorstellen te doen. Het gaat om beperkte maatregelen die niets revolutionairs hebben, en ik ben oprecht van mening dat men niet noodzakelijkerwijs sympathisant van de Confederale Fractie Europees Unitair Links/Noords Groen Links hoeft te zijn om zich hierin te herkennen. Als de Voorzitter van het Europees Parlement deze voorstellen eenvoudigweg in aanmerking zou nemen, zou daarmee een positief signaal worden afgegeven aan belangrijke geledingen van onze publieke opinie; dat zou betekenen dat wij gehoord werden. Toen u het over het streven van de Europese burgers had, mijnheer de Voorzitter, hebt u bijvoorbeeld benadrukt, ik citeer: “Wij moeten het Europese sociaal model in stand houden.” Belangrijker nog is dat u daar iets later aan hebt toegevoegd: “Wij moeten door ons optreden overtuigen.” Dat is inderdaad van essentieel belang als wij een diep onbehagen willen wegnemen dat gevoed wordt door de gedachte dat de Unie, in plaats van haar burgers te beschermen tegen de gevolgen van de huidige globalisering, er maar al te vaak aan bijdraagt dat het bestaan van deze burgers steeds onzekerder wordt. Als wij dit fatalistische gevoel willen terugdringen, zou een veelzeggend optreden welkom zijn. Ik stel u voor, mijnheer de Voorzitter, dat u de Raad, de Commissie en het Parlement oproept om af te zien van een ontwerprichtlijn die de hele bevolking van de Unie raakt en die zo dogmatisch, zo ongegrond en zo verwoestend voor de openbare dienstverlening lijkt te zijn, dat er wel eens een nieuw Bolkesteineffect zou kunnen optreden als er de komende maanden niets verandert; ik doel hiermee op het voorstel om op 1 januari 2009, zes maanden voor de volgende verkiezingen, de postdiensten te liberaliseren. Meer in het algemeen hebt u de nadruk gelegd op een ander idee dat in mijn ogen zeer juist en heel belangrijk is. U zegt dat wij behoefte hebben aan “een nieuw pact tussen de burgers en de instellingen van de Europese Unie”, en over het toekomstige Europese verdrag zegt u vervolgens: “Wij moeten de Unie ingrijpend hervormen.” Iedereen is het erover eens dat dit noodzakelijk is, maar over de kern van de toekomstige Europese Grondwet lopen de meningen uiteen. De heer Barroso heeft zich zojuist tot Nederland gericht met de boodschap: help ons alstublieft, iedereen moet in beweging komen. Ik stel u een methode voor die iedereen in staat stelt in beweging te komen, om Europa weer nieuw leven in te blazen. Laat het proces dat nu op gang komt de kans zijn om een echt publiek debat te voeren in de hele Unie: een eerlijk debat, zo dicht mogelijk bij de burgers, over de betekenis van Europa vijftig jaar na het Verdrag van Rome, over het doel van ons gemeenschappelijk beleid en over de verplichtingen die wij in de toekomst met elkaar willen aangaan. Als de Voorzitter van het Parlement zichzelf tot taak stelt een dergelijk initiatief te verwezenlijken, dan zal zijn mandaat op slag een succes zijn. Tot slot, mijnheer de Voorzitter, hebt u juiste woorden gesproken over de dialoog tussen de culturen, en meer in het bijzonder over het Midden-Oosten dat u zodra dit mogelijk is wilt bezoeken, zoals u zei. Dat verbaast mij niet van uw kant en ik dank u daarvoor. In die geest zou het – van alle wenselijke initiatieven van de zijde van de Voorzitter van het Parlement – volgens mij het meest symbolische initiatief zijn om – na de bijna niet meer verwachte overeenkomst van Mekka, waarbij de gehele Hamas-beweging zich ertoe verbindt de internationale resoluties en de door de PLO met Israël ondertekende akkoorden na te leven – de Unie plechtig op te roepen om de tegen de Palestijnse regering ingestelde blokkade op te heffen en om de hoop op een rechtvaardige vrede in een regio die al generaties lang verscheurd wordt door bezetting en oorlog, weer een kans te geven. Mijnheer de Voorzitter, ik weet dat geen van deze initiatieven gemakkelijk te nemen is, maar als u ze neemt, zijn het wél initiatieven die in de geschiedenis bewaard zullen blijven."@nl3
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@pl16
"Senhor Presidente, Senhoras e Senhores Deputados, Senhores ex-Presidentes que me recordam muitos períodos passados juntos, Senhora Presidente em exercício do Conselho, Senhor Presidente da Comissão, nem sempre temos oportunidade de nos distanciar, para já não falar de nos congratular com a possibilidade que nos é oferecida hoje, embora rapidamente, de trocarmos pontos de vista sobre todo o período que nos separa das próximas eleições europeias. Não se trata evidentemente de um segredo para ninguém que o meu grupo não partilha as opções políticas da maioria deste Parlamento. No entanto, partirei deliberadamente de algumas ideias força da sua alocução para submeter à vossa apreciação várias propostas concretas. Trata-se de medidas limitadas que não têm nada de revolucionário, e penso sinceramente que não é preciso ser simpatizante do Grupo Confederal da Esquerda Unitária Europeia/Esquerda Nórdica Verde para estar de acordo. Mas a sua tomada em conta pelo Presidente do Parlamento Europeu emitiria um sinal positivo a fracções importantes das nossas opiniões públicas; significaria que o senhor os tinha ouvido. De facto, ao referir as aspirações dos Europeus, o senhor salientou, Senhor Presidente, e cito: "temos de preservar o modelo social europeu" e, sobretudo, acrescentou um pouco mais adiante: "os nossos actos devem ser convincentes". É com efeito primordial para dissipar um mal-estar profundo que se alimenta da ideia de que a União, em vez de proteger os cidadãos contra as consequências da actual globalização, contribui demasiadas vezes, pelo contrário, para a precariedade crescente da existência de cada um. Se queremos começar a fazer recuar este sentimento de fatalidade, seria bem-vindo um acto significativo. Proponho-lhe, Senhor Presidente, que apele para o Conselho, a Comissão e o Parlamento para que renunciem a um projecto de directiva que afecta toda a população da União e que, se nada mudar nos próximos meses, corre o risco de produzir um novo efeito Bolkestein, de tal forma parece dogmático, infundado e destruidor para o futuro do serviço público: refiro-me ao projecto de liberalização dos serviços postais em 1 de Janeiro de 2009, seis meses antes das próximas eleições. De uma forma mais geral o senhor insistiu numa outra ideia em minha opinião muito justa e muito importante. Afirma o senhor que é necessário "um novo pacto entre os cidadãos e as instituições da União Europeia", e depois, a propósito do futuro Tratado europeu, afirma "temos de reformar a União em profundidade". Todos admitem essa exigência. Mas as opiniões divergem sobre a substância da futura lei fundamental europeia. O Senhor Presidente Barroso acaba de se dirigir aos Países-Baixos dizendo-lhes: por favor ajudem-nos, temos todos de avançar. Proponho-lhes um método que permitirá pôr toda a gente a mexer, para ajudar a relançar a Europa: que o processo ora em desenvolvimento seja ocasião para um verdadeiro debate público à escala da União, um debate franco, muito próximo dos cidadãos, sobre o sentido da Europa, 50 anos após o Tratado de Roma, sobre a finalidade das nossas políticas comuns, sobre os compromissos que estamos dispostos a assumir juntos no futuro. Que o Presidente do Parlamento pegue no seu bastão de peregrino para fazer amadurecer essa iniciativa, conseguindo assim o êxito do seu mandato. Por fim, Senhor Presidente, o senhor proferiu palavras justas sobre o diálogo entre culturas e mais concretamente sobre o Próximo Oriente, onde nos informou que tenciona deslocar-se logo que possível, o que não me surpreende da sua parte; agradeço-lho. Dentro deste espírito, de entre todas as iniciativas desejáveis da parte do Presidente do Parlamento, a mais emblemática seria, em minha opinião - na sequência deste acordo quase inesperado dito de Meca, pelo qual o Hamas na sua totalidade se compromete a respeitar as resoluções internacionais e os acordos assinados pela OLP com Israel - a de instar solenemente a União para que levante o bloqueio imposto ao Governo palestiniano e volte a dar uma oportunidade à esperança de uma paz justa numa região devastada pela ocupação e pela guerra desde há várias gerações. Sei perfeitamente, Senhor Presidente, que nenhuma destas iniciativas é fácil de tomar. Mas são daquelas que, se as tomar, a História recordará."@pt17
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@ro18
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@sk19
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les anciens présidents et présidentes qui me rappellent de nombreuses périodes passées ensemble, Madame la Présidente du Conseil, Monsieur le Président de la Commission, nous n'avons pas si souvent l'occasion de prendre du recul, pour ne pas nous réjouir de la possibilité qui nous est donnée aujourd'hui, même brièvement, d'échanger nos vues sur toute la période qui nous sépare des prochaines élections européennes. Certes, ce n'est un secret pour personne: mon groupe ne partage pas les options politiques de la majorité de ce Parlement. Je partirai néanmoins à dessein de quelques idées forces de votre allocution pour vous soumettre plusieurs propositions concrètes. Il s'agit de mesures limitées qui n'ont rien de révolutionnaire, et je pense sincèrement qu'il ne faut pas être nécessairement sympathisant de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique pour s'y reconnaître. Simplement leur prise en compte par le Président du Parlement européen adresserait un signal positif à des fractions importantes de nos opinions publiques; cela voudrait dire: je vous ai entendus. Ainsi, évoquant les aspirations des Européennes et des Européens, vous avez souligné, Monsieur le Président, je vous cite: "nous devons préserver le modèle social européen" et, surtout, vous avez ajouté un peu plus tard: "nos actes doivent convaincre". C'est en effet primordial pour dissiper un malaise profond qui se nourrit de l'idée que l'Union, au lieu de protéger les citoyens contre les effets de l'actuelle mondialisation, contribue trop souvent au contraire à la précarisation toujours plus poussée de l'existence de chacun. Pour commencer à faire reculer ce sentiment de fatalité, un acte significatif serait le bienvenu. Je vous propose, Monsieur le Président, d'appeler Conseil, Commission et Parlement à renoncer à un projet de directive qui concerne toute la population de l'Union et qui, si rien ne bouge ces prochains mois, risque de produire un nouvel effet Bolkestein, tant il paraît dogmatique, infondé et ravageur pour l'avenir du service public; je veux parler du projet de libéralisation des services postaux au 1er janvier 2009, six mois avant les prochaines élections. Plus généralement, vous avez insisté sur une autre idée à mes yeux très juste et très importante. Il faut, dites-vous, "un nouveau pacte entre les citoyens et les institutions de l'Union européenne", puis, à propos du futur traité européen, vous dites: "nous devons réformer l'Union en profondeur". Tout le monde convient de cette exigence. Mais les opinions divergent sur la substance de la future loi fondamentale européenne. M. Barroso vient de s'adresser aux Pays-Bas en leur disant: s'il vous plaît aidez-nous, tout le monde doit bouger. Je vous propose une méthode qui permette à tout le monde de bouger, pour aider à relancer l'Europe. Que le processus qui s'ouvre soit l'occasion d'un vrai débat public à l'échelle de l'Union, un débat franc, au plus près des citoyens, sur le sens de l'Europe, 50 ans après le traité de Rome, sur la finalité de nos politiques communes, sur les engagements que nous sommes prêts à assumer ensemble dans l'avenir. Que le Président du Parlement prenne son bâton de pèlerin pour faire mûrir une telle initiative et il aura d'emblée réussi son mandat. Vous avez enfin, Monsieur le Président, eu des mots justes sur le dialogue des cultures et plus particulièrement sur le Proche-Orient, où vous comptez vous rendre dès que possible, avez-vous dit. Cela ne me surprend pas de votre part et je vous en remercie. Dans cet esprit, parmi toutes les initiatives souhaitables de la part du Président du Parlement, la plus emblématique serait à mes yeux, au lendemain de l'accord quasi inespéré dit de La Mecque, par lequel le Hamas tout entier s'engage à respecter les résolutions internationales et les accords signés par l'OLP avec Israël, d'appeler solennellement l'Union à lever le blocus imposé au gouvernement palestinien et à redonner une chance à l'espoir d'une paix juste dans une région meurtrie par l'occupation et la guerre depuis plusieurs générations. Je sais, Monsieur le Président, qu'aucune de ces initiatives n'est aisée à prendre. Mais elles sont de celles, si vous les assumez, que l'histoire retiendra."@sl20
". Herr talman, mina damer och herrar, tidigare talmän, som påminner mig om all tid vi tillbringat tillsammans, fru rådsordförande, herr kommissionsordförande! Det är inte ofta som vi har möjlighet att ta ett steg tillbaka och njuta av det tillfälle som getts oss i dag, även om det är kort, för att utbyta åsikter om hela perioden från och med nu och fram till nästa Europaval. Det stämmer, det är ingen hemlighet att min grupp inte delar majoritetens politiska val i parlamentet. Jag kommer trots detta att avsiktligen använda några av de centrala punkterna i ert tal för att framföra åtskilliga särskilda förslag. Det är begränsade åtgärder som inte alls är revolutionära, och jag anser helt uppriktigt att ni inte nödvändigtvis måste sympatisera med Europeiska enade vänstern/Nordisk grön vänster för att identifiera er med dem. Om parlamentets talman helt enkelt tog hänsyn till dem skulle det sända en positiv signal till viktiga delar av vår allmänna opinion. Man skulle säga att ni har lyssnat på dem. Herr talman! Med hänvisning till EU-medborgarnas önskan betonade ni, och jag citerar: ”vi måste bevara den europeiska sociala modellen”, och, ännu viktigare, ni fortsatte med att säga att ”vårt arbete måste vara övertygande”. Detta är faktiskt grundläggande om vi ska fördriva en djup olustkänsla som får näring av idén om att Europeiska unionen alltför ofta hjälper till att göra allas existens alltmer osäker, istället för att skydda medborgarna från effekterna av dagens globalisering. En betydande handling för att börja fördriva denna känsla av oundviklighet skulle vara välkommen. Herr talman! Jag föreslår att ni uppmanar rådet, kommissionen och parlamentet att överge ett förslag till direktiv som påverkar Europeiska unionens hela befolkning och som verkar så dogmatiskt, så orättvist och så förödande för framtiden för de offentliga tjänsterna, som kan komma att utlösa en ny Bolkesteineffekt om inget förändras under de närmaste månaderna. Jag talar om förslaget att avreglera posttjänster den 1 januari 2009, sex månader före nästa val. Mer allmänt betonade ni en annan idé som jag anser mycket riktig och mycket viktig. Ni sa att vi behöver ”en ny pakt mellan medborgarna och Europeiska unionens institutioner”, och sedan sa ni, om framtiden för EU-fördraget: ”vi behöver en grundlig reform av Europeiska unionen”. Alla instämmer i att detta är nödvändigt, men åsikterna om innehållet i den framtida europeiska grundlagen skiljer sig åt. José Manuel Barroso har just riktat sig till Nederländerna, och sagt till dem: var så vänliga och hjälp till; alla måste förändra sig. Jag föreslår er en metod som kommer att skapa förutsättningar för alla att förändra sig, att hjälpa EU till en nystart. Låt den process som inleds bli en möjlighet till en verklig allmän debatt i hela unionen, en öppen debatt, så nära medborgarna som möjligt, om meningen med EU 50 år efter Romfördraget, om syftet med vår gemensamma politik, om de åtaganden som vi är beredda att anta i framtiden. Om parlamentets talman ger sig själv i uppdrag att se till att förverkliga ett sådant initiativ kommer han omedelbart att ha uppfyllt sitt uppdrag. Herr talman! Slutligen gjorde ni några anmärkningar om interkulturell dialog och mer specifikt om Mellanöstern, dit ni hoppas åka så snart som möjligt, sa ni. Detta förvånar mig inte, och jag tackar er för det. Med detta i åtanke, av alla de initiativ som jag skulle önska att parlamentets talman tog skulle det mest symboliska enligt min mening, efter det nästan oväntade Meckaavtalet i vilket hela Hamas lovade att efterleva de internationella resolutioner och avtal som undertecknats av PLO och Israel, vara att högtidligt uppmana Europeiska unionen att häva blockaden mot den palestinska regeringen och ge en ny möjlighet till hopp om en rättvis fred i regionen, som har krossats av ockupation och krig under flera generationer. Jag vet att inget av dessa initiativ kommer att bli lätta att ta, herr talman, men om ni gör det är de sådana att historien kommer att minnas dem."@sv22
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"Francis Wurtz,"18,5,20,15,1,19,14,16,11,13,8
"au nom du groupe GUE/NGL"18,5,20,15,1,19,14,11,16,13,8

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