Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2007-01-17-Speech-3-093"

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". - Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d’abord rappeler la position de l’Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c’est pour cela que l’abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d’adhésion à l’Union européenne et qu’elle est une priorité de l’action extérieure de l’Union, qui a développé d’ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L’Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d’action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l’horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n’ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L’équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d’un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l’Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l’ensemble de l’équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd’hui peut-être s’interroger sur les relations de l’Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s’accorde à dire que la Libye n’est pas un pays démocratique, que la justice n’y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c’est comme si tout cela n’était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l’homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C’est cela, je crois, la condition du succès."@fr8
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"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@cs1
"Fru formand! Jeg ønsker Dem tillykke med valget. Ved denne forhandling vil jeg først minde om EU's holdning til dødsstraf og det under alle omstændigheder, hvad enten det gælder lægepersonalet i Benghazi, Saddam Hussein, de politiske modstandere i Kina eller alle disse anonyme personer, som der ikke bliver talt så meget om, især i USA. Retten til liv er en grundlæggende ret, som er essentiel for den menneskelige værdighed, og det er derfor, at afskaffelse af dødsstraffen er blandt EU's tiltrædelsesbetingelser, og at det prioriteres i Unionens udenrigspolitik. Unionen har i øvrigt udarbejdet særlige retningslinjer i den forbindelse. Situationen for lægepersonalet i Benghazi er dramatisk, og det er et drama, der berører familier og børn, som er inficeret med aids-virusset. EU må derfor afgjort fortsat bidrage til udarbejdelsen af en handlingsplan for at komme ofrene og deres familier til hjælp. Behøver vi imidlertid at gøre dramaet værre, end det er? Den palæstinensiske læge og de bulgarske sygeplejersker, som har været tilbageholdt nu i mere end syv år, og som har levet i evig rædsel siden deres arrestation, har ikke begået denne forbrydelse. Det beviser utallige uafhængige analyser ubetvivleligt, og de såkaldte indrømmelser er opnået ved tortur, det ved enhver. Lægeteamet fra Benghazi er således blevet gidsler i en skammelig studehandel, og det er på tide, at denne parodi på retfærdighed ophører. EU's tiltag har indtil videre ikke haft held til at få hele lægeteamet ud af dette helvede, og vi skal måske i dag sætte spørgmålstegn ved EU's relationer til de libyske myndigheder. Det er rigtigt, at siden vi er begyndt at tale om Benghazi-sagen, har alle sagt det samme, nemlig at Libyen ikke er et demokratisk land, at dets retsvæsen ikke er uafhængigt, at tortur er hverdagskost i landet, og at rettighederne overtrædes. Men så snart vi taler om forvaltning af migrationsstrømmene, er det, som om alt dette pludselig ikke længere er sandt. Taler bliver sukkersøde, opfordrer Libyen til at fortsætte deres vej mod demokrati og giver indtryk af, at de personlige rettigheder ville kunne respekteres i landet. Tror De ikke, at der, for at denne sag skal få en lykkelig udgang, er brug for en politik, som fremmer menneskerettigheder og demokrati, og som er både troværdig, kohærent, fri for alle dobbelte dagsordener og fulgt op på alle niveauer? Jeg tror, at dét er betingelsen for succes."@da2
". Frau Präsidentin, ich möchte Sie zu Ihrer Wahl beglückwünschen. In dieser Aussprache möchte ich zunächst auf die Haltung der Europäischen Union gegen die Todesstrafe verweisen, und zwar unter allen Umständen, sei es im Hinblick auf das medizinische Personal in Benghazi, sei es im Falle von Saddam Hussein, im Falle politischer Oppositioneller in China oder aller unbekannt gebliebener Menschen, vor allem in den USA, von denen weniger die Rede ist. Das Recht auf Leben ist ein im Sinne der Menschenwürde wesentliches Grundrecht. Daher ist die Abschaffung der Todesstrafe eine Bedingung für den Beitritt zur Europäischen Union und ein vorrangiges Anliegen im außenpolitischen Wirken der Union, die spezielle Leitlinien dazu erarbeit hat. Die Lage des medizinischen Personals in Benghazi ist eine Tragödie, die Familien und mit Aids infizierte Kinder betrifft. Daher muss die Europäische Union unbedingt weiterhin zur Umsetzung ihres Aktionsplans beitragen, damit den Opfern und ihren Familien Hilfe geleistet werden kann. Muss nun aber diese Tragödie auf die Spitze getrieben werden? Der palästinensische Arzt und die bulgarischen Krankenschwestern, die seit nunmehr über sieben Jahren in Haft sind und seit ihrer Festnahme eine ständige Hölle durchmachen, haben dieses Verbrechen nicht begangen. Es liegen zahlreiche unabhängige Untersuchungen vor, die dafür den unzweifelhaften Beweis erbringen, und die angeblichen Geständnisse wurden ihnen unter Folter herausgepresst, wie jeder weiß. Das medizinische Team von Benghazi ist also Geisel eines skandalösen Kuhhandels, und es ist höchste Zeit, dass diese Justiz-Farce ein Ende nimmt. Die Maßnahmen der Europäischen Union vermochten es bislang nicht, das gesamte medizinische Team aus dieser Hölle herauszuholen, und man sollte heute vielleicht die Beziehungen der Europäischen Union zu den libyschen Behörden hinterfragen. Denn seit der Fall von Benghazi im Gespräch ist, sind sich alle einig, dass Libyen kein demokratisches Land ist, dass es dort keine unabhängige Justiz gibt, dass Folter üblich ist und die Rechte mit Füßen getreten werden. Gleichwohl scheint alles das nicht mehr wahr zu sein, sobald es um die Steuerung der Migrationsströme geht. Libyen wird mit honigsüßen Worten zu Fortschritten auf dem Weg der Demokratie aufgefordert, wobei der Eindruck vermittelt wird, dass dort die Persönlichkeitsrechte geachtet werden könnten. Glauben Sie nicht, dass es, um diese Angelegenheit zu einem glücklichen Ende zu führen, einer glaubwürdigen, schlüssigen, jeder Doppelmoral entledigten und auf allen Ebenen umgesetzten Politik zur Förderung der Menschenrechte und der Demokratie bedarf? Darin besteht meines Erachtens die Voraussetzung für den Erfolg."@de9
"Κυρία Πρόεδρε, θέλω να σας συγχαρώ για την εκλογή σας. Σε αυτή τη συζήτηση, θα ήθελα να ξεκινήσω επισημαίνοντας τη στάση της Ευρωπαϊκής Ένωσης κατά της θανατικής ποινής και αυτό, σε κάθε περίπτωση, είτε πρόκειται για το ιατρικό προσωπικό της Βεγγάζης, είτε για τον Σαντάμ Χουσεΐν, είτε για τους πολιτικούς αντιπάλους στην Κίνα, ή ακόμη για όλους εκείνους τους ανώνυμους για τους οποίους δεν γίνεται τόσος λόγος, ιδίως στις Ηνωμένες Πολιτείες. Το δικαίωμα στη ζωή είναι ένα θεμελιώδες, ουσιώδες δικαίωμα στην ανθρώπινη αξιοπρέπεια, και για αυτόν τον λόγο η κατάργηση της θανατικής ποινής είναι ένας από τους όρους για την προσχώρηση στην Ευρωπαϊκή Ένωση και προτεραιότητα για την εξωτερική δράση της Ένωσης, η οποία έχει αναπτύξει ειδικές κατευθυντήριες γραμμές προς αυτή την κατεύθυνση. Η κατάσταση του ιατρικού προσωπικού στη Βεγγάζη είναι τραγική· πρόκειται για μια τραγωδία που επηρεάζει τις οικογένειες και τα παιδιά που μολύνθηκαν με το ιό του AIDS. Είναι, συνεπώς, σημαντικό η Ευρωπαϊκή Ένωση να εξακολουθήσει να συμβάλει στην εφαρμογή του σχεδίου δράσης της ώστε να μπορέσει να συνδράμει τα θύματα και τις οικογένειές τους. Ωστόσο, υπάρχει κανένας λόγος να προσθέσουμε φρίκη στην τραγωδία; Ο παλαιστίνιος γιατρός και οι βουλγάρες νοσοκόμες, που είναι φυλακισμένοι πάνω από επτά χρόνια ήδη και βρίσκονται σε μια μόνιμη κόλαση από τη στιγμή της σύλληψής τους, δεν διέπραξαν αυτό το έγκλημα. Πολυάριθμες ανεξάρτητες αναλύσεις απέδειξαν πέρα από κάθε αμφιβολία ότι δεν το έκαναν, και ότι τους απέσπασαν τις υποτιθέμενες ομολογίες με τη χρήση βασανιστηρίων, όπως όλοι γνωρίζουν. Η ιατρική ομάδα της Βεγγάζης κρατείται, συνεπώς, όμηρος μιας επονείδιστης μορφής παζαριού, και είναι καιρός αυτή η παρωδία δικαιοσύνης να σταματήσει. Οι δράσεις της Ευρωπαϊκής Ένωσης δεν έχουν κατορθώσει ακόμη να βγάλουν από αυτή την κόλαση ολόκληρη την ιατρική ομάδα, και πρέπει ίσως τώρα να αναρωτηθούμε για τις σχέσεις της Ευρωπαϊκής Ένωσης με τις αρχές της Λιβύης. Πράγματι, εφόσον μιλάμε για την υπόθεση της Βεγγάζης, όλοι συμφωνούν ότι η Λιβύη δεν είναι δημοκρατική χώρα, ότι η δικαστική εξουσία της δεν είναι ανεξάρτητη, ότι τα βασανιστήρια είναι μια κοινή πρακτική και ότι τα δικαιώματα περιφρονούνται εκεί. Ωστόσο, όταν μιλάμε για τη διαχείριση των μεταναστευτικών ρευμάτων, είναι λες και όλα αυτά ξαφνικά δεν ισχύουν. Οι ομιλίες γίνονται μελιστάλακτες, καλώντας τη Λιβύη να συνεχίσει στον δρόμο της δημοκρατίας και δημιουργώντας την εντύπωση ότι τα δικαιώματα των ανθρώπων θα μπορούσαν να γίνονται σεβαστά εκεί. Πιστεύετε ότι, για να έχει ευτυχή κατάληξη αυτό το θέμα, χρειάζεται να υπάρξει μια πολιτική για την προώθηση των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και της δημοκρατίας που να είναι αξιόπιστη, συνεκτική, ελεύθερη από οιαδήποτε διπλά μέτρα και σταθμά και η οποία να εφαρμόζεται σε κάθε επίπεδο; Αυτή είναι, πιστεύω, η προϋπόθεση για την επιτυχία."@el10
"Madam President, I should like to congratulate you on your election. In this debate, I should like to begin by pointing out the European Union’s stance against the death penalty and this, in all circumstances, whether it be in the case of the Benghazi medical personnel, of Saddam Hussein, of the political opponents in China or even of all the unknown persons about whom less is said, especially in the United States. The right to life is a fundamental, essential right to human dignity, and that is why the abolition of the death penalty is one of the conditions for accession to the European Union and why it is a priority for the external action of the Union, which has developed specific guidelines along these lines. The situation of the Benghazi medical personnel is tragic; it is a tragedy that affects families and children infected by the AIDS virus. It is therefore crucial for the European Union to continue to help implement its action plan so that it can come to the aid of the victims and their families. However, is there any need to add horror to the tragedy? The Palestinian doctor and the Bulgarian nurses who have been in prison for more than seven years now and who have been going through non-stop hell since their arrest did not commit this crime. Countless independent analyses have proved beyond any shadow of a doubt that they did not do it, and their so-called confessions were extracted by torture, as everyone knows. The Benghazi medical team is therefore being held hostage by a shameful form of bargaining, and it is time for this travesty of justice to end. The European Union’s actions have not yet succeeded in getting the entire medical team out of this hell, and we ought perhaps now to question the European Union’s relations with the Libyan authorities. Indeed, since we are talking about the Benghazi case, everyone agrees that Libya is not a democratic country, that its judiciary is not independent, that torture is commonplace and that rights are flouted there. However, as soon as we talk about the management of migratory flows, it is as though all of that were no longer true. Speeches become sugary, calling on Libya to continue on the road to democracy and giving the impression that people’s rights could be respected there. Do you not believe that, if this matter is to have a happy ending, there needs to be a policy for promoting human rights and democracy that is credible, coherent, free of any double standards and implemented at every level? That is, I believe, the condition for success."@en4
"Señora Presidenta, le felicito por su elección. En este debate quiero recordar en primer lugar la posición de la Unión Europea en contra de la pena de muerte, y ello en todas las circunstancias, ya sea en el caso del personal médico de Bengasi, el de Sadam Husein, el de los oponentes políticos en China o el de todos esos seres anónimos de los que se habla menos, en especial en los Estados Unidos. El derecho a la vida es un derecho fundamental, esencial para la dignidad humana, y por ello la abolición de la pena de muerte figura entre las condiciones para la adhesión a la Unión Europea y es una prioridad de la acción exterior de la Unión, que además ha desarrollado unas directrices específicas en este sentido. La situación del personal médico de Bengasi es un drama, un drama que afecta a familias y niños infectados por el virus del sida. Por tanto, es absolutamente necesario que la Unión Europea siga contribuyendo a la implantación de su plan de acción para ayudar a las víctimas y sus familias. No obstante, ¿es necesario añadir horror al drama? El médico palestino y las enfermeras búlgaras, que están presos desde hace ahora más de siete años y viven un infierno permanente desde su detención, no cometieron ese crimen. Numerosos análisis independientes lo acreditan sin lugar a dudas, y las supuestas confesiones fueron arrancadas bajo la tortura, como todo el mundo sabe. El equipo médico de Bengasi es rehén de un regateo vergonzoso, y ya es hora de que cese esta parodia de justicia. Las gestiones de la Unión Europea no han conseguido todavía sacar a todo el equipo médico de ese infierno, y quizás haya que preguntarse por las relaciones de la Unión Europea con las autoridades libias. En efecto, cuando hablamos del caso de Bengasi, todo el mundo está de acuerdo en que Libia no es un país democrático, que la justicia no es independiente, que la tortura es habitual, que los derechos son pisoteados. Sin embargo, cuando hablamos de gestión de los flujos migratorios, parece como si todo eso ya no fuera cierto. Y se pronuncian almibarados discursos en los que se invita a Libia a progresar en la vía de la democracia y se da a entender que se respetan los derechos de las personas. ¿No creen que para que este asunto tenga un final feliz haría falta una política de fomento de los derechos humanos y la democracia que sea creíble, coherente, libre de dobles raseros y aplicada en todos los niveles? Esta es, creo, la condición del éxito."@es21
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@et5
"Arvoisa puhemies, onnittelen teitä valituksi tulemisesta. Haluan tässä keskustelussa ensiksi muistuttaa EU:n kannasta kuolemantuomiota vastaan. Pysymme kannassamme kaikissa tilanteissa, olipa kyse Benghazin lääkintähenkilöstöstä, Saddam Husseinista, Kiinan poliittisen opposition jäsenistä tai kaikista niistä tuntemattomista henkilöistä, joista ei juuri puhuta, etenkin Yhdysvalloissa. Oikeus elämään on olennainen ja perustava ihmisarvoa koskeva oikeus, ja siksi kuolemantuomion lakkauttaminen on yksi EU:hun liittymisen kriteereistä ja siksi se on ensisijainen tavoite EU:n ulkoisissa toimissa. EU on kehittänyt myös asiaa koskevat erityiset suuntaviivat. Benghazin lääkintähenkilöstön tilanne on traaginen. Tragedia koskee aids-tartunnan saaneita lapsia ja heidän perheitään. EU:n onkin tärkeää jatkaa toimintasuunnitelman toteuttamista auttaakseen uhreja ja heidän perheitään. Pitääkö tätä kauhistuttavaa tilannetta pahentaa entisestään? Nyt jo yli seitsemän vuotta vangittuina olleet bulgarialaiset sairaanhoitajat ja palestiinalainen lääkäri, joiden elämä on ollut täyttä helvettiä aina vangitsemisesta lähtien, eivät ole syyllistyneet väitettyyn rikokseen. Lukemattomat riippumattomat tutkimukset ovat osoittaneet täysin varmasti, etteivät lääkintähenkilöstön jäsenet ole syyllisiä, ja kuten kaikki tietävät, heiltä kiristettiin tunnustukset kiduttamalla. Benghazin lääkintäryhmä on siis joutunut häpeällisen kaupankäynnin pelinappulaksi. On aika lopettaa tämä naurettava oikeudenkäynti. EU:n toimilla ei vielä ole onnistuttu pelastamaan koko lääkintäryhmää tältä helvetiltä. Ehkäpä meidän pitää nyt ryhtyä tutkimaan EU:n suhteita Libyan viranomaisiin. Nyt kun kerran puhumme Benghazin tapauksesta, kaikki ovat samaa mieltä siitä, ettei Libya ole demokratia, ettei sen oikeuslaitos ole riippumaton, että kidutus on yleistä ja että oikeuksia poljetaan. Heti kun puhutaan sen sijaan maahanmuuttovirtojen hallinnasta, vaikuttaa, ettei mikään näistä väitteistä olekaan totta. Asenteesta tulee mielistelevä, Libyaa kehotetaan jatkamaan demokratiakehitystään ja annetaan sellainen käsitys, että ihmisoikeuksia todellakin kunnioitettaisiin tässä maassa. Jotta asia saadaan onnelliseen päätökseen, eikö meidän pitäisi noudattaa sellaista politiikkaa ihmisoikeuksien ja demokratian edistämiseksi, joka on uskottavaa ja johdonmukaista, jossa ei noudateta kaksinaismoraalia ja jota sovelletaan kaikilla tasoilla? Mielestäni tämä on onnistumisen edellytys."@fi7
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@hu11
"Signora Presidente, vorrei congratularmi con lei per la sua elezione. In questo dibattito, desidero ricordare subito la posizione dell’Unione europea contro la pena di morte, che è tale in tutte le circostanze, che si tratti del caso degli operatori sanitari a Bengasi, di Saddam Hussein, degli oppositori politici in Cina o, ancora, di tutte le persone sconosciute di cui si parla meno, soprattutto negli Stati Uniti. Il diritto alla vita è un diritto fondamentale, essenziale per la dignità umana, e per questo l’abolizione della pena di morte è una delle condizioni per l’adesione all’Unione europea nonché una priorità dell’azione esterna dell’Unione, che ha sviluppato orientamenti specifici in materia. Il caso degli operatori sanitari condannati a morte a Bengasi è tragico; è una tragedia che colpisce le famiglie e i bambini che sono stati infettati dal virus dell’AIDS. E’ pertanto fondamentale che l’Unione europea continui ad attuare il suo piano d’azione per venire in aiuto alle vittime e alle loro famiglie. E’ tuttavia necessario aggiungere l’orrore alla tragedia? Il medico palestinese e le infermiere bulgare che sono in carcere da ormai sette anni e che vivono un inferno costante dal momento del loro arresto non hanno commesso questo reato. Innumerevoli analisi indipendenti hanno innegabilmente dimostrato la loro innocenza e le loro cosiddette confessioni sono state estorte sotto tortura, come tutti sanno. L’ medica di Bengasi è dunque ostaggio di una vergognosa forma di mercanteggiamento, ed è tempo che questa parodia della giustizia abbia termine. Le azioni dell’Unione europea non sono ancora riuscite a tirare fuori l’intera medica da questo inferno, e forse ora dovremmo mettere in discussione le relazioni dell’Unione europea con le autorità libiche. Di fatto, quando parliamo del caso di Bengasi, tutti convengono sul fatto che la Libia non è un paese democratico, che il suo sistema giudiziario non è indipendente, che la tortura è la norma e che in quel paese i diritti vengono violati. Tuttavia, non appena parliamo della gestione dei flussi migratori, sembra che tutte queste affermazioni non trovino più fondamento: i discorsi diventano stucchevoli, poiché invitano la Libia a proseguire lungo il cammino verso la democrazia e danno l’impressione che in quel paese i diritti delle persone possano essere rispettati. Non credete che, affinché la vicenda abbia un lieto fine, occorra una politica di promozione dei diritti umani e della democrazia che sia credibile, coerente, priva di doppiopesismi e attuata a ogni livello? Credo sia questo il prerequisito per il successo."@it12
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@lt14
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@lv13
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@mt15
"Mevrouw de Voorzitter, ik wil u graag feliciteren met uw verkiezing. In dit debat wil ik allereerst wijzen op het standpunt van de Europese Unie tegen de doodstraf, en wel onder alle omstandigheden, of het nu gaat om het geval van het medisch personeel van Benghazi, Saddam Hussein, de politieke tegenstanders in China of ook alle anonieme personen die minder vaak ter sprake komen, met name in de Verenigde Staten. Het recht op leven is een fundamenteel en essentieel recht voor de menselijke waardigheid, en daarom behoort de afschaffing van de doodstraf tot de voorwaarden voor toetreding tot de Europese Unie en is het een prioriteit in het buitenlands beleid van de Unie, die overigens specifieke richtsnoeren heeft opgesteld van deze strekking. De situatie van het medisch personeel van Benghazi is tragisch. Het is een tragedie die families en met het AIDS-virus besmette kinderen treft. Het is dan ook van cruciaal belang dat de Europese Unie een bijdrage blijft leveren aan de uitvoering van haar actieplan, zodat ze de slachtoffers en hun families te hulp kan komen. Moeten we de tragedie echter nog gruwelijker maken? De Palestijnse arts en de Bulgaarse verpleegkundigen, die al meer dan zeven jaar vastzitten en die sinds hun arrestatie door een hel gaan, hebben deze misdaad niet gepleegd. Talloze onafhankelijke onderzoeken hebben het onweerlegbare bewijs geleverd dat ze het niet hebben gedaan, en hun zogenaamde bekentenissen zijn verkregen door marteling. Dat weet iedereen. Het medische team van Benghazi wordt dus in gijzeling gehouden door een schandelijke vorm van koehandel, en het is tijd dat er een einde komt aan deze parodie van rechtspraak. De Europese Unie is er tot op heden niet in geslaagd alle leden van het medische team uit deze hel te halen en we moeten nu wellicht vraagtekens plaatsen bij de betrekkingen van de Europese Unie met de Libische autoriteiten. Zodra we het namelijk over de zaak-Benghazi hebben, is iedereen het erover eens dat Libië geen democratisch land is, dat de rechterlijke macht er niet onafhankelijk is, dat marteling er aan de orde van de dag is en dat de rechten er met voeten worden getreden, maar zodra we het hebben over het beheer van de migratiestromen, dan is het alsof dat allemaal niet meer waar is. Dan slaan we een stroperige toon aan, roepen we Libië op verder te gaan op de weg naar democratie en wekken wij de indruk dat de mensenrechten er mogelijk gerespecteerd worden. Denkt u niet dat, als wij deze zaak tot een goed einde willen brengen, er een beleid nodig is voor de bevordering van de mensenrechten en de verwezenlijking van een geloofwaardige en coherente democratie, waarin niet met twee maten wordt gemeten en dat op alle niveaus nageleefd wordt? Dat is naar mijn idee de voorwaarde voor succes."@nl3
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@pl16
"Senhora Presidente, felicito-a pela sua eleição. Neste debate, quero antes de mais recordar a posição da União Europeia contra a pena de morte em todas as circunstâncias, seja no caso do pessoal médico de Benghazi, seja no caso de Saddam Hussein, no caso dos opositores políticos na China ou ainda no caso de todos os anónimos de que se fala menos, nomeadamente nos Estados Unidos. O direito à vida é um direito fundamental, essencial para a dignidade humana, e é por isso que a abolição da pena de morte figura entre as condições de adesão à União Europeia e que representa uma prioridade da acção externa da União, que aliás desenvolveu directrizes específicas nesse sentido. A situação do pessoal médico de Benghazi é trágica, uma tragédia que afecta famílias e crianças infectadas pelo vírus do SIDA. A União Europeia tem absolutamente de continuar a contribuir para a implementação do seu Plano de Acção, de forma a ajudar as vítimas e as suas famílias. Contudo, será necessário juntar o horror à tragédia? O médico palestiniano e as enfermeiras búlgaras detidos desde há mais de 7 anos e que vivem num inferno permanente desde a sua detenção não cometeram este crime. Numerosas análises independentes provam-no indubitavelmente e as pseudo confissões foram-lhes arrancadas sob tortura, como todos sabem. O pessoal médico de Benghazi é portanto refém de uma negociata vergonhosa e é tempo de esta farsa de justiça cessar. As iniciativas da União Europeia não conseguiram até ao momento retirar o conjunto do pessoal médico daquele inferno, e devemos talvez interrogar-nos hoje sobre as relações da União Europeia com as autoridades líbias. Com efeito, sempre que referimos o caso Benghazi, todos concordam em dizer que a Líbia não é um país democrático, que, na Líbia, a justiça não é independente, a tortura é um lugar-comum e os direitos são ignorados. No entanto, quando falamos da gestão dos fluxos migratórios, é como se tudo isso já não fosse verdade. E os discursos viram adocicados, convidando a Líbia a progredir na via da democracia e dando a entender que os direitos humanos poderiam ser respeitados naquele país. Não pensa que, para que este caso tenha uma saída feliz, seria necessária uma política de promoção dos direitos do Homem e da democracia credível, coerente, liberta de padrões duplos e assumida a todos os níveis? Eis, em minha opinião, a condição do sucesso."@pt17
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@ro18
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@sk19
"Madame la Présidente, je vous félicite pour votre élection. Dans ce débat, je veux d'abord rappeler la position de l'Union européenne contre la peine de mort et cela, en toutes circonstances, que ce soit pour le personnel médical de Benghazi, dans le cas de Saddam Hussein, dans le cas des opposants politiques en Chine ou encore dans le cas de tous ces anonymes dont on parle moins, notamment aux États-Unis. Le droit à la vie est un droit fondamental, essentiel à la dignité humaine, et c'est pour cela que l'abolition de la peine de mort figure parmi les conditions d'adhésion à l'Union européenne et qu'elle est une priorité de l'action extérieure de l'Union, qui a développé d'ailleurs des lignes directrices spécifiques dans ce sens. La situation du personnel médical de Benghazi constitue un drame, un drame qui affecte des familles et des enfants qui sont infectés par le virus du sida. L'Union européenne doit donc absolument continuer à contribuer à la mise en place de son plan d'action afin de venir en aide aux victimes et à leurs familles. Cependant, faut-il rajouter l'horreur au drame? Le médecin palestinien et les infirmières bulgares qui sont détenus depuis maintenant plus de sept ans et qui vivent un enfer permanent depuis leur arrestation n'ont pas commis ce crime. De nombreuses analyses indépendantes le prouvent indubitablement et les soi-disant aveux leur ont été extirpés sous la torture, chacun le sait. L'équipe médicale de Benghazi se retrouve donc otage d'un marchandage honteux et il est temps que cette parodie de justice cesse. Les démarches de l'Union européenne ne sont pas parvenues à ce jour à tirer l'ensemble de l'équipe médicale de cet enfer et il faut aujourd'hui peut-être s'interroger sur les relations de l'Union européenne avec les autorités libyennes. En effet, dès lors que nous évoquons le cas de Benghazi, tout le monde s'accorde à dire que la Libye n'est pas un pays démocratique, que la justice n'y est pas indépendante, que la torture y est courante, que les droits y sont bafoués. Pourtant, dès que nous parlons de gestion des flux migratoires, c'est comme si tout cela n'était plus vrai. Et les discours se font mielleux, invitant la Libye à progresser sur la voie de la démocratie et laissant entendre que les droits des personnes pourraient y être respectés. Ne croyez-vous pas que, pour que cette affaire connaisse une issue heureuse, il faudrait une politique de promotion des droits de l'homme et de la démocratie crédible, cohérente, débarrassée de tous les doubles standards et assumée à tous les niveaux? C'est cela, je crois, la condition du succès."@sl20
"Fru talman! Jag vill gratulera er till att ni har blivit vald. I den här debatten vill jag börja med att påpeka att Europeiska unionen tar ställning mot dödsstraffet i alla sammanhang, oavsett om det handlar om fallet med sjukvårdspersonalen i Benghazi, Saddam Hussein, politiska motståndare i Kina eller till och med alla de okända personer som det inte talas mycket om, särskilt i Förenta staterna. Rätten till liv är grundläggande och oumbärlig för den mänskliga värdigheten. Av den anledningen är ett avskaffande av dödsstraffet ett av villkoren för att ansluta sig till Europeiska unionen och en prioritet för unionens yttre åtgärder. Unionen har tagit fram särskilda riktlinjer enligt dessa principer. Situationen för sjukvårdspersonalen i Benghazi är tragisk. Det är en tragedi som påverkar de familjer och barn som smittats av aidsviruset. Därför är det mycket viktigt att Europeiska unionen fortsätter att hjälpa till att genomföra sin handlingsplan i syfte att bistå offren och deras familjer. Är det dock nödvändigt att tillföra skräck till den här tragedin? Den palestinska läkare och de bulgariska sjuksköterskor som suttit i fängelse i mer än sju år nu och som har gått igenom ett rent helvete sedan de arresterades har inte begått det här brottet. Enligt otaliga oberoende analyser är det ställt utom rimligt tvivel att de inte gjorde det, och som alla vet tvingades de att erkänna genom tortyr. Sjukvårdsgruppen i Benghazi hålls därför fången som i en skamlig förhandling, och det är på tiden att få ett slut på den här rena parodin på rättvisa. Europeiska unionen har ännu inte lyckats hjälpa hela sjukvårdsgruppen att komma ur detta helvete, och nu kanske vi borde ifrågasätta EU:s förbindelser med de libyska myndigheterna. När vi nu ändå talar om Benghazifallet håller alla med om att Libyen inte är ett demokratiskt land, att domarkåren inte är självständig, att tortyr är vanligt förekommande och att man struntar i rättigheter. Så fort vi pratar om hanteringen av migrationsströmmar verkar detta dock inte stämma längre. Man talar inställsamt och uppmanar Libyen att fortsätta på vägen mot demokrati och ger intrycket av att människors rättigheter respekteras där. Anser inte ni att vi, om den här frågan ska få ett lyckligt slut, måste föra en politik för främjandet av mänskliga rättigheter och demokrati som är trovärdig, koherent, saknar dubbelmoral och genomförs på alla nivåer? Jag anser att det är en förutsättning för framgång."@sv22
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"Hélène Flautre,"18,5,20,15,1,19,14,11,16,13,8
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