Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2006-12-13-Speech-3-349"
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"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu’il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D’ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l’Union de fonctionner de manière satisfaisante. C’est notamment le cas pour la politique d’immigration européenne, malmenée par la règle de l’unanimité.
Donner l’impression d’une fuite en avant, c’est tout simplement prendre le risque de mettre l’Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d’élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l’élargissement sans fin d’une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l’Union européenne d’un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l’Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m’apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n’a pas respecté ses engagements à l’égard du Protocole d’Ankara. J’estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l’existence d’un État membre de l’Union européenne, en l’occurrence Chypre, qu’elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d’intégration. Cette capacité n’est pas extensible à l’infini. D’ailleurs, elle devrait devenir un critère d’élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l’Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c’est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l’engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@fr8
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"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@cs1
"Hr. formand, fru Lehtomäki, hr. Barroso! Hr. Barroso nævnte for nylig, at det ville være uklogt at gå videre med flere udvidelser, før det institutionelle spørgsmål er løst. De institutionelle mekanismer giver allerede nu ikke Unionen mulighed for at fungere tilfredsstillende. Dette gælder navnlig inden for den europæiske indvandringspolitik, som forvaltes dårligt som følge af kravet om enstemmighed.
Når man giver indtryk af, at man ønsker at gå hele vejen, betyder, at man løber en risiko for at bringe hele Den Europæiske Union i fare. Hvis udvidelsesprocessen skal gennemføres med støtte fra den europæiske befolkning, er det vigtigt, at vi viser den behovet for at etablere egnede institutioner. Spørgsmålet om den uendelige udvidelse af et Europa uden faste grænser var en vigtig faktor bag nej'et, da forfatningstraktaten blev forkastet. At give Den Europæiske Union en geografisk og politisk ramme virker som en forudsætning for, at befolkningen kan tage Europa til sig igen.
Med hensyn til Tyrkiet noterer jeg mig Rådets beslutning om en delvis suspendering af forhandlingerne om otte af de 35 kapitler. Jeg anser dog dette for en utilstrækkelig foranstaltning, eftersom Tyrkiet ikke har overholdt sine forpligtelser i henhold til Ankara-protokollen. Derfor mener jeg, at disse forhandlinger bør suspenderes helt. Det er utænkeligt, at Tyrkiet fortsat ikke vil skulle anerkende eksistensen af en EU-medlemsstat, nemlig Cypern, som landet har holdt delvis besat i mere end 30 år.
Endelig må jeg fremhæve integrationskapaciteten. Denne kapacitet er ikke uudtømmelig. Desuden skal det være et udvidelseskriterium, selv om det finske formandskab fortalte os noget andet her til formiddag. Vi er nødt til at handle ansvarligt vedrørende dette centrale spørgsmål om Europas grænser.
I forbindelse med spørgsmålet om klimaforandringer vil jeg sige følgende: Det haster virkelig, det er den største udfordring i dette århundrede, det kræver et universelt engagement, og alle uoverensstemmelser må ryddes af vejen. Vi har brug for også at overbevise de andre økonomiske magter og få dem til at ønske at støtte os. Kort fortalt forventer vi et klart signal fra dette Europæiske Råd og frem for alt ikke for meget snak!"@da2
"Herr Präsident, Frau Lehtomäki, Herr Barroso! Kürzlich verwies Herr Barroso darauf, dass es unklug wäre, neue Erweiterungen in Angriff zu nehmen, ohne zuvor die institutionelle Frage zu regeln. Denn schon jetzt erlauben es die institutionellen Mechanismen nicht mehr, dass die EU ihren Aufgaben auf zufrieden stellende Weise nachkommen kann. Dies trifft vor allem auf die europäische Einwanderungspolitik zu, der aufgrund der Einstimmigkeitsregel hart zugesetzt wird.
Wer den Eindruck vermittelt, dass er die Flucht nach vorn antritt, geht einfach nur das Risiko einer Gefährdung der Europäischen Union ein. Um den Erweiterungsprozess mit Unterstützung der europäischen Völker zu Ende führen zu können, gilt es, ihnen deutlich zu machen, dass entsprechende Institutionen errichtet werden müssen. Die endlose Erweiterung eines Europas ohne feste Grenzen gab mit den Ausschlag für die Ablehnung des Verfassungsvertrags. Die Europäische Union mit einem geografischen und politischen Rahmen auszustatten, scheint eine wesentliche Voraussetzung zu sein, um den Völkern die Möglichkeit zu geben, sich wieder für Europa zu erwärmen.
Was die Türkei anbelangt, so nehme ich den Beschluss des Rates zur Kenntnis, die Verhandlungen über acht der 35 Kapitel teilweise einzufrieren. Allerdings scheint mir diese Maßnahme nicht auszureichen, solange die Türkei ihren Verpflichtungen im Hinblick auf das Ankara-Protokoll nicht nachkommt. Daher bin ich der Ansicht, dass diese Verhandlungen insgesamt ausgesetzt werden sollten. Es ist undenkbar, dass die Türkei nach wie vor die Existenz eines EU-Mitgliedstaates, im vorliegenden Fall Zyperns, nicht anerkennt und einen Teil davon seit über 30 Jahren besetzt hält.
Ferner muss ich noch auf die Integrationsfähigkeit eingehen. Diese Fähigkeit ist nicht unerschöpflich. Zudem sollte sie ein Kriterium für die Erweiterung werden, auch wenn uns der finnische Vorsitz heute Vormittag das Gegenteil gesagt hat. Angesichts dieser wesentlichen Frage der Grenzen Europas müssen wir verantwortungsvoll handeln.
Zum Klimawandel möchte ich sagen: Es ist allerhöchste Zeit. Dies ist die größte Herausforderung unseres Jahrhunderts, die den Einsatz aller erfordert und wo man sich über Meinungsverschiedenheiten hinwegsetzen muss. Wir müssen auch die anderen Wirtschaftsmächte überzeugen und in ihnen den Wunsch wecken, sich uns anzuschließen. Kurz gesagt: Wir erwarten ein deutliches Zeichen von diesem Europäischen Rat und vor allem keine Phrasendrescherei!"@de9
"Κύριε Πρόεδρε, κυρία Lehtomäki, κύριε Barroso, πρόσφατα ο κ. Barroso ανέφερε ότι θα ήταν άφρον να προχωρήσουμε σε περαιτέρω διεύρυνση χωρίς ρύθμιση του θεσμικού θέματος. Οι θεσμικοί μηχανισμοί ήδη δεν επιτρέπουν πλέον στην Ένωση να λειτουργήσει ικανοποιητικά. Αυτό συμβαίνει ιδιαίτερα όσον αφορά την ευρωπαϊκή μεταναστευτική πολιτική, που διαχειριζόμαστε με άσχημο τρόπο ως αποτέλεσμα του κανόνα της ομοφωνίας.
Το να δίδει κανείς την εντύπωση ότι οδηγείται σε πτώχευση σημαίνει πολύ απλά ότι διατρέχει τον κίνδυνο να θέσει σε κίνδυνο την Ευρωπαϊκή Ένωση. Προκειμένου η διαδικασία της διεύρυνσης να ολοκληρωθεί με την υποστήριξη του ευρωπαϊκού λαού, είναι κρίσιμης σημασίας να του προβληθεί η ανάγκη θέσπισης κατάλληλων θεσμών. Το θέμα της αέναης διεύρυνσης της Ευρώπης χωρίς τον καθορισμό συνόρων υπήρξε καθοριστικός παράγοντας στο «Όχι» της απόρριψης της Συνταγματικής Συνθήκης. Η εξασφάλιση γεωγραφικού και πολιτικού πλαισίου στην Ευρωπαϊκή Ένωση φαίνεται ότι είναι προαπαιτούμενο προκειμένου να μπορέσουν οι λαοί να επανακτήσουν την Ευρώπη για τον εαυτό τους.
Όσον αφορά την Τουρκία, σημειώνω την απόφαση που έλαβε το Συμβούλιο να αναστείλει μερικώς τις διαπραγματεύσεις σε οκτώ από τα τριάντα πέντε κεφάλαια. Παρά ταύτα, εκτιμώ ότι αυτό είναι ένα μέτρο ανεπαρκές δεδομένου ότι η Τουρκία δεν έχει εκπληρώσει τις δεσμεύσεις της σχετικά με το Πρωτόκολλο της Άγκυρας. Πιστεύω, κατά συνέπεια, ότι αυτές οι διαπραγματεύσεις πρέπει να ανασταλούν στο σύνολό τους. Είναι αδιανόητο η Τουρκία να μην αναγνωρίζει ακόμη την ύπαρξη ενός κράτους μέλους της ΕΕ, δηλαδή της Κύπρου, της οποίας τμήμα διατηρεί υπό κατοχή επί 30 και πλέον έτη.
Τέλος, οφείλω να τονίσω την ικανότητα ένταξης. Αυτή η ικανότητα δεν είναι ανεξάντλητη. Επιπλέον, αυτή πρέπει να καταστεί κριτήριο διεύρυνσης, παρότι άλλα μας είπε η φινλανδική Προεδρία σήμερα το πρωί. Οφείλουμε να δράσουμε με υπευθυνότητα αντιμέτωποι με αυτό το σημαντικό θέμα των συνόρων της Ευρώπης.
Σχετικά με το θέμα της αλλαγής του κλίματος, θα έλεγα το εξής: είναι θέμα επείγουσας αντιμετώπισης, είναι η σημαντικότερη πρόκληση αυτού του αιώνα, απαιτεί παγκόσμια δέσμευση, και οι οποιεσδήποτε διαφορές πρέπει να ξεπεραστούν. Οφείλουμε να πείσουμε και τις άλλες οικονομικές δυνάμεις και να τις κάνουμε να θέλουν να μας βοηθήσουν. Εν ολίγοις, αναμένουμε ένα ισχυρό μήνυμα από αυτό το Ευρωπαϊκό Συμβούλιο και, κυρίως, όχι λόγια κενά περιεχομένου!"@el10
"Mr President, Mrs Lehtomäki, Mr Barroso, Mr Barroso recently mentioned the fact that it would be unwise to proceed with further enlargements without settling the institutional issue. The institutional mechanisms already no longer allow the Union to function satisfactorily. This is particularly the case as regards European immigration policy, badly managed as it is as a result of the unanimity rule.
Giving the impression that one is going for broke means quite simply running the risk of endangering the European Union. If the enlargement process is to be completed with the support of the European people, it is crucial that they are shown the need for appropriate institutions to be put in place. The issue of the never-ending enlargement of a Europe without defined borders was an important factor in the ‘No’ vote when the Constitutional Treaty was rejected. Providing the European Union with a geographical and political framework would appear to be a prerequisite for allowing the people to take back Europe for themselves.
As regards Turkey, I note the decision taken by the Council to partially suspend the negotiations on eight of the thirty-five chapters. Nevertheless, I feel that this is an inadequate measure given that Turkey has not respected its commitments regarding the Ankara Protocol. I therefore believe that these negotiations should be suspended in their entirety. It is unthinkable that Turkey should still not acknowledge the existence of an EU Member State, namely Cyprus, which it has partly occupied for more than 30 years.
Finally, I must emphasise integration capacity. This capacity is not inexhaustible. Moreover, it must become an enlargement criterion, even if we were told otherwise by the Finnish Presidency this morning. We need to act responsibly faced with this key issue of Europe’s borders.
On the subject of climate change, I would say this: it is a matter of urgency, it is the major challenge of this century, it requires a universal commitment and any differences must be overcome. We need to convince the other economic powers, too, and make them want to support us. In short, we expect a strong signal from this European Council and, above all, no waffle!"@en4
"Señor Presidente, señora Lehtomäki, señor Barroso, hace poco el señor Barroso ha mencionado el hecho de que sería imprudente proceder a nuevas ampliaciones sin resolver la cuestión institucional. Los mecanismos institucionales ya no permiten ahora que la Unión funcione satisfactoriamente. Así sucede, en particular, con la política europea de inmigración, que está mal gestionada debido a la norma de la unanimidad.
Dar la impresión de una huida adelante es simplemente asumir el riesgo de poner en peligro la Unión Europea. Para poder concluir el proceso de ampliación con el apoyo de los pueblos europeos, es indispensable mostrarles la necesidad de establecer unas instituciones adecuadas. La cuestión de la ampliación sin fin de una Europa sin fronteras definidas ha pesado en la balanza del «no» cuanto se rechazó el Tratado Constitucional. Dotar a la Unión Europea de un marco geográfico y político parece una condición indispensable para que los pueblos puedan recuperar Europa para ellos.
Por lo que respecta a Turquía, tomo nota de la decisión adoptada por el Consejo de congelar parcialmente las negociaciones en 8 de los 35 capítulos. No obstante, esta medida me parece insuficiente, dado que Turquía no ha respetado sus compromisos del Protocolo de Ankara. Considero, pues, que las negociaciones deberían suspenderse en su integridad. Es inconcebible que Turquía siga sin reconocer la existencia de un Estado miembro de la Unión Europea, en este caso Chipre, que mantiene en parte ocupado desde hace más de 30 años.
Por último, debo insistir en la capacidad de integración. Dicha capacidad no es extensible hasta el infinito. Por otra parte, debería convertirse en un criterio de ampliación, aun cuando, esta mañana, la Presidencia finlandesa nos haya dicho lo contrario. Hay que dar muestras de responsabilidad ante esta cuestión esencial de las fronteras de Europa.
En cuanto al cambio climático, diré esto: es una cuestión urgente, es el principal reto de este siglo, requiere un compromiso universal y hay que superar todas las divergencias. Debemos convencer también a las demás potencias económicas y hacer que quieran apoyarnos. En una palabra, esperamos una señal fuerte de este Consejo Europeo y, sobre todo, ¡nada de discursos estereotipados!"@es20
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@et5
"Arvoisa puhemies, arvoisa ministeri Lehtomäki, arvoisa komission puheenjohtaja Barroso, puheenjohtaja Barroso mainitsi hiljattain, että olisi typerää jatkaa laajentumista ratkaisematta ensin institutionaalista ongelmaa. EU ei kykene enää toimimaan tyydyttävällä tavalla institutionaalisten mekanismiensa vuoksi. Tämä koskee erityisesti EU:n maahanmuuttopolitiikkaa: se on hoidettu huonosti, mikä puolestaan johtuu yksimielisyyttä edellyttävästä säännöstä.
Jos annamme sen vaikutelman, että panemme kaiken yhden kortin varaan, asetamme yksinkertaisesti Euroopan unionin vaaraan. Jos laajentuminen on tarkoitus viedä loppuun niin, että EU:n kansalaiset antavat sille tukensa, on ratkaisevan tärkeää osoittaa heille, että tarvitsemme tarkoituksenmukaiset toimielimet. Kysymys, joka koski ikuisesti laajentuvaa EU:ta, jolla ei ole selkeästi määriteltyjä rajoja, oli yksi merkittävä syy, jonka vuoksi perustuslaki hylättiin kansanäänestyksissä. Euroopan unionin maantieteellisen ja poliittisen kehyksen määrittäminen näyttääkin olevan ennakkoedellytys sille, että EU:sta tehdään jälleen kansalaisten EU.
Turkin osalta panen merkille neuvoston päättäneen keskeyttää neuvottelut osittain. Keskeytys koskee kahdeksaa lukua, joita on kaikkiaan kolmekymmentäviisi. Minusta tuntuu kuitenkin, ettei tämä toimenpide vielä riitä, sillä Turkki ei ole noudattanut Ankaran pöytäkirjaan kirjattuja sitoumuksiaan. Katson siksi, että neuvottelut pitäisi keskeyttää kokonaan. On täysin mahdoton ajatus, ettei Turkkia vaadittaisi edelleenkään tunnustamaan EU:n jäsenvaltiota, Kyprosta, jonka pohjoisosaa se on miehittänyt yli 30 vuoden ajan.
Lopuksi haluan puhua EU:n kyvystä ottaa uusia jäseniä. Tämä kyky ei ole rajaton. Se on otettava myös laajentumiskriteeriksi, vaikka puheenjohtajavaltio Suomi puhuikin meille aivan muuta tänä aamuna. Meidän on toimittava vastuullisesti tässä keskeisessä, EU:n rajoja koskevassa asiassa.
Ilmastonmuutoksesta totean, että siihen on puututtava kiireesti, se on tämän vuosisadan suuri haaste, vaatii maailmanlaajuista sitoutumista ja että kaikki sitä koskevat erimielisyydet on selvitettävä. Meidän on saatava myös muut talousmahdit vakuuttuneiksi asiasta ja hankittava niiden tuki. Lyhyesti sanottuna odotamme tältä Eurooppa-neuvostolta voimakasta viestiä ja ennen kaikkea jaarittelun unohtamista kokonaan!"@fi7
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@hu11
"Signor Presidente, Presidente Lehtomäki, Presidente della Commissione, il Presidente Barroso di recente ha menzionato il fatto che non sarebbe opportuno procedere a ulteriori allargamenti senza risolvere la questione istituzionale. I meccanismi istituzionali non consentono già più all’Unione di funzionare in modo soddisfacente. Questo è in particolare il caso della politica d’immigrazione europea, oggetto di cattiva amministrazione per via della norma dell’unanimità.
Dare l’impressione di giocarsi il tutto per tutto significa semplicemente rischiare di mettere in pericolo l’Unione europea. Se il processo di allargamento dev’essere portato a compimento con il sostegno dei cittadini europei, è fondamentale che si mostri loro la necessità di realizzare Istituzioni adeguate. La questione dell’allargamento infinito di un’Europa senza frontiere definite è stato un fattore importante nel voto negativo di quando è stato respinto il Trattato costituzionale. Dare all’Unione europea un quadro geografico e politico sembrerebbe una condizione preliminare per permettere ai cittadini di riappropriarsi dell’Europa.
Per quanto riguarda la Turchia, prendo atto della decisione presa dal Consiglio di sospendere in parte i negoziati su otto dei 35 capitoli. Ciononostante, penso si tratti di una misura inadeguata, visto che la Turchia non ha rispettato gli impegni del Protocollo di Ankara. Credo pertanto che tali negoziati vadano sospesi nella loro interezza. E’ impensabile che la Turchia ancora non riconosca l’esistenza di uno Stato membro dell’Unione europea, cioè Cipro, di cui occupa una parte da più di 30 anni.
In conclusione, devo porre l’accento sulla capacità d’integrazione, che non è inesauribile. Inoltre deve diventare un criterio per l’allargamento, anche se stamani ci è stato detto altro dalla Presidenza finlandese. Dobbiamo agire in modo responsabile dinanzi alla questione fondamentale dei confini dell’Europa.
Per quanto concerne il cambiamento climatico, vorrei dire quanto segue: è una questione urgente, è una sfida importante di questo secolo, impone un impegno universale e qualsiasi divergenza va superata. Dobbiamo convincere anche le altre potenze economiche, e far sì che vogliano sostenerci. In breve, ci aspettiamo un segnale forte da questo Consiglio europeo e, soprattutto, niente chiacchiere!"@it12
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@lt14
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@lv13
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, mevrouw de minister, mijnheer de voorzitter van de Commissie, Commissievoorzitter Barroso heeft er onlangs op gewezen dat het onverstandig zou zijn om de Unie verder uit te breiden zonder eerst het institutionele vraagstuk op te lossen. De bestaande institutionele mechanismen voldoen niet meer om de Unie naar behoren te doen functioneren. Dit geldt met name voor het Europese immigratiebeleid dat sterk te lijden heeft onder de unanimiteitsregel.
Door de indruk te wekken dat we overijld te werk gaan, lopen we het risico dat we de Europese Unie in gevaar brengen. Dat is zo eenvoudig als maar wat. Om het uitbreidingsproces met de steun van het Europese volk tot een goed einde te kunnen brengen, is het van wezenlijk belang dat de Europeanen van de noodzaak van goed werkende instellingen worden overtuigd. De kwestie van een eindeloze uitbreiding van Europa zonder een duidelijke afbakening van de grenzen heeft een belangrijke rol gespeeld bij de negatieve uitkomst van de referenda en de verwerping van het Grondwettelijk Verdrag. We moeten de Europese Unie dringend voorzien van een geografisch en politiek kader. Dit lijkt een absoluut noodzakelijke voorwaarde als we willen dat de mensen zich opnieuw thuis voelen in Europa.
Wat Turkije betreft, neem ik akte van de beslissing van de Raad om de onderhandelingen over acht van de vijfendertig hoofdstukken gedeeltelijk op te schorten. Aangezien Turkije zijn verbintenissen in het kader van het Protocol van Ankara niet is nagekomen, lijkt deze maatregel me echter ontoereikend. Ik ben derhalve van mening dat de onderhandelingen volledig zouden moeten worden gestaakt. Het is onvoorstelbaar dat Turkije nog steeds weigert het bestaan te erkennen van een van de lidstaten van de Europese Unie, namelijk Cyprus, een land dat het al meer dan dertig jaar gedeeltelijk bezet.
Vervolgens zou ik nader willen ingaan op het opnamevermogen van de Europese Unie. Dat is niet oneindig. Dit absorptievermogen zou trouwens een toelatingscriterium moeten worden, hoewel het Finse voorzitterschap vanochtend het tegendeel heeft beweerd. We moeten verantwoordelijkheid aan de dag leggen in deze cruciale kwestie van de grenzen van Europa.
Met het oog op de klimaatverandering wil ik het volgende zeggen. Er is geen tijd te verliezen. Dit is de voornaamste uitdaging van deze eeuw. We moeten al onze krachten bundelen en onze meningsverschillen bijleggen. Daarnaast moeten we de andere economische krachten over de streep halen en hen aanmoedigen om ons voorbeeld te volgen. Kortom, we verwachten van deze Europese Raad een duidelijk signaal en zeker geen holle, nietszeggende frasen."@nl3
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@pl16
"Senhor Presidente, Senhora Ministra Lehtomäki, Senhor Presidente da Comissão, recentemente, o Senhor Presidente Barroso referiu o facto de que seria imprudente proceder a novos alargamentos sem resolver a questão institucional. Os mecanismos institucionais já não permitem à União, neste momento, funcionar de forma satisfatória. É nomeadamente o que acontece com a política de imigração europeia, maltratada pela regra da unanimidade.
Dar a impressão de uma fuga para a frente significa pura e simplesmente correr o risco de pôr a União Europeia em perigo. Para poder completar o processo de alargamento com o apoio dos povos europeus, é indispensável demonstrar-lhes a necessidade de pôr em prática instituições adequadas. A questão do alargamento sem fim de uma Europa sem fronteiras definidas pesou na balança do não quando ocorreu a rejeição do Tratado Constitucional. Dotar a União Europeia de um quadro geográfico e político surge como uma condição essencial para permitir a reapropriação da Europa pelos seus povos.
No que respeita à Turquia, tomo nota da decisão tomada pelo Conselho de congelar parcialmente as negociações sobre 8 dos 35 capítulos. Contudo, esta medida parece-me insuficiente a partir do momento em que a Turquia não respeitou os seus compromissos relativamente ao Protocolo de Ancara. Penso portanto que as negociações deveriam ser suspensas na sua totalidade. É inconcebível que a Turquia continue a não reconhecer a existência de um Estado-Membro da União Europeia, neste caso Chipre, que ocupa parcialmente há mais de 30 anos.
Por fim, devo insistir na capacidade de absorção. Esta capacidade não é extensível ao infinito. Aliás, deveria constituir um critério de alargamento, apesar de, esta manhã, a Presidência finlandesa nos ter dito o contrário. Há que dar provas de responsabilidade perante esta questão essencial das fronteiras da Europa.
Quanto às alterações climáticas, diria o seguinte: é urgente, trata-se do desafio do século, precisa do empenhamento de todos e há que ultrapassar as divergências. Temos de convencer também as outras potências económicas e de lhes transmitir a vontade de nos seguirem. Numa palavra, esperamos um sinal forte deste Conselho Europeu e, sobretudo, não à cassete!"@pt17
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@sk18
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Président de la Commission, récemment le président Barroso évoqua le fait qu'il serait imprudent de procéder à de nouveaux élargissements sans régler la question institutionnelle. D'ores et déjà, les mécanismes institutionnels ne permettent plus à l'Union de fonctionner de manière satisfaisante. C'est notamment le cas pour la politique d'immigration européenne, malmenée par la règle de l'unanimité.
Donner l'impression d'une fuite en avant, c'est tout simplement prendre le risque de mettre l'Union européenne en péril. Afin de pouvoir achever le processus d'élargissement avec le soutien des peuples européens, il est indispensable de leur montrer la nécessité de mettre en place des institutions adéquates. La question de l'élargissement sans fin d'une Europe sans frontières définies a pesé dans la balance du non lors du rejet du traité constitutionnel. Doter l'Union européenne d'un cadre géographique et politique apparaît comme une condition essentielle pour permettre la réappropriation de l'Europe par les peuples.
Concernant la Turquie, je prends acte de la décision prise par le Conseil de geler partiellement les négociations sur huit des trente-cinq chapitres. Cependant, cette mesure m'apparaît insuffisante dès lors que la Turquie n'a pas respecté ses engagements à l'égard du Protocole d'Ankara. J'estime donc que ces négociations devraient être suspendues dans leur intégralité. Il est inconcevable que la Turquie ne reconnaisse toujours pas l'existence d'un État membre de l'Union européenne, en l'occurrence Chypre, qu'elle occupe en partie depuis plus de trente ans.
Enfin, je dois insister sur la capacité d'intégration. Cette capacité n'est pas extensible à l'infini. D'ailleurs, elle devrait devenir un critère d'élargissement même si, ce matin, la Présidence finlandaise nous a dit le contraire. Il faut faire preuve de responsabilité face à cette question essentielle des frontières de l'Europe.
Quant au changement climatique, je dirai ceci: il y a urgence, c'est le défi majeur de ce siècle, il nécessite l'engagement de tous et il faut faire taire les divergences. Nous devons convaincre aussi les autres puissances économiques et leur donner envie de nous suivre. En un mot, nous attendons un signal fort de ce Conseil européen et, surtout, pas de langue de bois!"@sl19
"Herr talman, fru Lehtomäki, herr Barroso! José Manuel Barroso nämnde nyligen att det vore oklokt att gå vidare med ytterligare utvidgningar innan den institutionella frågan är avgjord. De institutionella mekanismerna hindrar redan EU att fungera tillfredsställande. Detta är delvis fallet när det gäller EU:s invandringspolitik som är så illa hanterad på grund av kravet på enhällighet.
Genom att ge intryck av att man satsar allt eller inget riskerar man helt enkelt att sätta EU i fara. Om utvidgningsprocessen ska kunna fullföljas med stöd av EU:s befolkning är det avgörande att de förstår behovet av att inrätta lämpliga institutioner. Frågan om den oändliga utvidgningen av ett EU utan definierade gränser var en viktig faktor för nejrösterna när konstitutionsfördraget avvisades. Att ge EU en geografisk och politisk ram borde vara en förutsättning för att folket ska kunna återkräva EU som sitt.
När det gäller Turkiet noterar jag rådets beslut att delvis upphöra med förhandlingarna om åtta av de 35 kapitlen. Ändå anser jag att denna åtgärd inte är tillräcklig, med hänsyn till att Turkiet inte har uppfyllt sina åtaganden i fråga om Ankaraprotokollet. Därför anser jag att samtliga förhandlingar borde läggas på is. Det är otänkbart att Turkiet ännu inte erkänner existensen av en annan EU-medlemsstat, nämligen Cypern, som Turkiet har ockuperat i över 30 år.
Slutligen måste jag betona integrationsförmågan. Denna förmåga är inte oändlig. Dessutom måste detta bli ett utvidgningskriterium, även om vi fick höra motsatsen av det finländska ordförandeskapet nu i morse. Vi måste agera ansvarsfullt inför denna avgörande fråga om EU:s gränser.
Vad gäller klimatförändringarna vill jag säga följande: Detta är en akut fråga, den är århundradets största utmaning, den kräver totalt engagemang och alla meningsskiljaktigheter måste överbryggas. Vi måste övertyga de andra ekonomiska makterna också och vi vill att de ska stödja oss. Kort sagt, vi förväntar oss en kraftfull signal från Europeiska rådet nu och framför allt inget svammel!"@sv21
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"Françoise Grossetête (PPE-DE ). –"5,19,15,1,18,14,16,11,13
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