Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2006-12-13-Speech-3-269"
Predicate | Value (sorted: default) |
---|---|
rdf:type | |
dcterms:Date | |
dcterms:Is Part Of | |
dcterms:Language | |
lpv:document identification number |
"en.20061213.27.3-269"6
|
lpv:hasSubsequent | |
lpv:speaker | |
lpv:spoken text |
". - Non, l’adoption d’une Constitution, la création d’un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l’élargissement de l’Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits «institutionnels» et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s’il ne serait pas temps de faire une pause. L’Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n’est aujourd’hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l’UE, ni pour chacun de nos États.
L’élargissement pour l’élargissement n’a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d’une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@fr8
|
lpv:spokenAs | |
lpv:translated text |
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@cs1
"Nej, vedtagelsen af en forfatning og oprettelsen af en centraliseret europæisk superstat er under ingen omstændigheder en betingelse for udvidelsen af EU. Derfor stemmer vi naturligvis imod hr. Stubbs betænkning, som er et forsøg på at hente en forfatning, som to europæiske nationer har kastet ud ad døren, ind gennem vinduet.
Ud over disse såkaldte institutionelle aspekter, som er temmelig ideologiske, må vi også spørge os selv, om det ikke er på tide, at vi holder en pause. På meget kort tid er EU gået fra at have 15 til at have 27, snart 28 medlemmer. Bortset fra de forberedte udtalelser er ingen her i salen i dag i stand til at sige, hvad fordelene og ulemperne ved denne hidtil usete udvidelse er for hverken EU eller de enkelte medlemsstater.
Udvidelse for udvidelsens skyld er helt meningsløst, bortset fra i det tilfælde, hvor nationalstaterne opsluges af Bruxelles' Livjatan og til sidst opløses, og det er vi imod.
Ingen af disse problemer ville eksistere, hvis vi opbyggede et ægte Europa bestående af suveræne stater, der samarbejdede på udvalgte områder til alles fordel."@da2
".
Nein, die Annahme einer Verfassung und die Errichtung eines zentralistischen europäischen Superstaates sind keineswegs unabdingbare Voraussetzungen für die Erweiterung der Europäischen Union. Deshalb werden wir natürlich gegen den Bericht von Herrn Stubb stimmen, der versucht, eine Verfassung durch die Hintertür wieder hereinzuholen, die von zwei europäischen Völkern durch die Vordertür hinausbefördert wurde.
Abgesehen von diesen so genannten institutionellen Aspekten, die eher ideologischen Charakter haben, müssen wir uns auch die Frage stellen, ob es nicht an der Zeit ist, eine Pause einzulegen. Die Europäische Union ist in ganz kurzer Zeit von 15 auf 27 Mitglieder angewachsen, und bald werden es 28 sein. Abgesehen von den vorbereiteten Wortmeldungen ist niemand in diesem Hohen Hause derzeit in der Lage zu sagen, welche Vor- und Nachteile diese beispiellose Erweiterung für die EU und die einzelnen Mitgliedstaaten mit sich bringt.
Eine Erweiterung um der Erweiterung willen hat überhaupt keinen Sinn, außer dem, den wir ablehnen, nämlich die Einverleibung der Nationalstaaten durch den Brüsseler Leviathan und letztlich deren Zerfall.
Wir wären mit keinem dieser Probleme konfrontiert, wenn wir ein wirkliches Europa souveräner Nationen errichten würden, die in selbst gewählten Bereichen und zu ihrem gegenseitigen Vorteil zusammenarbeiten."@de9
"Όχι, η έγκριση Συντάγματος και η δημιουργία ενός συγκεντρωτικού ευρωπαϊκού υπερκράτους δεν είναι, σε καμία περίπτωση, προαπαιτούμενα για τη διεύρυνση της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Επομένως, θα ψηφίσουμε κατά της έκθεσης του κ. Stubb, η οποία προσπαθεί να επαναφέρει από το παράθυρο ένα Σύνταγμα που πέταξαν από το παράθυρο δύο ευρωπαϊκά έθνη.
Πέρα και πάνω από αυτές τις αποκαλούμενες «θεσμικές» πτυχές, οι οποίες είναι μάλλον ιδεολογικής φύσεως, οφείλουμε να αναρωτηθούμε μήπως ήλθε η στιγμή να κάνουμε ένα διάλειμμα. Σε πολύ μικρό χρονικό διάστημα, η Ευρωπαϊκή Ένωση έχει διευρυνθεί από τα 15 μέλη στα 27 μέλη, και σύντομα στα 28. Πέραν των τυποποιημένων δηλώσεων, ουδείς, σε αυτήν την Αίθουσα, μπορεί να πει σήμερα ποια είναι τα πλεονεκτήματα και τα μειονεκτήματα αυτής της άνευ προηγουμένου διεύρυνσης είτε για την ΕΕ είτε για έκαστο από τα κράτη μέλη μας.
Η διεύρυνση χάριν της διεύρυνσης δεν έχει κανένα νόημα, παρά μόνον στην περίπτωση, για την οποία αντιτιθέμεθα, των κρατών μελών που απορροφώνται από τον Λεβιάθαν των Βρυξελλών, και που τελικά διαλύονται.
Κανένα από αυτά τα προβλήματα δεν θα υπάρξει αν οικοδομήσουμε μια πραγματική Ευρώπη κυρίαρχων εθνών, συνεργαζόμενα στους τομείς της δικής τους επιλογής, προς αμοιβαίο όφελός τους."@el10
".
No, the adoption of a Constitution and the creation of a centralised European superstate are not, under any circumstances, prerequisites for the enlargement of the European Union. We will therefore obviously vote against Mr Stubb’s report, which attempts to bring back through the window a Constitution that two European nations have thrown out the door.
Over and above these so-called ‘institutional’ aspects, which are rather ideological in nature, we must also ask ourselves whether it is not time we took a break. In a very short time, the European Union has gone from having 15 members to having 27, soon to be 28. Aside from the prepared statements, no one, in this Chamber, is able to say today what the advantages and disadvantages of this unprecedented enlargement are either for the EU or for each of our Member States.
Enlargement for enlargement’s sake makes no sense at all, except in the case, to which we object, of the nation States being absorbed by the Brussels Leviathan, and of their finally disintegrating.
There would be none of these problems if we built a real Europe of sovereign nations, cooperating in their chosen areas, for their mutual benefit."@en4
".
No, la adopción de una Constitución, la creación de un superestado europeo centralizado, no son en ningún caso una condición indispensable para la ampliación de la Unión Europea. Por tanto, votaremos en contra del informe del señor Stubb, que intenta hacer entrar por la ventana una Constitución que dos pueblos europeos echaron por la puerta.
Debemos plantearnos asimismo la cuestión, más allá de los denominados aspectos «constitucionales», que son más bien de naturaleza ideológica, de saber si no es hora de hacer una pausa. La Unión Europea ha pasado, en muy poco tiempo, de 15 a 27 miembros, pronto 28. Nadie en esta Cámara es hoy capaz de decir, más allá de los discursos convencionales, cuáles son los costes y las ventajas de esta ampliación sin precedentes, ni para la UE, ni para cada uno de nuestros Estados.
La ampliación por la ampliación no tiene ningún sentido, salvo en el caso, al que nos oponemos, de que los Estados nacionales sean absorbidos por el Leviatán bruselense y finalmente se desintegren.
Ninguno de estos problemas se plantearía si construyéramos una verdadera Europa de naciones soberanas que cooperasen en los ámbitos de su elección y en beneficio mutuo."@es20
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@et5
".
Ei, perustuslakisopimuksen hyväksyminen ja keskusjohtoisen eurooppalaisen supervallan luominen eivät missään tapauksessa ole edellytyksiä Euroopan unionin laajentumiselle. Äänestämme näin ollen luonnollisesti jäsen Stubbin mietintöä vastaan, jolla pyritään tuomaan takaovesta sisään perustuslakisopimus, jonka kaksi eurooppalaista kansakuntaa on viskannut etuovesta ulos.
Luonteeltaan pikemminkin ideologisten, niin kutsuttujen institutionaalisten näkökohtien lisäksi meidän on myös kysyttävä itseltämme, eikö nyt olisi aika pienelle tauolle. Hyvin lyhyen ajan kuluessa Euroopan unioni on edennyt 15 jäsenvaltiosta 27 jäsenvaltioon, ja pian jäseniä on 28. Valmisteltuja lausuntoja lukuun ottamatta kukaan täällä parlamentissa ei pysty tänään sanomaan, mitä etuja ja haittoja tästä ennenkuulumattomasta laajentumisesta on EU:lle tai kaikille sen jäsenvaltioille.
Laajentuminen laajentumisen vuoksi on järjetöntä, paitsi siinä tapauksessa, jota vastustamme, että Brysselin hirviön on määrä sulauttaa kansallisvaltiot itseensä ja niiden on tarkoitus lopulta hajota.
Mitään tällaisia ongelmia ei olisi, jos rakentaisimme todellista suvereenien valtioiden unionia, jossa yhteistyötä tehtäisiin valituilla aloilla kaikkien yhteiseksi eduksi."@fi7
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@hu11
"No. Né l’approvazione di una Costituzione, né la creazione di un superstato europeo centralizzato sono in alcun modo un requisito indispensabile per l’allargamento dell’Unione europea. Voteremo certamente contro la relazione dell’onorevole Stubb, che cerca di far rientrare dalla finestra quella Costituzione che due nazioni europee hanno fatto uscire dalla porta.
Dobbiamo anche chiederci se, al di là dei cosiddetti aspetti “istituzionali” che sono piuttosto di natura ideologica, non sarebbe opportuno fare una pausa di riflessione. L’Unione europea è passata, in un arco di tempo molto breve, da quindici a ventisette membri, che presto diverranno ventotto. Oggi nessuno dei presenti in quest’Aula sarebbe capace di dire, al di là dei discorsi convenzionali, quali siano i vantaggi e gli svantaggi di questo allargamento che non ha precedenti, né per l’Unione europea, né per alcuno degli Stati membri.
Un allargamento fine a se stesso non ha alcun senso, se non quello, che noi respingiamo, di un assorbimento degli Stati nazionali da parte del Leviatano di Bruxelles, e infine della loro disgregazione.
Questi problemi non si porrebbero se costruissimo un’autentica Europa di nazioni sovrane, che collaborano in specifici settori da loro scelti e per il loro reciproco vantaggio."@it12
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@lt14
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@lv13
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@mt15
"Nee, de aanneming van de Grondwet en de oprichting van een gecentraliseerde Europese superstaat zullen in geen geval een absolute voorwaarde zijn voor de uitbreiding van de Europese Unie. Daarom hebben wij vanzelfsprekend tegen het verslag van de heer Stubb gestemd. Daarmee wordt immers geprobeerd deze Grondwet, die door twee volkeren buiten de deur is gezet, via de achterdeur alsnog binnen te laten.
Wij moeten onszelf tevens de vraag stellen of het niet de hoogste tijd is om even te pauzeren. En dan heb ik het niet over de zogenaamde “institutionele” aspecten, die eerder van ideologische aard zijn. De Europese Unie is binnen heel korte tijd uitgebreid van vijftien tot vijfentwintig, en binnenkort achtentwintig lidstaten. Niemand in dit halfrond is - tenzij in gelegenheidstoespraken - in staat om nu te zeggen wat de kosten en baten zijn van deze weergaloze uitbreiding, noch voor de EU noch voor elk van haar lidstaten.
Uitbreiding omwille van uitbreiding heeft geen enkele zin. De enige - door ons aan de kaak gestelde - ‘zin’ is misschien dat de Brusselse Levithian nationale landen wil opslorpen om ze uiteindelijk geheel in duigen te laten vallen.
Geen van deze problemen zou zich daadwerkelijk stellen, als wij bouwden aan een waarachtig Europa van soevereine nationale landen, die op de door henzelf uitgekozen gebieden in wederzijds belang samenwerken."@nl3
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@pl16
"Não, a adopção de uma Constituição, a criação de um super-Estado europeu centralizado não constituem em caso algum uma condição prévia indispensável ao alargamento da União Europeia. Assim, votaremos evidentemente contra o relatório do senhor deputado Alexander Stubb, que tenta introduzir pela porta do cavalo esta Constituição que dois povos europeus rejeitaram pela porta da frente.
Temos também de nos colocar a questão de saber, independentemente dos aspectos ditos "institucionais" e que são sobretudo de natureza ideológica, se não seria tempo de fazer uma pausa. A União Europeia passou, num espaço de tempo muito curto, de 15 para 27 membros, em breve 28. Ninguém neste Hemiciclo é neste momento capaz de dizer, para além dos discursos convencionais, quais os custos e as vantagens deste alargamento sem precedentes, nem para a Europa nem para cada um dos Estados.
O alargamento pelo alargamento não tem qualquer sentido, excepto aquele que recusamos, de uma absorção dos Estados nações pelo Leviatã de Bruxelas e, por fim, da sua desintegração.
Nenhum destes problemas se colocaria se construíssemos uma verdadeira Europa de nações soberanas, cooperando nos domínios que entendessem e em seu benefício mútuo."@pt17
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@sk18
"Non, l'adoption d'une Constitution, la création d'un super État européen centralisé ne sont en aucun cas un préalable indispensable à l'élargissement de l'Union européenne. Nous voterons donc, bien évidemment, contre le rapport de M. Stubb, qui tente de faire rentrer par la fenêtre cette Constitution que deux peuples européens ont fait sortir par la porte.
Nous devons également nous poser la question, au-delà de ces aspects dits "institutionnels" et qui sont plutôt de nature idéologique, de savoir s'il ne serait pas temps de faire une pause. L'Union européenne est passée, en un temps très bref, de quinze à vingt-sept membres, bientôt vingt-huit. Personne, dans cet hémicycle, n'est aujourd'hui capable de dire, au-delà des discours convenus, quels sont les coûts et les avantages de cet élargissement sans précédent, ni pour l'UE, ni pour chacun de nos États.
L'élargissement pour l'élargissement n'a aucun sens, sauf celui, que nous récusons, d'une absorption des États nations par le Léviathan bruxellois, et finalement de leur désintégration.
Aucun de ces problèmes ne se poserait si nous construisions une véritable Europe de nations souveraines, coopérant dans les domaines de leur choix et pour leur bénéfice mutuel."@sl19
".
Nej, antagandet av en konstitution och skapandet av en centraliserad europeisk superstat är inte under några omständigheter förutsättningar för EU:s utvidgning. Vi kommer därför givetvis att rösta mot Alexander Stubbs betänkande, som fönstervägen försöker ta tillbaka en konstitution som två europeiska nationer har kastat ut genom dörren.
Utöver dessa så kallade ”institutionella” aspekter, som är rätt ideologiska till sin karaktär, måste vi också fråga oss om det inte är dags att göra ett uppehåll. På mycket kort tid har EU gått från 15 medlemmar till 27, snart 28. Vid sidan av de förberedda förklaringarna kan ingen i kammaren i dag säga vilka för- och nackdelar denna aldrig förut skådade utvidgning medför vare sig för EU eller för var och en av medlemsstaterna.
Utvidgning för utvidgningens egen skull har ingen mening, utom, vilket vi motsätter oss, att nationalstaterna fångas upp av Bryssels Leviatan och till sist löses upp.
Vi skulle slippa alla dessa problem om vi byggde upp ett verkligt Europa av suveräna nationer som samarbetar på utvalda områden för ömsesidig nytta."@sv21
|
lpv:unclassifiedMetadata |
"Bruno Gollnisch (NI ),"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"par écrit"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
|
Named graphs describing this resource:
The resource appears as object in 2 triples