Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2006-10-25-Speech-3-282"

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"en.20061025.25.3-282"6
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". - Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d’être présente. L’accord d’association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c’est aussi l’Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s’est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L’accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l’assassinat odieux de l’ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d’abord par le juge Mehlis, puis aujourd’hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d’innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s’est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L’Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd’hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m’a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l’accord, mais cette question est prématurée aujourd’hui et ce n’est pas l’objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d’abord, la reprise d’une collaboration efficace avec l’enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu’en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l’Europe, entendue par le passé lorsqu’il s’agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n’est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c’est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l’inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l’on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d’autres influences sont à l’œuvre: celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l’Iran et de la Syrie. L’Europe lui fermant ses portes, la Syrie s’est trouvé d’autres alliés, et notamment l’Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d’une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen-Orient. L’Europe s’est engagée avec force aujourd’hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l’accord d’association s’inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l’Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s’en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C’est un pas important. Il s’agit d’un pays au régime fort et dur où les droits de l’homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu’il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l’hypothèse d’une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d’autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu’on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l’élaboration de cette recommandation."@fr8
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"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@cs1
"Hr. formand! Jeg er kommissæren taknemmelig, fordi hun er til stede her i dag. Associeringsaftalen EU-Syrien er det manglende led i Barcelona-processen, men det er også Parlamentets Godot: bekendtgjort så mange gange, men aldrig afsluttet. Forhandlingerne om denne aftale blev indledt i 1996, før Syrien trak sig tilbage fra Libanon. De var vanskelige, men de resulterede ikke desto mindre i et ofte revideret udkast, i hvilket der f.eks. blev fastsat ikkespredning af masseødelæggelsesvåben og bekæmpelse af terrorisme. Aftalen blev underskrevet i Rådet i oktober 2004, men ratificeringsprocessen blev afbrudt af det forfærdelige mord på den tidligere premierminister Hariri den 14. februar 2005. Vi ved alle, hvad der derefter skete. Folk i Libanon og over hele verden pegede omgående på regeringen i Damaskus. Der blev foretaget en efterforskning på stedet, som i første omgang blev ledet af hr. Mehlis og nu af hr. Brammetz, og i resolution 1559 blev der opfordret til at trække syriske tropper og efterretningstjenester tilbage fra Libanon. Uskyldsformodningen er en af grundsøjlerne i vores retssystemer, men vi må ikke glemme forsigtighedsprincippet. Selv om Syrien hurtigt trak sine tropper ud af Libanon, tøvede det først med at samarbejde med hr. Mehlis. EU tog derefter forsigtigt afstand fra regeringen i Damaskus. Er denne forsigtighed stadig acceptabel i dag, når forskellige begivenheder både internationalt og inden for Syriens interne politiske system burde tilskynde os til at genoptage dialogen? Rådet skal tage stilling til det, men jeg går for mit vedkommende ind for en dialog, og Udenrigsudvalget støttede mig heri med et stort flertal. Denne dialog kunne i sidste ende føre til underskrivelse af aftalen, men det er at foregribe begivenhedernes gang at tage stilling til dette spørgsmål nu, og det er ikke formålet med henstillingen. Hvad er det så for nogle begivenheder? Det er for det første fornyelsen af effektivt samarbejde med hr. Brammetz' efterforskning som vist i hans seneste rapport. Dernæst er det blevet klart, at isoleringen af Syrien har virket mod hensigten, hvad angår demokrati i landet, og at den ikke har svækket en stærk regering. Den tomme stols politik har bidraget til at destabilisere en reformtendens, som forsigtigt stak hovedet frem. Endvidere kan Europas stemme, som tidligere blev hævet for at forsvare aktivister og politiske fanger, næsten ikke høres mere. Endelig, og det er det tredje punkt, har vi draget en forfærdelig lære af tragedien i Libanon. Krigen mellem Israel og Libanon var et bevis på, hvis et bevis var nødvendigt, faren ved og det unyttige i at bruge magt. Den viste behovet for at arbejde politisk sammen med alle parter i denne konflikt, og vi ved, at bag de to hovedparter er der indflydelser fra andre, der spiller ind, nemlig uden tvivl USA, men også Iran og Syrien. Da Europa lukkede dørene, fandt Syrien andre allierede, særlig Iran, som ikke blot leverede olie, men også en krigsideologi, som ikke medvirker til at skabe fred i Mellemøsten. Europa har nu engageret sig stærkt i Mellemøsten, og den ene diplomatiske mission følger efter den anden. Støtte til genoptagelse af dialogen med Syrien vedrørende associeringsaftalen er et led i denne forebyggende strategi, fordi en ny konflikt i dette område kunne blive endnu mere ødelæggende. Vi skal dog ikke nære illusioner. Syrien frigør sig ikke fra Iran med hensyn til handel, men de højeste syriske myndigheder hævder, at de er parate til at distancere sig fra Iran, hvad angår fredsprocessen i Mellemøsten. Dette er et vigtigt skridt. Syrien er et land med en stærk regering, der følger den hårde linje, og hvor menneskerettighederne ikke bliver overholdt i tilstrækkelig grad, og disse problemer diskuteres utvetydigt i betænkningen. Når dette er sagt, er Syrien et storartet og civiliseret land, som skal behandles med respekt, værdighed og ærlighed. Det kunne være et stabiliserende element i Mellemøsten, og vi har brug for det. Da hr. Siniora var her i Parlamentet, foreslog han et scenarium med en løsning på problemet med gårdene i Shebaa, og der er andre mulige forsoningspunkter. Jeg vil slå til lyd for, at vi åbner alle døre. Jeg takker mine kolleger fra alle partier for deres værdifulde bistand til udarbejdelsen af denne henstilling."@da2
". Herr Präsident, ich bin der Frau Kommissarin für ihre heutige Anwesenheit dankbar. Das Assoziationsabkommen EU-Syrien ist der Teil, der beim Barcelona-Prozess noch fehlte, aber es ist auch eine Art Beckett´scher Godot für das Europäische Parlament: immer wieder angekündigt, aber nie geschlossen. Die Verhandlungen über dieses Abkommen begannen 1996, bevor sich Syrien aus dem Libanon zurückzog. Sie waren schwierig, führten aber dennoch zu einem mehrmals überarbeiteten Entwurf, in dem beispielsweise die Nichtverbreitung von Massenvernichtungswaffen und die Bekämpfung des Terrorismus niedergelegt wurden. Das Abkommen wurde im Oktober 2004 im Rat unterzeichnet, der Ratifizierungsprozess wurde jedoch durch die grausame Ermordung des ehemaligen Premierministers Hariri am 14. Februar 2005 unterbrochen. Wir alle wissen, was danach geschah. Die Menschen im Libanon und in der ganzen Welt zeigten mit dem Finger auf die Regierung in Damaskus. Eine Untersuchung, zuerst von Herrn Mehlis, danach von Herrn Brammetz geleitet, wurde vor Ort durchgeführt, und in der Resolution 1559 wurde der Rückzug der syrischen Truppen und Geheimdienste aus dem Libanon gefordert. Die Unschuldsvermutung ist einer der Grundpfeiler unserer Rechtssysteme, aber wir dürfen auch das Vorsorgeprinzip nicht vergessen. Auch wenn sich Syrien beeilte, seine Truppen aus dem Libanon zurückzuziehen, zeigte es sich zunächst zurückhaltend gegenüber einer Zusammenarbeit mit Herrn Mehlis. Europa distanzierte sich daher vorsichtig von der Regierung in Damaskus. Aber ist diese Vorsicht heute noch angebracht, da mehrere Ereignisse sowohl auf der internationalen Bühne als auch innerhalb des politischen Systems in Syrien uns darin bestärken sollten, den Dialog wieder zu eröffnen? Der Rat wird darüber befinden, doch ich für meinen Teil bin für diesen Dialog, und der Ausschuss für auswärtige Angelegenheiten hat mich dabei mit großer Mehrheit unterstützt. Dieser Dialog sollte letztlich zur Unterzeichnung des Abkommens führen, aber für diese Frage ist es noch zu früh, und sie ist nicht Gegenstand der Empfehlung. Wobei handelte es sich nun bei diesen Ereignissen? Zunächst einmal wurde eine effiziente Zusammenarbeit mit der Untersuchungskommission von Herrn Brammetz wieder aufgenommen, wie dies in seinem jüngsten Bericht bestätigt wird. Ferner hat sich herausgestellt, dass unsere Isolierung Syriens kontraproduktiv für die Demokratie in diesem Land war und die starke Regierung nicht schwächen konnte. Unsere Politik des leeren Stuhls hat dazu beigetragen, eine Reformbewegung zu destabilisieren, die in den ersten zaghaften Anfängen steckte. Darüber hinaus ist die Stimme Europas, die sich in der Vergangenheit erhob, um politische Aktivisten und Gefangene zu verteidigen, heute kaum noch zu hören. Und, dies ist mein dritter Punkt, die Tragödie im Libanon war eine schreckliche Lehre. Der Krieg zwischen Israel und dem Libanon war der Beweis, falls ein solcher Beweis vonnöten war, für die Gefahr und die Nutzlosigkeit von Gewalt. Er hat gezeigt, dass mit allen an diesem Konflikt Beteiligten politisch gearbeitet werden muss. Wir wissen, dass hinter diesen beiden Protagonisten andere Kräfte Einfluss nehmen: die Vereinigten Staaten natürlich, aber auch der Iran und Syrien. Als Europa seine Türen schloss, hat Syrien andere Verbündete gefunden, vor allem den Iran, der nicht nur Öl liefert, sondern auch eine militante Ideologie, die den Frieden im Nahen Osten in keiner Weise fördert. Europa hat sich nun im Nahen Osten stark engagiert, es hat wiederholt und regelmäßig diplomatische Missionen gegeben. Die Unterstützung der Wiederaufnahme des Dialogs mit Syrien zum Assoziationsabkommen ist Teil dieser Vorsorgestrategie, denn ein weiterer Konflikt in dieser Region könnte noch verheerendere Folgen haben. Geben wir uns keinen Illusionen hin. Syrien wird seine Handelsbeziehungen zum Iran nicht abbrechen, aber die höchsten Stellen des Landes behaupten, sie seien bereit, sich beim Friedensprozess im Nahen Osten vom Iran zu distanzieren. Das ist ein wichtiger Schritt. Dieses Land hat eine starke und kompromisslose Regierung und die Menschenrechte werden nicht ausreichend geachtet; in meinem Bericht werden diese Probleme ganz klar angesprochen. Doch Syrien ist ein großes und zivilisiertes Land, das mit Respekt, Würde und Ehrlichkeit behandelt werden muss. Es könnte im Nahen Osten einen stabilisierenden Einfluss haben, und wir brauchen es. Als Herr Siniora hier war, legte er das Szenario für eine Lösung des Problems der Shebaa-Farmen vor. Und es gibt weitere mögliche Punkte für eine Aussöhnung. Ich trete dafür ein, alle Türen zu öffnen. Ich möchte allen meinen Kolleginnen und Kollegen aller Parteien für ihre wertvolle Hilfe bei der Ausarbeitung dieser Empfehlung danken."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, είμαι ευγνώμων προς την Επίτροπο για τη σημερινή της παρουσία. Η Συμφωνία Σύνδεσης ΕΕ-Συρίας είναι το κομμάτι που λείπει από τη διαδικασία της Βαρκελώνης, είναι όμως επίσης και ο Γκοντό του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου: συνεχώς αναγγέλλεται, ουδέποτε όμως ολοκληρώνεται. Οι διαπραγματεύσεις γι’ αυτή τη συμφωνία ξεκίνησαν το 1996, προτού η Συρία αποσυρθεί από τον Λίβανο. Ήταν δύσκολες, κατέληξαν ωστόσο σε ένα σχέδιο αναθεωρημένο σε μεγάλο βαθμό, το οποίο θέσπιζε, για παράδειγμα, τη μη εξάπλωση των όπλων μαζικής καταστροφής και την καταπολέμηση της τρομοκρατίας. Η συμφωνία υπογράφηκε στο Συμβούλιο τον Οκτώβριο του 2004, η διαδικασία επικύρωσης όμως διακόπηκε λόγω της αποτρόπαιας δολοφονίας του πρώην πρωθυπουργού Hariri στις 14 Φεβρουαρίου 2005. Όλοι γνωρίζουμε τι συνέβη κατόπιν. Οι άνθρωποι στον Λίβανο και σε όλον τον κόσμο υπέδειξαν ως ένοχο την κυβέρνηση της Δαμασκού. Μια έρευνα, με επικεφαλής αρχικά τον κ. Mehlis και τώρα τον κ. Brammertz, διεξήχθη επιτόπου και το ψήφισμα 1559 ζητεί την απόσυρση των συριακών στρατευμάτων και μυστικών υπηρεσιών από τον Λίβανο. Το τεκμήριο της αθωότητας είναι ένας από τους πυλώνες των νομικών μας συστημάτων, πρέπει όμως να έχουμε κατά νου την αρχή της προφύλαξης. Μολονότι η Συρία έσπευσε να αποσύρει τα στρατεύματά της από τον Λίβανο, αρχικά δίσταζε να συνεργαστεί με τον κ. Mehlis. Συνεπώς, η Ευρώπη αποστασιοποιήθηκε προσεχτικά από την κυβέρνηση της Δαμασκού. Αυτή η επιφύλαξη εξακολουθεί να είναι αποδεκτή σήμερα, όταν διάφορα γεγονότα τόσο στη διεθνή σκηνή όσο και εντός του συριακού εσωτερικού πολιτικού συστήματος θα πρέπει να μας ενθαρρύνουν να ξαναρχίσουμε τον διάλογο; Αυτό θα το κρίνει το Συμβούλιο, σε ό,τι πάντως με αφορά, είμαι υπέρ του διαλόγου και η Επιτροπή Εξωτερικών Υποθέσεων με υποστήριξε σε αυτό με μεγάλη πλειοψηφία. Αυτός ο διάλογος θα οδηγήσει εν τέλει στην υπογραφή της συμφωνίας, το ερώτημα όμως αυτό είναι ακόμη πρώιμο και δεν είναι αυτός ο σκοπός της σύστασης. Έτσι, λοιπόν, ποια είναι αυτά τα γεγονότα; Καταρχάς, είναι η ανανέωση της αποτελεσματικής συνεργασίας με την έρευνα του κ. Brammertz, όπως επιβεβαιώνεται στην τελευταία του έκθεση. Έπειτα, κατέστη προφανές ότι η απομόνωσή μας από τη Συρία υπήρξε αντιπαραγωγική σε ό,τι αφορά τη δημοκρατία εντός της χώρας και απέτυχε να αποδυναμώσει μια ισχυρή κυβέρνηση. Η πολιτική της αποχής μας συνέβαλε στην αποσταθεροποίηση μιας μεταρρυθμιστικής τάσης, η οποία αναδυόταν δειλά-δειλά. Επιπλέον, η φωνή της Ευρώπης, η οποία στο παρελθόν υψώθηκε για να υπερασπιστεί ακτιβιστές και πολιτικούς κρατουμένους, τώρα ακούγεται μόλις και μετά βίας. Τέλος, και αυτό είναι το τρίτο σημείο που θέλω να θίξω, η τραγωδία στον Λίβανο υπήρξε ένα τρομερό μάθημα. Ο πόλεμος μεταξύ Ισραήλ και Λιβάνου απέδειξε, αν υποτεθεί ότι αυτό χρειαζόταν, τον κίνδυνο και τη ματαιότητα της βίας. Κατέδειξε την ανάγκη να εργαστούμε πολιτικά με όλους όσοι εμπλέκονταν σε αυτήν τη σύγκρουση και γνωρίζουμε ότι πίσω από τους δύο πρωταγωνιστές επενεργούν άλλες δυνάμεις: αναμφίβολα οι Ηνωμένες Πολιτείες, αλλά επίσης το Ιράν και η Συρία. Καθώς η Ευρώπη έκλεισε τις πόρτες της, η Συρία βρήκε άλλους συμμάχους, κυρίως το Ιράν, το οποίο παρείχε όχι μόνο πετρέλαιο αλλά και μια φιλοπόλεμη ιδεολογία, η οποία δεν προσφέρει τίποτα στην προώθηση της ειρήνης στη Μέση Ανατολή. Η Ευρώπη έχει αναλάβει πλέον ισχυρή δέσμευση στη Μέση Ανατολή και υπήρξαν διαδοχικές διπλωματικές αποστολές σε τακτική βάση. Η στήριξη της επανέναρξης του διαλόγου με τη Συρία αναφορικά με τη συμφωνία σύνδεσης είναι σκέλος αυτής της προληπτικής στρατηγικής, διότι μια ακόμη σύγκρουση σε αυτή την περιοχή θα μπορούσε να είναι ακόμη πιο καταστροφική. Ας μην τρέφουμε καμία ψευδαίσθηση. Η Συρία δεν θα διακόψει τις εμπορικές της σχέσεις με το Ιράν, αλλά οι ανώτατες αρχές της διακηρύσσουν ότι είναι έτοιμες να αποστασιοποιηθούν από το Ιράν όσον αφορά την ειρηνευτική διαδικασία στη Μέση Ανατολή. Αυτό είναι σημαντικό βήμα. Πρόκειται για μια χώρα με ισχυρή και σκληροπυρηνική κυβέρνηση, όπου τα ανθρώπινα δικαιώματα δεν γίνονται επαρκώς σεβαστά και η έκθεσή μου συζητά αυτά τα προβλήματα με ξεκάθαρους όρους. Τούτου λεχθέντος, η Συρία είναι μια σπουδαία και πολιτισμένη χώρα, η οποία πρέπει να αντιμετωπίζεται με σεβασμό, αξιοπρέπεια και εντιμότητα. Μπορεί να διαδραματίσει σταθεροποιητικό ρόλο στη Μέση Ανατολή και το χρειαζόμαστε αυτό. Όταν ήταν εδώ ο κ. Siniora, παρουσίασε το σενάριο για μια λύση στο πρόβλημα των αγροκτημάτων Shebaa και υπάρχουν και άλλα πιθανά σημεία συμφιλίωσης. Συνηγορώ υπέρ του να διερευνήσουμε όλες τις εναλλακτικές λύσεις. Θέλω να ευχαριστήσω τους συναδέλφους ευρωπαίους βουλευτές όλων των κομμάτων για την πολύτιμη συνδρομή τους στη σύνταξη αυτής της σύστασης."@el10
"Mr President, I am grateful to the Commissioner for her presence here today. The EU-Syria Association Agreement is the missing piece in the Barcelona process, but it is also the Godot of the European Parliament: continually heralded, but never concluded. The negotiations on this agreement started in 1996, before Syria withdrew from Lebanon. They were difficult, but they nevertheless resulted in a much-revised draft that laid down, for example, the non-proliferation of weapons of mass destruction and the fight against terrorism. The agreement was signed in the Council in October 2004, but the ratification process was interrupted by the appalling assassination of the former prime minister Mr Hariri on 14 February 2005. We all know what happened next. People in Lebanon and all over the world immediately pointed the finger at the government in Damascus. An investigation, led initially by Mr Mehlis and now by Mr Brammertz, was carried out and Resolution 1559 called for the withdrawal of Syrian troops and secret services from Lebanon. The presumption of innocence is one of the pillars of our legal systems, but we must also bear in mind the precautionary principle. Although Syria made haste to withdraw its troops from Lebanon, it was initially hesitant about cooperating with Mr Mehlis. Europe therefore cautiously distanced itself from the Damascus Government. Is this caution still acceptable today, when various events both on the international stage and within Syria's internal political system should encourage us to reopen dialogue? The Council will be the judge of that, but I, for my part, am in favour of dialogue and the Committee on Foreign Affairs supported me in this by a large majority. This dialogue could ultimately lead to the signing of the agreement, but that question is still premature and is not the purpose of the recommendation. So, then, what are these events? First of all, there is the renewal of effective cooperation with Mr Brammertz's investigation, as attested to in his latest report. Next, it has become apparent that our isolation of Syria has been counter-productive in terms of democracy within the country, and has failed to weaken a strong government. Our empty-chair politics have contributed to destabilising a reforming tendency that was cautiously raising its head. What is more, the voice of Europe, which in the past has been raised to defend activists and political prisoners, is now hardly to be heard. Finally, and this is my third point, the tragedy in Lebanon has been a terrible lesson. The war between Israel and Lebanon was proof, if proof were needed, of the danger and uselessness of force. It demonstrated the need to work politically with all those involved in this conflict, and we know that, behind the two protagonists, other influences are at work: the United States without doubt, but also Iran and Syria. As Europe closed its doors, Syria found other allies, notably Iran, which provided not only oil but also a war-like ideology that does nothing to promote peace in the Middle East. Europe has now made a strong commitment to the Middle East, and there have been successive diplomatic missions on a regular basis. Support for the reopening of dialogue with Syria regarding the association agreement forms part of this preventative strategy, because another conflict in this region could be even more devastating. Let us be under no illusions. Syria will not break off from Iran in terms of trade, but its highest authorities claim to be prepared to distance themselves from Iran in terms of the Middle East peace process. This is an important step. This is a country with a strong and hardline government, where human rights are not sufficiently respected, and my report discusses these problems quite unambiguously. Having said that, Syria is a great and civilised country that must be treated with respect, dignity and honesty. It could be a stabilising influence in the Middle East and we need it. When Mr Siniora was here, he put forward the scenario of a solution to the problem of the Shebaa farms, and there are other possible points of conciliation. I would advocate that we open up all avenues. I would like to thank my fellow Members from all parties for their valuable assistance in drawing up this recommendation."@en4
". Señor Presidente, doy las gracias a la Comisaria por estar hoy presente aquí. El Acuerdo de Asociación Unión Europea-Siria es la pieza que falta del Proceso de Barcelona, pero también el Godot del Parlamento Europeo: continuamente anunciado y nunca concluido. Las negociaciones en torno a este Acuerdo se iniciaron en 1996, antes de que Siria se retirara del Líbano. Fueron difíciles, pero se llegó a un proyecto muchas veces revisado y que preveía, en particular, la no proliferación de armas de destrucción masiva y la lucha contra el terrorismo. El Acuerdo se firmó en el Consejo en octubre de 2004, pero el proceso de ratificación se vio interrumpido por el execrable asesinato del ex Primer Ministro, el señor Hariri, el 14 de febrero de 2005. Todos sabemos bien lo que vino después. Gentes del Líbano y del mundo entero apuntaron de inmediato al Gobierno de Damasco. Se emprendió una investigación sobre el terreno, dirigida primero por el juez Mehlis y hoy por el juez Brammertz, mientras la Resolución 1559 exigía la retirada de las tropas y los servicios secretos sirios del Líbano. La presunción de inocencia es un pilar de nuestros sistemas jurídicos, pero también hemos de tener presente el principio de cautela. Aunque Siria se dio prisa y retiró rápidamente sus tropas del Líbano, se mostró reticente, en un principio, a cooperar con el juez Mehlis. Por consiguiente, Europa, por prudencia, se distanció del Gobierno de Damasco. ¿Sigue siendo necesaria hoy esa prudencia, cuando distintos acontecimientos, tanto en el escenario internacional como en el sistema político interno sirio, deberían impulsarnos a reabrir el dialogo? El Consejo juzgará, pero por mi parte estoy a favor del diálogo, y la Comisión de Asuntos Exteriores me ha apoyado en este sentido por amplia mayoría. Este diálogo podría conducir a fin de cuentas a la firma del Acuerdo, pero esta cuestión es prematura hoy y no es el propósito de la recomendación. ¿Cuáles son entonces esos acontecimientos? En primer lugar, la reanudación de una colaboración efectiva con la investigación del juez Brammetz, tal como acredita este en su último informe. Después, la constatación de que el aislamiento de Siria ha resultado contraproducente por lo que respecta a la democracia en el interior del país, y no ha debilitado a un régimen fuerte. Nuestra política de silla vacía ha contribuido a desestabilizar a una tendencia reformadora que estaba levantando cabeza con cautela. Además, la voz de Europa, escuchada en el pasado cuando se trataba de defender a los activistas y presos políticos, apenas se escucha ya. Por fin, y es el tercer punto, el drama libanés ha sido una terrible lección. La guerra israelo-libanesa ha demostrado, si era necesario, el peligro y la inutilidad de la fuerza. Ha demostrado la necesidad de trabajar políticamente con todos los implicados en este conflicto, y sabemos que detrás de los dos protagonistas operan otras influencias: los Estados Unidos, sin duda, pero también Irán y Siria. Cuando Europa le cerró las puertas, Siria encontró otros aliados, en particular Irán, proveedor de petróleo pero también de una ideología belicosa que no promueve la paz en Oriente Próximo. Europa se ha implicado ahora a fondo en Oriente Próximo y ha habido sucesivas misiones diplomáticas sobre una base regular. Abogar por una reapertura del diálogo con Siria en torno al Acuerdo de Asociación se inscribe en esta estrategia de prevención, pues un nuevo conflicto en la región podría ser aún más devastador. No nos hagamos ilusiones. Siria no se despegará de Irán en el plano comercial, pero sus más altas instancias dicen estar dispuestas a distanciarse de ese país por lo que respecta al proceso de paz en Oriente Próximo. Este es un paso importante. Se trata de un país con un Gobierno fuerte y de línea dura, en el que los derechos humanos no se respetan lo suficiente, y mi informe aborda estos problemas sin ninguna ambigüedad. Dicho esto, Siria es un gran país civilizado que hay que tratar con respeto, dignidad y franqueza. Podría ser un elemento estabilizador en Oriente Próximo y lo necesitamos. El señor Siniora, cuando estuvo aquí, avanzó ya la hipótesis de una solución para las granjas de Cheba. Hay otros elementos de conciliación posibles. Abogo por que abramos absolutamente todas las puertas. Quiero dar las gracias a mis colegas de todos los partidos por su valiosa ayuda en la elaboración de esta recomendación."@es20
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@et5
"Arvoisa puhemies, kiitän komission jäsentä siitä, että hän on täällä tänään. EU:n ja Syyrian välinen assosiaatiosopimus on Barcelonan prosessin puuttuva pala, mutta se on myös Euroopan parlamentin Godot, sopimus, jonka tulosta jatkuvasti puhutaan mutta jota ei koskaan allekirjoiteta. Sopimusneuvottelut aloitettiin vuonna 1996 ennen Syyrian vetäytymistä Libanonista. Neuvottelut olivat vaikeat, mutta niiden tuloksena syntyi monesti tarkistettu ehdotus, jossa määrättiin muun muassa joukkotuhoaseiden leviämisen estämisestä ja terrorismin torjunnasta. Sopimus allekirjoitettiin neuvostossa lokakuussa 2004, mutta ratifiointiprosessin keskeytti entisen pääministerin Haririn järkyttävä murha 14. helmikuuta 2005. Tiedämme kaikki, mitä sitten tapahtui. Ihmiset Libanonissa ja kaikkialla maailmassa syyttivät välittömästi Syyrian hallitusta. Paikan päällä suoritettiin tutkinta, jota johti alun perin Detlev Mehlis ja nyt Serge Brammertz, ja YK:n päätöslauselmassa 1559 kehotettiin Syyriaa vetämään joukkonsa ja salainen palvelunsa Libanonista. Syyttömyysolettama on yksi oikeusjärjestelmiemme kulmakiviä, mutta meidän on pidettävä mielessä myös varovaisuusperiaate. Vaikka Syyria veti joukkonsa nopeasti Libanonista, se suhtautui aluksi epäröivästi yhteistyöhön Detlev Mehlisin kanssa. EU etääntyi siksi varovasti Syyrian hallituksesta. Onko tämä varovaisuus hyväksyttävää vielä nytkin, kun sekä maailmalla että Syyrian sisäisessä poliittisessa järjestelmässä tapahtuneiden monien muutosten pitäisi rohkaista meitä aloittamaan vuoropuhelu uudelleen? Tästä päättää neuvosto, mutta itse kannatan vuoropuhelua, ja ulkoasiainvaliokunta tuki minua tässä suurella enemmistöllä. Vuoropuhelu saattaisi lopulta johtaa sopimuksen allekirjoittamiseen, mutta tämä kysymys on toistaiseksi ennenaikainen eikä ole suosituksen tarkoitus. Mitkä siis ovat nämä tapahtumat? Ensinnäkin tehokkaan yhteistyön uudelleen aloittaminen Brammertzin tutkintalautakunnan kanssa, mistä on todistuksena hänen viimeisin raporttinsa. On lisäksi käynyt ilmeiseksi, että Syyrian eristäminen on ollut haitallista maan sisäisen demokratian kannalta eikä sillä ole saatu heikennettyä vahvaa hallitusta. Tyhjän tuolin politiikallamme olemme osaltamme horjuttaneet uudistussuuntausta, joka alkoi hitaasti nostaa päätään. Kaiken kukkuraksi Euroopan ääni, joka aiemmin korotettiin aktivistien ja poliittisten vankien puolustamiseksi, tuskin enää kuuluu. Lopuksi ja kolmanneksi totean, että Libanonin tragedia on antanut meille kauhistuttavan opetuksen. Israelin ja Libanonin välinen sota osoitti – jos sen osoittaminen oli tarpeen – että väkivallan käyttäminen on sekä vaarallista että hyödytöntä. Se osoitti, että on tarpeen tehdä poliittista työtä kaikkien kiistan osapuolien kanssa, ja tiedämme, että kahden keskushahmon taustalla on muita vaikuttajia: Yhdysvallat ilman muuta, mutta myös Iran ja Syyria. Kun EU sulki ovensa, Syyria löysi muita liittolaisia, ennen kaikkea Iranin, jolta saatiin paitsi öljyä, myös sotaisa ideologia, joka ei millään lailla edistä rauhaa Lähi-idässä. EU on nyt sitoutunut voimakkaasti Lähi-itään, jonne on tehty säännöllisesti useita diplomaattisia vierailuja. Syyrian kanssa assosiaatiosopimuksesta käytävän vuoropuhelun uudelleen aloittamisen kannattaminen on osa tätä ennalta ehkäisevää strategiaa, koska uusi konflikti alueella voisi olla vieläkin tuhoisampi. Älkäämme elätelkö harhakuvia. Syyria ei katkaise kauppasuhteitaan Iraniin, mutta sen korkeimmat viranomaiset väittävät olevansa valmiit irtaantumaan Iranista Lähi-idän rauhanprosessin suhteen. Tämä on tärkeä askel. Maassa on vahva kovan linjan hallitus eikä siellä kunnioiteta riittävästi ihmisoikeuksia, ja mietinnössäni käsitellään näitä ongelmia aivan yksiselitteisesti. Syyria on tästä huolimatta suuri kulttuurivaltio, johon on suhtauduttava kunnioituksella, arvokkaasti ja rehellisesti. Sillä voisi olla vakauttava vaikutus Lähi-idässä, ja tätä tarvitaan. Kun Fuad Siniora oli täällä, hän esitti ratkaisuehdotuksen Shebaan maatilojen ongelmaan, ja on muitakin asioita, joista on mahdollista sopia. Suosittelen kaikkien etenemisteiden avaamista. Kiitän kaikkia puolueita edustavia kollegoitani heidän arvokkaasta avustaan tämän suosituksen laatimisessa."@fi7
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@hu11
". Signor Presidente, ringrazio la signora Commissario della sua presenza in Aula oggi. L’accordo di associazione tra l’UE e la Siria rappresenta il tassello mancante del processo di Barcellona, ma è anche il Godot del Parlamento europeo: annunciato di continuo, ma mai concluso. I negoziati sull’accordo in questione sono stati avviati nel 1996, prima che la Siria si ritirasse dal Libano. Sono stati difficili, ma sono comunque sfociati in una bozza oggetto di molte revisioni che sanciva, ad esempio, la non proliferazione delle armi di distruzione di massa e la lotta contro il terrorismo. L’accordo è stato sottoscritto in sede di Consiglio nell’ottobre 2004, ma il processo di ratifica è stato interrotto dall’orrendo omicidio dell’ex Primo Ministro Hariri il 14 febbraio 2005. Sappiamo tutti cos’è accaduto dopo. Il popolo libanese e i cittadini di tutto il mondo hanno puntato immediatamente il dito contro il governo di Damasco. E’ stata condotta un’inchiesta sul posto, guidata inizialmente dal giudice Mehlis e ora dal collega Brammertz, e con la risoluzione 1559 si è chiesto il ritiro delle truppe e dei servizi segreti siriani dal Libano. La presunzione di innocenza è un pilastro dei nostri sistemi legali, ma dobbiamo anche tener conto del principio di precauzione. Benché la Siria si sia affrettata a ritirare le truppe dal Libano, all’inizio è stata restia a collaborare col giudice Mehlis. Di conseguenza, l’Europa ha preso cautamente le distanze dal governo di Damasco. Tale prudenza è ancora accettabile oggi, visto che diversi eventi accaduti sia sul palcoscenico mondiale sia nel sistema politico interno siriano dovrebbero incoraggiarci a riaprire il dialogo? Spetterà al Consiglio esprimere un giudizio ma io, da parte mia, sono a favore del dialogo, e la commissione per gli affari esteri mi ha appoggiato enormemente in tal senso. Tale dialogo potrebbe portare in ultima analisi alla firma dell’accordo, ma la questione è ancora prematura e non è il fine della raccomandazione. Allora, quali sono questi eventi? Innanzi tutto, vi è la ripresa di una collaborazione efficace con l’inchiesta del giudice Brammertz, come attestato nella sua ultima relazione. Si è poi constatato che l’isolamento della Siria da parte nostra è stata una mossa controproducente per la democrazia del paese, con la quale non siamo riusciti a indebolire un governo forte. La nostra politica della sedia vuota ha contribuito a destabilizzare una tendenza alla riforma che stava emergendo timidamente. Per di più, la voce dell’Europa, che in passato si era fatta sentire per difendere attivisti e prigionieri politici, ora non si sente quasi più. Infine, ed è il mio terzo punto, la tragedia in Libano è stata una lezione terribile. La guerra tra Israele e Libano ha dimostrato, se ce ne fosse stato bisogno, i pericoli e l’inutilità del ricorso alla forza. Ha dato prova della necessità di collaborare politicamente con tutte le parti coinvolte nel conflitto, e sappiamo bene che alle spalle dei due attori principali sono all’opera altre influenze: indubbiamente gli Stati Uniti, ma anche l’Iran e la Siria. Quando l’Europa ha chiuso le porte, la Siria ha trovato altri alleati, segnatamente l’Iran, che non solo ha fornito il petrolio, ma si è fatto anche portatore di un’ideologia di guerra che non fa nulla per promuovere la pace in Medio Oriente. Oggi l’Europa ha assunto un impegno forte in Medio Oriente, e le missioni diplomatiche si sono succedute a un ritmo sostenuto. Il sostegno alla riapertura del dialogo con la Siria circa l’accordo di associazione fa parte di tale strategia preventiva, in quanto un altro conflitto nella regione potrebbe essere ancor più devastante. Non facciamoci illusioni. La Siria non romperà i ponti con l’Iran a livello commerciale, ma le sue massime autorità sostengono di essere disposte a prendere le distanze dall’Iran per quanto riguarda il processo di pace in Medio Oriente. E’ un passo importante. Stiamo parlando di un paese con un governo forte e sostenitore della linea dura, in cui i diritti umani non vengono rispettati a sufficienza, e la mia relazione affronta tali problemi senza alcuna ambiguità. Detto ciò, la Siria è un grande paese civilizzato che va trattato con rispetto, dignità e onestà. Potrebbe essere un elemento stabilizzante in Medio Oriente e ne abbiamo bisogno. Quando Siniora è venuto in visita qui, ha ipotizzato lo scenario di una soluzione al problema delle fattorie di Shebaa, e vi sono altri possibili elementi di conciliazione. Chiedo di tenere aperte tutte le porte. Vorrei ringraziare i colleghi di tutti i partiti per l’aiuto prezioso che mi hanno fornito nell’elaborazione della raccomandazione."@it12
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@lt14
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@lv13
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@mt15
". Mijnheer de Voorzitter, ik wil allereerst de commissaris bedanken voor haar aanwezigheid. De associatieovereenkomst is het sluitstuk van het proces van Barcelona, maar het is ook de Godot van het Europees Parlement: zo vaak aangekondigd, nooit gesloten. De onderhandelingen over deze overeenkomst zijn begonnen in 1996, toen Syrië zich nog niet eens uit Libanon had teruggetrokken. Het waren moeizame onderhandelingen, maar ze leidden niettemin tot een dikwijls herzien voorstel, dat bijvoorbeeld voorzag in de bestrijding van de proliferatie van massavernietigingswapens en de strijd tegen het terrorisme. In oktober 2004 heeft de Raad deze overeenkomst ondertekend, maar het ratificatieproces werd onderbroken door de afschuwelijke moord op oud-premier Hariri, op 14 februari 2005. Wat volgde is bekend: zowel in Libanon als in de rest van de wereld werd onmiddellijk met een beschuldigende vinger naar het regime in Damascus gewezen. Er werd ter plaatse een onderzoek uitgevoerd, eerst onder leiding van de heer Melis, en nu van de heer Brammertz, terwijl Syrië in Resolutie 1559 werd opgeroepen zijn troepen en geheime diensten uit Libanon terug te trekken. De is een van de pijlers van onze rechtssystemen, maar het voorzorgsbeginsel mag niet uit het oog worden verloren. Hoewel Syrië zonder dralen zijn troepen uit Libabon heeft teruggetrokken, heeft het zich aanvankelijk terughoudend opgesteld ten aanzien van samenwerking met rechter Mehlis. Europa heeft toen voorzichtigheidshalve afstand genomen van het bewind in Damascus. Is deze voorzichtigheid vandaag nog steeds geboden, nu verscheidene gebeurtenissen, zowel op het wereldtoneel als binnen het binnenlandse politieke systeem van Syrië ons zouden moeten aanzetten tot hervatting van de dialoog? Daar zal de Raad over beslissen, maar ik voor mij ben voorstander van de dialoog en de Commissie buitenlandse zaken heeft mij in grote meerderheid in die opvatting gesteund. Deze dialoog zou uiteindelijk kunnen leiden tot de ondertekening van de overeenkomst, maar het zou voorbarig zijn ons daar nu al over uit te spreken en het is dan ook niet de bedoeling van deze aanbeveling. En welke gebeurtenissen zijn het dan wel? Allereerst de hernieuwde, effectieve medewerking aan het onderzoek van rechter Brammertz, zoals werd bevestigd in zijn laatste rapport. Verder is gebleken dat onze isolering van Syrië contraproductief was op het vlak van de interne democratie in het land, terwijl het sterke regime er niet door werd verzwakt. Onze politiek van de lege stoel heeft een voorzichtig opstekende hervormingsgezinde wind tegengewerkt. Bovendien wordt er op dit moment nauwelijks meer geluisterd naar de stem van Europa, die in het verleden wel werd gehoord als het ging om de verdediging van activisten en politieke gevangenen. Tot slot, en dat is mijn derde punt, is het drama in Libanon een verschrikkelijke les geweest. De oorlog tussen Israël en Libanon heeft bewezen - zo dat al nodig was - hoe gevaarlijk gewelddadig ingrijpen is en hoe weinig het uitricht. Het heeft bewezen dat de politieke weg moet worden bewandeld met alle betrokkenen in dit conflict, en we weten dat achter de twee hoofdrolspelers andere invloeden zich doen gelden: niet alleen de Verenigde Staten, dat lijdt geen twijfel, maar ook Iran en Syrië. Toen Europa de deur dichtdeed, kreeg Syrië andere bondgenoten, waaronder Iran, dat niet alleen olie levert maar ook een oorlogszuchtige ideologie, die de vrede in het Midden-Oosten bepaald niet dichterbij brengt. Europa zet zich vandaag sterk in het Midden-Oosten in, en de diplomatieke missies volgen elkaar in een gestaag tempo op. Het pleidooi om de dialoog met Syrië over de associatieovereenkomst te hervatten past in deze preventieve strategie, want nog een conflict in de regio zou nog veel verwoestender gevolgen hebben. Laten we geen illusies koesteren: Syrië zal op handelsgebied niet breken met Iran, maar de hoogste Syrische autoriteiten verklaren wel bereid te zijn om afstand te nemen van Iran als het gaat om vrede in het Midden-Oosten. Dat is een belangrijke stap. Het betreft een land met een sterk en hard regime, waar de mensenrechten onvoldoende in acht genomen worden, en deze problemen komen in mijn verslag ook ondubbelzinnig aan bod. Syrië is evenwel een groots land, met een rijke cultuur, dat respectvol, waardig en eerlijk behandeld dient te worden. Het zou een stabiliserende factor kunnen worden in het Midden-Oosten, en die hebben we nodig. Toen de heer Siniora hier was, opperde hij al een mogelijke oplossing voor het probleem van het gebied Sheba'a Farms, en er zijn daarnaast nog meer mogelijke punten van verzoening. Ik pleit er voor dat we alle deuren weer openzetten. En ik bedank mijn collega's van alle partijen voor hun waardevolle steun bij het uitwerken van deze aanbeveling."@nl3
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@pl16
"Senhor Presidente, Senhora Comissária, obrigada por estar presente. O Acordo de Associação União Europeia-Síria constitui a peça que falta do processo de Barcelona. Mas é também o ilustre ausente do Parlamento Europeu: tantas vezes anunciado e nunca concluído. As negociações relativas a este Acordo tiveram início em 1996, antes de a Síria se retirar do Líbano. Foram difíceis, mas conduziram, no entanto, a um projecto muitas vezes alterado e que prevê nomeadamente a não proliferação das armas de destruição maciça e a luta contra o terrorismo. O Acordo é rubricado em Outubro de 2004 no Conselho, mas o processo de ratificação é interrompido pelo odioso assassínio do ex-Primeiro-Ministro Hariri, em 14 de Fevereiro de 2005. O que se segue é bem conhecido. Vozes no Líbano e em todo o mundo apontam imediatamente o regime de Damasco. Um inquérito, conduzido inicialmente pelo Juiz Mehlis e agora pelo Juiz Brammertz, tem lugar no terreno, enquanto a Resolução 1559 exige a retirada das tropas e dos serviços secretos sírios do Líbano. A presunção de inocência constitui um pilar dos nossos sistemas jurídicos, mas o princípio da precaução não deve ser esquecido. Embora a Síria tenha cumprido e tenha retirado rapidamente as suas tropas do Líbano, mostrou-se ao início reticente em cooperar com o Juiz Mehlis. Por prudência, a Europa manteve, portanto, a distância relativamente ao regime de Damasco. Será essa prudência ainda aceitável hoje em dia, quando diversos acontecimentos, tanto na cena internacional como no sistema político interno sírio, deviam conduzir-nos a reabrir o diálogo? O Conselho o dirá, mas, pela minha parte, sou favorável ao diálogo, e a Comissão dos Assuntos Externos apoiou-me maciçamente nessa via. Esse diálogo poderia levar, no final, à assinatura do Acordo, mas essa questão é ainda prematura e não é esse o objecto da recomendação. Então, que acontecimentos são esses? Antes de mais, o reinício de uma colaboração eficaz com o inquérito do Juiz Brammertz, atestado no seu último relatório. Em seguida, a constatação de que, ao isolarmos a Síria, fomos contraproducentes a nível da democracia interno do país, sem no entanto enfraquecer um regime forte. A nossa política da cadeira vazia contribuiu para desestabilizar uma corrente reformadora que emergia timidamente. Além disso, a voz da Europa, ouvida no passado quando se tratava de defender os activistas e os prisioneiros políticos, já não é ouvida hoje em dia. Por fim – terceiro ponto -, o drama libanês foi uma lição terrível. A guerra israelo-palestiniana mostrou, como se ainda fosse preciso, o perigo e a inutilidade da força. Provou a necessidade de trabalhar politicamente com todos os protagonistas do conflito, e todos sabemos que, por detrás destes dois actores principais, outras influências se exercem: a dos Estados Unidos, sem dúvida, mas também a do Irão e a da Síria. Quando a Europa lhe fechou as portas, a Síria procurou outros aliados, nomeadamente o Irão, fornecedor de petróleo mas também de uma ideologia belicista que não aponta no sentido da paz no Médio Oriente. A Europa comprometeu-se hoje fortemente no Médio Oriente e as missões diplomáticas sucedem-se a um ritmo contínuo. Defender uma reabertura do diálogo com a Síria sobre o Acordo de Associação insere-se nessa estratégia de prevenção, pois um novo conflito naquela região poderia ser ainda mais devastador. Não sonhemos! A Síria não se afastará do Irão a nível comercial, mas pretende estar pronta, através das suas mais altas instâncias, a distanciar-se dele no que respeita à paz no Médio Oriente. Trata-se de um passo importante. Trata-se de um país com um regime forte e duro onde os direitos humanos são insuficientemente respeitados, e o meu relatório aborda esses problemas sem qualquer ambiguidade. Dito isto, a Síria é um grande país, de enorme cultura, que há que tratar com respeito, dignidade e franqueza. Poderia ser um elemento estabilizador no Médio Oriente, e nós precisamos de um. Fouad Siniora, quando aqui esteve, já avançou a hipótese de uma solução para o problema das explorações agrícolas de Shebaa. Há outros elementos de conciliação possíveis. Defendo que se abram absolutamente todas as portas. E agradeço aos meus colegas de todos os partidos pela sua preciosa ajuda na elaboração desta recomendação."@pt17
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@sk18
"Monsieur le Président, merci Madame la Commissaire d'être présente. L'accord d'association Union européenne-Syrie est la pièce manquante du processus de Barcelone. Mais c'est aussi l'Arlésienne du Parlement européen: tant de fois annoncé et jamais conclu. Les négociations relatives à cet accord débutent en 1996, alors même que la Syrie ne s'est pas retirée du Liban. Elles sont difficiles, mais aboutissent pourtant à un projet maintes fois remanié et qui prévoit notamment la non-prolifération des armes de destruction massive et la lutte contre le terrorisme. L'accord est paraphé en octobre 2004 au Conseil, mais le processus de ratification est interrompu par l'assassinat odieux de l'ex-premier ministre Hariri, le 14 février 2005. On connaît bien la suite. Des voix au Liban et dans le monde entier pointent immédiatement du doigt le régime de Damas. Une enquête, diligentée d'abord par le juge Mehlis, puis aujourd'hui par le juge Brammetz, se fait sur place, tandis que la résolution 1559 exige le retrait des troupes et des services secrets syriens du Liban. La présomption d'innocence est un pilier de nos systèmes juridiques, mais le principe de précaution ne doit pas être oublié. Si la Syrie a fait diligence et a rapidement retiré ses troupes du Liban, elle s'est montrée réticente, au départ, à coopérer avec le juge Mehlis. L'Europe a donc par prudence pris ses distances avec le régime de Damas. Cette prudence est-elle encore de mise aujourd'hui, alors que différents événements, tant sur la scène internationale que dans le système de politique intérieure syrienne, devraient nous pousser à rouvrir le dialogue? Le Conseil jugera, mais je suis pour ma part favorable au dialogue et la commission des affaires étrangères m'a massivement soutenue dans cette voie. Ce dialogue pourrait aboutir à la signature de l'accord, mais cette question est prématurée aujourd'hui et ce n'est pas l'objet de la recommandation. Alors, quels sont ces événements? Tout d'abord, la reprise d'une collaboration efficace avec l'enquête du juge Brammetz, qui est attestée dans son dernier rapport. Ensuite, le constat qu'en isolant la Syrie, nous avons été contre-productifs sur le plan de la démocratie interne du pays, sans pour autant affaiblir un régime fort. Notre politique de la chaise vide a contribué à déstabiliser un courant réformateur qui émergeait timidement. De plus, la voix de l'Europe, entendue par le passé lorsqu'il s'agissait de défendre des activistes et des prisonniers politiques, n'est plus guère écoutée actuellement. Enfin, et c'est le troisième point, le drame libanais a été une terrible leçon. La guerre israélo-libanaise a montré, si besoin était, le danger et l'inutilité de la force. Elle a prouvé la nécessité de travailler politiquement avec tous les acteurs de ce conflit, et l'on sait que derrière ses deux acteurs principaux, d'autres influences sont à l'œuvre : celle des États-Unis sans doute, mais aussi celle de l'Iran et de la Syrie. L'Europe lui fermant ses portes, la Syrie s'est trouvé d'autres alliés, et notamment l'Iran, pourvoyeur de pétrole mais aussi d'une idéologie guerrière qui ne va pas dans le sens de la paix au Moyen–Orient. L'Europe s'est engagée avec force aujourd'hui au Moyen-Orient et les missions diplomatiques se succèdent à un rythme soutenu. Plaider pour une réouverture du dialogue avec la Syrie au sujet de l'accord d'association s'inscrit dans cette stratégie de prévention car un nouveau conflit dans cette région pourrait être encore plus dévastateur. Ne rêvons pas. La Syrie ne se détachera pas de l'Iran au niveau commercial, mais elle prétend, à travers ses plus hautes instances, être prête à s'en distancier sur le plan de la paix au Moyen-Orient. C'est un pas important. Il s'agit d'un pays au régime fort et dur où les droits de l'homme sont insuffisamment respectés, et mon rapport aborde ces problèmes sans aucune ambiguïté. Cela dit, la Syrie est un grand pays, de haute culture, qu'il faut traiter avec respect, dignité et franchise. Elle pourrait être un élément stabilisateur au Moyen-Orient et nous en avons besoin. M. Siniora, quand il était ici, a déjà avancé l'hypothèse d'une solution concernant les fermes de Chebaa. Il y a d'autres éléments de conciliation possibles. Je plaide pour qu'on ouvre absolument toutes les portes. Et je remercie mes collègues de tous les partis pour leur aide précieuse dans l'élaboration de cette recommandation."@sl19
"Herr talman! Jag är tacksam att kommissionsledamoten är närvarande här idag. Associeringsavtalet mellan EU och Syrien är den del som fattas i Barcelonaprocessen, men det har också varit ett evighetsarbete i Europaparlamentet, eftersom det ständigt har påbörjats men aldrig ingåtts. Förhandlingarna om detta avtal inleddes 1996, innan Syrien drog sig tillbaka från Libanon. De var svåra, men utmynnade ändå i ett många gånger reviderat förslag i vilket det exempelvis fastställdes att massförstörelsevapen inte fick spridas och att terrorismen skulle bekämpas. Avtalet undertecknades i rådet i oktober 2004, men ratificeringsprocessen avbröts av det förfärliga mordet på Rafik Hariri den 14 februari 2005. Vi vet alla vad som hände sedan. Människor i Libanon och hela världen pekade finger åt regeringen i Damaskus. En undersökning, som till en början leddes av Detlev Mehlis och som nu leds av Serge Brammertz, genomfördes på platsen och i resolution 1559 uppmanades Syrien att dra tillbaka sina trupper och sin underrättelsetjänst från Libanon. Antagandet att en person är oskyldig är en av grundpelarna i vårt rättssystem, men vi måste också ha försiktighetsprincipen i tankarna. Även om Syrien snabbt drog tillbaka sina trupper från Libanon ställde landet sig till en början tveksamt till att samarbeta med Detlev Mehlis. Av försiktighetsskäl distanserade sig Europa därför från den syriska regeringen. Är denna försiktighet fortfarande godtagbar när många händelser både på den internationella arenan och i Syriens interna politiska system borde uppmuntra oss att återuppta dialogen? Rådet kommer att bedöma detta, men jag för min del är för en dialog och utskottet för utrikesfrågor har stött mig på denna punkt med stor majoritet. Dialogen kan slutligen leda till att avtalet undertecknas, men det är fortfarande för tidigt att svara på om detta är möjligt och det är inte heller syftet med rekommendationen. Vilka är då dessa händelser? För det första har förnyat effektivt samarbete med Serge Brammertz undersökningsgrupp inletts, vilket intygas i hans senaste rapport. Sedan har det blivit tydligt att vår isolering av Syrien har motverkat sitt syfte när det gäller demokratin i landet och att den inte har lett till att den starka regeringen försvagats. Vår politiska strategi att inte samarbeta med Syrien har bidragit till att destabilisera de försiktiga reformer som hade inletts. Dessutom hörs knappt längre Europas röst som tidigare höjdes för att försvara aktivister och politiska fångar. Slutligen, och detta är mitt tredje påpekande, har tragedin i Libanon varit en fruktansvärd läxa. Kriget mellan Israel och Libanon var ett bevis, om nu bevis behövs, på att våld är farligt och inte tjänar någonting till. Det visade att man måste arbeta politiskt med alla inblandade i konflikten, och vi vet att bakom de båda motståndarna finns andra krafter som påverkar: säkerligen Förenta staterna, men också Iran och Syrien. När Europa stängde sina dörrar hittade Syrien andra allierade, särskilt Iran, som inte bara tillhandahöll olja, utan också en ideologi som inspirerar till krig och inte alls bidrar till att främja freden i Mellanöstern. Europa har nu engagerat sig starkt för Mellanöstern och flera diplomatiska uppdrag har genomförts regelbundet. Stöd till återupptagandet av dialogen med Syrien beträffande associeringsavtalet är en del av denna förebyggande strategi, eftersom ytterligare en konflikt i regionen kan leda till en ännu större katastrof. Låt oss inte ha några illusioner. Syrien kommer inte att bryta handeln med Iran, men de högsta myndigheterna i Syrien säger sig vara beredda att distansera sig från Iran när det gäller fredsprocessen i Mellanöstern. Det är ett viktigt steg. Det är ett land med en stark regering som för en hård linje, där mänskliga rättigheter inte respekteras tillräckligt, och i mitt betänkande förs en ganska tydlig diskussion om dessa problem. Trots detta är Syrien ett stort och civiliserat land som måste behandlas med respekt, värdighet och uppriktighet. Syrien kan ha ett stabiliserande inflytande på Mellanöstern och vi behöver det. När Fouad Siniora var här lade han fram scenariot om en lösning på problemet med Shebaa-jordbruken, och det finns andra möjligheter till försoning. Jag förespråkar att vi öppnar alla vägar. Jag vill tacka ledamöterna från alla partier för deras värdefulla hjälp med att utarbeta denna rekommendation."@sv21
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"Véronique De Keyser (PSE ),"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"in fine"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"praesumptio innocentiae"3
"rapporteur"5,19,15,1,18,14,11,16,13,8

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