Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2006-09-06-Speech-3-163"
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"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l’emporte sur l’autorité de l’État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d’en faire une nouvelle fois l’expérience, fournissant malgré lui le mobile d’une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l’autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d’ailleurs contre-productive pour Israël, qui n’a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s’attire aujourd’hui l’hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n’ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd’hui d’une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n’implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d’interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l’incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n’a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d’États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n’existe pas depuis des décennies - ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l’État libanais, récemment libéré de l’influence syrienne, étende son autorité sur l’ensemble de son territoire. C’est à ces seules conditions qu’Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d’autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu’il a causés; l’État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l’État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@fr8
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"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@cs1
"Hr. formand! Ve det land, der lægger vægt på minoriteter og etniske samfund i stedet for statens myndighed, og ve afvæbnede stater. Den stakkels martyr Libanon har netop endnu en gang oplevet en ond skæbne ved om end mod sin vilje at skaffe motiv til en ødelæggende intervention, som er ude af proportioner. Retten til selvforsvar og til opfølgning eksisterer selvfølgelig, men ikke retten til at indlede en total krig uden forhandling, uden ultimatum, uden at erklære krig og uden først at forelægge sagen for Sikkerhedsrådet. Jeg frygter også, at denne operation giver bagslag for Israel, som ikke har nået sine politiske mål, og som nu udsættes for hele den libanesiske befolknings fjendtlighed.
Hr. Tuomioja har sagt, at der var en hjertelig atmosfære på møderne mellem de europæiske ministre. Hvilken lettelse! Disse hjertelige møder forhindrede imidlertid ikke ødelæggelsen af Libanon.
Man taler i dag om en europæisk fredsbevarende styrke, men det er mærkværdigt, at denne styrke kun omfatter syv ud af 25 medlemsstater. Er det nødvendigt at gøre opmærksom på, at der har været en fredsbevarende styrke i Libanon i 28 år nu? Frankrig har betalt en høj pris der, men denne styrke var fuldstændig ude af stand til at forhindre de tragiske begivenheder, vi har oplevet, og i modsætning til det fru Ferro-Waldner har sagt, var den fuldstændig magtesløs i den nylige tragedie og udgjorde blot et par ekstra mål for de israelske bomber.
En bilæggelse er udelukkende baseret på anerkendelse af suveræne stater med sikre og anerkendte grænser. Der er behov for en fri og uafhængig palæstinensisk stat, hvilket ikke har eksisteret i årtier, og det er en tingenes tilstand, de fleste af Dem synes at have resigneret over for. Der kan ikke skabes fred uden dette. Staten Libanon, som for nylig er blevet befriet for Syriens kontrol, skal udvide sine beføjelser til at omfatte hele sit territorium. Det er kun på disse betingelser, at Israel også kan opleve varig fred.
Endelig er vi med hensyn til vores medborgeres deltagelse i genopbygningen trætte af at betale for at genopbygge det, som andre har ødelagt. Den enkelte side skal hjælpe med at reparere de skader, den har forvoldt. Staten Libanon skal betale for den skade, Hizbollah har forvoldt i Israel, og den israelske stat for de skader, der er forvoldt i Libanon. Hver side skal påtage sig sit ansvar, det afhænger retsstaten også af."@da2
"Herr Präsident! Wehe den Ländern, in denen Minderheiten und ethnische Gemeinschaften gegenüber der Autorität des Staates in der Übermacht sind, wehe den Ländern, die über keine Streitkräfte verfügen! Der arme gemarterte Libanon hat diese Erfahrung gerade zum wiederholten Male gemacht, indem er wider Willen zum Anlass einer verheerenden und unverhältnismäßigen Intervention wurde. Gewiss gibt es das Recht auf Selbstverteidigung und das Recht auf Reaktion, nicht jedoch das Recht auf Auslösung eines totalen Krieges, ohne Verhandlungen, ohne Ultimatum, ohne Kriegserklärung, ohne vorherige Anrufung des Sicherheitsrates. Wie ich fürchte, wird diese Operation auch kontraproduktiv für Israel sein, das seine politischen Ziele nicht erreicht hat und das sich nun die Feindschaft aller Libanesen zugezogen hat.
Der Ratspräsident hat uns gesagt, die Sitzungen der europäischen Minister seien in herzlicher Atmosphäre verlaufen; welche Erleichterung! Aber diese Sitzungen in herzlicher Atmosphäre haben nicht die Verwüstung des Libanon verhindert.
Es ist heute die Rede von einer europäischen Eingreiftruppe, aber dieser gehören seltsamerweise nur sieben von 25 Mitgliedstaaten an. Muss ich daran erinnern, dass schon seit 28 Jahren eine Eingreiftruppe im Libanon steht? Mein Land, Frankreich hat dafür einen hohen Tribut gezahlt, aber diese Truppe war völlig unfähig, die tragischen Ereignisse, die wir erlebt haben, zu verhindern, und entgegen den Worten der Frau Kommissarin erwies sie sich als vollkommen ohnmächtig bei der jüngsten Tragödie und bot lediglich einige zusätzliche Zielscheiben für die israelischen Bombenangriffe.
Eine Regelung kann nur auf der Anerkennung souveräner Staaten mit sicheren und anerkannten Grenzen beruhen. Wir brauchen einen freien und unabhängigen palästinensischen Staat, den es seit Jahrzehnten nicht gibt – womit Sie sich in der Mehrzahl recht gut abgefunden haben. Anders kann es keinen Frieden geben. Der libanesische Staat, der unlängst vom syrischen Einfluss befreit wurde, muss seine Hoheit über sein gesamtes Territorium ausdehnen. Nur unter diesen Voraussetzungen kann auch Israel auf einen dauerhaften Frieden hoffen.
Was schließlich die Mitwirkung unserer Mitbürger am Wiederaufbau betrifft, so haben wir es satt, dafür zu zahlen, dass das wiederaufgebaut wird, was andere zerstört haben. Jeder sollte für die Beseitigung der Schäden aufkommen, die er verursacht hat; der libanesische Staat für die Schäden, die die Hisbollah in Israel angerichtet hat, und der israelische Staat für die im Libanon angerichteten Schäden. Jeder muss sich seiner Verantwortung stellen, das ist auch eine Voraussetzung für die Herrschaft des Rechts."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, αλίμονο στη χώρα στην οποία η έμφαση στις μειονότητες και τις εθνικές κοινότητες υπερισχύει της εξουσίας του κράτους, αλίμονο επίσης στα αφοπλισμένα κράτη. Ο φτωχός μαρτυρικός Λίβανος για μια ακόμη φορά το βιώνει, παρέχοντας παρά τη θέλησή του το κίνητρο για μια καταστροφική και δυσανάλογη επέμβαση. Βεβαίως και υφίστανται το δικαίωμα της αυτοάμυνας και το δικαίωμα της ανταπάντησης, όχι όμως το δικαίωμα να ξεκινήσει κάποιος έναν ολοκληρωτικό πόλεμο, χωρίς διαπραγμάτευση, χωρίς τελεσίγραφο και χωρίς προηγούμενη προσφυγή στο Συμβούλιο Ασφαλείας. Φοβούμαι, επίσης, μήπως αυτή η επιχείρηση είναι αντιπαραγωγική για το Ισραήλ, που δεν πέτυχε τους πολιτικούς του στόχους και που έχει προκαλέσει σήμερα την εχθρότητα όλων των Λιβανέζων.
Ο κ. Tuomioja μας είπε ότι οι συναντήσεις των ευρωπαίων υπουργών διεξήχθησαν σε εγκάρδια ατμόσφαιρα οποία ανακούφιση! Αυτές όμως οι εγκάρδιες συναντήσεις δεν εμπόδισαν την καταστροφή του Λιβάνου.
Μας μιλάνε σήμερα για μια ευρωπαϊκή ειρηνευτική δύναμη, αυτή όμως παραδόξως δεν περιλαμβάνει παρά επτά κράτη μέλη επί συνόλου είκοσι πέντε. Πρέπει, άραγε, να υπενθυμίσω ότι ειρηνευτική δύναμη στον Λίβανο υφίσταται εδώ και είκοσι οκτώ συναπτά έτη; Η χώρα μου, η Γαλλία, κατέβαλε βαρύ φόρο αίματος, αυτή όμως η δύναμη αποδείχτηκε εντελώς ανίκανη να αποτρέψει τα τραγικά γεγονότα που γνωρίσαμε και, αντίθετα με ό,τι μας λέει η κ. Επίτροπος, αποδείχτηκε τελείως ανίσχυρη στην πρόσφατη τραγωδία και δεν παρείχε παρά μερικούς μόνο συμπληρωματικούς στόχους στους ισραηλινούς βομβαρδισμούς.
Η διευθέτηση έγκειται αποκλειστικά στην αναγνώριση κυρίαρχων κρατών, τα οποία θα διαθέτουν ασφαλή και αναγνωρισμένα σύνορα. Απαιτείται η δημιουργία ενός παλαιστινιακού κράτους, ελεύθερου και ανεξάρτητου, το οποίο δεν υφίσταται εδώ και δεκαετίες – μια πραγματικότητα που στην πλειονότητά σας φαίνεται να αποδέχεστε, εντελώς παραιτημένοι. Δεν μπορεί να υπάρξει ειρήνη χωρίς αυτό. Πρέπει το λιβανικό κράτος, που πρόσφατα απελευθερώθηκε από τη συριακή επιρροή, να εξαπλώσει την εξουσία του στο σύνολο της επικρατείας του. Μόνο υπ’ αυτές τις προϋποθέσεις θα μπορέσει και το Ισραήλ να βιώσει μια διαρκή ειρήνη.
Τέλος, όσον αφορά τη συμμετοχή των συμπολιτών μας στην ανοικοδόμηση, κουραστήκαμε να πληρώνουμε για να ανοικοδομούμε αυτό που κατεδάφισαν άλλοι. Ας συνεισφέρει ο καθένας στην αποκατάσταση των ζημιών που προκάλεσε το λιβανικό κράτος για τις καταστροφές που προκάλεσε η Χεζμπολάχ στο Ισραήλ και το ισραηλινό κράτος για τις καταστροφές που προκάλεσε στον Λίβανο. Ας αναλάβουν όλοι τις ευθύνες τους, η ισχύς του δικαίου εξαρτάται και από αυτό."@el10
"Mr President, woe betide the country in which an emphasis on minorities and ethnic communities prevails over the authority of the State, and woe betide disarmed States. Lebanon, the poor martyr that it is, has just experienced misfortune once again, by providing the motive, albeit reluctantly, for a devastating and disproportionate intervention. The right to self-defence and the right to take follow-up action do of course exist, but not the right to launch an all-out war without negotiating, without issuing an ultimatum, without declaring war and without first referring the matter to the Security Council. I fear, too, that this operation will be counter-productive for Israel, which has not achieved its political objectives and which is now incurring the hostility of the entire Lebanese population.
Mr Tuomioja told us that there would be a cordial atmosphere at the meetings held among the European ministers; what a relief! Those warm meetings did not, however, prevent the devastation of Lebanon.
We are being told today about a European peacekeeping force, but curiously enough, that force involves only seven out of twenty-five Member States. Must I point out that there has been a peacekeeping force in Lebanon for 28 years now? My country, France, has paid a heavy cost there, but that force was totally incapable of preventing the tragic events that we have experienced and, contrary to what the Commissioner told us, it was totally powerless in the recent tragedy and merely supplied a few extra targets for the Israeli bombs.
The settlement is based solely on the recognition of sovereign States with secure and recognised borders. A free and independent Palestinian State is required, something that has not existed for decades – a state of affairs to which most of you seem pretty much resigned. There can be no peace without that. The State of Lebanon, which has recently been freed from Syria’s control, must extend its authority over the whole of its territory. It is only under those conditions that Israel will also be able to experience lasting peace.
Finally, as regards our fellow citizens’ helping in the reconstruction process, we are tired of paying to rebuild what others have demolished. Let each side help repair the damage it has caused; the State of Lebanon for the damage caused by Hezbollah in Israel, and the State of Israel for the damage caused in Lebanon. Let each side shoulder its responsibilities, the rule of law also hinges on that."@en4
"Señor Presidente, desdichado el país en que la importancia de las minorías y las comunidades étnicas prevalece sobre la autoridad del Estado, y desdichados también los Estados desarmados. El Líbano, pobre país mártir, acaba de sufrir el infortunio una vez más, al proporcionar el motivo, aunque fuera sin querer, para una intervención devastadora y desproporcionada. Sin duda existe el derecho de autodefensa y el derecho a actuar en consecuencia, pero no el derecho a desencadenar una guerra total sin negociaciones, sin formular un ultimátum, sin declarar la guerra y sin remitir primero el asunto al Consejo de Seguridad. Me temo además que esta operación sea contraproducente para Israel, que no ha alcanzado sus objetivos políticos y se ha granjeado la hostilidad de toda la población libanesa.
El señor Tuomioja nos ha dicho que las reuniones de los Ministros europeos se han desarrollado en un clima cordial; ¡qué alivio! Pero esas cálidas reuniones no han impedido la devastación del Líbano.
Se nos habla hoy de una fuerza de interposición europea, pero en ella solo participan, curiosamente, siete de los veinticinco Estados miembros. ¿Debo recordar que la fuerza de interposición en el Líbano existe desde hace 28 años? Mi país, Francia, pagó allí un grave tributo, pero esa fuerza fue totalmente incapaz de prevenir los trágicos sucesos que hemos vivido y, contrariamente a lo que nos ha dicho la Comisaria, se mostró impotente en la reciente tragedia y solo aportó algunos blancos adicionales para las bombas israelíes.
La solución se basa exclusivamente en el reconocimiento de Estados soberanos con fronteras seguras y reconocidas. Hace falta un Estado palestino, libre e independiente, que no existe desde hace decenios, un estado de cosas al que la mayoría de ustedes parecen estar plenamente resignados. No puede haber paz sin esto. Es necesario que el Estado libanés, recientemente liberado de la influencia siria, extienda su autoridad a todo su territorio. Solo en estas condiciones podrá Israel conocer también una paz duradera.
Por último, en lo que respecta a la ayuda de nuestros conciudadanos a la reconstrucción, estamos hartos de pagar para reconstruir lo que otros han demolido. Que cada cual contribuya a la reparación de los daños que ha causado; el Estado libanés por los daños ocasionados por Hezbolá en Israel y el Estado israelí por los daños causados en el Líbano. Que cada cual asuma sus responsabilidades, el Estado de Derecho también depende de esto."@es20
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@et5
"Arvoisa puhemies, paha periköön sen maan, jossa valtion määräysvalta ei ulotu vähemmistöihin ja etnisiin yhteisöihin, ja paha periköön aseista riisutut maat. Libanon-parka on jälleen joutunut kokemaan kovia ja antanut motiivin, vaikkakin vastahakoisesti, tuhoisalle ja suhteettoman voimakkaalle väliintulolle. Maalla on tietenkin oikeus puolustaa itseään ja toteuttaa jatkotoimia, mutta kenelläkään ei ole oikeutta käynnistää suursotaa ilman neuvotteluja, ilman uhkavaatimuksen esittämistä, ilman sodan julistamista ja antamatta asiaa ensin turvallisuusneuvoston käsiteltäväksi. Pelkään myös sitä, että tällä operaatiolla on kielteisiä vaikutuksia Israeliin, joka ei ole saavuttanut poliittisia tavoitteitaan ja joka nyt saa koko Libanonin kansan vihat niskoilleen.
Puheenjohtaja Tuomioja kertoi, että Euroopan unionin ministerien välisissä kokouksissa vallitsee sydämellinen ilmapiiri – mikä helpotus! Näillä lämminhenkisillä kokouksilla ei kuitenkaan pystytty estämään Libanonin hävitystä.
Tänään meille kerrotaan Euroopan unionin rauhanturvajoukoista, mutta kummallista kyllä näihin joukkoihin osallistuu vain seitsemän 25 jäsenvaltiosta. Onko minun sanottava, että Libanonissa on ollut rauhanturvajoukkoja jo 28 vuoden ajan? Kotimaani Ranska on maksanut tästä kovan hinnan, mutta näillä joukoilla ei pystytty alkuunkaan estämään todistamiamme traagisia tapahtumia, ja toisin kuin komission jäsen sanoi, joukot olivat äskettäisessä tragediassa täysin voimattomia ja toimivat vain ylimääräisinä maalitauluina Israelin pommituksissa.
Ratkaisu voi perustua ainoastaan siihen, että tunnustetaan riippumattomat valtiot, joilla on turvalliset ja tunnustetut rajat. Nyt tarvitaan vapaata ja itsenäistä Palestiinan valtiota, jollaista ei ole ollut olemassa vuosikymmeniin – monet teistä näyttävät jokseenkin hyväksyneen tämän asiaintilan. Ilman tällaista valtiota rauhaa ei saada aikaan. Äskettäin Syyrian valvonnasta vapautuneen Libanonin valtion on laajennettava määräysvaltansa koko maan alueelle. Vain näillä ehdolla Israel voi saavuttaa pysyvän rauhan.
Lopuksi totean kansalaistemme jälleenrakentamiseen antaman avun osalta, että olemme kyllästyneet rakentamaan uudelleen sitä, minkä muut ovat tuhonneet. Auttakoon kukin osapuoli korjaamaan itse aiheuttamiaan vahinkoja; Libanonin valtio saisi korjata Hizbollahin Israelissa aiheuttamia tuhoja ja Israelin valtio Libanonissa aiheuttamiaan tuhoja. Kantakoon kukin osapuoli vastuunsa, myös oikeusvaltioperiaate perustuu tähän."@fi7
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@hu11
"Signor Presidente, guai al paese in cui le prerogative delle minoranze e delle comunità etniche prevalgono sull’autorità dello Stato, e guai agli Stati disarmati. Il povero Libano martirizzato ha appena subito una nuova sciagura, fornendo suo malgrado il movente per un intervento devastante e sproporzionato. Il diritto all’autodifesa e il diritto di reagire agli attacchi senz’altro esistono, ma non il diritto di scatenare una guerra totale senza negoziati, senza
senza dichiarazione di guerra e senza interpellare il Consiglio di sicurezza. Temo anche che questa operazione sarà controproducente per Israele, che non ha conseguito i suoi obiettivi politici e si sta ora attirando l’ostilità dell’intera popolazione libanese.
Il Ministro Tuomioja ci ha detto che le riunioni dei ministri europei si sarebbero svolte in un clima cordiale; che sollievo! Quelle riunioni calorose non hanno tuttavia impedito la devastazione del Libano.
Oggi si parla di forza di pace europea, ma, curiosamente, tale forza comprende soltanto sette Stati membri su 25. Devo ricordare che una forza di pace è presente in Libano ormai da 28 anni? Il mio paese, la Francia, ha versato un tributo pesante, ma tale forza è stata del tutto incapace di prevenire i tragici avvenimenti che si sono consumati e, diversamente da quanto ci ha detto la signora Commissario, ha assistito impotente alla tragedia recente e ha solo fornito qualche bersaglio supplementare per le bombe israeliane.
La soluzione si fonda unicamente sul riconoscimento di Stati sovrani, con confini sicuri e riconosciuti. E’ necessario uno Stato palestinese, libero e indipendente, che ancora non esiste dopo decenni, una situazione cui gran parte di voi sembra essere rassegnata. Non vi può essere pace senza di esso. Lo Stato libanese, recentemente liberato dall’influenza siriana, deve estendere la propria autorità all’intero territorio del paese. Solo a queste condizioni Israele potrà godere di una pace duratura.
Infine, per quanto riguarda la partecipazione dei nostri concittadini alla ricostruzione, siamo stanchi di pagare per ricostruire ciò che altri hanno distrutto. Che ciascuno contribuisca alla riparazione dei danni che ha causato: lo Stato libanese per i danni causati da
in Israele e lo Stato israeliano per i danni causati in Libano. Che ciascuno si assuma le sue responsabilità: lo Stato di diritto si basa anche su questo."@it12
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@lt14
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@lv13
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, wee het land waar door een te sterke beklemtoning van minderheden en etnische gemeenschappen het gezag van de staat wordt verdrongen, en wee ook de ontwapende staten. Het arme, geplaagde Libanon heeft dit eens te meer moeten ondervinden door - zijns ondanks - het motief te leveren voor een verwoestend en disproportioneel ingrijpen. Natuurlijk heeft men het recht op zelfverdediging en het recht op respons, maar men heeft niet het recht op het ontketenen van een totale oorlog, zonder onderhandelingen, zonder ultimatum, zonder oorlogsverklaring en zonder de kwestie eerst aan de Veiligheidsraad voor te leggen. Ik vrees ook dat deze operatie averechts zal werken voor Israël, dat zijn politieke doelstellingen niet verwezenlijkt heeft en zich nu de vijandigheid van de hele Libanese bevolking op de hals heeft gehaald.
De fungerend voorzitter van de Raad merkte op dat de vergaderingen van de Europese ministers in een vriendschappelijke sfeer zijn verlopen; wat een opluchting! Deze aangename bijeenkomsten konden echter niet voorkomen dat Libanon verwoest werd.
Vandaag wordt er over een Europese vredesmacht gesproken, maar vreemd genoeg zijn hier slechts zeven van de vijfentwintig lidstaten bij betrokken. Moet ik er nog aan herinneren dat er al achtentwintig jaar een vredesmacht in Libanon bestaat? Mijn land, Frankrijk, heeft hier een zware tol voor betaald, ofschoon deze vredesmacht absoluut niet bij machte was om de tragische gebeurtenissen die wij hebben meegemaakt te voorkomen. In tegenstelling tot hetgeen de commissaris zojuist zei, stond zij in de recente tragedie volkomen machteloos en leverde zij enkel een paar extra doelwitten op voor de Israëlische bombardementen.
De regeling berust uitsluitend op de erkenning van soevereine staten met betrouwbare en erkende grenzen. Er moet een Palestijnse staat komen, die vrij en onafhankelijk is, en die al decennia lang niet bestaat - een stand van zaken waar de meesten van u zich rustig bij neerleggen. Zonder een Palestijnse staat kan er geen vrede zijn. De Libanese staat, die onlangs van Syrische invloed werd bevrijd, moet zijn gezag uitbreiden tot zijn gehele grondgebied. Alleen onder die voorwaarden zal er ook in Israël duurzame vrede kunnen heersen.
Ten slotte, wat de bijdrage van onze medeburgers aan de wederopbouw betreft, zijn wij het zat te moeten opdraaien voor het opnieuw opbouwen van wat anderen verwoest hebben. Laat iedere partij zelf bijdragen aan het herstel van de schade die zij heeft veroorzaakt: de Libanese staat voor de schade die door Hezbollah in Israël is aangericht, en de Israëlische staat voor de schade die in Libanon is aangericht. Laat ieder zijn eigen verantwoordelijkheid nemen. Ook dat is noodzakelijk als men het recht wil doen zegevieren."@nl3
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@pl16
"Senhor Presidente, desgraçado do país onde a ênfase nas comunidades de minorias étnicas leva a melhor sobre a autoridade do Estado, e desgraçados também dos Estados desarmados. O pobre Líbano mártir acaba de fazer mais uma vez a experiência, ao fornecer sem querer o móbil para uma intervenção devastadora e desproporcionada. Evidentemente que existem o direito à autodefesa e o direito de seguimento, mas não o direito de desencadear uma guerra total sem negociações, sem ultimato, sem declaração de guerra, sem consulta prévia do Conselho de Segurança. Temo também que esta operação seja aliás contraproducente para Israel, que não alcançou os seus objectivos políticos e que atrai agora as hostilidades de todos os Libaneses.
O Senhor Presidente em exercício do Conselho informou-nos que as reuniões dos Ministros europeus se tinham desenrolado num ambiente cordial; que alívio! Mas essas calorosas reuniões não impediram a devastação do Líbano.
Falam-nos agora de uma interposição europeia, mas esta, curiosamente, apenas implica 7 dos 25 Estados-Membros. Será necessário recordar que a força de interposição no Líbano existe há 28 anos? O meu país, a França, pagou para ela um pesado tributo, mas essa força viu-se na incapacidade total de prevenir os trágicos acontecimentos que conhecemos e, contrariamente ao que nos diz a Senhora Comissária, foi totalmente impotente na recente tragédia e limitou-se a fornecer alguns alvos suplementares aos bombardeamentos israelitas.
A resolução do conflito implica exclusivamente o reconhecimento de Estados soberanos dispondo de fronteiras seguras e reconhecidas. É necessário um Estado palestiniano, livre, independente, que não existe há décadas – coisa a que os senhores, na sua maioria, se resignam razoavelmente. Não pode haver paz sem isso. O Estado libanês, recentemente libertado da influência síria, tem de alargar a sua autoridade ao conjunto do seu território. Só nestas condições Israel poderá conhecer também uma paz duradoura.
Por fim, no que respeita à participação dos nossos concidadãos na reconstrução, estamos fartos de pagar para reconstruir aquilo que outros destruíram. Que cada um contribua para a reparação dos danos que provocou: o Estado libanês pelos danos causados pelo Hezbollah em Israel, e o Estado de Israel pelos danos causados no Líbano. Que cada um assuma as suas responsabilidades, o reino do direito passa igualmente por isso."@pt17
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@sk18
"Monsieur le Président, malheur au pays où le communautarisme l'emporte sur l'autorité de l'État, malheur aussi aux États désarmés. Le pauvre Liban martyr vient d'en faire une nouvelle fois l'expérience, fournissant malgré lui le mobile d'une intervention dévastatrice et disproportionnée. Certes, le droit à l'autodéfense et le droit de suite existent, mais pas le droit de déclencher une guerre totale sans négociations, sans ultimatum, sans déclaration de guerre, sans saisine préalable du Conseil de sécurité. Je crains aussi que cette opération ne soit d'ailleurs contre–productive pour Israël, qui n'a pas atteint ses objectifs politiques, et qui s'attire aujourd'hui l'hostilité de tous les Libanais.
M. le Président du Conseil nous a dit que les réunions des ministres européens se seraient déroulées dans une ambiance cordiale; quel soulagement! Mais ces chaleureuses réunions n'ont pas empêché la dévastation du Liban.
On nous parle aujourd'hui d'une interposition européenne, mais celle-ci, curieusement, n'implique que sept États membres sur vingt-cinq. Dois-je rappeler que la force d'interposition au Liban existe depuis vingt-huit ans. Mon pays, la France, y a payé un lourd tribut, mais cette force a été dans l'incapacité totale de prévenir les tragiques événements que nous avons connus et, contrairement à ce que nous dit Mme la Commissaire, elle a été totalement impuissante dans la récente tragédie et n'a fourni que quelques cibles supplémentaires aux bombardements israéliens.
Le règlement repose uniquement sur la reconnaissance d'États souverains disposant de frontières sûres et reconnues. Il faut un État palestinien, libre, indépendant, qui n'existe pas depuis des décennies – ce à quoi vous vous résignez fort bien, pour la plupart. Il ne peut y avoir de paix sans cela. Il faut que l'État libanais, récemment libéré de l'influence syrienne, étende son autorité sur l'ensemble de son territoire. C'est à ces seules conditions qu'Israël pourra également connaître une paix durable.
Enfin, en ce qui concerne la participation de nos concitoyens à la reconstruction, nous sommes las de payer pour reconstruire ce que d'autres ont démoli. Que chacun contribue à la réparation des dégâts qu'il a causés; l'État libanais pour les dommages causés par le Hezbollah en Israël, et l'État israélien pour les dommages causés au Liban. Que chacun assume ses responsabilités, le règne du droit passe aussi par cela."@sl19
"Herr talman! Ve det land i vilket betoningen på minoriteter och etniska grupper är starkare än statens auktoritet, och ve avväpnade stater. Libanon, dvs. den stackars martyren, har just återigen drabbats av olycka genom att ge motiv till en förödande och oproportionerlig intervention – även om detta skett motvilligt. Rätten till självförsvar och rätten att vidta uppföljningsåtgärder finns naturligtvis, men inte rätten att inleda ett fullskaligt krig utan förhandlingar, utan att ge ultimatum, utan att förklara krig och utan att först hänvisa frågan till säkerhetsrådet. Jag är också rädd att detta agerande kommer att vara kontraproduktivt för Israel, som inte har nått sina politiska mål och som nu drabbas av fientlighet från hela den libanesiska befolkningen.
Erkki Tuomioja berättade för oss att det rådde en hjärtlig stämning vid mötena mellan de europeiska ministrarna; vilken lättnad! Dessa trevliga möten kunde emellertid inte förhindra förstörelsen av Libanon.
Vi har i dag fått höra talas om en europeisk fredsbevarande styrka, men underligt nog inbegriper denna styrka bara sju av tjugofem medlemsstater. Måste jag påpeka att det har funnits en fredsbevarande styrka i Libanon i 28 år? Mitt hemland Frankrike har haft dryga utgifter för styrkan, men denna var fullständigt oförmögen att förhindra de tragiska händelser som vi har bevittnat, och i motsats till vad kommissionsledamoten har sagt till oss var den helt maktlös under den senaste tragedin och tillhandahöll bara några extra mål för de israeliska bomberna.
Uppgörelsen grundas bara på erkännandet av suveräna stater med säkra och erkända gränser. Det är nödvändigt med en fri och oberoende palestinsk stat, vilket är något som inte har funnits på årtionden – ett tillstånd som det flesta av er inte verkar särskilt entusiastiska över. Det kan inte bli någon fred utan en sådan stat. Libanon som nyligen har befriats från Syriens kontroll måste öka sin auktoritet över hela sitt territorium. Det är bara under dessa förhållanden som Israel också kommer att kunna få en hållbar fred.
När det till sist rör medborgarnas hjälp i återuppbyggnadsprocessen är vi trötta på att bygga upp det som andra har förstört. Låt respektive sida hjälpa till med att reparera den skada man har orsakat; gör Libanon ansvarig för den skada som har orsakats av Hizbollah i Israel och Israel för den skada man har orsakat i Libanon. Låt respektive sida axla sitt ansvar. Det handlar om rättsstatsprincipen."@sv21
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"Bruno Gollnisch (NI ). –"5,19,15,1,18,14,16,11,13
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