Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2006-07-05-Speech-3-347"

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". - Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l’Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d’asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L’Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l’aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: «L’Europe ferme nos frontières». Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L’absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l’on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d’origine équivalent au double de l’aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d’asile, notamment le droit d’accès aux procédures d’asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l’Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n’hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d’accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n’est pas assurée. Le projet de création de zones dites de «protection régionale» dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d’enfermement des migrants et des demandeurs d’asile, allant jusqu’à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L’Union européenne doit d’urgence revoir sa politique, se mettre à l’écoute de la société civile subsaharienne, d’Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d’être prises en considération."@fr8
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"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@cs1
"Hr. formand! ministerkonference mellem EU og Afrika om migration og udvikling, på initiativ fra Marokko, Frankrig og Spanien, foranlediget af de tragiske begivenheder i Ceuta og Melilla. Det ene drama følger efter det andet. Ifølge visse rapporter skulle 3.000 være omkommet inden for de seneste måneder under deres forsøg på at nå De Kanariske Øer. Drøftelserne fokuserer imidlertid ikke på forpligtelsen til at beskytte mennesker, men endnu en gang på kontrol, lukning, ja, endog militarisering af grænserne. Imidlertid vidner alle rapporter om, at størstedelen af denne migration retter sig mod landene i Syd og ikke landene i Nord, og antallet af asylansøgninger i Europa er halveret i løbet af de seneste 15 år. Unionen og dens medlemsstater knytter i stigende grad betingelser til ydelsen af udviklingsbistand. Så sent som i sidste uge kunne man i en senegalesisk avis læse en artikel med overskriften "Europa lukker vores grænser". Denne strategi bringer menneskers liv i fare i dobbelt forstand. Det gælder mennesker, hvis eneste chance for at overleve er at forlade deres land, og mennesker, som tvinges til at udsætte sig for stadig større risici for at komme ind i Europa. Fri bevægelighed, navnlig frihed til at forlade sit land, er trods alt stadfæstet ved internationale normer. Denne politiks absurditet bliver tydelig, når man ved, at de indkomster, som indvandrere i arbejde sender til deres hjemlande, udgør et beløb, som er dobbelt så stort som det beløb, der ydes i officiel udviklingsbistand. Frem for at garantere respekt for vandrende arbejdstageres og asylansøgeres grundlæggende rettigheder, navnlig retten til adgang til asylprocedurer, princippet om som sikrer, at ingen sendes tilbage til forfølgelse, eller retten til privat- og familieliv, fastlægger Europa et stigende antal strategier, som tager sigte på at overføre dette ansvar til tredjelandene. Hvad værre er, staterne viger ikke tilbage for at overtræde de forpligtelser, de selv har påtaget sig, eksempelvis ved i forbindelse med tilbagetagelsesaftaler at sende mennesker tilbage til lande, hvor deres sikkerhed ikke er garanteret. Forslaget om etablering af såkaldte områder med "regional beskyttelse" i lande som Belarus er udtryk for samme tankegang. Endelig spiller de europæiske lande en aktiv rolle i forbindelse med den stadig mere udbredte indespærring af vandrende arbejdstagere og asylansøgere. Man går så vidt, at man finansierer lukkede centre i tredjelande som Libyen og Mauretanien. EU bør hurtigst muligt revidere sin politik og begynde at lytte til civilsamfundet i Afrika syd for Sahara, Nordafrika og Europa. Et stort antal medlemmer af disse civilsamfund var samlet i Rabat i sidste uge og vedtog forskellige henstillinger, som fortjener at blive taget i betragtning."@da2
". Herr Präsident EU-Afrikakonferenz über Migration und Entwicklung, die von Marokko, Frankreich und Spanien nach den tragischen Ereignissen von Ceuta und Melilla angeregt worden war. Die Dramen nehmen kein Ende. Nach bestimmten Berichten sollen in den letzten Monaten dreitausend Menschen bei dem Versuch, die Kanarischen Inseln zu erreichen, umgekommen sein. Die Diskussionen konzentrieren sich jedoch nicht auf die Pflicht zum Schutz der Menschen, sondern erneut auf die Kontrolle, die Schließung oder gar Militarisierung der Grenzen. Jedoch erfolgt, wie aus allen Berichten hervorgeht, der Großteil der Bevölkerungswanderungen in die Länder des Südens und nicht in die des Nordens. Auch die Zahl der Asylanträge in Europa hat in den letzten fünfzehn Jahren um die Hälfte abgenommen. Die Union und ihre Mitgliedstaaten knüpfen ihre Entwicklungshilfe in immer stärkerem Maße an Bedingungen. Erst letzte Woche titelte eine senegalesische Zeitung: „Europa schließt unsere Grenzen.“ Mit dieser Strategie wird das Leben von zwei Bevölkerungsgruppen gefährdet: der Menschen, deren einzige Überlebungschance im Verlassen ihres Landes besteht, und derjenigen, die immer größere Risiken auf sich nehmen müssen, um nach Europa zu gelangen. Die Reisefreiheit und insbesondere das Recht, sein Land zu verlassen, sind jedoch in den internationalen Rechtsnormen verankert. Die Absurdität dieser Politik wird besonders deutlich, wenn man sich vor Augen hält, dass die Geldüberweisungen der Wanderarbeitnehmer in ihre Heimatländer das Doppelte der staatlichen Entwicklungshilfe ausmachen. Anstatt die Achtung der Grundrechte der Migranten und Asylbewerber zu gewährleisten, insbesondere das Recht auf Zugang zu Asylverfahren, den Grundsatz der Nichtabschiebung oder das Recht auf Privat- und Familienleben, ersinnt Europa immer neue Strategien, um diese Verantwortung auf Drittstaaten abzuwälzen. Schlimmer noch, die Staaten zögern nicht, ihre eigenen Verpflichtungen zu verletzen, indem sie beispielsweise im Rahmen von Rücknahmeabkommen Menschen in Länder zurückschicken, in denen ihre Sicherheit nicht gewährleistet ist. Das Vorhaben der Schaffung von „regionalen Schutzzonen“ in Ländern wie Weißrussland geht ebenfalls auf diese Denkweise zurück. Des Weiteren tragen die europäischen Staaten aktiv dazu bei, dass die Politik des Wegsperrens von Migranten und Asylbewerbern zur alltäglichen Praxis wird, was bis zur Finanzierung von geschlossenen Auffangzentren in Drittländern wie Libyen oder Mauretanien geht. Die Europäische Union muss ihre Politik dringend revidieren und anfangen, auf die subsaharische, die nordafrikanische und die europäische Zivilgesellschaft zu hören. Ein Großteil der Mitglieder dieser Zivilgesellschaften ist letzte Woche in Rabat zusammengekommen und hat Empfehlungen angenommen, die es wert wären, berücksichtigt zu werden."@de9
". Κύριε Πρόεδρε η υπουργική διάσκεψη ΕΕ-Αφρικής για τη μετανάστευση και την ανάπτυξη, είναι μια διάσκεψη που ξεκίνησε το Μαρόκο, η Γαλλία και η Ισπανία, μετά τα τραγικά γεγονότα στη Θέουτα και Μελίγια. Η μία τραγωδία διαδέχεται την άλλη. Σύμφωνα με ορισμένες εκθέσεις, εκτιμάται ότι 3 000 άτομα βρήκαν τον θάνατο τους τελευταίους μήνες προσπαθώντας να φθάσουν στις Καναρίους Νήσους. Ωστόσο, οι συζητήσεις δεν επικεντρώνονται στο καθήκον της προστασίας των ανθρώπων, αλλά, για άλλη μία φορά, στον έλεγχο, στο κλείσιμο, ακόμη και στη στρατιωτικοποίηση των συνόρων. Ωστόσο, όπως επιβεβαιώνεται από όλες οι εκθέσεις, οι πληθυσμιακές μετακινήσεις, στην πλειονότητά τους, κατευθύνονται προς τις χώρες του Νότου, και όχι προς τις χώρες του Βορρά, και ο αριθμός των αιτήσεων ασύλου στην Ευρώπη έχει υποδιπλασιαστεί κατά τη διάρκεια των τελευταίων 15 ετών. Η Ένωση και τα κράτη μέλη της έχουν αυξανόμενη επίδραση στην αναπτυξιακή βοήθεια. Μόνον την τελευταία εβδομάδα, μια σενεγαλέζικη εφημερίδα είχε ως κύριο τίτλο: «Η Ευρώπη κλείνει τα σύνορά μας». Αυτή η στρατηγική θέτει τις ζωές διπλάσιου πληθυσμού σε κίνδυνο – όσων μοναδική ευκαιρία επιβίωσης είναι να εγκαταλείψουν τη χώρα τους, και όσων αναγκάζονται να διατρέξουν ακόμη μεγαλύτερους κινδύνους, προκειμένου να εισέλθουν στην Ευρώπη. Ωστόσο, η ελεύθερη κυκλοφορία, και ειδικότερα η ελευθερία να εγκαταλείπει κανείς τη χώρα του, κατοχυρώνεται από τα διεθνή πρότυπα. Το παράλογο αυτής της πολιτικής είναι πασιφανές, όταν γνωρίζουμε ότι το εισόδημα το οποίο οι εργαζόμενοι μετανάστες στέλνουν στη χώρα καταγωγής τους είναι διπλάσιο από το ποσό της επίσημης αναπτυξιακής βοήθειας. Αντί να εγγυάται την τήρηση των θεμελιωδών δικαιωμάτων των μεταναστών και των αιτούντων άσυλο, ήτοι το δικαίωμα της πρόσβασης σε διαδικασίες παροχής ασύλου, την αρχή της μη επαναπροώθησης ή το δικαίωμα σε ιδιωτική και οικογενειακή ζωή, η Ευρώπη πολλαπλασιάζει τις στρατηγικές που στοχεύουν στη μετατόπιση αυτής της ευθύνης στις τρίτες χώρες. Ακόμη χειρότερα, τα κράτη μέλη δεν διστάζουν να παραβιάζουν τις δικές τους υποχρεώσεις, επικαλούμενα για παράδειγμα συμφωνίες επανεισδοχής και στέλνοντας τους ανθρώπους πίσω σε χώρες όπου η ασφάλειά τους δεν είναι εγγυημένη. Το σχέδιο δημιουργίας περιοχών «περιφερειακής προστασίας», όπως αποκαλούνται, σε χώρες όπως η Λευκορωσία απορρέει από αυτήν επίσης την ιδέα. Τέλος, τα κράτη μέλη διαδραματίζουν ενεργό ρόλο στο να καταστήσουν την πολιτική φυλάκισης μεταναστών και αιτούντων άσυλο καθημερινό φαινόμενο, και προχωρούν έως το σημείο να χρηματοδοτούν κέντρα κράτησης σε τρίτες χώρες, όπως η Λιβύη και η Μαυριτανία. Η Ευρωπαϊκή Ένωση πρέπει κατεπειγόντως να επανεξετάσει την πολιτική της και να ακούσει τις κοινωνίες των πολιτών της υποσαχάριας Αφρικής, της βόρειας Αφρικής και της Ευρώπης. Ένας μεγάλος αριθμός μελών αυτών των κοινωνιών των πολιτών συγκεντρώθηκε στο Ραμπάτ την περασμένη εβδομάδα και ενέκρινε συστάσεις που αξίζει να ληφθούν υπόψη."@el10
". Mr President EU-Africa Ministerial Conference on Migration and Development, a conference initiated by Morocco, France and Spain, following the tragic events of Ceuta and Melilla. There is one tragedy after another. According to some reports, 3 000 people are thought to have died over the last few months trying to reach the Canary Islands. Yet, the debates are focused not on the duty to protect people, but, once again, on the control, the closing, and even the militarisation, of borders. Yet, as all the reports attest, the majority of population movements are headed for the countries of the South, and not for those of the North, and the number of asylum claims in Europe has halved over the last 15 years. The Union and its Member States have an increasing influence on development aid. Only last week, a Senegalese newspaper ran the headline: ‘Europe is closing our borders’. That strategy puts the lives of twice as many people at risk – those whose only chance of survival is to leave their country, and those who are forced to take ever greater risks in order to enter Europe. Yet, freedom of movement, and more specifically the freedom to leave one’s country, is enshrined in the international standards. The absurdity of this policy is plain to see when we know that the income that migrant workers send back to their countries of origin is twice the amount of official development aid. Rather than guaranteeing respect for the fundamental rights of migrants and asylum seekers, namely the right of access to asylum procedures, the principle of non-refoulement or the right to a private and family life, Europe is multiplying the strategies aimed at shifting this responsibility onto third countries. Worse still, the Member States do not hesitate in violating their own obligations, for example by referring to the readmission agreements and sending people back to countries in which their safety is not guaranteed. The project to create so-called ‘regional protection’ areas in countries such as Belarus is also in keeping with this idea. Finally, the Member States are playing an active part in making the policy of imprisoning migrants and asylum seekers an everyday occurrence, and are going as far as to fund secure detention centres in third countries such as Libya and Mauritania. The European Union must urgently review its policy and listen to the sub-Saharan, North African and European civil societies. A large number of members of these civil societies were gathered together in Rabat last week, and they adopted recommendations that deserve to be taken into account."@en4
". Señor Presidente la Conferencia Ministerial euroafricana sobre migración y desarrollo, convocada a iniciativa de Marruecos, Francia y España, tras los trágicos sucesos de Ceuta y Melilla. Los dramas se suceden. Según algunos informes, en los últimos meses han muerto 3 000 personas intentando alcanzar las islas Canarias. Sin embargo, las conversaciones no se centran en el deber de proteger a las personas, sino, una vez más, en el control, el cierre, incluso la militarización, de las fronteras. Sin embargo, y todos los informes lo acreditan, la mayor parte de los movimientos de población se encaminan hacia los países del Sur, y no hacia los del Norte, y el número de solicitudes de asilo en Europa se ha reducido a la mitad en los últimos 15 años. La Unión y sus Estados miembros influyen cada vez más en la ayuda al desarrollo. Sin ir más lejos, la semana pasada un diario senegalés titulaba: «Europa cierra nuestras fronteras». Esta estrategia pone doblemente en peligro la vida de las personas cuya única oportunidad de supervivencia es abandonar su país y se ven obligadas a asumir cada vez más riesgos para entrar en Europa. Sin embargo, la libertad de circulación, y más especialmente la de abandonar el propio país, está consagrada por las normas internacionales. Lo absurdo de esta política se pone de manifiesto cuando sabemos que las remesas de los trabajadores emigrantes a sus países de origen equivalen al doble de la ayuda oficial al desarrollo. En vez de garantizar los derechos fundamentales de los migrantes y solicitantes de asilo, a saber, el derecho de acceso a los procedimientos de concesión de asilo, el principio de no expulsión o el derecho a una vida privada y familiar, Europa multiplica las estrategias encaminadas a transferir esta responsabilidad a terceros países. Peor aún, los Estados no vacilan en incumplir sus propias obligaciones, por ejemplo amparándose en los acuerdos de readmisión y expulsando a personas a países en los que su seguridad no está garantizada. El proyecto de creación de zonas denominadas de «protección regional» en países como Belarús obedece también a esta idea. Por último, los Estados europeos participan activamente en la conversión de la política de encierro de inmigrantes y solicitantes de asilo en una práctica cotidiana, llegando incluso a financiar centros cerrados en terceros países, como Libia o Mauritania. La Unión Europea debe revisar urgentemente su política y escuchar a la sociedad civil subsahariana, de África del Norte y europea. Muchos miembros de esas sociedades civiles estaban reunidos en Rabat la semana pasada, y adoptaron recomendaciones que merecen tenerse en cuenta."@es20
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@et5
". Arvoisa puhemies Marokko, Ranska ja Espanja tekivät aloitteen siirtolaisuutta ja kehitystä koskevasta EU:n ja Afrikan välisestä ministerikokouksesta Ceutan ja Melillan traagisten tapahtumien jälkeen. Tragedia seuraa toistaan. Joidenkin ilmoitusten mukaan muutaman viime kuukauden aikana on kuollut 3 000 ihmistä heidän yrittäessään päästä Kanariansaarille. Keskustelussa ei kuitenkaan keskitytä velvollisuuteen säästää ihmishenkiä vaan jälleen kerran rajojen valvontaan, sulkemiseen ja jopa aseistamiseen. Suurin osa muuttoliikkeestä ei kuitenkaan suuntaudu pohjoisen valtioihin vaan etelän maihin, ja turvapaikkahakemusten määrä EU:ssa on puolittunut 15:n viime vuoden aikana, kuten kaikki selonteot osoittavat. EU:lla ja sen jäsenvaltioilla on yhä suurempi vaikutus kehitysapuun. Juuri viime viikolla senegalilainen sanomalehti otsikoi: "Eurooppa sulkee rajamme". Tällainen strategia vaarantaa kaksi kertaa useamman ihmisen hengen: niiden, joiden ainoa mahdollisuus jäädä henkiin on paeta kotimaasta, ja niiden, jotka joutuvat ottamaan vielä suuremman riskin päästäkseen EU:hun. Liikkumisvapaus ja etenkin vapaus muuttaa pois kotimaastaan on kuitenkin vahvistettu kansainvälisissä normeissa. Politiikan järjettömyys on selvästi nähtävissä, kun tiedetään, että siirtotyöläiset lähettävät kotimaihinsa rahalähetyksinä kaksi kertaa enemmän rahaa verrattuna viralliseen kehitysapuun. Sen sijaan, että EU takaisi maahanmuuttajien ja turvapaikanhakijoiden perusoikeudet eli turvapaikanhakumenettelyyn pääsyn, palauttamiskiellon periaatteen sekä yksityis- ja perhe-elämää koskevan oikeuden kunnioittamisen, se laatii yhä useampia strategioita, joilla tätä vastuuta siirretään kolmansille maille. Mikä pahempaa, jäsenvaltiot rikkovat empimättä omia velvoitteitaan viittaamalla esimerkiksi takaisinottosopimuksiin ja palauttavat ihmisiä takaisin maihin, joissa heidän turvallisuutensa ei ole taattu. Tätä ajatusmallia noudattaa myös hanke, jolla pyritään perustamaan niin sanottuja alueellisia suojelualueita muun muassa Valko-Venäjälle. Lisäksi jäsenvaltiot myötävaikuttavat aktiivisesti siihen, että maahanmuuttajien ja turvapaikanhakijoiden vangitsemisesta on tullut hyvin tavallista, ja ne jopa rahoittavat tarkkaan valvottujen säilöönottokeskusten perustamista kolmansiin maihin, kuten Libyaan ja Mauritaniaan. EU:n on pikaisesti tarkistettava politiikkaansa ja kuunneltava Saharan eteläpuolisen Afrikan, Pohjois-Afrikan ja Euroopan kansalaisyhteiskuntia. Useita näiden kansalaisyhteiskuntien edustajia kokoontui viime viikolla Rabatissa ja antoi suosituksia, jotka kannattaa ottaa huomioon."@fi7
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@hu11
"Signor Presidente la Conferenza ministeriale UE-Africa sulla migrazione e lo sviluppo, promossa da Marocco, Francia e Spagna a seguito dei tragici eventi di Ceuta e Melilla. Le tragedie si susseguono. Secondo alcune fonti, tremila persone sarebbero morte negli ultimi mesi nel tentativo di raggiungere le Isole Canarie. I dibattiti, tuttavia, si concentrano non sul dovere di proteggere le persone ma, per l’ennesima volta, sul controllo, sulla chiusura, e persino sulla militarizzazione delle frontiere. Ciononostante, come attestano tutte le relazioni, la maggioranza degli spostamenti delle popolazioni è diretta verso i paesi del sud, e non del nord, e il numero delle richieste di asilo in Europa è dimezzato negli ultimi quindici anni. L’Unione e i suoi Stati membri hanno una crescente influenza sugli aiuti allo sviluppo. Non più tardi della scorsa settimana, un giornale senegalese intitolava “L’Europa chiude le nostre frontiere”. Questa strategia mette doppiamente in pericolo la vita delle persone, quelle per cui l’unica possibilità di sopravvivere è lasciare il proprio paese, e quelle costrette ad affrontare rischi sempre maggiori per entrare in Europa. Eppure la libertà di circolazione e, in particolare, la libertà di lasciare il proprio paese, è tutelata dalle norme internazionali. L’assurdità di questa politica appare evidente quando sappiamo che le rimesse inviate dai lavoratori migranti ai propri paesi d’origine ammontano al doppio degli aiuti ufficiali allo sviluppo. Invece di garantire il rispetto dei diritti fondamentali dei migranti e dei richiedenti asilo, soprattutto il diritto di accedere alle procedure di asilo, il principio di non espulsione e il diritto a una vita privata e familiare, l’Europa moltiplica le strategie tese a trasferire questa responsabilità ai paesi terzi. Peggio ancora, gli Stati membri non esitano a violare i propri obblighi, ad esempio rimpatriando le persone in paesi che non ne garantiscono la sicurezza avvalendosi degli accordi di riammissione. Il progetto di creazione delle cosiddette zone di “protezione regionale” in paesi come la Bielorussia rientra proprio in questa logica. Infine, gli Stati membri hanno un ruolo attivo nell’adottare, facendovi ricorso quotidianamente, una politica fondata sull’arresto dei migranti e dei richiedenti asilo, arrivando addirittura a finanziare centri sicuri di detenzione in paesi terzi come la Libia o la Mauritania. L’Unione europea deve con urgenza rivedere la propria politica e ascoltare le società civili subsahariana, nordafricana ed europea. Molti membri di queste società civili erano riuniti a Rabat la scorsa settimana, e hanno adottato raccomandazioni che meritano di essere prese in considerazione."@it12
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@lt14
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@lv13
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@mt15
". Geachte Voorzitter Euro-Afrikaanse Ministeriële Conferentie over Migratie en Ontwikkeling, waartoe het initiatief is genomen door Marokko, Frankrijk en Spanje, volgend op de tragische gebeurtenissen in Ceuta en Melilla. De tragedies volgen elkaar in hoog tempo op. Volgens sommige bronnen zouden de afgelopen maanden drieduizend mensen de dood hebben gevonden bij hun poging voet aan wal te zetten op de Canarische Eilanden. De discussies spitsen zich echter niet toe op de plicht om mensen te beschermen, maar eens te meer op de controle, afsluiting en zelfs bewapening van de grenzen. Toch blijkt uit alle verslagen dat het grootste gedeelte van de migratiestroom naar de zuidelijke landen en niet naar de noordelijke landen vloeit. Bovendien is het aantal asielaanvragen in Europa de laatste vijftien jaar met de helft afgenomen. De Unie en haar lidstaten hebben een steeds grotere vinger in de pap gekregen op het gebied van de ontwikkelingssamenwerking. Vorige week nog kopte een Senegalese krant: “Europa doet onze grenzen op slot.” Door deze strategie worden twee keer zoveel levens in de waagschaal gesteld: degenen die het hoofd alleen boven water kunnen houden door huis en haard te verlaten en degenen die gedwongen worden om nog meer op het spel te zetten door naar Europa te trekken. Vrijheid van verkeer, meer in het bijzonder de vrijheid om je in een ander land te vestigen, is echter verankerd in internationale normen. Het absurde van deze politiek springt nog duidelijker in het oog als we weten dat het inkomen dat migranten naar hun land van herkomst sturen twee keer zo hoog is als de officiële ontwikkelingssteun. Europa komt met de ene na de andere strategie op de proppen die erop is gericht zijn verantwoordelijkheid af te schuiven naar de derde landen, in plaats van dat het de grondrechten van migranten en asielzoekers eerbiedigt, met name het recht op toegang tot asielprocedures, het beginsel en de bescherming van de privacy. Erger nog, de lidstaten deinzen er niet voor terug hun eigen verplichtingen met voeten te treden, bijvoorbeeld door mensen in het kader van afspraken over terugname terug te sturen naar landen waar niet voor hun veiligheid kan worden ingestaan. Het plan om zogenaamde zones voor “regionale bescherming” in het leven te roepen in landen zoals Wit-Rusland, ligt ook in deze lijn. Tot slot hebben de lidstaten er een handje van om migranten en asielzoekers met de regelmaat van de klok achter slot en grendel te zetten. Ze gaan zelfs zo ver dat ze hun portemonnee trekken om detentiecentra in derde landen zoals Libië en Mauritanië te financieren. De Europese Unie moet haar beleid dringend herzien en haar oor te luisteren leggen bij de maatschappelijke organisaties in de landen bezuiden de Sahara, Noord-Afrika en Europa. Een groot aantal leden van deze maatschappelijke organisaties was vorige week in Rabat bijeen en heeft aanbevelingen aangenomen die navolging verdienen."@nl3
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@pl16
"Senhor Presidente Conferência Ministerial Euro-africana sobre a Migração e o Desenvolvimento, uma conferência iniciada por Marrocos, França e Espanha, no seguimento dos trágicos acontecimentos de Ceuta e Melilla. Os dramas sucedem-se. Segundo certos relatórios, três mil pessoas terão morrido durante estes últimos meses ao tentarem atingir as Ilhas Canárias. No entanto, as discussões centram-se não no dever de proteger as pessoas, mas sim, mais uma vez, no controlo, no encerramento, ou até na militarização das fronteiras. Todavia, e todos os relatórios o atestam, a maior parte das deslocações de população fazem-se para os países do Sul, e não para os países do Norte, e o número de pedidos de asilo na Europa diminuiu para metade nestes últimos quinze anos. A União e os seus Estados-Membros condicionam cada vez mais a ajuda ao desenvolvimento. Ainda na semana passada, um jornal senegalês apresentava como título: "A Europa encerra as nossas fronteiras". Esta estratégia põe em perigo a vida do dobro das pessoas, daquelas cuja única possibilidade de sobrevivência passa por abandonar o seu país, e daquelas que são obrigadas a correr cada vez mais riscos para entrarem na Europa. A liberdade de circulação, mais concretamente a de abandonar o seu país, encontra-se no entanto consagrada pelas normas internacionais. O absurdo desta política torna-se evidente quando se sabe que os rendimentos enviados pelos trabalhadores migrantes para os seus países de origem equivalem ao dobro da ajuda pública ao desenvolvimento. Mais do que garantir o respeito dos direitos fundamentais dos migrantes e dos requerentes de asilo, nomeadamente o direito de acesso aos processos de asilo, o princípio da não-repulsão, ou ainda o direito a uma vida privada e familiar, a Europa multiplica as suas estratégias destinadas a transferir essa responsabilidade para os Estados terceiros. Pior do que isso, os Estados não hesitam em violar as suas próprias obrigações, por exemplo devolvendo pessoas, no âmbito de acordos de readmissão, para países onde a sua segurança não se encontra garantida. O projecto de criação de zonas ditas de "protecção regional" em países como a Bielorrússia deriva também dessa mesma lógica. Por fim, os Estados-Membros participam activamente na banalização da política de encerramento dos migrantes e dos requerentes de asilo, chegando ao ponto de financiar centros fechados em países terceiros, como a Líbia ou a Mauritânia. A União Europeia tem urgentemente de rever a sua política, de ouvir a sociedade civil subsariana, norte-africana e europeia. Muitos membros dessas sociedades civis, reunidos em Rabat na semana passada, adoptaram recomendações que merecem ser tomadas em consideração."@pt17
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@sk18
"Monsieur le Président Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement, conférence initiée par le Maroc, la France et l'Espagne, suite aux événements tragiques de Ceuta et Melilla. Les drames se succèdent. Selon certains rapports, trois mille personnes seraient mortes durant ces derniers mois en tentant de joindre les îles Canaries. Les discussions se focalisent pourtant, non pas sur le devoir de protéger les personnes, mais une fois de plus, sur le contrôle, la fermeture, voire la militarisation des frontières. Pourtant, et tous les rapports en attestent, la majeure partie des déplacements de population se font vers les pays du Sud, et non pas vers ceux du Nord, et le nombre de demandes d'asile en Europe a diminué de moitié ces quinze dernières années. L'Union et ses États membres conditionnent de plus en plus l'aide au développement. Pas plus tard que la semaine dernière, un journal sénégalais titrait: "L'Europe ferme nos frontières". Cette stratégie met doublement en danger la vie des personnes, celles dont la seule chance de survie est de quitter leur pays, et celles qui sont obligées de prendre de plus en plus de risques pour entrer en Europe. La liberté de circulation, plus particulièrement celle de quitter son pays, est pourtant consacrée par les normes internationales. L'absurdité de cette politique apparaît au grand jour lorsque l'on sait que les revenus envoyés par les travailleurs migrants vers leur pays d'origine équivalent au double de l'aide publique au développement. Plutôt que de garantir le respect des droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile, notamment le droit d'accès aux procédures d'asile, le principe de non-refoulement, ou encore le droit à une vie privée et familiale, l'Europe multiplie les stratégies visant à transférer cette responsabilité vers les États tiers. Pire, les États n'hésitent pas à violer leurs propres obligations, par exemple en renvoyant, dans le cadre d'accords de réadmission, des personnes vers des pays où leur sécurité n'est pas assurée. Le projet de création de zones dites de "protection régionale" dans des pays comme la Biélorussie relève également de cette logique. Enfin, les États européens participent activement à la banalisation de la politique d'enfermement des migrants et des demandeurs d'asile, allant jusqu'à financer des centres fermés dans des pays tiers, tels que la Libye ou la Mauritanie. L'Union européenne doit d'urgence revoir sa politique, se mettre à l'écoute de la société civile subsaharienne, d'Afrique du Nord et européenne. Un grand nombre de membres de ces sociétés civiles étaient réunis à Rabat, la semaine dernière, et ont adopté des recommandations qui mériteraient d'être prises en considération."@sl19
". Herr talman! ministerkonferensen mellan EU och Afrika om migration och utveckling, en konferens som Marocko, Frankrike och Spanien tog initiativ till efter de tragiska händelserna i Ceuta och Melilla. En tragedi avlöser en annan. Enligt vissa rapporter tros 3 000 människor ha dött de senaste månaderna när de har försökt att nå Kanarieöarna. Debatten inriktas emellertid inte på skyldigheten att skydda människorna utan än en gång på kontroll, stängningen – rent av militariseringen – av gränserna. Detta sker trots att alla rapporter visar att de flesta befolkningsrörelser sker mot länderna på södra halvklotet, och inte mot de på norra halvklotet, och antalet asylsökande i Europa har halverats de senaste 15 åren. EU och medlemsstaterna får ett allt större inflytande över utvecklingsbiståndet. Senast förra veckan hade en tidning i Senegal en rubrik som meddelade att ”Europa stänger våra gränser”. Denna strategi riskerar dubbelt så mänga människors liv – de vars enda hopp om överlevnad är att lämna sitt land, och de som tvingas ta allt större risker för att komma in i Europa. Fri rörlighet, och synnerhet friheten att lämna sitt land, har fastställts i internationella konventioner. Man kan tydligt se det absurda i denna politik när vi vet att de inkomster som invandrarna skickar tillbaka till sina hemländer uppgår till dubbelt så mycket som det officiella utvecklingsbiståndet. I stället för att garantera respekten för invandrares och asylsökandes grundläggande rättigheter, nämligen rätten till tillgång till asylförfaranden, principen om ”non-refoulement” eller rätten till privatliv och familjeliv, ökar EU antalet strategier som syftar till att lägga detta ansvar på tredjeländer. Ännu värre är att medlemsstaterna inte tvekar att bryta mot sina egna skyldigheter, exempelvis genom att hänvisa till återtagandeavtal och genom att skicka tillbaka människor till länder där deras säkerhet inte kan garanteras. Projektet för att skapa så kallade regionala skyddsområden i länder som Vitryssland ligger också i linje med denna tankegång. Avslutningsvis spelar medlemsstaterna en aktiv roll för att göra fängslandet av invandrare och asylsökande till vardagsmat. Medlemsstaterna går så långt som till att finansiera bevakade flyktingläger i tredjeländer som Libyen och Mauretanien. EU måste genast se över sin politik och lyssna till de civila samhällena i länderna söder om Sahara, Nordafrika och Europa. En stor andel av dessa samhällsmedborgare samlades i Rabat förra veckan, och de antog rekommendationer som förtjänar att uppmärksammas."@sv21
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