Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2006-01-17-Speech-2-353"

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"en.20060117.26.2-353"6
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". - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d’abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j’indique d’ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu’elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l’avenir, elle condamne l’Union européenne à des moins-values politiques et devient d’autant plus incompréhensible pour les citoyens qu’elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé - directives sur les services portuaires - ou fort contestées par les citoyens européens - la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l’Union mais aussi pour l’idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l’Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l’Union l’exigence du développement durable. Il est temps aujourd’hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l’opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l’Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n’ont pas tous été suivis d’effets, tant s’en faut. L’heure est donc à l’action, car il y a urgence, urgence d’une politique volontariste afin d’infléchir l’évolution du climat. À l’aune de l’ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l’implication forte des représentants de l’Union européenne. Par ailleurs, si l’Union s’est pourvue d’une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d’un parc automobile plus performant d’un point de vue énergétique et environnemental, l’augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l’Union européenne est confrontée avec, d’un côté, la libre circulation des marchandises et, de l’autre, l’impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l’Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D’abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l’Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d’une politique volontariste sur l’eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N’est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d’une certaine forme d’agriculture, grosse consommatrice d’eau et d’engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l’écoconditionnalité des aides. Urgence d’une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l’énumération. Urgence de mesures pour réduire l’impact négatif de l’environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d’aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L’Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d’endiguer les tendances les plus inquiétantes et d’éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l’Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L’encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l’angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l’environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l’environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l’on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu’on fait un pas en arrière."@fr8
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"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@cs1
"Hr. formand, hr. kommissær, mine damer og herrer, jeg vil først og fremmest takke alle, der har bidraget til at forbedre min betænkning, og allerede nu oplyse, at jeg vil stemme for de ændringsforslag, som gruppen De Grønne/Den Europæiske Fri Alliance har stillet. Når Kommissionen meddeler, at den vil lovgive mindre ved at afstå fra at foreslå lovgivningsmæssige foranstaltninger, der ganske vist indebærer begrænsninger for medlemsstaterne eller erhvervslivet på kort sigt, men er nødvendige for fremtiden, dømmer den Unionen til en politisk værdiforringelse, og det bliver endnu mindre forståeligt for borgerne, at den insisterer på at genfremsætte lovforslag, som Europa-Parlamentet allerede har forkastet én gang, såsom direktivet om havnetjenester, eller som har mødt stor modstand hos borgerne, såsom direktivet om tjenesteydelser i det indre marked. Jeg vil til sidst anslå en mere positiv tone, for til trods for de dårlige nyheder for Unionen såvel som for vores opfattelse af begrebet udvikling ... Vi må huske på, at hvis alle mennesker på jorden havde samme livsstil som vi i Vesten, ville vi skulle bruge flere planeter til at dække deres behov. Den vestlige verden og i første instans EU er følgelig tvunget til at overveje radikale ændringer af vores produktions- og forbrugsmønstre. Denne indlysende sandhed, som møder tilslutning fra alle sider her i Parlamentet på tværs af de traditionelle politiske skillelinjer, har foranlediget Kommissionen til at lade kravet om en bæredygtig udvikling indgå som et af Unionens prioriterede indsatsområder. Tiden er nu inde til at evaluere vores indsats på dette område. Det foreløbige resultat er blandet. Der er helt klart sket fremskridt, men der har også været en række fejlslagne eller i det mindste mangelfulde foranstaltninger. EU har under pres fra offentligheden, der er foruroliget over den vedvarende forringelse af miljøet, gjort en stor indsats for at henlede det internationale samfunds opmærksomhed på miljøspørgsmålene. Men de mange taler, der har taget udgangspunkt i en korrekt vurdering af situationen, er langtfra altid blevet fulgt op af konkrete tiltag. Det er derfor tid til handling, for der er akut brug for en målrettet politik, der kan bremse den igangværende klimaudvikling, især i lyset af de seneste naturkatastrofer. Jeg hilser konklusionerne fra Montreal-konferencen velkommen, og vi må glæde os over EU-repræsentanternes positive rolle. Men selv om Unionen har indført en omfattende lovgivning, der har gjort det muligt for os at nedbringe emissionerne fra industrien og erhverve en bedre bilpark ud fra et energimæssigt og miljømæssigt synspunkt, har den betydelige stigning i biltrafikken tilintetgjort disse bestræbelser. Det viser ganske udmærket, hvilken paradoksal situation EU befinder sig i med den fri bevægelighed for varer på den ene side og denne frie bevægeligheds negative indvirkning på EU's miljømålsætninger på den anden. Der er to måder at løse dette problem på. Dels bør man fremme anvendelsen af mindre forurenende transportformer gennem finansiel støtte fra EU til store strukturprojekter. Dels bør man indregne transportens miljøomkostninger i produktpriserne eller beskatte transporten afhængigt af dens miljømæssige indvirkning. Der bør snarest fastlægges en målrettet vandpolitik, for til trods for den lovgivning, der er vedtaget, og de foranstaltninger, der er truffet, er situationen fortsat utilfredsstillende, hvad angår vandressourcerne og kvaliteten heraf. Er det nødvendigt at erindre om, at den kemiske forurening stadig er alt for omfattende? Er det ikke vores pligt at sætte fokus på en bestemt form for landbrug, der er storforbruger af vand og forskellige former for gødning? Den næste reform af den fælles landbrugspolitik vil nødvendigvis skulle tage hensyn til dette forhold og fortsætte reformen af subsidierne og opstille miljømæssige betingelser ved tildeling af støtte. Der bør også snarest indføres en målrettet politik til bevarelse af biodiversiteten. Og sådan kunne man fortsætte opremsningen. Der bør snarest træffes foranstaltninger til begrænsning af miljøets skadelige følger for sundheden, og jeg tænker her på de betænkninger, der er vedtaget, fru Ries' betænkning og den betænkning, der forventes vedtaget om Reach. Der er endvidere et presserende behov for udviklingsbistand, idet ulighederne i verden skaber stadig flere konflikter, og de fattige lande er de første ofre for naturkatastroferne. En bæredygtig udvikling bærer en del af svaret i sig selv, for den vil afstedkomme et produktions- og forbrugsmønster, der kan og bør udbredes til alle lande. Unionen bør gå aktivt ind i denne sag og foreslå effektive foranstaltninger, der kan dæmme op for de mest foruroligende tendenser og forhindre uigenkaldelige ødelæggelser. Det kræver kvantificerede mål for hver enkelt sektor og regelmæssige evalueringer i henhold til præcise tidsplaner. Men på et mere generelt plan bør EU's politiske grundlag styrkes yderligere. Det indebærer større solidaritet og øget samordning. Tilskyndelsen til generaliseret dumping er uforenelig med forudsætningerne for en bæredygtig udvikling. Det indebærer ligeledes, at den bæredygtige udvikling gennemføres på alle niveauer, det være sig internationalt, nationalt og lokalt. Alle lovgivningsforslag vil hensigtsmæssigt kunne vurderes ud fra en bæredygtighedsvinkel. Vi har endnu langt igen i denne henseende. Tilsvarende bør vi, hvis vi ønsker at fremme en bæredygtig udvikling, ikke længere acceptere varernes ukrænkelige frie bevægelighed som retsgrundlag for lovforslag vedrørende miljø eller sundhed. Kommissionen har et ansvar, men miljøbeskyttelsen står ikke tilstrækkeligt højt på dens dagsorden. Selv om den netop har offentliggjort fem ud af de syv tematiske strategier, kan disse ikke skjule svaghederne i forslaget til revision af strategien for bæredygtig udvikling, der blev forelagt sidst i 2005. Jeg må indrømme, at jeg er bekymret over de forslag, Kommissionen har forelagt for os. Jeg kan ved en gennemlæsning af f.eks. den tematiske strategi vedrørende affald forstå, at man overvejer at gå tilbage til en national tilgang, hvor de enkelte stater selv fastsætter betingelserne for affaldsforvaltningen, hvilket jeg anser for et tilbageskridt."@da2
". Herr Präsident, Herr Kommissar, meine Damen und Herren! Lassen Sie mich zunächst all jenen danken, die dazu beigetragen haben, meinen Bericht zu verbessern, und ich erkläre bereits jetzt, dass ich die von der Fraktion der Grünen eingebrachten Änderungsvorschläge unterstützen werde. Wenn die Kommission ankündigt, sie wolle die Zahl der Rechtsvorschriften verringern, indem sie darauf verzichtet, Vorschriften vorzuschlagen, die zwar für die Mitgliedstaaten oder die Industrie kurzfristig belastend sind, für die Zukunft aber erforderlich sind, so bedeutet dies politische Verluste für die Europäische Union. Dies ist umso unverständlicher für die Bürger, als sie an bestimmten Legislativvorschlägen festhält, die entweder schon durch das Europäische Parlament abgelehnt wurden – wie die Richtlinien über die Hafendienste – oder von den europäischen Bürgern entschieden in Frage gestellt wurden – wie die Richtlinie über Dienstleistungen im Binnenmarkt. Lassen Sie mich mit einer positiven Note schließen. So viele schlechte Nachrichten für die Union, aber auch für die Vorstellung, die wir von der Entwicklung haben... Es ist durchaus nützlich, sich vor Augen zu halten: Wenn all Bewohner der Erde die westliche Lebensweise übernehmen wollten, würden wir mehrere Planeten brauchen, um ihre Bedürfnisse zu erfüllen. Der Westen und in erster Linie die Europäische Union stehen daher in der Pflicht, ihr Produktions- und Konsummodell gründlich zu überdenken. Diese offenkundige Tatsache, die allen Abgeordneten dieses Hauses über die traditionellen politischen Grenzen hinweg klar ist, hat die Kommission veranlasst, die nachhaltige Entwicklung zu einer der Prioritäten der Union zu erklären. Es ist nun an der Zeit, eine erste Bilanz unserer Aktionen in diesem Bereich zu ziehen. Das Ergebnis ist gemischt. Es sind Fortschritte erreicht worden, doch zugleich sind auch Misserfolge oder zumindest Mängel zu verzeichnen. Unter dem Druck der Öffentlichkeit, die über die anhaltende Zerstörung unserer Umwelt besorgt ist, hat die EU viel getan, um die internationale Gemeinschaft im Hinblick auf die ökologischen Fragen zu alarmieren. Jedoch zeitigten die zahlreichen Reden, die von einer richtigen Einschätzung der Situation ausgingen, bei weitem nicht immer die notwendigen Effekte. Nun schlägt also die Stunde des Handelns, denn es besteht dringender Bedarf an einer zielgerichteten Politik, um die Klimaveränderung umzukehren. Das Ausmaß der jüngsten Naturkatastrophen macht deutlich, wie notwendig dies ist. Ich begrüße die Schlussfolgerungen der Konferenz von Montreal, und die positive Rolle, die die Vertreter der Europäischen Union dabei gespielt haben, verdient Würdigung. Die Union hat zwar umfangreiche Rechtsvorschriften verabschiedet, die es ermöglichten, die industriellen Schadstoffemissionen zu verringern und die Kraftfahrzeuge energieeffizienter und umweltfreundlicher zu gestalten, doch wurden ihre Anstrengungen durch die gewaltige Zunahme des Straßenverkehrs wieder zunichte gemacht. Das verdeutlicht, mit welchem Paradoxon die Europäische Union konfrontiert ist mit dem freien Warenverkehr einerseits und den negativen Wirkungen dieses freien Verkehrs auf die Umweltziele der Europäischen Union andererseits. Diesem Problem muss man auf zweierlei Weise begegnen. Zum einen gilt es, umweltschonendere Verkehrsträger zu fördern, indem die Europäische Union große Strukturprojekte finanziell begleitet. Zum anderen müssen die Umweltkosten des Verkehrs in die Erzeugnispreise eingerechnet bzw. der Verkehr entsprechend seinen Umweltauswirkungen besteuert werden. Dringend geboten ist auch eine zielgerichtete Wasserpolitik, denn trotz der verabschiedeten Rechtsvorschriften und der ergriffenen Maßnahmen ist der Zustand des Wassers noch immer unbefriedigend. Es bedarf wohl kaum des Hinweises, dass der Grad an chemischer Verunreinigung nach wie vor zu hoch ist. Ist es nicht unsere Pflicht, auf die Verantwortung einer bestimmten Form der Landwirtschaft mit hohem Verbrauch an Wasser und Düngemitteln hinzuweisen? Die nächste GAP-Reform muss dieser Realität Rechnung tragen und die Reform der Subventionen und der Umweltbezogenheit der Beihilfen fortsetzen. Wir brauchen dringend eine zielgerichtete Politik für die Erhaltung der Artenvielfalt. Die Aufzählung ließe sich fortsetzen. Dringend erforderlich sind Maßnahmen – wie sie in den verschiedenen Berichten, dem von Frau Ries und dem noch zur Abstimmung stehenden Bericht über REACH gefordert werden -, um die negativen Umweltauswirkungen auf die Gesundheit zu verringern. Dringender Handlungsbedarf besteht auf dem Gebiet der Entwicklungshilfe, denn die globalen Ungleichheiten führen zunehmend zu Konflikten, und die ärmsten Länder sind die ersten Opfer von Naturkatastrophen. Ein Teil der Antwort liegt in der nachhaltigen Entwicklung, denn sie stellt ein Produktions- und Konsummodell dar, das auf alle Länder übertragen werden kann und muss. Die Union muss aktiv werden und effektive Maßnahmen vorschlagen, um in der Lage zu sein, die beunruhigendsten Tendenzen einzudämmen und unumkehrbare Situationen zu vermeiden. Hierfür sind quantifizierbare Ziele für jeden Bereich nach einem präzisen Zeitplan und vor allem eine regelmäßige Bewertung unerlässlich. Im weiteren Sinne müssen jedoch auch die politischen Fundamente der Europäischen Union weiter gestärkt werden. Voraussetzung hierfür sind mehr Solidarität und eine bessere Koordinierung. Die Ermutigung zu allgemeinem Dumping ist unvereinbar mit den Erfordernissen der nachhaltigen Entwicklung. Eine weitere Voraussetzung ist die Umsetzung der nachhaltigen Entwicklung auf internationaler wie auf nationaler und lokaler Ebene. Jeder Legislativvorschlag sollte unter dem Blickwinkel der nachhaltigen Entwicklung bewertet werden. In dieser Hinsicht gibt es noch viel zu tun. Ebenso dürfen wir, wenn wir die nachhaltige Entwicklung voranbringen wollen, es nicht mehr hinnehmen, dass die heilige Kuh des freien Warenverkehrs die Rechtsgrundlage für Gesetzesentwürfe in den Bereichen Umwelt oder Gesundheit darstellt. Die Kommission trägt eine Verantwortung, doch der Umweltschutz nimmt unter ihren Prioritäten nicht den ihm gebührenden Platz ein. Wenngleich sie gerade fünf von den sieben thematischen Strategien veröffentlicht hat, wiegen diese doch die Schwäche des Vorschlags zu der Ende 2005 verkündeten Revision der Strategie der nachhaltigen Entwicklung nicht auf. Ich muss gestehen, dass ich angesichts der von der Kommission vorgelegten Vorschläge besorgt bin. Wenn ich beispielsweise in der thematischen Strategie über Abfallwirtschaft lese, dass man zu einzelstaatlichen Ansätzen zurückkehren könnte, indem die Staaten selbst die Modalitäten ihrer Abfallbewirtschaftung festlegen, so halte ich das für einen Rückschritt."@de9
". Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, κυρίες και κύριοι, θα ήθελα καταρχάς να ευχαριστήσω όλους όσοι συνέβαλαν στη βελτίωση της έκθεσής μου, και θα ήθελα να πω ευθύς εξαρχής ότι θα υποστηρίξω τις τροπολογίες που κατέθεσε η Ομάδα των Πρασίνων/Ευρωπαϊκή Ελεύθερη Συμμαχία. Όταν η Επιτροπή εξαγγέλλει ότι θέλει να κάνει λιγότερους νόμους αρνούμενη να προτείνει νόμους που θα ήταν πράγματι επαχθείς για τα κράτη μέλη ή για τις επιχειρήσεις σε βραχυπρόθεσμο ορίζοντα, αλλά είναι απαραίτητοι για το μέλλον, καταδικάζει την Ένωση σε πολιτική ζημία. Οι πολίτες δυσκολεύονται ολοένα και περισσότερο να κατανοήσουν γιατί η Επιτροπή επιμένει με κάποιες νομοθετικές προτάσεις που είτε έχουν ήδη απορριφθεί από το Κοινοβούλιο, όπως οι οδηγίες για τις λιμενικές υπηρεσίες, ή συναντούν έντονες αντιρρήσεις από τους πολίτες, όπως η οδηγία για τις υπηρεσίες στην εσωτερική αγορά. Θα ήθελα να ολοκληρώσω με έναν θετικό τόνο. Τόσες κακές ειδήσεις για την Ένωση όπως και για την ιδέα που έχουμε για την ανάπτυξη ... Αξίζει να θυμηθούμε ότι αν όλοι οι κάτοικοι της Γης υιοθετούσαν τον δυτικό τρόπο ζωής, θα χρειαζόμασταν αρκετούς πλανήτες για να ικανοποιήσουμε τις ανάγκες τους, και ότι η Δύση, και πρωτίστως η ΕΕ, έχει το καθήκον να πραγματοποιήσει μια ολοκληρωτική επανεξέταση των τρόπων παραγωγής και κατανάλωσής της. Η αξιολόγηση αυτή είναι αδιαμφισβήτητη στο Σώμα, διασχίζει τα παραδοσιακά πολιτικά σύνορα, και οδήγησε την Επιτροπή να ενσωματώσει την αειφόρο ανάπτυξη στις προτεραιότητες της Ένωσης. Ήρθε η ώρα να αποτιμήσουμε τις δράσεις μας σε αυτόν τον τομέα, και τα αποτελέσματα μέχρι στιγμής είναι ανάμικτα. Έχει σημειωθεί πρόοδος, αλλά υπήρξαν και οπισθοδρομήσεις ή, τουλάχιστον, κάποιες ελλείψεις. Κάτω από τις πιέσεις των πολιτών σχετικά με τη συνεχόμενη υποβάθμιση του περιβάλλοντός μας, η ΕΕ εργάστηκε σκληρά για να προειδοποιήσει τη διεθνή κοινότητα σχετικά με οικολογικά ζητήματα. Η αξιολόγηση της κατάστασης οδήγησε σε πολυάριθμες ρητορείες, αλλά αυτές δεν ακολουθήθηκαν πάντα από δράσεις – κάθε άλλο μάλιστα. Ήρθε ο καιρός να αναληφθεί δράση, διότι υπάρχει μια επιτακτική ανάγκη για βολονταριστική πολιτική που θα στοχεύει στην αντιστροφή των κλιματικών αλλαγών, ιδιαίτερα υπό το φως του μεγέθους των πρόσφατων φυσικών καταστροφών. Χαιρετίζω τα συμπεράσματα της διάσκεψης του Μόντρεαλ και δεν μπορούμε να μην αναφέρουμε τον θετικό ρόλο που διαδραμάτισαν οι εκπρόσωποι της ΕΕ. Ενώ η Ένωση έχει υιοθετήσει σημαντική νομοθεσία προκειμένου να μειωθούν τα βιομηχανικά απόβλητα και να καταστούν τα αυτοκίνητα που χρησιμοποιούμε πιο αποδοτικά από την άποψη της ενέργειας και φιλικότερα προς το περιβάλλον, η σημαντική αύξηση της οδικής κυκλοφορίας σημαίνει ότι οι προσπάθειές της απέβησαν μάταιες. Αυτό είναι ένα σαφές παράδειγμα των παραδόξων που αντιμετωπίζει η ΕΕ: από τη μια πλευρά, η ελεύθερη κυκλοφορία των εμπορευμάτων και, από την άλλη, ο βλαβερός αντίκτυπος της ελεύθερης κυκλοφορίας των εμπορευμάτων στους περιβαλλοντικούς στόχους της ΕΕ. Αυτές είναι δύο προσεγγίσεις για την αντιμετώπιση αυτού του προβλήματος: καταρχάς, η ενθάρρυνση της χρήσης μέσων μεταφοράς φιλικότερων προς το περιβάλλον, με την Ένωση να παρέχει οικονομική στήριξη σε μεγάλα κατασκευαστικά έργα και, δεύτερον, η ενσωμάτωση του περιβαλλοντικού κόστους των μεταφορών στην τιμή των εμπορευμάτων ή η φορολόγηση των μεταφορών σε σχέση με τον περιβαλλοντικό τους αντίκτυπο. Υπάρχει επιτακτική ανάγκη για μια βολονταριστική πολιτική στον τομέα των υδάτων. Παρόλους τους νόμους που έχουν υιοθετηθεί και τα μέτρα που έχουν ληφθεί, η κατάσταση των υδάτων παραμένει μη ικανοποιητική. Χρειάζεται άραγε να επισημάνουμε ακόμη μία φορά ότι τα επίπεδα χημικής ρύπανσης εξακολουθούν να είναι πολύ υψηλά; Δεν έχουμε καθήκον να θεωρήσουμε υπεύθυνες ορισμένες γεωργικές μεθόδους, οι οποίες καταναλώνουν πολύ νερό και διάφορα λιπάσματα; Η επικείμενη μεταρρύθμιση της ΚΓΠ πρέπει να λάβει υπόψη της το στοιχείο αυτό και να συνεχίσει στην κατεύθυνση της μεταρρύθμισης των επιχορηγήσεων και της περιβαλλοντικής πολλαπλής συμμόρφωσης. Υπάρχει επιτακτική ανάγκη για μια βολονταριστική πολιτική για τη διατήρηση της βιοποικιλότητας. Ο κατάλογος δεν σταματά εδώ. Υπάρχει επείγουσα ανάγκη για τη λήψη μέτρων –όπως οι εκθέσεις που έχουν ήδη εγκριθεί, αυτή της κ. Ries και εκείνη που αναμένεται να εγκριθεί σχετικά με το REACH– για να αντισταθμιστεί ο αρνητικός αντίκτυπος του περιβάλλοντος στην υγεία. Πρέπει επειγόντως να αναληφθεί δράση για την αναπτυξιακή βοήθεια, διότι η ανισότητα στη Γη δημιουργεί ολοένα και περισσότερες συγκρούσεις και οι φτωχότερες χώρες είναι τα πρώτα θύματα των φυσικών καταστροφών. Η αειφόρος ανάπτυξη είναι ένα μέρος της απάντησης, διότι αντιπροσωπεύει ένα μοντέλο παραγωγής και κατανάλωσης το οποίο θα μπορούσε και θα έπρεπε να επεκταθεί σε όλες τις χώρες. Η Ένωση πρέπει να είναι προορατική και να προτείνει αποτελεσματικά μέτρα προκειμένου να μπορέσει να ανταποκριθεί στο καθήκον της αντιστροφής των πλέον ανησυχητικών τάσεων και της αποτροπής μη αναστρέψιμων καταστάσεων. Για τον λόγο αυτόν, είναι σημαντικό να τεθούν για κάθε τομέα ποσοτικοί στόχοι και να πραγματοποιείται τακτική αξιολόγηση βάσει αυστηρού χρονοδιαγράμματος. Σε ένα γενικότερο επίπεδο, τα πολιτικά θεμέλια της ΕΕ πρέπει να ενισχυθούν περαιτέρω. Αυτό συνεπάγεται μεγαλύτερη αλληλεγγύη και αποτελεσματικότερο συντονισμό. Η ενθάρρυνση του γενικευμένου ντάμπινγκ δεν συνάδει με τις απαιτήσεις της αειφόρου ανάπτυξης. Συνεπάγεται επίσης μια ανάλυση της υλοποίησης της αειφόρου ανάπτυξης σε διεθνές, εθνικό και τοπικό επίπεδο. Κάθε νομοθετική πρόταση θα επωφελείτο από την εξέτασή της υπό το πρίσμα της αειφόρου ανάπτυξης. Έχουμε να κάνουμε πολλά ακόμη σε αυτόν τον τομέα. Παρομοίως, αν θέλουμε να προωθήσουμε την αειφόρο ανάπτυξη, δεν πρέπει να δεχόμαστε πλέον ότι η νομική βάση για τα σχέδια νόμων για το περιβάλλον ή την υγεία πρέπει να είναι η ιερή και απαραβίαστη ελεύθερη κυκλοφορία των εμπορευμάτων. Η Επιτροπή έχει ευθύνη, αλλά η προστασία του περιβάλλοντος δεν βρίσκεται σε αρκετά υψηλή θέση στην ατζέντα της. Παρόλο που μπορεί να έχει δημοσιεύσει πέντε από τις επτά θεματικές στρατηγικές, αυτές δεν καλύπτουν την αδυναμία της προτεινόμενης αναθεώρησης της στρατηγικής για την αειφόρο ανάπτυξη του τέλους του 2005. Πρέπει να πω ότι ανησυχώ σχετικά με τα σχέδια που μας παρουσίασε η Επιτροπή. Για παράδειγμα, όταν διαβάζει κανείς στη θεματική στρατηγική για τα απόβλητα ότι θα μπορούσαμε να επιστρέψουμε στις εθνικές προσεγγίσεις σύμφωνα με τις οποίες τα ίδια τα κράτη μέλη θα καθόριζαν τις μεθόδους διαχείρισης των αποβλήτων τους, αυτό αποτελεί, για μένα, βήμα οπισθοδρόμησης."@el10
". Mr President, Commissioner, ladies and gentlemen, I should first like to thank all those who helped improve my report, and I should like to say straightaway that I shall be supporting the amendments tabled by the Group of the Greens/European Free Alliance. When the Commission announces that it wants to make fewer laws by refusing to propose laws that would indeed be burdensome for the Member States or for business in the short term, but that are necessary for the future, it is condemning the Union to political losses. It is all the more incomprehensible for the citizens that the Commission persists with certain legislative proposals that have either already been rejected by Parliament, such as the directives on port services, or been subject to fierce objections from the citizens, such as the directive on services in the internal market. I should like to conclude on a positive note. As much bad news for the Union as for our idea of development … It is worth remembering that if all the inhabitants of Earth were to adopt the West’s lifestyle we would need several planets to meet their needs, and that the West, and primarily the EU, is duty-bound to carry out a root-and-branch rethink of its modes of production and consumption. This assessment is undisputed in the Chamber, cutting across traditional political boundaries, and has led the Commission to incorporate sustainable development into the Union’s priorities. The time has come for us to take stock of our actions in this area, and the results so far have been mixed. Progress has been made, but there have been setbacks or, at least, some shortcomings. Under pressure from public concern about the continued degradation of our environment, the EU has worked hard to warn the international community about ecology issues. Assessment of the situation has led to a large amount of rhetoric, but this has not always been followed up by action – far from it. The time has come for action to be taken, because there is an urgent need for a proactive policy aimed at reversing climate change, especially in light of the magnitude of recent natural disasters. I welcome the conclusions of the Montreal conference and the positive role played by EU representatives should not go unmentioned. Whilst the Union has adopted important legislation intended to reduce industrial waste and to make the cars we use more energy efficient and environmentally friendly, the significant increase in road traffic has meant that its efforts have come to nothing. This is a clear illustration of one of the paradoxes facing the EU: on the one hand, the free movement of goods and, on the other, the detrimental impact of the free movement of goods on the EU’s environmental objectives. There are two approaches to addressing this problem: firstly, to encourage the use of more environmentally-friendly means of transport, with the Union providing financial support for large structural projects, and secondly, to incorporate the environmental cost of transport into the price of goods or to tax transport in relation to its environmental impact. There is an urgent need for proactive policy on water. In spite of the laws that have been adopted and the measures that have been taken, the state of water remains unsatisfactory. Do we need to point out once again that chemical pollution levels are still too high? Do we not have a duty to hold certain farming methods responsible, as they are such a major consumer of water and various fertilisers? The forthcoming reform of the CAP should take this into account and press ahead with the reform of grants and environmental cross-compliance. There is an urgent need for a proactive policy to maintain biodiversity. The list does not stop there. There is an urgent need for measures to be taken – such as the reports already adopted, the one by Mrs Ries and the one expected to be adopted on REACH – to offset the negative impact of the environment on health. There is an urgent need to take action on development aid, because inequality on Earth generates more and more conflict and the poorest countries are the first victims of natural disasters. Sustainable development provides part of the answer, because it represents a model of production and consumption that could and should be extended to all countries. The Union needs to be proactive and propose effective measures if it is to be up to the task of reversing the most worrying trends and of preventing irreversible situations from arising. To this end, it is essential that each sector be set quantified objectives and be subject to regular, strictly timetabled, evaluation. On a broader level, the political foundations of the EU must be further strengthened. This entails greater solidarity and more effective coordination; to encourage widespread dumping is incompatible with the requirements of sustainable development. It also entails a breakdown of the implementation of sustainable development at all international, national and local levels. Every legislative proposal would benefit from being viewed from the perspective of sustainable development. We have much to do in this area. Similarly, if we want to move sustainable development forward, we should no longer accept that the legal basis for draft laws on the environment or health should be the sacred cow of the free movement of goods. The Commission has a responsibility, but protecting the environment is not sufficiently high on its agenda. While it may have published five of the seven thematic strategies, these do not mask the weakness of the proposed review of the sustainable development strategy of the end of 2005. I must say I am concerned about the plans presented to us by the Commission. For example, when one reads in the thematic strategy on waste that there could be a return to national approaches whereby the Member States themselves would set their modes of managing waste, that, to my mind, would be a retrograde step."@en4
". Señor Presidente, señor Comisario, Señorías, en primer lugar quiero dar las gracias a todos los colegas que han contribuido a mejorar mi informe, y les indico desde ahora que apoyaré las enmiendas propuestas por el Grupo de los Verdes/Alianza Libre Europea. Cuando la Comisión anuncia que quiere legislar menos renunciando a proponer medidas legislativas, sin duda exigentes para los Estados o las industrias a corto plazo, pero necesarias para el futuro, condena a la Unión Europea a la pérdida política. Resulta tanto más incomprensible para los ciudadanos que mantenga determinadas propuestas legislativas ya rechazadas por el Parlamento Europeo en el pasado, como la directiva sobre los servicios portuarios, o muy objetadas por los ciudadanos europeos, como la directiva sobre los servicios en el mercado interior. Quisiera terminar con una nota positiva: tantas malas noticias para la Unión pero también para la idea que nos hacemos del desarrollo… Vale la pena recordar que si todos los habitantes de la Tierra adoptasen el modo de vida de los occidentales, necesitaríamos varios planetas para cubrir sus necesidades y que Occidente, y ante todo la Unión Europea, deben reconsiderar a fondo sus modos de producción y de consumo. Esta afirmación, que nadie discute en esta Cámara, por encima de las diferencias políticas tradicionales, ha llevado a la Comisión a integrar entre las prioridades de la Unión la exigencia del desarrollo sostenible. Es hora hoy de elaborar un primer balance de nuestras acciones en este terreno. El resultado es modesto. Hay que reconocer los progresos, pero también señalar los fracasos o, en todo caso, las lagunas. Bajo la presión de la opinión pública, preocupada por la continua degradación del medio ambiente, la Unión Europea ha trabajado mucho por alertar a la comunidad internacional sobre las cuestiones ecológicas. Pero los numerosos discursos inspirados por una acertada comprensión de la situación no siempre han surtido efecto, ni mucho menos. Por tanto, ha llegado el momento de actuar, porque urge una política activa encaminada a invertir el cambio climático, especialmente ante la magnitud de las recientes catástrofes naturales. Acojo con agrado las conclusiones de la Conferencia de Montreal y no dejaré de mencionar el papel positivo desempeñado por los representantes de la Unión Europea. Por otra parte, si la Unión cuenta con una legislación importante, que le ha permitido reducir los residuos industriales y dotarse de un parque automovilístico más eficiente desde el punto de vista energético y ambiental, el considerable aumento del tráfico por carretera ha reducido a la nada sus esfuerzos. Esto ilustra bien una de las paradojas a que se enfrenta la Unión Europea: por un lado, la libre circulación de mercancías y, por otro, su repercusión negativa en los objetivos ambientales de la Unión Europea. Hay dos enfoques para abordar este problema: en primer lugar, favorecer el uso de modos de transporte menos contaminantes con un apoyo financiero de la Unión Europea a grandes proyectos estructurales, y en segundo lugar, integrar el coste ambiental del transporte en el precio de los productos o gravar el transporte en función de su impacto ambiental. Urge también una política activa con respecto al agua. A pesar de las leyes y las medidas que se han adoptado, la situación sigue siendo insatisfactoria en materia de abastecimiento y calidad del agua. ¿Hay que recordar que los niveles de contaminación química son todavía demasiado altos? ¿No es nuestro deber señalar la responsabilidad de una cierta forma de agricultura, gran consumidora de agua y de abonos diversos? La próxima reforma de la PAC deberá tener en cuenta esta realidad y continuar por la vía de la reforma de las subvenciones y la ecocondicionalidad de las ayudas. Urge una política activa para mantener la biodiversidad. La lista no acaba aquí. Urgen medidas –como los informes ya aprobados, el informe de la señora Ries y el que se espera aprobar sobre REACH– para reducir el impacto negativo del medio ambiente sobre la salud. Urge actuar en materia de ayuda al desarrollo, ya que las desigualdades planetarias generan cada vez más conflictos y los países más pobres son las primeras víctimas de las catástrofes naturales. El desarrollo sostenible es parte de la respuesta, pues constituye un modelo de producción y consumo que puede y debe extenderse a todos los países. La Unión debe movilizarse y proponer medidas enérgicas para conseguir encauzar las tendencias más preocupantes y evitar situaciones irreversibles. Para ello, es indispensable fijar objetivos cuantificados para cada sector sujetos a una evaluación periódica con arreglo a un calendario preciso. De forma más global, es necesario reafirmar también los fundamentos políticos de la Unión Europea, lo que pasa por más solidaridad y coordinación. Alentar el dúmping generalizado es irreconciliable con las exigencias del desarrollo sostenible. Comporta asimismo desglosar la aplicación del desarrollo sostenible en todas las escalas, internacional, nacional y local. Cada propuesta legislativa ganaría si fuera apreciada desde la perspectiva del desarrollo sostenible. Tenemos aún progresos que hacer en este terreno. Del mismo modo, si queremos impulsar el desarrollo sostenible, no debemos aceptar que el fundamento jurídico de los proyectos de ley relativos al medio ambiente o la salud siga siendo la sacrosanta libre circulación de mercancías. La Comisión carga con una responsabilidad: la protección del medio ambiente no cuenta suficientemente entre sus prioridades. Aunque acabe de publicar cinco de las siete estrategias temáticas, estas no ocultan la debilidad de la propuesta de revisión de la estrategia de desarrollo sostenible comunicada a finales de 2005. Les confesaré mi preocupación con respecto a los proyectos que nos presenta la Comisión. Cuando entiendo, a través de la lectura de la estrategia temática sobre los residuos, por ejemplo, que podríamos volver a enfoques nacionales en que los Estados fijarían ellos mismos las modalidades de gestión de los residuos, pienso que damos un paso atrás."@es20
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@et5
"Arvoisa puhemies, arvoisa komission jäsen, hyvät kollegat, haluan aluksi kiittää kaikkia, jotka ovat auttaneet parantamaan mietintöäni, ja ilmoitan heti kannattavani Vihreät/Euroopan vapaa allianssi -ryhmän ehdottamia tarkistuksia. Ilmoittaessaan haluavansa vähentää lainsäädäntöä antamalla vähemmän lainsäädäntöehdotuksia, jotka tietenkin rasittavat jäsenvaltioita tai liike-elämää lyhyellä aikavälillä mutta ovat välttämättömiä tulevaisuuden kannalta, komissio tuomitsee Euroopan unionin poliittisesti alitehoiseksi. Kansalaisten silmissä on sitäkin käsittämättömämpää, että komissio pitää kiinni lainsäädäntöehdotuksista, jotka Euroopan parlamentti on jo kerran hylännyt – satamapalveludirektiivit – tai joita EU:n kansalaiset ovat kiihkeästi vastustaneet – direktiivi sisämarkkinapalveluista. Haluan päättää puheenvuoroni myönteiseen sävyyn: huonoja uutisia Euroopan unionille, mutta myös käsityksellemme kehitysyhteistyöstä … On syytä palauttaa mieliin, että jos kaikki maapallon asukkaat omaksuisivat länsimaisen elämäntavan, tarvittaisiin useita planeettoja, jotta heidän tarpeisiinsa voitaisiin vastata. Länsimaiden ja ennen kaikkea Euroopan unionin velvollisuus on siis perusteellisesti pohtia tuotanto- ja kulutustapojaan. Tätä arviota ei parlamentissa kukaan kiistä; siitä ollaan yhtä mieltä yli perinteisten puoluerajojen, ja se on saanut komission ottamaan kestävän kehityksen yhdeksi unionin painopistealueista. On tullut aika luoda tilannekatsaus alalla toteuttamiimme toimiin. Tulos on vaihteleva. Edistystä on saavutettu, mutta myös epäonnistumisia tai puutteita on havaittavissa. Ympäristön jatkuvasta pilaantumisesta huolestuneen yleisen mielipiteen painostamana Euroopan unioni on nähnyt paljon vaivaa kiinnittääkseen kansainvälisen yhteisön huomiota ekologisiin näkökohtiin. Tilannearvio on synnyttänyt paljon puhetta, joka ei aina ole johtanut käytännön toimiin – ei sinne päinkään. On tullut aika toimia, sillä nyt tarvitaan pikaisesti aktiivista politiikkaa ilmastokehityksen muuttamiseksi, erityisesti viimeaikaisten luonnonkatastrofien laajuuden valossa. Montrealin konferenssin päätelmät ovat tervetulleita, eikä pidä unohtaa Euroopan unionin edustajien rakentavaa roolia. Vaikka unioni on antanut merkittävää lainsäädäntöä, jolla vähennetään teollisuusjätteitä ja luodaan energiatehokkuudeltaan parempi ja ympäristöystävällisempi autokanta, tieliikenteen voimakas kasvu on tehnyt nämä toimet tyhjiksi. Tämä on oiva esimerkki ristiriidoista, joita Euroopan unionille aiheuttavat yhtäältä tavaroiden vapaa liikkuvuus ja toisaalta vapaan liikkuvuuden kielteinen vaikutus Euroopan unionin ympäristötavoitteisiin. Ongelmaan on kaksi ratkaisua. Ensinnäkin on suosittava vähemmän saastuttavia kuljetusmuotoja samalla kun Euroopan unioni rahoittaa laajoja rakenteellisia hankkeita. Lisäksi on sisällytettävä liikenteen ympäristölle aiheuttamat kustannukset tuotteiden hintoihin tai verotettava liikennettä sen ympäristölle aiheuttamia haittoja vastaavasti. Tarvitaan pikaisesti myös aktiivista vesipolitiikkaa, sillä lainsäädännöstä ja toimenpiteistä huolimatta vesivarojen tila on huolestuttava. Onko taas kerran muistutettava, että vesi sisältää edelleen liian paljon kemikaalisaasteita? Eikö meidän velvollisuutemme ole todeta tiettyjen, paljon vettä ja erilaisia lannoitteita kuluttavien viljelymenetelmien olevan syypäitä tähän? YMP:n seuraavassa uudistuksessa on otettava huomioon tämä tosiasia ja jatkettava tukien uudistamista ja niiden täydentäviä ehtoja. Tarvitaan pikaisesti myös aktiivista politiikkaa biologisen monimuotoisuuden ylläpitämiseksi. Luetteloa voisi jatkaa. Tarvitaan pikaisesti toimenpiteitä ympäristön kielteisten terveysvaikutusten vähentämiseksi. Tarkoitan parlamentin mietintöjä: jo hyväksymäämme jäsen Riesin mietintöä ja REACHia koskevaa mietintöä, joka meidän on määrä hyväksyä. Kehitysapu kaipaa myös pikaisia toimia, sillä maailmanlaajuinen eriarvoisuus synnyttää yhä lisää selkkauksia, ja köyhimmät maat ovat luonnonkatastrofien ensimmäisiä uhreja. Kestävä kehitys on osa ratkaisua, sillä se edustaa sellaista tuotanto- ja kulutusmallia, joka voidaan ja joka pitää ulottaa kaikkiin maihin. EU:n on oltava aktiivinen ja ehdotettava tehokkaita toimenpiteitä, jotta se kykenee hillitsemään kaikkein huolestuttavimpia kehityssuuntauksia ja välttämään peruuttamattomien tilanteiden syntymisen. Tätä varten joka alalle tarvitaan ehdottomasti määrällisiä tavoitteita, tarkkoja aikatauluja ja säännöllistä arviointia. Laajemmin ajatellen on myös vahvistettava Euroopan unionin poliittista perustaa. Tähän tarvitaan lisää yhteisvastuullisuutta ja tehokkaampaa koordinointia: laajamuotoisen jätteiden luontoon sijoittamisen edistäminen ei sovi yhteen kestävän kehityksen vaatimusten kanssa. Tarvitaan myös kestävän kehityksen toimintatapojen omaksumista niin kansainvälisellä, kansallisella kuin paikallisella tasolla. Jokaista lainsäädäntöehdotusta kannattaisi tarkastella kestävän kehityksen näkökulmasta. Alalla on vielä työtä tehtävänä. Jos haluamme edistää kestävää kehitystä, emme myöskään saa enää hyväksyä sitä, että ympäristöä tai terveyttä koskevien lakiehdotusten oikeudellisena perustana on pyhä ja loukkaamaton tavaroiden vapaa liikkuvuus. Komissiolla on vastuu, mutta se ei painota ympäristönsuojelua riittävästi. Vaikka komissio on julkistanut viisi seitsemästä teemakohtaisesta strategiasta, ne eivät peitä vuoden 2005 lopussa esitetyn kestävän kehityksen strategian tarkistamista koskevan ehdotuksen heikkoutta. Myönnän, että komission esittämät suunnitelmat herättävät minussa levottomuutta. Mielestäni esimerkiksi se, että jätteitä koskeva teemakohtainen strategia sisältää mahdollisuuden palata takaisin kansalliseen päätöksentekoon, jossa jäsenvaltiot päättävät itse jätteidenkäsittelysäännöistään, on askel taaksepäin."@fi7
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@hu11
"Signor Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, desidero in primo luogo ringraziare tutti coloro che hanno contribuito a migliorare la relazione da me redatta, e dirò subito che intendo appoggiare gli emendamenti proposti dal gruppo Verde/Alleanza libera europea. Quando la Commissione annuncia di voler legiferare di meno rinunciando a proporre leggi che, a breve termine, sarebbero sicuramente gravose per gli Stati membri o le imprese, ma che sono necessarie per il futuro, condanna l’Unione europea a perdite politiche. Per i cittadini è ancora più incomprensibile che la Commissione insista su alcune proposte legislative già respinte dal Parlamento, come le direttive sui servizi portuali, o pesantemente contestate dai cittadini, come la direttiva sui servizi nel mercato interno. Vorrei concludere con una nota positiva: ci sono cattive notizie per l’Unione, ma anche per la nostra idea di sviluppo… Vale la pena ricordare che se tutti gli abitanti del pianeta dovessero adottare lo stile di vita occidentale, avremmo bisogno di molti pianeti per soddisfare le loro esigenze. L’Occidente, e l’Unione europea, ha il dovere morale di rivedere radicalmente i propri modelli di produzione e di consumo. E’ il giudizio indiscusso dell’Assemblea, che supera le tradizionali divisioni politiche, e che ha portato la Commissione a integrare lo sviluppo sostenibile nelle priorità dell’Unione. E’ giunto il momento di fare un primo bilancio di quanto abbiamo fatto in questo settore. Sinora i risultati sono di diversa natura: sono stati riscontrati alcuni progressi, ma ci sono stati anche ostacoli o, quantomeno, lacune. Dietro le pressioni dell’opinione pubblica, preoccupata per il continuo degrado del nostro ambiente, l’UE si è molto adoperata per allertare la comunità internazionale sulle questioni ecologiche. L’analisi della situazione ha portato a tanta retorica che, però, non sempre è stata seguita dai fatti, al contrario. E’ giunto il momento di agire, perché c’è urgente bisogno di una politica propositiva per invertire il cambiamento climatico, soprattutto alla luce delle dimensioni delle recenti catastrofi naturali. Accolgo con favore le conclusioni della Conferenza di Montreal, in cui occorre ricordare il ruolo positivo svolto dai rappresentanti dell’Unione europea. Sebbene l’Unione abbia adottato una normativa importante per ridurre i rifiuti di origine industriale e rendere il nostro parco macchine più ecologico ed efficiente dal punto di vista energetico, il considerevole aumento del traffico stradale ha vanificato i suoi sforzi. Questo è un chiaro esempio dei paradossi che caratterizzano l’UE: da una parte, la libera circolazione delle merci e, dall’altra, l’impatto negativo che essa implica per gli obiettivi ambientali dell’Unione europea. Esistono due modi per affrontare il problema: in primo luogo, favorire il ricorso a mezzi di trasporto più ecologici con il sostegno finanziario dell’Unione a favore di grandi progetti strutturali; in secondo luogo, integrare il costo ambientale dei trasporti nel prezzo delle merci o tassare i trasporti in funzione del loro impatto ambientale. C’è urgente bisogno di una politica propositiva in materia di acque perché, nonostante le norme e le misure adottate, lo stato delle risorse idriche rimane insoddisfacente. Occorre forse ribadire che i livelli di inquinamento chimico sono ancora troppo elevati? Non è forse nostro dovere attribuire le responsabilità a certi metodi agricoli, grandi consumatori di acqua e di fertilizzanti vari? La prossima riforma della PAC dovrà tenerne conto e proseguire con la riforma dei sussidi e l’ecocondizionalità degli aiuti. C’è urgente bisogno di una politica propositiva per la tutela della biodiversità, e l’elenco potrebbe continuare. C’è urgente bisogno di varare misure – come le relazioni già adottate, la relazione dell’onorevole Ries e quella che dovrà essere approvata su REACH – per compensare l’impatto negativo dell’ambiente sulla salute. C’è urgente bisogno di fare qualcosa in materia di aiuti allo sviluppo, perché le disuguaglianze a livello mondiale generano sempre più conflitti e i paesi più poveri sono le prime vittime delle catastrofi naturali. Lo sviluppo sostenibile rappresenta in parte la risposta, poiché costituisce un modello di produzione e di consumo che può e deve essere esteso a tutti i paesi. L’Unione deve mobilitarsi e proporre misure efficaci per riuscire a invertire le tendenze più drammatiche ed evitare situazioni irreversibili. Per questo è indispensabile stabilire obiettivi quantificabili in ogni settore, che seguano un calendario preciso e siano oggetto di una valutazione periodica. Più in generale, occorre rafforzare le basi politiche dell’Unione europea. Ciò richiede maggiore solidarietà e un coordinamento più efficace; l’incoraggiamento a qualsiasi forma di è inconciliabile con le esigenze dello sviluppo sostenibile. Ciò prevede anche che l’attuazione dello sviluppo sostenibile sia un compito condiviso a livello locale, nazionale e internazionale. Sarebbe utile se ogni proposta legislativa fosse valutata secondo i principi dello sviluppo sostenibile, ma occorre ancora fare molto in questo senso. Allo stesso modo, se vogliamo far avanzare lo sviluppo sostenibile, non dobbiamo più accettare che il dogma intoccabile della libera circolazione delle merci sia la base giuridica dei progetti di legge riguardanti l’ambiente o la salute. La Commissione ha una responsabilità: la tutela dell’ambiente non rientra a sufficienza tra le sue priorità. Pur avendo pubblicato cinque delle sette strategie tematiche, esse non rimediano alla debolezza della revisione della strategia di sviluppo sostenibile proposta alla fine del 2005. Vi confesso la mia preoccupazione per i progetti che ci ha presentato la Commissione. Quando, ad esempio, nella strategia tematica sui rifiuti si legge che potremmo tornare ad approcci nazionali in cui gli Stati membri deciderebbero da soli come gestire i rifiuti, penso si stia facendo un passo indietro."@it12
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@lt14
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@lv13
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@mt15,15
"Mijnheer de Voorzitter, mijnheer de commissaris, geachte collega’s, ik wil allereerst iedereen bedanken die heeft bijgedragen aan het verbeteren van mijn verslag en ik kan nu al verklappen dat ik de door de Fractie De Groenen/Vrije Europese Alliantie ingediende amendementen zal steunen. Wanneer de Commissie aankondigt dat ze minder wetten wil opstellen door wetgevingsvoorstellen achterwege te laten die op korte termijn weliswaar belastend zijn voor de lidstaten of het bedrijfsleven, maar die noodzakelijk zijn met het oog op de toekomst, dan veroordeelt ze de Europese Unie ertoe politiek gezien pas op de plaats te maken. Het is des te onbegrijpelijker voor de burger dat de Commissie vasthoudt aan bepaalde wetsvoorstellen die eerder reeds verworpen zijn door het Europees Parlement, zoals de richtlijnen betreffende de havendiensten, of die op grote bezwaren zijn gestuit van de burgers, zoals de richtlijn betreffende de diensten op de interne markt. Laat ik afsluiten met iets positiefs: zowel voor de Unie als ook voor het idee dat wij hebben van ontwikkeling is het slecht nieuws ... Het is de moeite waard erop te wijzen dat wanneer alle bewoners van deze aarde de westerse levensstijl zouden aannemen, we meerdere planeten nodig zouden hebben om in hun behoeften te voorzien. Voor het Westen en vooral voor de Europese Unie is het dan ook zaak om hun productie- en consumptiemodellen kritisch en grondig te herzien. Dit inzicht, dat door alle fracties in dit Parlement gedeeld wordt en traditionele politieke grenzen overstijgt, heeft de Commissie ertoe gebracht duurzame ontwikkeling tot een van de prioriteiten van de Unie te maken. Het is nu tijd om de balans op te maken van onze acties op dit punt, en tot dusverre zijn de resultaten wisselend. Er is vooruitgang geboekt, maar er zijn ook mislukkingen geweest, of in ieder geval tekortkomingen. Onder druk van de publieke opinie, die zich zorgen maakt om de voortdurende aantasting van ons milieu, heeft de Europese Unie zich flink ingespannen om milieuvraagstukken onder de aandacht te brengen van de internationale gemeenschap. Maar de vele mooie woorden die zijn gewijd aan de beoordeling van de situatie zijn lang niet altijd gevolgd door daden. Het is tijd om actie te ondernemen, want er is dringend behoefte aan een proactief beleid om de klimaatverandering tegen te gaan, met name gezien de omvang van recente natuurrampen. Ik ben blij met de conclusies van de conferentie van Montreal en met de positieve rol die de vertegenwoordigers van de Europese Unie hierin vervuld hebben. De Unie heeft weliswaar belangrijke wetgeving aangenomen om industrieel afval te beperken en om auto’s zuiniger en milieuvriendelijker te maken, maar deze inspanningen zijn teniet gedaan door de sterke toename van het wegverkeer. Dit illustreert een van de paradoxen waarmee de Europese Unie geconfronteerd wordt: enerzijds het vrije verkeer van goederen en anderzijds de negatieve invloed van dit vrije verkeer op de milieudoelstellingen van de Europese Unie. Er zijn twee manieren om dit probleem het hoofd te bieden. Ten eerste milieuvriendelijkere transportmiddelen stimuleren, waarbij de Europese Unie grote structurele projecten financieel steunt, en ten tweede de door transport veroorzaakte milieuschade doorberekenen in de prijs van goederen of vervoer fiscaal belasten al naar gelang het milieueffect ervan. Ook als het gaat om water is een proactief beleid dringend noodzakelijk, want ondanks de aangenomen wetgeving en de getroffen maatregelen blijft de waterkwaliteit ontoereikend. Moeten we voor de zoveelste keer duidelijk maken dat de verontreinigingsniveaus met chemische stoffen nog altijd te hoog zijn? Is het niet onze taak om de vermanende vinger op te heffen naar sommige landbouwmethoden die grote hoeveelheden water en diverse soorten kunstmest verbruiken? De aanstaande hervorming van het GLB moet hiermee rekening houden en verder gaan met het hervormen van de subsidies en het koppelen van steun aan milieueisen. Proactief beleid is dringend noodzakelijk om de biodiversiteit in stand te houden. Zo kunnen we nog een tijdje doorgaan. Het is hoog tijd voor maatregelen om de negatieve invloed van milieuvervuiling op de volksgezondheid terug te dringen, en daarbij denk ik aan de goedgekeurde verslagen, waaronder dat van mevrouw Ries en het verslag over REACH dat waarschijnlijk zal worden goedgekeurd. Het is hoog tijd voor maatregelen op het gebied van ontwikkelingshulp, want de wereldwijde welvaartsverschillen leidden steeds vaker tot conflicten en de armste landen worden het zwaarst getroffen door natuurrampen. Het antwoord is deels gelegen in duurzame ontwikkeling, omdat het een model van productie en consumptie voorstaat dat kan en moet worden uitgebreid naar alle landen. De Unie moet zich proactief opstellen en krachtige maatregelen voorstellen als het de meest zorgwekkende trends een halt wil toeroepen en uitzichtloze situaties wil voorkomen. Daarom is het van groot belang voor elke sector kwantificeerbare doelen te formuleren, met periodieke beoordelingsmomenten volgens een strak gehanteerd tijdschema. In breder verband moeten ook de politieke fundamenten van de Europese Unie versterkt worden. Dat gaat gepaard met meer solidariteit en doeltreffender coördinatie. Grootschalige dumping in de hand werken valt niet te rijmen met de eis van duurzame ontwikkeling. Dat gaat tevens gepaard met de tenuitvoerlegging van duurzame ontwikkeling op alle internationale, nationale en lokale niveaus. Elk wetgevingsvoorstel is erbij gebaat vanuit de invalshoek van duurzame ontwikkeling te worden bekeken. Er is nog heel wat werk te verzetten op dit gebied. Als we duurzame ontwikkeling willen bevorderen, kunnen we niet langer aanvaarden dat de rechtsgrondslag voor ontwerp-wetgeving inzake milieu of volksgezondheid gevormd wordt door het heilige principe van vrij verkeer van goederen. De Commissie draagt een verantwoordelijkheid, maar bescherming van het milieu staat niet hoog genoeg op haar agenda. Ook al heeft ze zojuist vijf van de zeven thematische strategieën gepresenteerd, deze kunnen de zwakte van de eind 2005 voorgestelde herziene strategie inzake duurzame ontwikkeling niet camoufleren. Ik moet zeggen dat de plannen die de Commissie ons heeft voorgelegd me zorgen baren. Wanneer ik bijvoorbeeld in de thematische strategie inzake afval lees dat we mogelijk terugkeren naar nationale benaderingen waarbij de lidstaten zelf bepalen hoe ze hun afval verwerken, dan vind ik dat een stap achteruit."@nl3
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@pl16
"Senhor Presidente, Senhor Comissário, Senhoras e Senhores Deputados, em primeiro lugar, gostaria de agradecer a todos os colegas que contribuíram para melhorar o meu relatório e posso desde já dizer que apoiarei as alterações propostas pelo Grupo dos Verdes. Quando a Comissão anuncia que quer legislar menos, recusando-se a propor legislação que, de facto, a curto prazo, seria incómoda para os Estados-Membros ou para as empresas, mas necessária para o futuro, está a condenar a União Europeia a perdas políticas. Isto é ainda mais incompreensível para os cidadãos quando a Comissão mantém certas propostas legislativas já rejeitadas pelo Parlamento Europeu, - directiva sobre os serviços portuários - ou fortemente contestadas pelos cidadãos europeus – a directiva relativa aos serviços no mercado interno. Gostaria de terminar com uma nota positiva. Tantas as más notícias para a União como para a nossa ideia de desenvolvimento… Vale a pena lembrar que se todos os habitantes da Terra fossem adoptar o estilo de vida dos ocidentais, precisaríamos de vários planetas para responder às suas exigências e que o Ocidente, e em primeiro lugar a UE, tem necessariamente o dever de repensar totalmente os seus modos de produção e de consumo. Esta avaliação, partilhada por todos nesta Assembleia e acima das clivagens políticas tradicionais, levou a Comissão a integrar o desenvolvimento sustentável nas prioridades da União. É tempo de fazermos um primeiro balanço das nossas acções neste domínio, sendo que o resultado até agora tem sido híbrido. Há que reconhecer que se realizaram progressos, mas registaram-se também fracassos ou, pelo menos, lacunas. Pressionada pela opinião pública que está preocupada com a contínua degradação do nosso ambiente, a União Europeia trabalhou arduamente para alertar a comunidade internacional para as questões ecológicas. A avaliação da situação deu origem a grandes retóricas, mas nem sempre foram seguidas de acções, bem longe disso. Chegou o tempo de agir, pois é urgente adoptar uma política pró-activa, susceptível de inverter a evolução do clima, especialmente, à luz da dimensão das recentes catástrofes naturais. As conclusões da Conferência de Montreal são bem-vindas e o papel positivo desempenhado pelos representantes da UE não pode ficar por referir. Embora a União Europeia tenha adoptado legislação importante com vista à redução dos resíduos industriais e à transformação do parque automóvel em veículos mais eficientes e mais amigos do ambiente, o aumento significativo do tráfego rodoviário reduziu a nada os seus esforços. Isto ilustra bem um dos paradoxos que a União enfrenta hoje em dia: por um lado, a livre circulação de mercadorias e, por outro, o impacto negativo desta livre circulação nos objectivos ambientais da União Europeia. Há duas abordagens para responder a este problema. Em primeiro lugar, encorajar a utilização de meios de transporte mais amigos do ambiente, com um acompanhamento financeiro para os grandes projectos estruturantes e, em segundo lugar, integrar o custo ambiental do transporte no preço dos produtos ou tributar o transporte em função do seu impacto ambiental. Urge também desenvolver uma política pró-activa para a água. Apesar da legislação adoptada e das medidas tomadas, a situação mantém-se insatisfatória. Será que é preciso lembrar, mais uma vez, que os níveis de poluição com substâncias químicas são demasiado elevados? Não será nosso dever apontar o dedo a determinados métodos agrícolas, que consomem quantidades enormes de água e vários fertilizantes? A próxima reforma da PAC deverá ter estas questões em conta e avançar com a reforma das subvenções e a ecocondicionalidade das ajudas. Urge também uma política pró-activa para manter a biodiversidade. A lista não acaba aqui. Urge tomar medidas para reduzir o impacto negativo do ambiente na saúde, e refiro-me aos relatórios já adoptados, o da senhora deputada Ries e o que deverá ser adoptado sobre o REACH. Urge tomar medidas no que respeita à ajuda ao desenvolvimento, pois as desigualdades no mundo geram cada vez mais conflitos e os países mais pobres são as primeiras vítimas das catástrofes naturais. O desenvolvimento sustentável fornece parte da resposta, na medida em que representa um modelo de produção e de consumo que poderá e deverá ser alargado a todos os países. A União precisa de se mobilizar e de propor medidas eficazes para conseguir inverter as tendências mais preocupantes e evitar as situações irreversíveis. Nesse sentido, é fundamental definir objectivos quantificados para cada sector, sujeitos a um calendário rigoroso e, sobretudo, a uma avaliação regular. Num sentido mais lato, podemos dizer que os fundamentos políticos da União têm de ser reforçados. Esse reforço implica uma maior solidariedade e uma maior coordenação ; encorajar o generalizado é incompatível com as exigências do desenvolvimento sustentável. Isso passa também pela repartição da implementação das medidas que promovem o desenvolvimento sustentável a todos os níveis, internacional nacional e local. Todas as propostas legislativas ganhariam se fossem vistas do ângulo do desenvolvimento sustentável. Temos ainda muito a fazer nesta área. Da mesma maneira, se queremos fazer avançar o desenvolvimento sustentável, não podemos continuar a aceitar que a base jurídica para os projectos-lei sobre o ambiente ou a saúde sejam a “sagrada” livre circulação de mercadorias. A Comissão tem uma responsabilidade, mas a protecção do ambiente não é suficientemente tida em conta entre as suas prioridades. Mesmo que tenha publicado cinco das sete estratégias temáticas, estas não mascaram a fraqueza da proposta de revisão da estratégia para o desenvolvimento sustentável comunicada em finais de 2005. Devo dizer que estou preocupada relativamente aos projectos que a Comissão nos apresenta. Por exemplo, quando lemos na estratégia temática para os resíduos que pode haver um regresso às abordagens nacionais, em que serão os próprios Estados-Membros a fixar as modalidades de gestão dos seus resíduos, temos razão para pensar que andámos para trás."@pt17
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@sk18,18
"Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tout d'abord je tiens à remercier tous les collègues qui ont contribué à améliorer mon rapport et j'indique d'ores et déjà que je soutiendrai les amendements proposés par le groupe des Verts. Quand la Commission annonce qu'elle veut moins légiférer en renonçant à proposer des législations, certes contraignantes pour les États ou les industries à court terme, mais nécessaires au regard de l'avenir, elle condamne l'Union européenne à des moins-values politiques et devient d'autant plus incompréhensible pour les citoyens qu'elle maintient certaines propositions législatives déjà rejetées par le Parlement européen par le passé – directives sur les services portuaires – ou fort contestées par les citoyens européens – la directive sur les services dans le marché intérieur. Je voudrais terminer sur une note positive: autant de mauvaises nouvelles pour l'Union mais aussi pour l'idée que nous nous faisons du développement … Est-il nécessaire de rappeler cette évidence: si tous les habitants de la terre devaient adopter le mode de vie des occidentaux, il nous faudrait plusieurs planètes pour répondre à leurs exigences. Il convient donc au mode occidental et à l'Union européenne au premier chef de procéder à une salutaire remise en cause de ses modes de production et de consommation. Cette évidence, partagée sur tous les bancs de cette Assemblée au-delà des clivages politiques traditionnels, a amené la Commission à intégrer dans les priorités de l'Union l'exigence du développement durable. Il est temps aujourd'hui de dresser un premier bilan de nos actions dans ce domaine. Le résultat est mitigé. Il faut reconnaître les progrès mais aussi pointer du doigt les échecs ou, en tout cas, les lacunes. Sous la pression de l'opinion publique, soucieuse de la dégradation continuelle de notre environnement, l'Union européenne a beaucoup œuvré pour alerter la communauté internationale sur les questions écologiques. Mais les nombreux discours inspirés par la juste appréciation de la situation n'ont pas tous été suivis d'effets, tant s'en faut. L'heure est donc à l'action, car il y a urgence, urgence d'une politique volontariste afin d'infléchir l'évolution du climat. À l'aune de l'ampleur des récentes catastrophes naturelles, cela est nécessaire. Les conclusions de la conférence de Montréal sont les bienvenues et il faut se féliciter de l'implication forte des représentants de l'Union européenne. Par ailleurs, si l'Union s'est pourvue d'une législation importante qui a permis de réduire les rejets industriels et de se doter d'un parc automobile plus performant d'un point de vue énergétique et environnemental, l'augmentation considérable du trafic routier a réduit à néant ses efforts. Cela illustre bien un des paradoxes auxquels l'Union européenne est confrontée avec, d'un côté, la libre circulation des marchandises et, de l'autre, l'impact négatif de cette libre circulation sur les objectifs environnementaux de l'Union européenne. Deux pistes pour répondre à ce problème. D'abord, favoriser le recours à des modes de transport moins polluants avec un accompagnement financier de l'Union européenne pour de grands projets structurants. Ensuite, intégrer le coût environnemental du transport dans les prix des produits ou taxer le transport en fonction de son impact environnemental. Urgence aussi d'une politique volontariste sur l'eau, car malgré les législations adoptées, les mesures prises, la situation reste insatisfaisante au niveau de la ressource en eau et de sa qualité. Faut-il rappeler les niveaux de pollution en substances chimiques encore trop élevés? N'est-il pas de notre devoir de pointer la responsabilité d'une certaine forme d'agriculture, grosse consommatrice d'eau et d'engrais divers? La prochaine réforme de la PAC devra prendre en compte cette réalité et poursuive sur la réforme des subventions et l'écoconditionnalité des aides. Urgence d'une politique volontariste pour le maintien de la biodiversité. On pourrait poursuivre l'énumération. Urgence de mesures pour réduire l'impact négatif de l'environnement sur la santé et je pense aux rapports adoptés, le rapport de Mme Ries et celui qui devrait être adopté sur REACH. Urgence en matière d'aide au développement, car les inégalités planétaires génèrent de plus en plus de conflits et les pays les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes naturelles. Le développement durable porte en lui une partie de la réponse, car il représente un modèle de production et de consommation qui pourra et devra être étendu à tous les pays. L'Union doit se mobiliser et proposer des mesures fortes pour être en mesure d'endiguer les tendances les plus inquiétantes et d'éviter des situations irréversibles. Pour cela, des objectifs quantifiés pour chaque secteur, selon un calendrier précis, et surtout une évaluation régulière sont indispensables. Mais plus globalement, ce sont aussi les fondements politiques de l'Union européenne qui doivent être réaffirmés. Cela passe par plus de solidarité et plus de coordination. L'encouragement au dumping généralisé est inconciliable avec les exigences du développement durable. Cela passe également par la déclinaison à tous les échelons international, national et local, de la mise en œuvre du développement durable. Chaque proposition législative gagnerait à être appréciée sous l'angle du développement durable. Nous avons encore des progrès à faire dans ce domaine. De la même manière, si nous voulons faire progresser le développement durable, nous ne devons plus accepter que le support juridique des projets de loi concernant l'environnement ou la santé soit la sacro-sainte libre circulation des marchandises. La Commission porte une responsabilité: la protection de l'environnement ne compte pas assez parmi ses priorités. Même si elle vient de publier cinq des sept stratégies thématiques, celles-ci ne pallient pas la faiblesse de la proposition de la révision de la stratégie de développement durable communiquée fin 2005. Je vous avouerai mon inquiétude au regard des projets que nous présente la Commission. Quand je comprends, au travers de la lecture, par exemple, de la stratégie thématique sur les déchets que l'on pourrait revenir à des approches nationales où les États fixeraient eux-mêmes les modalités de gestion de leurs déchets, là je pense qu'on fait un pas en arrière."@sl19
". Herr talman, herr kommissionsledamot, mina damer och herrar! Jag vill först tacka alla som har bidragit till att förbättra mitt betänkande, och jag vill genast säga att jag kommer att stödja de ändringsförslag som gruppen De gröna/Europeiska fria alliansen har lagt fram. När kommissionen tillkännager att den vill stifta färre lagar genom att vägra att föreslå lagar som visserligen skulle vara betungande för medlemsstaterna eller näringslivet på kort sikt men som är nödvändiga för framtiden, dömer den unionen till politiska nederlag. Det är desto obegripligare för medborgarna att kommissionen envisas med vissa lagstiftningsförslag som antingen redan har avvisats av parlamentet, såsom direktivet om hamntjänster, eller mötts av kraftiga invändningar från medborgarna, såsom direktivet om tjänster på den inre marknaden. Jag vill avsluta i positiv anda. Lika dåliga nyheter för unionen som för vår idé om utveckling … Det är värt att komma ihåg att om alla jordens invånare skulle lägga sig till med västvärldens livsstil skulle vi behöva flera planeter för att tillfredsställa deras behov, och att västvärlden, och framför allt EU, är förpliktad att i grunden tänka om när det gäller sitt sätt att producera och konsumera. Denna bedömning är obestridd i kammaren och skär genom traditionella politiska gränser, vilket har fått kommissionen att införliva hållbar utveckling med unionens prioriterade områden. Det är dags för oss att granska våra förehavanden på detta område, och resultaten har hittills varit blandade. Framsteg har gjorts, men det har även förekommit bakslag, eller åtminstone några tillkortakommanden. Under påtryckningar från en allmänhet som oroar sig för vår fortsatta miljöförstöring har EU arbetat hårt för att uppmärksamma världssamfundet på miljöfrågorna. Utvärderingar av läget har lett till massor av retorik, men denna har inte alltid följts upp av handling – långt därifrån. Det är dags att skrida till handling, eftersom det finns ett akut behov av en proaktiv politik i syfte att sätta stopp för klimatförändringarna, särskilt i ljuset av de omfattande naturkatastrofer som nyligen har inträffat. Jag välkomnar Montrealkonferensens slutsatser, och den positiva roll som EU:s företrädare spelade ska inte förbigås med tystnad. Under det att unionen har antagit viktig lagstiftning i syfte att minska industriavfallet och göra de bilar som vi använder mer energisnåla och miljövänliga, har den avsevärda ökningen på vägtrafikens område inneburit att dessa ansträngningar har kommit på skam. Detta är en tydlig illustration av en av de paradoxer som EU står inför, nämligen å ena sidan den fria rörligheten för varor och å andra sidan denna fria rörlighets skadliga inverkan på EU:s miljömål. Det finns två sätt att närma sig detta problem: för det första att uppmuntra användandet av mer miljövänliga transportmedel, där unionen kan bidra med finansiellt stöd till stora strukturprojekt, och för det andra att införliva miljökostnaderna i priset för godstransporter eller att beskatta transporterna i förhållande till deras miljöpåverkan. Behovet av en proaktiv vattenpolitik är akut. Trots de lagar som har antagits och de åtgärder som har vidtagits är vattensituationen otillfredsställande. Behöver vi än en gång påpeka att nivåerna på de kemiska föroreningarna fortfarande är för höga? Är det inte vår plikt att lägga skulden på vissa jordbruksmetoder, eftersom de kräver så stora mängder vatten och gödningsmedel av olika slag? Den kommande reformen av den gemensamma jordbrukspolitiken bör ta hänsyn till detta och påskynda reformen för anslag och miljömässiga tvärvillkor. Det finns ett akut behov av en proaktiv politik för att upprätthålla den biologiska mångfalden. Listan slutar inte där. Det finns ett akut behov av åtgärder – såsom de betänkanden som redan har antagits, det av Frédérique Ries och det som väntas bli antaget om REACH – för att uppväga miljöns negativa inverkan på hälsan. Det finns ett akut behov av att vidta åtgärder som leder till utvecklingshjälp, eftersom ojämlikheten på jorden ger upphov till fler och fler konflikter och de fattigaste länderna är de första offren för naturkatastrofer. En del av svaret finns i en hållbar utveckling, eftersom den utgör en modell för produktion och konsumtion som kan och bör spridas till alla länder. Unionen måste vara proaktiv och föreslå effektiva åtgärder om den ska klara av uppgiften att vända de mest oroande trenderna och hindra oåterkalleliga situationer från att uppstå. För detta ändamål är det viktigt att varje sektor förses med kvantifierade mål och underkastas en regelbunden utvärdering enligt en strikt tidtabell. I ett bredare perspektiv måste EU:s politiska grundvalar stärkas ytterligare. Detta innebär en större solidaritet och en effektivare samordning; att uppmuntra omfattande dumpning är oförenligt med kraven på hållbar utveckling. Det innebär också en nedbrytning av genomförandet av den hållbara utvecklingen till alla internationella, nationella och lokala nivåer. Varje lagförslag skulle tjäna på att betraktas från ett perspektiv av hållbar utveckling. Vi har mycket att göra på detta område. På liknande sätt bör vi inte längre acceptera att den rättsliga grunden för lagförslag om miljö och hälsa ska vara en helig ko till förmån för den fria rörligheten av varor, om vi vill flytta fram positionerna för den hållbara utvecklingen. Kommissionen har ett ansvar, men att skydda miljön står inte tillräckligt högt på dess dagordning. Den må ha publicerat fem av de sju tematiska strategierna, men detta döljer inte svagheten hos den föreslagna översynen av strategin för hållbar utveckling från slutet av 2005. Jag måste säga att jag är bekymrad över de planer som kommissionen lade fram för oss. När man till exempel läser i den tematiska strategin om avfall att det kan bli fråga om en återgång till att hänskjuta detta område till nationell nivå, så att medlemsstaterna själva skulle få bestämma hur de ska hantera avfallet, skulle detta enligt min uppfattning vara ett steg tillbaka."@sv21
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"(Formanden afbød taleren)"2
"Anne Ferreira (PSE ),"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"rapporteur"5,19,15,1,18,14,11,16,13,8

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