Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-12-12-Speech-1-065"

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"en.20051212.13.1-065"6
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"Monsieur le Président, l’article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n’ai pas l’intention d’intervenir dans le débat, mais l’article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L’article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d’intervenir sur le fondement de l’article 145. Et l’article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d’avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l’article 145, comme le prévoit l’article 7, afin de m’expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n’interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m’ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c’est une opinion répandue, que je m’étais exprimé au cœur de l’université. C’est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l’a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n’est pas sérieusement contesté. Si je n’ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n’ai pas prononcé ces propos en tant qu’universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d’innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d’État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j’avais nié l’existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n’ai jamais nié l’existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L’existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film «Shoah», et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n’ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l’a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d’affirmer qu’il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d’être repris par le chef de l’État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d’une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j’avais à dire à cette Assemblée."@fr8
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"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@cs1
"Hr. formand, ifølge artikel 7 kan jeg ikke tage ordet under forhandlingen. Jeg har ikke til hensigt at tage del i forhandlingen, men jeg kan ifølge artikel 7 dog tilbagevise urigtige udtalelser. Jeg kan ifølge artikel 7, stk. 8, tredje afsnit, tage ordet i henhold til artikel 145. Og artikel 145 giver mig tre minutter til personlige bemærkninger. Hvis De tillader det, hr. formand, vil jeg uden at tage del i forhandlingen, som under alle omstændigheder er afgjort på forhånd, tage ordet i tre minutter på grundlag af artikel 145, som anført i artikel 7, for at tage til genmæle over for personlige anklager mod mig. Følgelig udtaler jeg mig ikke om forhandlingens indhold, men udelukkende om de påstande, som visse talere har fremsat om mig. Fru Bachelot mente at kunne sige, og det er en udbredt opfattelse, at jeg havde udtalt mig i universitetssammenhæng. Det er helt forkert. De udtalelser, jeg bebrejdes, blev afgivet under en pressekonference organiseret som led i min politiske virksomhed, idet jeg besvarede journalisternes spørgsmål, hvilket en anden taler, nemlig fru Schenardi, har oplyst, og hvilket ikke er blevet seriøst modbevist. Hvis jeg ikke har ret til at give disse svar, burde journalisterne heller ikke have ret til at stille spørgsmål angående Anden Verdenskrig. Det forekommer mig indlysende, og jeg har ikke udtalt mig som universitetsprofessor, selv om universitetets ledelse efter ordre fra den franske regering har forsøgt at tilsidesætte uskyldsformodningen, hvilket den er blevet dømt for af Statsrådet, vores øverste domstol. For det andet lod fru Berger forstå, at jeg havde benægtet koncentrationslejrenes og især Mauthausen-lejrens eksistens. Fru Berger, jeg har aldrig benægtet koncentrationslejrenes og især ikke Mauthausen-lejrens eksistens. Eksistensen af gaskamre i Mauthausen er blevet benægt af hr. Lanzmann, instruktør af filmen "Shoah", og ikke af mig. Jeg har tværtimod højt og tydeligt fastholdt deres eksistens. Jeg mener, at disse to berigtigelser er yderst vigtige, hr. formand. Hvad angår Kommissionens eventuelle meningsskift og udsættelser, har jeg personligt ikke spillet nogen rolle i denne sag. Jeg skal, som min kollega, gøre opmærksom på, at præsidenten for Den Franske Republik, hr. Chirac, netop har fastslået, at det ikke er muligt at have en officiel historisk sandhed. Jeg undrer mig over, hvordan man kan bebrejde mig udtalelser, som netop er blevet gentaget af statschefen, som er chef for den dømmende magt, og anlægge sag mod mig på grundlag af en kommunistisk lov, Gayssot-loven, som hr. Toubon betegnede som stalinistisk, da den blev vedtaget. Det bliver interessant at se, hvordan hr. Toubon vil forholde sig i spørgsmålet om min immunitet. Det var alt, hvad jeg havde at sige til Parlamentet."@da2
"Herr Präsident, nach Artikel 7 darf ich in der Aussprache nicht das Wort ergreifen. Ich habe nicht die Absicht, zur Debatte zu sprechen, allerdings ist es mir nach Artikel 7 gestattet, falsche Behauptungen richtig zu stellen. Laut Artikel 7 Absatz 8 Unterpunkt 3 darf ich auf der Grundlage von Artikel 145 das Wort ergreifen, und nach Artikel 145 stehen mir drei Minuten für persönliche Bemerkungen zu. Wenn Sie gestatten, Herr Präsident, möchte ich, ohne in die Aussprache einzugreifen, deren Ausgang ohnehin im Vorhinein feststeht, so, wie es nach Artikel 7 vorgesehen ist, auf der Grundlage von Artikel 145 für drei Minuten das Wort ergreifen, um mich zu einer persönlichen Anschuldigung zu äußern. Ich äußere mich also nicht zum Gegenstand der Aussprache, sondern lediglich zu Dingen, die mir von einigen Rednern unterstellt worden sind. Frau Bachelot meinte, sagen zu können, dass ich mich innerhalb der Universität geäußert hätte, eine Meinung, die weit verbreitet, aber völlig falsch ist. Die mir vorgeworfenen Äußerungen sind während einer Pressekonferenz erfolgt, die im Rahmen meiner politischen Tätigkeit stattgefunden hat und auf der ich die Fragen von Journalisten beantwortet habe. Dies wurde von einer anderen Rednerin, Frau Schenardi, bereits erwähnt und wird nicht ernsthaft bestritten. Wenn ich nicht das Recht habe, derartige Fragen zu beantworten, dürften Journalisten demnach auch nicht das Recht haben, Fragen zur Geschichte des Zweiten Weltkrieges zu stellen. Dies scheint mir hinreichend klar, und ich habe diese Sätze nicht als Wissenschaftler geäußert, auch wenn die Hochschulbehörden auf Anweisung der Regierung versucht haben, die Unschuldsvermutung für meine Person in Frage zu stellen, wofür sie vom Conseil d'État, unserer obersten Gerichtsbehörde, verurteilt wurden. Zweitens war von Frau Berger zu vernehmen, ich hätte die Existenz der Konzentrationslager und insbesondere des Lagers Mauthausen bestritten. Frau Berger, ich habe niemals die Existenz von Konzentrationslagern bestritten, und ganz gewiss nicht die des Lagers Mauthausen. Dass es in Mauthausen Gaskammern gab, wurde von Herrn Lanzmann, dem Regisseur des Films „Shoah“ verneint, und nicht von mir, der ich, im Gegenteil, stets klar und deutlich gesagt habe, dass es sie gab. Diese beiden Klarstellungen halte ich für äußerst wichtig, Herr Präsident. Was den Gesinnungswechsel und die Ausflüchte des Ausschusses anbelangt, so habe ich persönlich in dieser Sache keine Rolle gespielt. Wie schon mein Kollege möchte auch ich darauf verweisen, dass vom Präsidenten der Französischen Republik, Herrn Chirac, jüngst bestätigt wurde, dass es keine offizielle historische Wahrheit geben kann. Ich frage mich, wie man mir Äußerungen vorwerfen kann, die erst kürzlich vom Staatschef als dem oberstem Vertreter der Gerichtsgewalt wiederholt wurden, und wie es sein kann, dass meine Verfolgung unter Berufung auf ein kommunistisches Gesetz, das Gesetz Gayssot, gerechtfertigt wird, das von Herrn Toubon schon bei seiner Einführung als stalinistisches Gesetz bezeichnet wurde. Es wird interessant sein zu erleben, wie sich Herr Toubon zu meiner Immunität äußern wird. Dies ist schon alles, was ich diesem Parlament zu sagen hatte."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, το άρθρο 7 ορίζει ότι δεν μπορώ να μιλήσω στη συζήτηση. Δεν έχω την πρόθεση να μιλήσω στη συζήτηση, όμως το άρθρο 7 μου επιτρέπει, ωστόσο, να διορθώσω έναν ανακριβή ισχυρισμό. Το τρίτο εδάφιο του άρθρου 7 παράγραφος 8 μου επιτρέπει να παρέμβω βάσει του άρθρου 145, και το άρθρο 145 μου παρέχει τρία λεπτά για να προβώ σε προσωπική δήλωση. Αν μου επιτρέπετε, κύριε Πρόεδρε, και χωρίς να λάβω μέρος στη συζήτηση, η έκβαση της οποίας, στην περίπτωσή μου, έχει κριθεί εκ των προτέρων, θα ήθελα, όπως προβλέπεται από το άρθρο 7, να μιλήσω τρία λεπτά βάσει του άρθρου 145, με σκοπό να διατυπώσω τη γνώμη μου για κατηγορίες που απευθύνονται σε εμένα προσωπικά. Κατά συνέπεια, δεν αναφέρομαι στο περιεχόμενο της συζήτησης αλλά απλώς σε ισχυρισμούς που διατυπώθηκαν για το άτομό μου από ορισμένους από τους ομιλητές. Η κ. Bachelot νόμισε ότι μπορούσε να πει –και αυτή είναι μια διαδεδομένη άποψη– ότι είχα μιλήσει στην καρδιά του πανεπιστημίου. Αυτό είναι παντελώς ανακριβές. Οι παρατηρήσεις για τις οποίες έχω επικριθεί έγιναν κατά τη διάρκεια συνέντευξης Τύπου που οργανώθηκε στο πλαίσιο των πολιτικών καθηκόντων μου, κατά τη διάρκεια της οποίας, όπως είπε μια άλλη ομιλήτρια, η κ. Schenardi, απαντούσα σε ερωτήσεις δημοσιογράφων, γεγονός που δεν αμφισβητείται σοβαρά. Αν δεν έχω το δικαίωμα να δώσω αυτές τις απαντήσεις, τότε οι δημοσιογράφοι δεν θα είχαν το δικαίωμα να θέσουν ερωτήσεις σχετικά με την ιστορία του Δευτέρου Παγκοσμίου Πολέμου. Αυτό μου φαίνεται αρκετά σαφές, και δεν είπα αυτά τα λόγια ως πανεπιστημιακός, παρότι οι πανεπιστημιακές αρχές, κατόπιν εντολής της γαλλικής κυβέρνησης, προσπάθησαν να προσβάλουν το τεκμήριο της αθωότητας μου και για την ενέργεια αυτή καταδικάστηκαν από το Συμβούλιο της Επικρατείας, το ανώτατο δικαστήριό μας. Δεύτερον, η κ. Berger διατύπωσε την εκδοχή ότι είχα αρνηθεί ότι υπήρξαν ποτέ στρατόπεδα συγκέντρωσης, και συγκεκριμένα το στρατόπεδο Mauthausen. Κυρία Berger, ουδέποτε αμφισβήτησα την ύπαρξη στρατοπέδων συγκέντρωσης, και βεβαίως όχι το στρατόπεδο Mauthausen. Την ύπαρξη των θαλάμων αερίων στο Mauthausen αμφισβήτησε ο κ. Lanzmann, ο δημιουργός της ταινίας «Shoah», και όχι εγώ ο οποίος, αντίθετα, είπα ξεκάθαρα ότι υπήρξαν. Πιστεύω ότι αυτές οι δύο διευκρινίσεις ήσαν, κύριε Πρόεδρε, ιδιαίτερα σημαντικές. Όσον αφορά οιεσδήποτε αναιρέσεις και αναβολές από την Επιτροπή, εγώ προσωπικά δεν έπαιξα κανέναν ρόλο στην υπόθεση αυτή. Θα τονίσω, όπως είπε και ο συνάδελφός μου, ότι ο πρόεδρος της γαλλικής Δημοκρατίας, κ. Σιράκ, υποστήριξε πρόσφατα ότι δεν θα μπορούσε να υπάρξει επίσημη ιστορική αλήθεια. Αναρωτιέμαι πώς μπορούν να με επικρίνουν για παρατηρήσεις που μόλις έχει επαναλάβει ο αρχηγός του κράτους, η κεφαλή της δικαιοσύνης, και πώς είναι δυνατόν να δικαιολογούν δικαστική δίωξη εις βάρος μου με βάση έναν κομμουνιστικό νόμο, τον νόμο Gayssot, ο οποίος, όταν ψηφιζόταν, είχε χαρακτηριστεί από τον κ. Toubon ως σταλινικός νόμος. Θα είναι ενδιαφέρον να δούμε τι έχει να πει ο κ. Toubon όσον αφορά την ασυλία μου. Αυτά είναι όλα όσα είχα να πω στο Σώμα."@el10
"Mr President, Article 7 states that I cannot speak in the debate. I do not intend to speak in the debate, but Article 7 allows me nonetheless to correct an inaccurate allegation. The third subparagraph of Article 7(8) allows me to speak on the basis of Article 145, and Article 145 gives me three minutes in which to make a personal statement. If you will allow me, Mr President, and without my speaking in the debate, the outcome of which is, in any case, a foregone conclusion, I should like, as provided for by Article 7, to speak for three minutes on the basis of Article 145 in order to voice my opinion on accusations directed at me personally. Consequently, I am not speaking with reference to the content of the debate, but simply with reference to allegations made about me by some of the speakers. Mrs Bachelot believed she could say – and this is a widespread opinion – that I had spoken in the heart of the university. That is totally incorrect. The remarks for which I have been criticised were made at a press conference organised in the context of my political duties, during which, as another speaker, Mrs Schenardi, said, I answered journalists’ questions, a point that is not seriously disputed. If I do not have the right to give these kinds of answers, then journalists should not have the right to ask questions about the history of the Second World War. That seems quite clear to me, and I did not say those words as an academic even though the academic authorities, by order of the French Government, tried to undermine my presumption of innocence and were condemned for doing so by the Council of State, our highest court. Secondly, Mrs Berger suggested that I had denied the fact that the concentration camps, and particularly the Mauthausen camp, ever existed. Mrs Berger, I have never denied the fact that the concentration camps existed, and certainly not the Mauthausen camp. The existence of the gas chambers at Mauthausen was denied by Mr Lanzmann, the director of the film ‘Shoah’, and not by myself who, on the contrary, said loud and clear that they existed. I believe that these two clarifications are, Mr President, extremely important. As for any possible recantations and procrastinations by the Commission, I personally played no part whatsoever in this affair. I will point out, as my colleague said, that the President of the French Republic, Mr Chirac, recently asserted that there could be no official historical truth. I question how it is that I can be criticised for remarks that have just been repeated by the Head of State, the head of the judiciary, and how it is that I can have the legal proceedings against me justified on the basis of a communist law, the Gayssot law, which Mr Toubon described as a Stalinist law when it was adopted. It will be interesting to see what Mr Toubon has to say on the subject of my immunity. That is all I had to say to this Assembly."@en4
"Señor Presidente, el artículo 7 dice que no puedo intervenir en el debate. No tengo intención de intervenir en el debate, pero el artículo 7 me permite rectificar un argumento inexacto. El tercer subapartado del apartado 8 del artículo 7 me permite intervenir sobre la base del artículo 145. Y el artículo 145 me concede tres minutos para una declaración personal. Si me lo permite, señor Presidente, y sin intervenir en el debate, que de todos modos se ha desarrollado ya, quisiera intervenir durante tres minutos sobre la base del artículo 145, tal como prevé el artículo 7, a fin de exponer mi opinión sobre acusaciones vertidas contra mí personalmente. Por consiguiente, no intervengo sobre el contenido del debate, sino tan solo sobre alegaciones hechas sobre mi persona por algunos oradores. La señora Bachelot creyó que podía decir –y esta es una opinión extendida– que yo me había expresado en el corazón de la Universidad. Es totalmente falso. Las palabras que se me reprochan fueron pronunciadas en una conferencia de prensa organizada en el contexto de mis tareas políticas, en la que respondí a las preguntas de los periodistas, como ha dicho otra oradora, la señora Schenardi, aspecto que no está seriamente en discusión. Si no tengo derecho a dar esas respuestas, los periodistas no deberían tener derecho a hacer preguntas sobre la historia de la Segunda Guerra Mundial. Esto me parece bastante claro y no he pronunciado esas palabras como universitario, aun cuando las autoridades académicas, por orden del Gobierno francés, intentaran atentar contra mi presunción de inocencia, por lo que fueron condenadas por el Consejo de Estado, nuestra jurisdicción suprema. En segundo lugar, la señora Berger ha dado a entender que yo había negado la existencia de los campos de concentración y, en particular, el de Mauthausen. Señora Berger, nunca he negado la existencia de los campos de concentración y ciertamente no del de Mauthausen. La existencia de las cámaras de gas en Mauthausen fue negada por el señor Lanzmann, realizador de la película «Shoah», y no por mí, que, al contrario, he afirmado sin rodeos que existieron. Creo, señor Presidente, que estas dos precisiones eran extremadamente importantes. En cuanto a las posibles retractaciones y dilaciones de la Comisión, yo personalmente no he desempeñado ningún papel en este asunto. Quiero señalar, como ha dicho mi colega, que el Presidente de la República Francesa, el señor Chirac, acaba de afirmar que no puede haber una verdad oficial en historia. Me pregunto cómo se me pueden reprochar palabras que acaban de ser repetidas por el Jefe del Estado, el jefe del poder judicial, y justificar las diligencias judiciales contra mí sobre la base de una ley comunista, la ley Gayssot, que fue calificada por el señor Toubon de ley estalinista en el momento de su adopción. Será interesante ver qué tiene que decir el señor Toubon sobre el tema de mi inmunidad. Esto es todo lo que yo tenía que decir a la Cámara."@es20
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@et5
"Arvoisa puhemies, 7 artiklassa todetaan, etten voi osallistua keskusteluun. En aio osallistua keskusteluun, mutta 7 artiklan mukaan minulla on kuitenkin oikeus korjata virheellinen väite. 7 artiklan 8 kohdan kolmannen alakohdan mukaan saan puhua 145 artiklan nojalla, ja 145 artiklan mukaan saan kolme minuuttia aikaa esittää henkilökohtaisen lausuman. Arvoisa puhemies, en osallistu keskusteluun, jonka tulos on joka tapauksessa jo ennalta varma, ja jos sallitte, haluaisin 7 artiklan mukaisesti puhua kolmen minuutin ajan 145 artiklan pohjalta esittääkseni mielipiteeni minusta henkilökohtaisesti esitetyistä syytöksistä. Näin ollen en viittaa puheenvuorossani keskustelun sisältöön vaan viittaan yksinkertaisesti joidenkin puhujien minusta esittämiin väitteisiin. Jäsen Bachelot uskoi voivansa todeta – ja tämä on yleinen mielipide – että olin puhunut yliopiston nimissä. Se on täysin väärin. Esitin huomautukset, joista minua on arvosteltu, poliittisten tehtävieni rajoissa järjestetyssä lehdistötilaisuudessa, jossa, kuten eräs toinen puhuja, jäsen Schenardi, totesi, vastasin toimittajien kysymyksiin, eikä tätä näkökohtaa ole vakavissaan kiistetty. Jollei minulla ole oikeutta antaa tällaisia vastauksia, toimittajilla ei pitäisi olla oikeutta kysyä kysymyksiä toisen maailmansodan historiasta. Minusta tämä on täysin selvää, enkä esittänyt kyseisiä kommentteja yliopiston edustajana vaikka akateemiset viranomaiset yrittivätkin Ranskan hallituksen määräyksestä loukata syyttömyysolettamaani, ja hallintotuomioistuin, joka on korkein oikeutemme, totesi niiden syyllistyneen siihen. Toiseksi jäsen Berger väitti, että olin kiistänyt keskitysleirien ja etenkin Mauthausenin keskitysleirin olemassaolon. Jäsen Berger, en ole koskaan kiistänyt keskitysleirien, enkä varsinkaan Mauthausenin keskitysleirin, olemassaoloa. Shoah-elokuvan ohjaaja Lanzmann on kiistänyt Mauthausenin kaasukammioiden olemassaolon, minä en ole niitä kiistänyt vaan päinvastoin, olen sanonut selvästi ääneen, että ne olivat olemassa. Arvoisa puhemies, mielestäni nämä kaksi selvennystä ovat äärimmäisen tärkeitä. Komission tekemien mahdollisten peruutusten ja vitkastelujen osalta totean, ettei minulla henkilökohtaisesti ollut mitään tekemistä niiden kanssa. Korostan kollegani tavoin, että Ranskan tasavallan presidentti Chirac väitti hiljattain, ettei mitään virallista historiallista totuutta voi olla olemassa. Ihmettelen, miten minua voidaan arvostella huomautuksista, jotka valtion päämies, oikeuslaitoksen johtaja, on juuri toistanut, ja miten on mahdollista, että minua vastaan käynnistettyä oikeudenkäyntiä voidaan perustella kommunistisen lain, Gayssot'n lain, nojalla, jota jäsen Toubon kuvaili stalinistiseksi laiksi sitä hyväksyttäessä. On mielenkiintoista nähdä, mitä sanottavaa jäsen Toubonilla on minun parlamentaarisesta koskemattomuudestani. Tässä kaikki, mitä halusin sanoa Euroopan parlamentille."@fi7
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@hu11
"Signor Presidente, l’articolo 7 mi vieta di intervenire nel dibattito. Non ho intenzione di intervenire, ma l’articolo 7 mi consente comunque di rettificare un’affermazione di fatto inesatta. L’articolo 7, paragrafo 8, terzo comma, mi consente di intervenire sulla base dell’articolo 145, e l’articolo 145 mi concede un intervento di tre minuti per fatto personale. Se permette, signor Presidente, e senza intervenire nel dibattito che si è appena svolto, e il cui esito è comunque scontato, vorrei effettuare un intervento di tre minuti richiamandomi all’articolo 145, come prevede l’articolo 7, per dare spiegazioni su un fatto personale. Di conseguenza non intervengo sul tema di fondo del dibattito, bensì semplicemente su determinate accuse che mi sono state rivolte in alcuni interventi. L’onorevole Bachelot ha creduto di poter affermare – ed è opinione diffusa – che io avrei parlato in ambito universitario: è assolutamente falso. Le affermazioni che mi vengono rimproverate sono state pronunciate nel corso di una conferenza stampa organizzata nel quadro della mia regolare attività politica; in tale occasione ho risposto alle domande dei giornalisti, come ha ricordato nel suo intervento l’onorevole Schenardi, e questo particolare non viene messo seriamente in dubbio. Se io non ho il diritto di fornire queste risposte, allora i giornalisti non dovrebbero avere il diritto di porre domande sulla storia della Seconda guerra mondiale. Questo mi sembra evidente; dunque io non ho fatto le mie dichiarazioni in qualità di docente universitario, benché le autorità accademiche, su ordine del governo, abbiano cercato di attentare alla mia presunzione d’innocenza, subendo per questo la condanna del Consiglio di Stato, nostro supremo organismo giuridico. In secondo luogo, l’onorevole Berger ha fatto intendere che io avrei negato l’esistenza dei campi di concentramento, ed in particolare di quello di Mauthausen. Onorevole Berger, io non ho mai negato l’esistenza dei campi di sterminio, e certamente non quella di Mauthausen. L’esistenza delle camere a gas a Mauthausen è stata negata da Claude Lanzmann, il regista del film ; non certo da me, che anzi ne sostengo l’esistenza con inequivocabile decisione. Signor Presidente, questi due chiarimenti mi sembrano decisamente importanti. Quanto agli indugi e agli eventuali ripensamenti della Commissione, in questa vicenda non ho svolto personalmente alcun ruolo. Come ha già affermato un collega, ricordo che il Presidente della Repubblica francese Chirac ha sostenuto che in campo storico non devono esistere verità ufficiali. Mi chiedo come sia possibile accusarmi per affermazioni che sono state fatte proprie persino dal capo dello Stato, che è anche capo del potere giudiziario, giustificando inoltre il processo contro di me sulla base di una legge comunista, la legge Gayssot, che al momento della sua entrata in vigore fu definita dall’onorevole Toubon legge staliniana. Sarà interessante ora vedere come voterà l’onorevole Toubon in merito alla mia immunità. Sono queste le semplici osservazioni che volevo rivolgere all’Assemblea."@it12
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@lt14
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@lv13
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, volgens artikel 7 ben ik niet gerechtigd om tijdens dit debat het woord te voeren. Ik ben niet van plan het woord te voeren in het debat, maar artikel 7 staat mij evenwel toe een onjuist feit recht te zetten. In artikel 7, lid 8, derde alinea, staat dat ik het woord mag voeren op basis van artikel 145. En artikel 145 staat mij drie minuten spreektijd toe voor een persoonlijk feit. Zonder mij in het debat te willen mengen, mijnheer de Voorzitter, zou ik, indien u mij toestaat, drie minuten willen spreken op basis van artikel 145, zoals bepaald bij artikel 7, zodat ik mijn mening kan geven over beschuldigingen die persoonlijk tegen mij gericht zijn. Ik voer dus niet het woord over de inhoud van het debat, maar alleen over de feiten die mij door sommige sprekers zijn toegeschreven. Mevrouw Bachelot heeft gemeend te moeten zeggen – en dit is een wijdverbreide opvatting – dat ik mijn uitspraken in de boezem van de universiteit had gedaan. Dat is volstrekt onjuist. De uitspraken die mij worden verweten, zijn gedaan tijdens een persconferentie die georganiseerd was in het kader van mijn politieke verplichtingen. Tijdens deze persconferentie heb ik vragen van journalisten beantwoord, zoals een andere spreekster, mevrouw Schenardi opmerkte; een punt dat niet serieus wordt betwist. Als ik niet het recht heb deze antwoorden te geven, dan zouden journalisten dus niet het recht moeten hebben om vragen over de geschiedenis van de Tweede Wereldoorlog te stellen. Dat lijkt me nogal duidelijk, en ik heb deze uitspraken niet gedaan als lid van de wetenschappelijke staf, ook al hebben de academische gezagdragers in opdracht van de regering geprobeerd mijn vermoeden van onschuld te ondermijnen en zijn ze om die reden veroordeeld door de Raad van State, ons hoogste gerecht. Ten tweede: mevrouw Berger merkte op dat ik het bestaan van de concentratiekampen, en met name dat van Mauthausen, had ontkend. Mevrouw Berger, ik heb het bestaan van de concentratiekampen, en zeker dat van Mauthausen, nooit ontkend. Het bestaan van de gaskamers in Mauthausen is door de heer Lanzmann, de regisseur van de film “Shoah”, ontkend, en niet door mij. Ik heb juist luid en duidelijk beweerd dat ze wel hebben bestaan. Mijnheer de Voorzitter, ik denk dat deze twee preciseringen uiterst belangrijk zijn. Wat mogelijke herroepingen en uitstel door de commissie betreft, daar heb ik persoonlijk geen enkele rol in gespeeld. Ik wil nog even benadrukken, zoals mijn collega al zei, dat de president van de Franse Republiek, de heer Chirac, onlangs heeft verklaard dat er geen sprake kon zijn van een officiële historische waarheid. Ik vraag me af hoe men mij uitspraken kan verwijten die onlangs nog door het staatshoofd, het hoofd van de rechterlijke macht, zijn overgenomen, en hoe men kan rechtvaardigen dat ik vervolgd word op grond van een communistische wet, de wet-Gayssot, die toen hij werd aangenomen door de heer Toubon als een stalinistische wet werd betiteld. Het lijkt me interessant te horen wat de heer Toubon over mijn immuniteit te zeggen heeft. Dit is alles wat ik deze Vergadering wilde zeggen."@nl3
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@pl16
"Senhor Presidente, o artigo 7º diz que não posso intervir no debate. Não tenho a intenção de intervir no debate, mas o artigo 7º permite-me no entanto rectificar um facto incorrecto. O nº 8, alínea a), do artigo 7º permite-me intervir sobre o fundamento do artigo 145º. E o artigo 145º dá-me 3 minutos para um facto de natureza pessoal. Se me permite, Senhor Presidente, e sem intervir no debate cujo resultado já está à partida decidido, gostaria de intervir três minutos com base no artigo 145º, como prevê o artigo 7º, a fim de me explicar sobre acusações que me foram dirigidas pessoalmente. Assim, não intervenho sobre a matéria de fundo do debate mas apenas sobre factos que me foram atribuídos por alguns intervenientes. A senhora deputada Bachelot-Narquin pensou poder dizer - e trata-se de uma opinião bastante generalizada - que eu falei dentro da universidade. É totalmente falso. As afirmações que me são criticadas foram feitas numa conferência de imprensa organizada no âmbito dos meus deveres políticos, durante a qual respondi às perguntas dos jornalistas, como disse outro orador, a senhora deputada Schenardi, facto que nunca foi seriamente contestado. Se não tenho o direito de dar essas respostas, os jornalistas não deveriam portanto ter o direito de fazer perguntas sobre a história da Segunda Guerra Mundial. Isto parece-me perfeitamente claro, e não pronunciei essas afirmações enquanto universitário, apesar de as autoridades académicas, por ordem do Governo francês, terem tentado atingir a minha presunção de inocência e terem por conseguinte sido condenadas pelo Conselho de Estado, a nossa jurisdição suprema. Em segundo lugar, a senhora deputada Berger deu a entender que eu tinha negado a existência dos campos de concentração, e nomeadamente do de Mauthausen. Senhora Deputada Berger, nunca neguei a existência dos campos de concentração e seguramente não o de Mauthausen. A existência das câmaras de gás em Mauthausen foi negada pelo Sr. Lanzmann, o realizador do filme " ", e não por mim que, pelo contrário, afirmei alto e bom som a sua existência. Penso, Senhor Presidente, que estes dois esclarecimentos eram extremamente importantes. Quanto às eventuais retratações e tergiversações da Comissão, não desempenhei, a título pessoal, nenhum papel neste caso. Esclareço, como disse a minha colega, que o Presidente da República francesa Jacques Chirac acaba de afirmar que não pode haver uma verdade oficial na história. Pergunto a mim próprio como é que podem criticar-me afirmações que acabam de ser retomadas pelo Chefe de Estado, chefe do poder judiciário, e justificar os processos contra mim com o fundamento de uma lei comunista, a Lei Gayssot, que tinha sido classificada pelo senhor deputado Toubon de lei estalinista na altura da sua adopção. Será interessante ver como é que o senhor deputado Toubon vai pronunciar-se sobre a minha imunidade. Eis o que tinha a dizer a esta Assembleia."@pt17
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@sk18
"Monsieur le Président, l'article 7 dit que je ne peux pas intervenir dans le débat. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans le débat, mais l'article 7 me permet toutefois de rectifier un fait inexact. L'article7, paragraphe 8, troisième alinéa me permet d'intervenir sur le fondement de l'article 145. Et l'article 145 me donne trois minutes pour fait personnel. Si vous le permettez, Monsieur le Président, et sans intervenir dans le débat qui est de toute façon couru d'avance, je voudrais intervenir trois minutes sur la base de l'article 145, comme le prévoit l'article 7, afin de m'expliquer sur une mise en cause personnelle. Par conséquent, je n'interviens pas sur le fond du débat mais simplement sur des faits qui m'ont été prêtés par certains des intervenants. Mme Bachelot a cru pouvoir dire, et c'est une opinion répandue, que je m'étais exprimé au cœur de l'université. C'est tout à fait faux. Les propos qui me sont reprochés ont été tenus lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de ma permanence politique, au cours de laquelle je répondais aux questions de journalistes, comme l'a dit un autre orateur, Mme Schenardi, ce qui n'est pas sérieusement contesté. Si je n'ai pas le droit de faire ces réponses, les journalistes ne devraient donc pas avoir le droit de poser des questions sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Cela me paraît assez clair et je n'ai pas prononcé ces propos en tant qu'universitaire même si les autorités académiques, sur ordre du gouvernement, ont tenté de porter atteinte à ma présomption d'innocence et ont été de ce fait condamnées par le Conseil d'État, notre juridiction suprême. Deuxièmement, Mme Berger a laissé entendre que j'avais nié l'existence des camps de concentration et en particulier celui de Mauthausen. Mme Berger, je n'ai jamais nié l'existence des camps de concentration et certainement pas celui de Mauthausen. L'existence des chambres à gaz à Mauthausen a été niée par M. Lanzmann, le réalisateur du film "Shoah", et pas par moi qui, au contraire, ai affirmé haut et fort leur existence. Je crois que ces deux précisions étaient, Monsieur le Président, extrêmement importantes. Quand aux palinodies et aux atermoiements éventuels de la Commission, je n'ai joué à titre personnel aucun rôle dans cette affaire. Je précise, comme l'a dit mon collègue, que le Président de la République française, M. Chirac, vient d'affirmer qu'il ne saurait y avoir de vérité officielle en histoire. Je me demande comment on peut me reprocher des propos qui viennent d'être repris par le chef de l'État, chef du pouvoir judiciaire, et justifier mes poursuites sur le fondement d'une loi communiste, la loi Gayssot, qui avait été qualifiée par M. Toubon de loi stalinienne lors de son adoption. Il sera intéressant de voir comment M. Toubon va se prononcer au sujet de mon immunité. Voilà simplement ce que j'avais à dire à cette Assemblée."@sl19
"Herr talman! Enligt artikel 7 får jag inte tala under debatten. Jag avser inte att tala under debatten men enligt artikel 7 har jag ändå rätt att korrigera en felaktig anklagelse. Enligt det tredje stycket i artikel 7.8 har jag rätt att tala på grundval av artikel 145, och artikel 145 ger mig tre minuter för att göra ett personligt uttalande. Om ni tillåter, herr talman, och utan att jag talar under debatten vars resultat i vilket fall som helst är avgjord i förväg, vill jag, enligt bestämmelserna i artikel 7, tala i tre minuter på grundval av artikel 145 för att uttrycka min åsikt om anklagelser som riktas mot mig personligen. Jag talar därför inte om innehållet i debatten, utan endast om de anklagelser som några talare framfört mot mig. Roselyne Bachelot trodde att hon kunde säga – och det är en vida spridd uppfattning – att jag hade talat i hjärtat av universitetet. Det är fullständigt felaktigt. De yttranden jag har kritiserats för gjordes vid en presskonferens, som arrangerades i anslutning till mina politiska uppdrag, under vilken, som en annan talare, Lydia Schenardi, sade, jag besvarade journalisternas frågor, en punkt som inte är särskilt omtvistad. Om jag inte har rätt att ge detta slags svar, då borde inte journalister ha rätt att ställa frågor om andra världskrigets historia. Det tycker jag är ganska uppenbart och jag sa inte dessa ord som akademiker även om de akademiska myndigheterna, på order från den franska regeringen, försökte undergräva att jag skulle betraktas som oskyldig till dess skuldfrågan avgjorts och dömdes för detta av regeringsrätten, vår högsta förvaltningsdomstol. För det andra påstod Maria Berger att jag hade förnekat att koncentrationslägren och särskilt Mauthausenlägret ens existerat. Fru Berger! Jag har aldrig förnekat att koncentrationslägren existerat, och definitivt inte Mauthausenlägret. Förekomsten av gaskamrarna vid Mauthausen förnekades av Claude Lanzmann, regissören till filmen ”Shoah”, och inte av mig, som tvärtom högt och tydligt sa att de existerat. Jag tror att dessa två klargöranden är mycket viktiga, herr talman. När det gäller varje möjligt återtagande och förhalning från kommissionens sida, hade jag personligen ingen som helst del i denna affär. Jag vill påpeka, som min kollega sade, att Frankrikes president Jacques Chirac nyligen hävdade att det inte kan finnas någon officiell historisk sanning. Jag undrar hur det kommer sig att jag kan kritiseras för yttranden som just har upprepats av statsöverhuvudet, den ansvarige för domstolarna, och hur det kommer sig att de rättsliga förfarandena emot mig kan motiveras på grundval av en kommunistisk lag, Gayssotlagen, som Jacques Toubon beskrev som en stalinistisk lag när den antogs. Det ska bli intressant att se vad Jacques Toubon har att säga i frågan om min immunitet. Det var allt jag hade att säga till kammaren."@sv21
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"Bruno Gollnisch (NI ). –"5,19,15,1,18,14,16,11,13
"Shoah"17,12

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