Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-11-14-Speech-1-104"
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"en.20051114.15.1-104"6
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". - Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu’au moins vous reconnaissez que, s’il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c’est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C’est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d’en faire d’autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d’une extrême importance. Il s’agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l’homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c’est que deux pays, l’un de l’Union européenne et l’autre en cours d’adhésion à l’Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis «ayant abrité», puisque ces pays démentent aujourd’hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l’existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l’Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l’enquête diligentée par le Conseil de l’Europe - je vous annonce d’ailleurs que la commission des droits de l’homme du Parlement européen a d’ores et déjà décidé d’inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l’Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@fr8
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"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@cs1
"Hr. formand, jeg tror, vi har gjort ret i at foranledige denne debat. Det, kommissær Frattini gav udtryk for i sit indlæg, var ikke helt overensstemmende med de første meldinger, og i det mindste anerkender De, at hvis der findes sådanne steder med gådefulde navne - sorte områder, saltminer, hvor der findes uofficielle fanger osv. - så anfægtes traktaten og dens artikel 6.
Det er et første skridt. Vi vil givetvis anmode Dem om at tage yderligere skridt, hvad dette spørgsmål angår. Hvorfor? Fordi der er tale om et yderst vigtigt spørgsmål. Det drejer sig om personer, som hævdes at være tilbageholdt uden forudgående at have været stillet for retten, på ubestemt tid og uden adgang til anke eller andre retsmidler, og som derfor højst sandsynligt er udsat for tortur og umenneskelig eller vanærende behandling. Der er således tale om mulige krænkelser af artikel 3, 5 og 6 i den europæiske menneskerettighedskonvention samt krænkelse af den europæiske konvention til forebyggelse af tortur og den internationale konvention om borgerlige og politiske rettigheder.
Det nye i sagen er, at to lande, hvoraf det ene er medlem af EU og det andet på vej til at tiltræde EU, nævnes som lande, der skulle have huset sådanne centre. Jeg siger "skulle have huset", eftersom landene i dag benægter disse forhold, og de omhandlede rapporter er fra henholdsvis 2002 og 2003. De aktuelle benægtelser behøver således ikke være i konflikt med indholdet i rapporterne, især rapporten fra Human Rights Watch. Men anerkendelse af, at sådanne centres mulige eksistens kan udgøre en krænkelse af traktaten om Den Europæiske Union og dennes artikel 6, kræver, at De gør andet og mere end blot at fremsætte erklæringer, hr. kommissær.
De siger, at De overlader sagen til medlemsstaterne. De siger, at De nøje vil studere den undersøgelse, Europarådet har iværksat. Jeg kan i øvrigt i den forbindelse fortælle Dem, at Europa-Parlamentets Underudvalg om Menneskerettigheder allerede har besluttet at invitere hr. Marty, så snart han har afleveret sit arbejde. De siger, at De afventer, hvad USA selv beslutter i denne sag, og De har sagt, at De ønsker, at der foretages tekniske undersøgelser i sagen. Alt dette er efter min opfattelse klart utilstrækkeligt. De bør, hr. kommissær, simpelthen hurtigst muligt få gennemført en undersøgelse, der kaster lys over denne situation, som skader Unionen, dens fundament og dens troværdighed på den internationale scene."@da2
"Herr Präsident! Meines Erachtens haben wir gut daran getan, diese Aussprache zu veranlassen, weil sich die heutigen Ausführungen von Herrn Frattini von den anfänglichen Mitteilungen etwas unterscheiden und weil zumindest anerkannt wird, dass ein Verstoß gegen den Vertrag und seinen Artikel 6 vorläge, sollte es tatsächlich solche Einrichtungen mit mysteriösen Namen - “geheime Standorte“, Salzbergwerke mit „Phantomhäftlingen“ als Insassen usw. - geben.
Die Aussprache stellt einen ersten Schritt dar. Man wird in dieser Angelegenheit wohl noch weitere Schritte von Ihnen verlangen. Weshalb? Weil es sich um eine äußert wichtige Frage handelt. Es geht um Personen, die ohne formelle Anklage auf unbestimmte Zeit und ohne irgendwelche Rechtsmittel inhaftiert sein sollen und die daher aller Wahrscheinlichkeit nach Folter sowie unmenschlicher und erniedrigender Behandlung ausgesetzt sind. Sollte das zutreffen, wurden Artikel 3, 5 und 6 der Europäischen Menschenrechtskonvention sowie das Übereinkommen gegen Folter und der Internationale Pakt über bürgerliche und politische Rechte verletzt.
Nach neuesten Meldungen werden zwei Länder - ein Mitgliedstaat der Europäischen Union sowie ein EU-Beitrittskandidat - als „angebliche Standorte“ solcher Anstalten genannt. Ich sage „angebliche Standorte“, weil diese Länder die gegen sie erhobenen Beschuldigungen heute dementieren und die fraglichen Berichte aus den Jahren 2002 und 2003 stammen. Demnach könnten die von ihnen heute geleugneten Vorfälle mit den in den Berichten, insbesondere dem Bericht von Human Rights Watch
dargelegten Fakten übereinstimmen, die Anerkennung jedoch, dass die eventuelle Existenz solcher Anstalten eine Verletzung des Vertrags und seines Artikels 6 darstellen kann, erfordert von Ihnen mehr als lediglich die Abgabe von Erklärungen, Herr Kommissar.
Sie sagen, Sie würden die Angelegenheit den Mitgliedstaaten überlassen. Sie kündigen eine sorgfältige Prüfung der vom Europarat eingeleiteten Ermittlungen an. Lassen Sie sich jedoch gesagt sein, dass der Menschenrechtsausschuss des Europäischen Parlaments schon jetzt beschlossen hat, Herrn Marty einzuladen, sobald er seinen Bericht abgeliefert hat. Sie sprechen davon, abwarten zu wollen, welche Entscheidung die USA in dieser Sache selbst treffen werden, und Sie teilten uns mit, dass Sie Nachforschungen auf technischer Ebene wünschen. All dies, davon bin ich überzeugt, ist jedoch keineswegs ausreichend. Sie müssen, Herr Kommissar, ganz einfach eine Untersuchung in die Wege leiten, um diese Situation aufzuklären, die den Grundlagen der Europäischen Union und ihrer Glaubwürdigkeit auf der Weltbühne abträglich ist."@de9
".
Κύριε Πρόεδρε, πιστεύω ότι ορθά ξεκινήσαμε αυτήν τη συζήτηση, επειδή όσα μας είπε ο κ. Frattini διαφέρουν κάπως από τις πρώτες ανακοινώσεις που έγιναν και επειδή πρέπει τουλάχιστον να αναγνωρίσετε ότι, αν υπάρχουν πραγματικά τέτοια μέρη με μυστήρια ονόματα –σκοτεινά μέρη, ορυχεία άλατος στα όποια βρίσκονται έγκλειστοι «φυλακισμένοι φαντάσματα» κλπ.– αυτό σημαίνει ότι υπάρχουν κενά στο άρθρο 6 της Συνθήκης και στην ίδια τη Συνθήκη.
Η παρούσα συζήτηση αποτελεί το πρώτο βήμα. Πιστεύω ότι θα κληθείτε να λάβετε και άλλα μέτρα για το ζήτημα αυτό. Γιατί; Επειδή αυτό το ζήτημα έχει εξαιρετική σημασία. Πρόκειται για ανθρώπους που κρατούνται φυλακισμένοι, χωρίς να έχουν δικαστεί, επί ένα ακαθόριστο χρονικό διάστημα και χωρίς κανένα δικαίωμα προσφυγής και που, συνεπώς, έχουν πιθανότατα υποστεί βασανιστήρια καθώς και απάνθρωπη και ατιμωτική μεταχείριση. Αντιμετωπίζουμε συνεπώς εδώ την πιθανότητα παραβιάσεων των άρθρων 3, 5 και 6 της Ευρωπαϊκής Συνθήκης για τα Ανθρώπινα Δικαιώματα, καθώς και της Ευρωπαϊκής Σύμβασης για την Πρόληψη των Βασανιστηρίων και του Διεθνούς Συμφώνου για τα Αστικά και τα Πολιτικά Δικαιώματα.
Τα τελευταία νέα είναι ότι δύο χώρες, μία που ανήκει στην Ευρωπαϊκή Ένωση και μία άλλη που βρίσκεται στη διαδικασία ένταξης στην Ευρωπαϊκή Ένωση, κατονομάζονται ότι έχουν στεγάσει τέτοια κέντρα. Λέω «έχουν» στεγάσει, επειδή αυτές οι χώρες αρνούνται σήμερα όσα τους καταλογίζονται και οι επίμαχες εκθέσεις ανάγονται στο 2002 και το 2003. Όσα αυτές οι χώρες σήμερα αρνούνται μπορούν συνεπώς να είναι συμβατά με τα γεγονότα που παρατίθενται στις εκθέσεις, κυρίως του Παρατηρητηρίου Ανθρωπίνων Δικαιωμάτων, αλλά το γεγονός της αναγνώρισης ότι η πιθανή ύπαρξη τέτοιων κέντρων μπορεί να συνιστά παραβίαση της Συνθήκης για την Ευρωπαϊκή Ένωση και του άρθρου 6 σάς επιβάλλει, κύριε Επίτροπε, να κάνετε κάτι περισσότερο από το να προβαίνετε σε δηλώσεις.
Λέτε ότι πρέπει να χειριστούν το ζήτημα τα ίδια τα κράτη μέλη. Λέτε ότι θα παρακολουθείτε προσεκτικά την έρευνα που επιμελείται το Συμβούλιο της Ευρώπης· σας ανακοινώνω εξάλλου ότι η υποεπιτροπή για τα ανθρώπινα δικαιώματα του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου έχει ήδη αποφασίσει από τώρα να καλέσει τον κ. Marty αμέσως μόλις καταθέσει την έρευνά του. Λέτε ότι αναμένετε να δείτε τι θα αποφασίσουν οι ίδιες οι Ηνωμένες Πολιτείες για το θέμα και ότι εκφράσατε την επιθυμία να διεξαχθούν έρευνες σε τεχνικό επίπεδο. Από την πλευρά μου, πιστεύω ότι όλα αυτά είναι εντελώς ανεπαρκή. Πρέπει απλώς, κύριε Επίτροπε, να επιμεληθείτε μια έρευνα για να χυθεί άπλετο φως σε αυτήν την κατάσταση που ζημιώνει τα θεμέλια της Ευρωπαϊκής Ένωσης και την αξιοπιστία της στη διεθνή σκηνή."@el10
".
Mr President, I believe that we have done well to instigate this debate, because what Mr Frattini has told us is slightly different from what was initially announced and because you will at least recognise that, if such mysteriously named places – black sites, salt mines containing ‘ghost prisoners’, etc. – do actually exist, then Article 6 of the Treaty and the Treaty itself would be given short shrift.
The debate is a first step. I believe that you will be called on to take further steps as regards this issue. Why? Because this is an extremely important issue. It is a question of people who have allegedly been detained, without first having been tried, for an unspecified length of time and without any appeal whatsoever, and who are therefore in all likelihood subjected to torture and inhumane and degrading treatment. We therefore have potential violations here of Articles 3, 5 and 6 of the European Convention on Human Rights, as well as potential violations of the European Convention for the Prevention of Torture and the International Pact on Civil and Political Rights.
The latest news is that two countries, one belonging to the European Union and the other in the process of joining the EU, are cited as having housed such centres. I say ‘having’ housed, since these countries are today denying these acts of which they are accused and because the reports in question date back to 2002 and 2003. What they are denying is taking place today could therefore be compatible with the facts presented in the reports, and particularly in the report by the Human Rights Watch, but the fact of recognising that the potential existence of such centres can constitute a violation of the Treaty on the European Union and Article 6 thereof calls for you to do more than just issue statements, Commissioner.
You say that you are leaving the matter in the hands of the Member States. You say that you are going to examine closely the investigation expedited by the Council of Europe; I will tell you, by the way, that the European Parliament’s Subcommittee on Human Rights has already decided to invite Mr Marty as soon as his work has been handed over. You say that you are waiting to see what the United States itself decides on this issue and you have expressed your desire for investigations to be carried out at a technical level. I, for my part, believe that all that is far from adequate. Quite simply, Commissioner, you must expedite an investigation in order to shed light on this situation, which is detrimental to the foundations of the European Union and to its credibility on the international stage."@en4
".
Señor Presidente, creo que hemos hecho bien en provocar este debate, porque lo que nos ha dicho el Comisario Frattini es ligeramente distinto de las primeras noticias, y al menos reconoce usted que, si existen en efecto esos lugares de nombres misteriosos –agujeros negros, minas de sal que encierran a «presos fantasma», etc.–, entonces habría inobservancia del Tratado y de su artículo 6.
Es un primer paso. Creo que se le pedirán otros en este asunto. ¿Por qué? Porque es un asunto de enorme importancia. Se trata de personas que estarían detenidas sin haber sido juzgadas, por tiempo indefinido y sin ningún recurso y que, por tanto, serían sometidas más que probablemente a torturas y tratos inhumanos y degradantes. Tenemos por tanto violaciones potenciales de los artículos 3, 5 y 6 del Convenio Europeo de Derechos Humanos, así como violaciones potenciales del Convenio para la Prevención de la Tortura y del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos.
La última noticia es que se dice que dos países, uno miembro de la Unión Europea y otro en curso de adhesión a la Unión Europea, habían albergado tales centros. Digo «habían» albergado porque esos países desmienten hoy los hechos que se les reprochan y los informes en cuestión datan de 2002 y 2003. Por consiguiente, podrían ser compatibles los desmentidos actuales y la realidad reflejada en los informes, en particular de
pero el hecho de reconocer que la posible existencia de tales centros puede constituir una violación del Tratado de la Unión Europea y su artículo 6 requiere algo más que emitir declaraciones, señor Comisario.
Dice usted que va a dejar el asunto en manos de los Estados miembros. Dice que va a examinar detenidamente la investigación ordenada por el Consejo de Europa; le diré, por cierto, que la Subcomisión de Derechos Humanos del Parlamento Europeo ha decidido ya invitar al señor Marty tan pronto como entregue su trabajo. Dice usted que espera a ver qué deciden los propios Estados Unidos al respecto y ha expresado usted su deseo que se lleven a cabo investigaciones de orden técnico. Creo que todo esto está muy lejos de ser suficiente. Señor Comisario, lo que debe hacer pura y simplemente es ordenar una investigación para arrojar luz sobre esta situación, que daña los fundamentos de la Unión y su credibilidad en la escena internacional."@es20
"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@et5
"Arvoisa puhemies, mielestäni teimme oikein käynnistäessämme tämän keskustelun, sillä komission jäsenen Frattinin meille kertomat asiat eroavat hieman siitä, mitä aiemmin ilmoitettiin. Olettehan kuitenkin sitä mieltä, että jos nämä kummallisen nimiset paikat, nämä salaiset keskukset ja suolakaivokset, joissa pidetään "haamuvankeja", todella ovat olemassa, tilanne on täysin perustamissopimuksen 6 artiklan ja koko perustamissopimuksen vastainen.
Tämä keskustelu on ensimmäinen askel eteenpäin. Teitä varmasti kehotetaan toteuttamaan lisätoimia tässä asiassa. Miksi näin? Siksi, että asia on äärimmäisen tärkeä. Kyse on ihmisistä, jotka väitteiden mukaan on vangittu ilman oikeudenkäyntiä määrittelemättömäksi ajaksi ja ilman mitään mahdollisuutta valittaa asiasta. He ovat näin ollen mitä todennäköisimmin joutuneet kidutuksen ja epäinhimillisen ja alentavan kohtelun uhreiksi. Näin ollen on todennäköisesti rikottu Euroopan ihmisoikeussopimuksen 3, 5 ja 6 artiklaa ja mahdollisesti myös kidutuksen estämisestä tehtyä eurooppalaista yleissopimusta sekä kansalaisoikeuksia ja poliittisia oikeuksia koskevaa kansainvälistä yleissopimusta.
Tuoreimpien uutisten mukaan näitä pidätyskeskuksia olisi ollut kahdessa maassa, joista toinen on EU:n jäsen ja toinen pian liittymässä EU:hun. Puhun imperfektissä, koska nämä maat kieltävät nyt niihin kohdistetut väitteet ja koska kyseiset selvitykset tehtiin vuosina 2002 ja 2003. Se, että ne nyt kieltävät tällaiset tapahtumat, ja raporteissa, erityisesti Human Rights Watchin selonteoissa, kuvatut tosiseikat saattavat siis olla yhteensopivat. Arvoisa komission jäsen, sen tunnustaminen, että näiden pidätyskeskusten mahdollinen olemassaolo voi olla vastoin Euroopan unionista tehtyä sopimusta ja sen 6 artiklaa, edellyttää teiltä kuitenkin enemmän kuin pelkkien julkilausumien antamista.
Toteatte, että jätätte asian jäsenvaltioiden tutkittavaksi ja että käytte tarkkaan läpi Euroopan neuvoston kiireellisesti toteuttaman tutkimuksen. Voin muuten kertoa teille, että Euroopan parlamentin ihmisoikeuksien alivaliokunta on jo päättänyt kuulla Euroopan neuvoston Dick Martya heti, kun hänen työnsä on tehty. Toteatte, että odotatte Yhdysvaltojen ensin tekevän päätöksensä asiasta ja olette ilmoittanut toivovanne teknisiä tutkimuksia. Mielestäni tämä ei todellakaan riitä. Arvoisa komission jäsen, teidän on yksinkertaisesti kiireellisesti käynnistettävä tutkimukset tilanteen selvittämiseksi, sillä se horjuttaa EU:n perusteita ja sen kansainvälistä uskottavuutta."@fi7
"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@hu11
"Signor Presidente, credo che sia stato opportuno tenere questa discussione perché le informazioni fornite dal Commissario Frattini sono leggermente diverse dai primi annunci; bisogna almeno riconoscere che, se esistono davvero simili luoghi dai nomi misteriosi – siti neri, miniere di sale che celano prigionieri fantasma, eccetera – allora il Trattato e l’articolo 6 sono diventati carta straccia.
Questo dibattito è un primo passo; credo che le chiederemo di farne altri. Perché? Perché è una questione di estrema importanza. Si tratta di persone che sarebbero detenute, senza essere state prima giudicate, per un periodo di tempo indeterminato e senza alcuna possibilità di appello, e che, molto probabilmente, sono pertanto state sottoposte a torture e maltrattamenti disumani e degradanti. Si tratta quindi di potenziali violazioni della Convenzione europea dei diritti dell’uomo – articoli 3, 5 e 6 – nonché della Convenzione contro la tortura e della Convenzione internazionale sui diritti civili e politici.
Il fatto nuovo è che vengono citati due paesi, uno dell’Unione europea e l’altro in corso di adesione all’UE, che avrebbero ospitato tali centri; e dico “avrebbero ospitato” perché tali paesi smentiscono attualmente i fatti denunciati e perché i rapporti in questione risalgono al 2002 e al 2003. I paesi smentiscono che questi fatti stiano avvenendo ora, ma ciò non è incompatibile con quanto descritto nei rapporti, soprattutto quello di
; tuttavia, il fatto di riconoscere che l’eventuale esistenza di tali centri può costituire una violazione del Trattato dell’Unione europea e del suo articolo 6 richiede ben altro che le sue dichiarazioni, signor Commissario.
Lei ci ha detto che si rimette agli Stati membri; ci ha detto che intende esaminare da vicino l’inchiesta avviata su iniziativa del Consiglio d’Europa; tra parentesi, la informo che la sottocommissione per i diritti dell’uomo del Parlamento europeo ha già deciso di invitare il presidente della commissione Affari legali e diritti dell’uomo dell’Assemblea parlamentare del Consiglio d’Europa Dick Marty, dopo che questi avrà consegnato il suo lavoro. Lei ci ha detto che aspetta la decisione degli Stati Uniti in materia, e ci ha detto altresì di aver auspicato lo svolgimento di ricerche a livello tecnico; da parte mia, credo che tutto ciò sia ampiamente insufficiente. Signor Commissario, lei deve semplicemente sollecitare un’inchiesta per far luce su questa situazione, che pregiudica le basi dell’Unione e la sua credibilità sulla scena internazionale."@it12
"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@lt14
"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@mt15
".
Mijnheer de Voorzitter, ik denk dat het goed is dat wij het initiatief tot dit debat hebben genomen, omdat hetgeen commissaris Frattini ons heeft verteld enigszins afwijkt van wat aanvankelijk was aangekondigd en omdat u in ieder geval erkent dat als dergelijke centra met geheimzinnige namen – “zwarte locaties”, zoutmijnen met “spookgevangenen” enzovoort – inderdaad bestaan, het Verdrag, en met name artikel 6 hiervan, met voeten zou worden getreden.
Dit debat is een eerste stap. Ik denk dat u gevraagd zal worden om nog meer stappen in deze kwestie te ondernemen. Waarom? Omdat het een uiterst belangrijke kwestie is. Het gaat om mensen die, zonder dat zij terecht hebben gestaan, voor onbepaalde tijd zouden worden vastgehouden zonder enige mogelijkheid om beroep aan te tekenen. Het lijkt daarom zeer waarschijnlijk dat deze mensen aan foltering en een onmenselijke of vernederende behandeling worden onderworpen. Wij hebben hier dus te maken met mogelijke schendingen van het Europees Verdrag tot bescherming van de rechten van de mens – de artikelen 3, 5 en 6 – evenals van het Europees Verdrag ter voorkoming van foltering en van het Internationaal Verdrag inzake Burgerrechten en Politieke Rechten.
Het laatste nieuws is dat er twee landen worden genoemd – een lidstaat en een kandidaat-lidstaat van de Europese Unie – die dergelijke gevangenissen zouden hebben gehuisvest. Ik zeg “zouden hebben” gehuisvest, omdat deze landen de hun ten laste gelegde feiten op dit moment ontkennen en omdat de rapporten in kwestie uit 2002 en 2003 dateren. Het zou dus mogelijk kunnen zijn dat de huidige ontkenningen en de feiten die in de rapporten, en met name in dat van Human Rights Watch, worden gepresenteerd, verenigbaar zijn. Als u echter erkent dat het mogelijke bestaan van deze centra een schending van het Verdrag betreffende de Europese Unie en van artikel 6 hiervan kan inhouden, dan dient u meer te doen dan verklaringen af te leggen, mijnheer de commissaris.
U zegt dat u de kwestie aan de lidstaten overlaat. U zegt dat u het onderzoek dat de Raad van Europa met bekwame spoed heeft verricht, aandachtig zult bestuderen. Overigens wil ik u aankondigen dat de Subcommissie mensenrechten van het Europees Parlement al besloten heeft de heer Marty uit te nodigen zodra zijn werk is afgeleverd. U zegt dat u eerst afwacht wat de Verenigde Staten zelf over deze kwestie zullen besluiten. Verder hebt u gezegd dat u wilt dat er technisch onderzoek wordt verricht. Persoonlijk vind ik dit alles bij lange na niet toereikend. Wat u eenvoudigweg moet doen, mijnheer de commissaris, is met spoed een onderzoek verrichten om helderheid te verschaffen in deze situatie, die afbreuk doet aan de grondslag van de Europese Unie en aan haar geloofwaardigheid op het internationale toneel."@nl3
"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@pl16
"Senhor Presidente, creio que fizemos bem em induzir este debate, porque o que o Vice-Presidente Frattini nos disse difere ligeiramente do que foi inicialmente anunciado e porque, pelo menos, se reconhecerá que, a existirem de facto esses locais com nomes misteriosos - "sítios negros", minas de sal que encerram "prisioneiros fantasmas", etc. -, então o artigo 6º do Tratado e o próprio Tratado estariam a ser desrespeitados.
O debate é um primeiro passo. Creio que irão ser chamados a dar outros passos relativamente a esta questão. Porquê? Porque esta questão é extremamente importante. Trata-se de pessoas que terão sido detidas, sem terem sido previamente julgadas, por um período indeterminado e sem qualquer recurso, e que, por conseguinte, serão com toda a probabilidade sujeitas a tortura e a tratamentos desumanos e degradantes. Estamos aqui, portanto, perante potenciais violações dos artigos 3º, 5º e 6º da Convenção Europeia dos Direitos do Homem, bem como perante potenciais violações da Convenção Europeia para a Prevenção da Tortura e do Pacto Internacional sobre os Direitos Civis e Políticos.
A notícia mais recente é a de que dois países, um pertencente à União Europeia e outro em processo de adesão à UE, são citados como tendo abrigado tais centros. Digo "tendo" abrigado, visto que estes países negam hoje estes factos de que são acusados e porque os relatórios em causa datam de 2002 e 2003. Poderia, pois, existir compatibilidade entre o que negam actualmente e a realidade apresentada nos relatórios, nomeadamente no relatório da
mas, Senhor Comissário, o facto de reconhecer que a eventual existência de tais centros pode configurar uma violação do Tratado da União Europeia e do seu artigo 6º requer de si algo mais do que declarações.
Diz que deixa a questão nas mãos dos Estados-Membros. Diz que vai examinar de perto a investigação levada a cabo pelo Conselho da Europa; quero dizer-lhe, a propósito, que a Subcomissão dos Direitos do Homem do Parlamento Europeu já decidiu convidar o Sr. Dick Marty assim que o seu trabalho tiver sido entregue. Diz que está à espera de ver o que os próprios Estados Unidos vão decidir sobre esta questão e exprimiu o seu desejo de ver realizadas investigações a nível técnico. Pessoalmente, creio que tudo isso está longe de ser suficiente. O Senhor Comissário terá, muito simplesmente, de diligenciar uma investigação que lance luz sobre esta situação, que é prejudicial para os alicerces da União e para a sua credibilidade na cena internacional."@pt17
"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@sk18
"Monsieur le Président, je crois que nous avons bien fait de provoquer ce débat parce que ce que nous dit le commissaire Frattini est légèrement différent des premières annonces et qu'au moins vous reconnaissez que, s'il existe effectivement de tels lieux aux noms mystérieux - sites noirs, mines de sel renfermant des prisonniers fantômes etc. - c'est alors le traité et son article 6 qui seraient pris en défaut.
C'est un premier pas. On va, je crois, vous en demander d'en faire d'autres dans cette question. Pourquoi? Parce que la question est d'une extrême importance. Il s'agit de personnes qui seraient détenues, sans avoir été jugées au préalable, pour une durée indéterminée et sans aucun recours, et qui sont dès lors, plus que probablement, soumises à la torture, aux traitements inhumains et dégradants. Nous avons donc là des violations potentielles de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 3, 5 et 6, ainsi que de la Convention contre la torture et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le fait nouveau, c'est que deux pays, l'un de l'Union européenne et l'autre en cours d'adhésion à l'Union européenne, sont cités comme ayant abrité de tels centres. Je dis "ayant abrité", puisque ces pays démentent aujourd'hui les faits reprochés et que les rapports en question datent de 2002 et 2003. Il pourrait donc y avoir compatibilité entre les dénégations actuelles et la réalité présentée dans les rapports, notamment de
mais le fait de reconnaître que l'existence éventuelle de tels centres peut constituer une violation du traité sur l'Union européenne et de son article 6 appelle autre chose que vos déclarations, Monsieur le Commissaire.
Vous dites vous en remettre aux États membres. Vous dites que vous allez examiner de près l'enquête diligentée par le Conseil de l'Europe - je vous annonce d'ailleurs que la commission des droits de l'homme du Parlement européen a d'ores et déjà décidé d'inviter M. Marty dès la remise de son travail. Vous dites que vous attendez de voir ce que les États-Unis vont eux-mêmes décider sur la question, vous avez dit avoir souhaité des recherches au niveau technique; moi je crois que tout cela est largement insuffisant. Vous devez, Monsieur le Commissaire, purement et simplement diligenter une enquête pour faire la lumière sur cette situation qui porte préjudice aux fondements de l'Union et à sa crédibilité sur la scène internationale."@sl19
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Herr talman! Jag anser att vi har gjort rätt i att sätta igång denna debatt, eftersom det som Franco Frattini har sagt oss är aningen olikt det som meddelades i början och ni kommer åtminstone att erkänna att om platser med sådana mystiska namn – hemliga anläggningar, saltgruvor med ”spökfångar” etcetera – verkligen existerar, skulle processen med artikel 6 i fördraget och fördraget självt göras kort.
Debatten är ett första steg. Ni kommer säkerligen att uppmanas att ta ytterligare steg när det gäller denna fråga. Varför? Därför att detta är en ytterst viktig fråga. Det handlar om människor som enligt uppgift har blivit fängslade, utan att först ha genomgått en rättegång, för en icke angiven tidslängd och utan något som helst överklagande och som därför med all sannolikhet utsätts för tortyr och omänsklig och förnedrande behandling. Det handlar således om eventuella brott mot artiklarna 3, 5 och 6 i Europeiska konventionen om skydd för de mänskliga rättigheterna, liksom eventuella brott mot Europeiska konventionen till förhindrande av tortyr och Internationella pakten om civila och politiska rättigheter.
De senaste nyheterna är att två länder, ett som tillhör EU och ett som håller på att bli EU-medlem, nämns bland dem som påstås ha haft sådana centrer. Jag säger ”har” haft eftersom dessa länder i dag förnekar de handlingar de anklagas för och för att rapporterna i fråga är från 2002 och 2003. Det som de förnekar att det skulle ske i dag skulle därför kunna överensstämma med de uppgifter som finns i rapporterna, och särskilt i rapporten från Human Rights Watch, men att man erkänner att den eventuella förekomsten av sådana centrer kan vara ett brott mot Fördraget om Europeiska unionen och dess artikel 6 kräver att ni uträttar mer än att bara göra uttalanden, herr kommissionsledamot.
Ni säger att ni överlämnar frågan i medlemsstaternas händer. Ni säger att ni ska granska Europarådets undersökning noggrant; jag vill förresten tala om för er att Europaparlamentets underutskott för mänskliga rättigheter redan har beslutat att bjuda in Dick Marty så fort hans arbete har överlämnats. Ni säger att ni väntar på att få veta vad Förenta staterna beslutar i denna fråga och ni har uttryckt er önskan om att undersökningarna ska utföras på en teknisk nivå. Jag för min del anser inte alls att detta är lämpligt. Ni, herr kommissionsledamot, måste helt enkelt genomföra en undersökning för att belysa denna situation, som skadar EU:s grundvalar och dess internationella trovärdighet."@sv21
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lpv:unclassifiedMetadata |
"Human Rights Watch"5,19,15,1,18,14,16,11,13,20,17,12,8
"Hélène Flautre,"5,19,15,1,18,14,11,16,13,8
"au nom du groupe Verts/ALE"5,19,15,1,18,14,16,11,13
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The resource appears as object in 2 triples