Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-11-14-Speech-1-024"

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"en.20051114.12.1-024"6
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"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l’heure, mais de façon un peu différente. Nous n’avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c’est qu’il ne soit pas possible d’en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l’on en parle. Jamais on n’a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s’exprimer librement, comme ils s’expriment au sujet d’autres États de par le monde."@fr8
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"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@cs1
"Hr. formand, mit indlæg vedrører det emne, som også hr. Sifunakis beskæftigede sig med for et øjeblik siden, om end jeg vil bruge lidt andre ord. Vi ser ikke nødvendigvis ens på begivenhederne i Frankrig, men det, som er påfaldende, er, at det ikke er muligt at tale herom i Europa-Parlamentet. Fandt disse begivenheder sted i Latinamerika, i Afrika eller i Asien, ville man udarbejde beslutningsforslag herom. Begivenhederne i Frankrig har hidtil givet anledning til 9.000 påsatte brande, busser er afbrændt, det samme gælder læskure, skoler, vuggestuer, børnehaver, biblioteker, sportscentre, ungdomsklubber, sundhedscentre, socialcentre og endog kirker. Begivenhederne rammer politifolk, som er udsat for angreb, brandfolk, som sætter livet på spil, buschauffører, metroførere, for ikke at nævne de to uskyldige dødsofre, respektable franskmænd, som blev lynchet for øjnene af deres familie. Og i Europa-Parlamentet nægter man at tale herom. Aldrig har man oplevet en sådan tavshed i en parlamentarisk forsamling, hvor synspunkter, måtte de være forskellige eller modstridende, frit bør kunne komme til udtryk, som de kommer til udtryk, når det gælder andre stater verden over."@da2
"Herr Präsident! Ich werde mich zu demselben Thema äußern wie soeben Herr Sifunakis, wenn auch in einem etwas anderen Sinne. Offensichtlich haben wir nicht die gleiche Ansicht zu den gegenwärtigen Geschehnissen in Frankreich, über die eine Aussprache in diesem Hause sonderbarerweise jedoch nicht möglich ist. Fänden diese Ereignisse in Lateinamerika, Afrika oder Asien statt, würden Entschließungsanträge darüber verfasst. Seit Beginn der Krawalle sind 9 000 Brandanschläge verübt worden: Autobusse werden angezündet ebenso wie Busdepots, Schulen, Kinderkrippen, Kindergärten, Bibliotheken, Sporthallen, Jugendklubs, Gesundheitszentren, Sozialzentren und sogar Kirchen. Polizisten werden angegriffen, aber auch Feuerwehrleute, die ihr Leben aufs Spiel setzen, Busfahrer, Metrochauffeure, ganz zu schweigen von den beiden unschuldig zu Tode gekommenen ehrbaren französischen Bürgern, die vor den Augen ihrer Familien gelyncht wurden. Das Europäische Parlament indes lehnt eine Aussprache darüber ab. Noch nie hat man eine solche „Schweigepflicht“ in einer sich als Parlament bezeichnenden Versammlung erlebt, in der es möglich sein muss, Standpunkte, und seien sie noch so kontrovers und noch so widersprüchlich, frei zu äußern, so wie sie frei zum Ausdruck gebracht werden, wenn es sich um andere Länder in der Welt handelt."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, θα μιλήσω για το ίδιο θέμα που έθιξε μόλις τώρα ο συνάδελφός μας, κ. Σηφουνάκης, αλλά με λίγο διαφορετικό τρόπο. Προφανώς, δεν έχουμε την ίδια άποψη για τα γεγονότα που συνέβησαν στη Γαλλία, αλλά το εκπληκτικό είναι ότι δεν μπορούμε να μιλήσουμε για το θέμα αυτό μέσα σε αυτό το Κοινοβούλιο. Αν τα γεγονότα αυτά συνέβαιναν στη Λατινική Αμερική, στην Αφρική ή στην Ασία, θα είχαμε συντάξει σχετικά ψηφίσματα. Και όμως, από τότε που άρχισαν αυτά τα γεγονότα, 9 000 εμπρησμοί έχουν γίνει εσκεμμένα: έχουν καεί λεωφορεία, αμαξοστάσια, σχολεία, βρεφονηπιακοί σταθμοί, παιδικοί σταθμοί, βιβλιοθήκες, αθλητικά κέντρα, λέσχες νέων, κέντρα υγείας, κοινωνικά κέντρα, ακόμη και εκκλησίες. Αστυνομικοί δέχθηκαν επιθέσεις, όπως και πυροσβέστες που θέτουν τη ζωή τους σε κίνδυνο, οδηγοί λεωφορείων, μηχανοδηγοί υπόγειου σιδηρόδρομου, για να μην αναφέρω τον θάνατο δύο αθώων Γάλλων που τους λύντσαραν μπροστά στα μάτια των οικογενειών τους. Και όμως, το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο αρνείται να μας επιτρέψει να αναφερθούμε σε αυτό το θέμα. Ένας τέτοιος «κανόνας σιωπής» είναι άνευ προηγουμένου σε ένα σώμα που αυτοαποκαλείται Κοινοβουλευτική Συνέλευση και όπου όλες οι απόψεις, ακόμη και οι διαφορετικές, ακόμη και οι αντίθετες, πρέπει να εκφράζονται ελεύθερα, όπως συμβαίνει για θέματα που αφορούν άλλες χώρες ανά τον κόσμο."@el10
"Mr President, I shall speak about the same matter that was addressed just now by our fellow Member, Mr Sifunakis, but I shall do so a slightly different way. We obviously do not have the same view on the events taking place in France, but the extraordinary thing is that it is not possible to talk about them in this Parliament. If these events were taking place in Latin America, Africa or Asia, resolutions would be drafted in their regard. Since these events began, 9 000 fires have been started intentionally: buses and bus depots, schools, crèches, nursery schools, libraries, sports centres, youth clubs, health centres, social centres and even churches are all being set alight. Police officers are being attacked, but so too are the fire fighters who risk their lives, bus drivers, underground train drivers, not to mention the two innocent lives that have been lost, respectable French citizens who were lynched in front of their families. Meanwhile, the European Parliament is refusing to let us talk about the matter. Such a ‘rule of silence’ is unprecedented in an assembly calling itself a Parliamentary Assembly and in which it is possible for points of view, although quite different and quite conflicting, freely to be expressed, as they are expressed on the subject of other countries throughout the world."@en4
"Señor Presidente, hablaré del mismo asunto que el abordado por otro diputado, el señor Sifunakis, hace un momento, pero de un modo algo distinto. No tenemos necesariamente la misma visión de los sucesos de Francia, pero lo extraordinario es que no sea posible hablar de ellos en este Parlamento. Si esos sucesos se produjeran en América Latina, en África o en Asia, se elaborarían resoluciones al respecto. Ahora bien, desde que comenzaron estos sucesos, se han producido 9 000 incendios intencionados, se han quemado autobuses, cocheras, colegios, guarderías, parvularios, bibliotecas, centros deportivos, casas de la juventud, ambulatorios, centros sociales e incluso iglesias. Se ha atacado a policías, pero también a bomberos que arriesgan su vida, conductores de autobús y conductores de metro, por no hablar de los dos muertos inocentes, ciudadanos franceses respetables que fueron linchados ante los ojos de sus familias. Mientras tanto, el Parlamento Europeo se niega a que hablemos del asunto. Jamás se ha visto semejante «ley del silencio» en una asamblea que se autodenomina Asamblea Parlamentaria y en la que deben poder expresarse libremente los puntos de vista, aunque sean muy diferentes e incluso antagónicos, como se expresan respecto de otros países de todo el mundo."@es20
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@et5
"Arvoisa puhemies, puhun samasta aiheesta kuin jäsen Sifunakis hetki sitten, mutta hieman eri näkökulmasta. Selvästikään emme ole yksimielisiä Ranskan tapahtumista, mutta merkillistä on, ettemme voi keskustella niistä parlamentissa. Jos tällaista tapahtuisi Latinalaisessa Amerikassa, Afrikassa tai Aasiassa, laatisimme asiasta päätöslauselmia. Näiden tapahtumien aikana on sytytetty tahallisesti 9 000 tulipaloa: busseja ja bussivarikkoja, kouluja, päiväkoteja, kirjastoja, urheilukeskuksia, nuorisotaloja, terveyskeskuksia, vapaa-ajankeskuksia ja jopa kirkkoja sytytetään tuleen. Poliisien kimppuun hyökätään ja niin myös henkensä vaarantavien palomiesten, bussin- ja metronkuljettajien, puhumattakaan mellakoiden kahdesta viattomasta kuolonuhrista, kahdesta kunniallisesta Ranskan kansalaisesta, jotka tapettiin perheidensä nähden. Euroopan parlamentti ei kuitenkaan salli meidän keskustella tästä asiasta. Tällainen "vaikenemisen laki" on ennenkuulumaton parlamentiksi itseään kutsuvassa laitoksessa, jossa on mahdollista ilmaista vapaasti hyvin erilaisia ja keskenään ristiriitaisia mielipiteitä silloin, kun on kyse muista maailman maista."@fi7
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@hu11
"Signor Presidente, affronterò lo stesso tema di cui ha parlato poc’anzi l’onorevole Sifunakis, ma da una prospettiva leggermente diversa. Ovviamente non abbiamo la medesima visione di quanto accade in Francia, ma la cosa pazzesca è che non se ne possa parlare in quest’Aula. Se tali fatti fossero avvenissero in America latina, in Africa o in Asia elaboreremmo risoluzioni . Da quando hanno avuto inizio i disordini sono stati appiccati 9 000 incendi dolosi: sono stati bruciati autobus, depositi di autobus, istituti di istruzione, asili nido, scuole materne, biblioteche, centri sportivi, centri giovanili, consultori, centri sociali e persino chiese. Vengono sferrati attacchi contro la polizia, ma anche contro i vigili del fuoco, che mettono a rischio la loro stessa vita, contro gli autisti degli autobus e i conducenti della metropolitana, per non parlare delle due vittime innocenti, cittadini francesi perbene che sono stati linciati sotto gli occhi delle loro famiglie. E il Parlamento si rifiuta di discuterne. Non si è mai vista una simile omertà in un consesso che si definisce Assemblea parlamentare e in cui le opinioni, benché diverse, benché opposte, devono trovare libera espressione, come in effetti accade quando si parla di altri Stati del mondo."@it12
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@lt14
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@lv13
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, ik wil hetzelfde onderwerp aan de orde stellen als onze collega Sifunakis zojuist heeft gedaan, maar dan op een iets andere manier. Het is duidelijk dat onze visies op de gebeurtenissen in Frankrijk uiteenlopen, maar wat zo vreemd is, is dat het niet mogelijk is hierover in dit Parlement te spreken. Als deze gebeurtenissen zich in Latijns-Amerika, Afrika of Azië zouden voordoen, zouden wij er resoluties over opstellen. Sinds het begin van deze ongeregeldheden zijn er al negenduizend branden gesticht. Er zijn bussen in brand gestoken, evenals busremises, scholen, crèches, kleuterscholen, bibliotheken, sportcentra, jongerencentra, gezondheidscentra, buurthuizen en zelfs kerken. Niet alleen politieagenten worden aangevallen, maar ook brandweerlieden die hun leven op het spel zetten, buschauffeurs en metrobestuurders. Om nog maar te zwijgen van die twee onschuldige, respectabele Franse burgers die voor de ogen van hun familie zijn gelyncht. Ondertussen staat het Europees Parlement niet toe dat wij hierover spreken. Een dergelijke zwijgplicht is ongekend in een vergadering die zich een Parlementaire Vergadering noemt en waar parlementsleden vrijelijk uiting moeten kunnen geven aan hun standpunten – zelfs als deze onderling verschillend of tegenstrijdig zijn -, zoals dat ook gebeurt als het om andere landen in de wereld gaat."@nl3
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@pl16
"Senhor Presidente, irei falar sobre o mesmo tema que o nosso colega Sifunakis acaba de abordar, mas de forma ligeiramente diferente. Não temos, obviamente, a mesma visão dos acontecimentos que estão a ocorrer em França, mas o mais extraordinário é o facto de não ser possível falar sobre eles neste Parlamento. Se estes acontecimentos estivessem a ocorrer na América Latina, em África ou na Ásia, elaborar-se-iam resoluções a seu respeito. Ora, desde que estes acontecimentos tiveram início, deflagraram 9 000 incêndios de origem intencional: estão a ser incendiados autocarros e terminais de autocarros, colégios, creches, infantários, bibliotecas, centros desportivos, centros de juventude, centros de saúde, centros sociais e até igrejas. Estão a ser atacados polícias, mas também bombeiros, que arriscam a sua vida, condutores de autocarro, maquinistas de metro, sem falar das duas vidas inocentes que se perderam, cidadãos franceses respeitáveis que foram linchados à frente das suas famílias. Entretanto, o Parlamento Europeu não permite que falemos sobre o assunto. Uma tal "regra do silêncio" não tem precedentes numa assembleia que se diz uma Assembleia Parlamentar e na qual deve ser possível exprimir livremente pontos de vista, ainda que muito diferentes e muito contraditórios, como sucede a respeito de outros Estados em todo o mundo."@pt17
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@sk18
"Monsieur le Président, je parlerai du même sujet que notre collègue Sifunakis tout à l'heure, mais de façon un peu différente. Nous n'avons pas forcément la même vision des événements de France, mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il ne soit pas possible d'en parler dans ce Parlement. Si ces événements se produisaient en Amérique latine, en Afrique ou en Asie, on rédigerait des résolutions les concernant. Or, depuis le début de ces événements, ce sont neuf mille incendies volontaires, ce sont des autobus qui sont brûlés, ainsi que des dépôts de bus, des collèges, des crèches, des écoles maternelles, des bibliothèques, des centres sportifs, des maisons de jeunes, des dispensaires, des centres sociaux et même des églises. Ce sont les policiers qui sont attaqués, mais aussi les pompiers qui risquent leur vie, les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, sans parler de ces deux morts innocents, des Français respectables qui ont été lynchés sous les yeux de leur famille. Et le Parlement européen refuse que l'on en parle. Jamais on n'a vu une telle omerta dans une assemblée qui se dit une Assemblée parlementaire et où des points de vue, quand bien même différents, quand bien même contradictoires, doivent pouvoir s'exprimer librement, comme ils s'expriment au sujet d'autres États de par le monde."@sl19
"Herr talman! Jag vill tala om samma fråga som just togs upp av vår kollega Nikolaos Sifunakis, men jag ska göra på ett lite annorlunda sätt. Vi har uppenbarligen inte samma uppfattning om de händelser som äger rum i Frankrike, men det märkliga är att det inte är möjligt att tala om dem i detta parlament. Om dessa händelser hade ägt rum i Latinamerika, Afrika eller Asien skulle vi ha utarbetat resolutioner om dem. Sedan dessa händelser började har 9 000 bränder anlagts: bussar och bussgarage, skolor, daghem, förskolor, bibliotek, idrottsanläggningar, ungdomsklubbar, vårdcentraler, socialkontor och till och med kyrkor har satts i brand. Poliser attackeras men även brandmän som riskerar sitt liv, bussförare, tunnelbaneförare, för att inte tala om de två oskyldiga liv som förlorats, respektabla franska medborgare som lynchades inför sina familjer. Under tiden vägrar Europaparlamentet att låta oss tala om frågan. En sådan ”tystnadsregel” har aldrig förut skådats i en kammare som kallar sig en parlamentarisk församling och där uppfattningar fritt kan framföras, även om de skiljer sig fullständigt åt och är motstridiga, på samma sätt som de framförs när det gäller andra länder i världen."@sv21
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"Bruno Gollnisch (NI ). –"5,19,15,1,18,14,16,11,13

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