Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-10-26-Speech-3-334"

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". - Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d’autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n’a pas tenu toutes ses promesses. Il s’agit évidemment de la question des droits de l’homme et de la démocratie. Pour s’en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région - cela a été fait à l’invitation de Mme Patrie, cet après-midi - ou de la situation de la liberté d’expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l’information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d’association, à la liberté d’expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l’homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l’objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n’a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l’a dit, je crois qu’il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l’homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l’instauration d’une politique ambitieuse de promotion des droits de l’homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d’appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l’immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C’est assez clair et cela vient encore d’être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l’homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu’elle appelle les «migrants illégaux», la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n’avançons guère. J’ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en œuvre de nos politiques des droits de l’homme et de la démocratie dans cette région. C’est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l’Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@fr8
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"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@cs1
"Fru formand, jeg tror, fru Wallström og De selv, fru kommissær, i lighed med flere andre peger på et aspekt, hvor Barcelona-processen ikke har levet op til løfterne. Det gælder naturligvis spørgsmålet om menneskerettigheder og demokrati. Man kan forvisse sig herom ved at se på resultaterne, når der gøres status med hensyn til pressefriheden i området - det skete på fru Patries foranledning i eftermiddags - eller med hensyn til ytringsfriheden i Tunesien, her umiddelbart før verdenstopmødet om informationssamfundet. Man kan således anføre de utallige krænkelser af organisationsfriheden, ytringsfriheden og forsamlingsfriheden. Man kan også nævne retsvæsenet, som i mange lande er mangelfuldt, tortur, som er almindelig praksis, ja, nærmest praktiseres systematisk i visse lande, og menneskerettighedsforkæmperne, som overalt i verden forulempes og oplever, at deres rettigheder krænkes. Barcelona-processen har således i alle disse forhold ikke levet op til løfterne. Den frembyder efter min opfattelse ligeledes mangler, som også påpeget af fru Jäätteenmäki, når det gælder kvindernes rettigheder, økonomiske og sociale rettigheder og de mekanismer, der er etableret for at sikre en effektiv politik, hvad angår demokrati og menneskerettigheder. Alt dette til trods har Barcelona-processen gjort det muligt at etablere mekanismer og fora for politisk dialog om disse spørgsmål, og den har således skabt det fornødne grundlag for en ambitiøs politik til fremme af menneskerettigheder og demokrati. De anførte, fru kommissær, at indvandringsspørgsmålet kommer til at stå centralt under drøftelserne på Barcelona-topmødet. Tillad mig i den forbindelse at henlede Deres opmærksomhed på følgende forhold. Jeg tror, at vi, når det gælder spørgsmålet om bekæmpelse af terrorisme og illegal indvandring, ansporer landene til at krænke international ret. Det er ret tydeligt, og det er endnu en gang kommet til udtryk i forbindelse med begivenhederne på Lampedusa, som involverede Libyen, og nu senest begivenhederne i de spanske enklaver Ceuta og Mellila og i Marokko. Beder man disse lande om at dæmme op for strømmen af flygtninge fra Afrika syd for Sahara, beder man dem om og presser dem til at krænke menneskerettighederne. Inden vi med vores politik søger at lægge en bremse på presset fra dem, vi betegner som "illegale indvandrere", bør vi definere en europæisk politik for legal indvandring. Som bekendt sker der ikke mange fremskridt på det område. Jeg føler mig overbevist om, at civilsamfundet og parlamentsmedlemmerne kan bidrage til at forbedre gennemførelsen af vores politikker vedrørende menneskerettigheder og demokrati i dette område. Derfor håber jeg meget, at Kommissionen vil være til stede i Rabat under det kommende ekstraordinære møde i Den Parlamentariske Forsamling for Euro-Middelhavssamarbejdet."@da2
"Frau Präsidentin! Frau Wallström und Sie selber, Frau Kommissarin, haben ebenso wie andere meines Erachtens Ihren Finger auf eine Frage gelegt, in der der Barcelona-Prozess nicht alle seine Versprechen gehalten hat. Ich meine natürlich das Problem der Menschenrechte und der Demokratie. Um sich davon zu überzeugen, genügt eine Bestandsaufnahme der Situation der Pressefreiheit in der Region – auf Aufforderung von Frau Patrie ist diese heute Nachmittag erfolgt – oder der Situation der Meinungsfreiheit in Tunesien am Vorabend des Weltgipfels zur Informationsgesellschaft. Belegt wird dies durch die Zahl der Verstöße gegen das Recht auf Vereinigungsfreiheit, auf Meinungsfreiheit und auf Versammlungsfreiheit; eine Justiz, die in vielen Ländern erhebliche Mängel aufweist; die Folter, die in manchen Ländern an der Tagesordnung ist oder gar systematisch angewandt wird, und Menschenrechtsverteidiger, die weltweit Opfer zahlreicher Verletzungen ihrer Rechte sind und vielfach drangsaliert und schikaniert werden. In diesen Punkten hat der Barcelona-Prozess mithin nicht alle seine Verheißungen erfüllt. Nach meinem Dafürhalten weist er, wie Frau Jäätteenmäki bemerkt hat, auch gewisse Lücken bei den Frauenrechten, den wirtschaftlichen und sozialen Rechten sowie der Einrichtung von Mechanismen für eine effektive Politik in den Bereichen Demokratie und Menschenrechte auf. Trotz alledem konnten dank des Barcelona-Prozesses Mechanismen und Gremien für den politischen Dialog zu diesen Fragen ins Leben gerufen und damit die notwendigen Grundlagen für die Einführung einer ehrgeizigen Politik zur Förderung der Menschenrechte und der Demokratie geschaffen werden. Sie haben versichert, Frau Kommissarin, dass Migration ein zentrales Thema der Beratungen auf dem Barcelona-Gipfel sein wird. Gestatten Sie mir, Sie in diesem Zusammenhang auf folgenden Punkt aufmerksam zu machen. Bei der Terrorismusbekämpfung und Bekämpfung der illegalen Einwanderung ermutigen wir meiner Ansicht nach die Länder, gegen das Völkerrecht zu verstoßen. Das ist ganz offenkundig und wurde kürzlich wieder durch die Geschehnisse auf Lampedusa, an denen Libyen beteiligt war, und in noch jüngerer Zeit durch die Ereignisse in den spanischen Enklaven Ceuta und Mellila sowie in Marokko veranschaulicht. Mit unserer Aufforderung an diese Länder, den Strom von Flüchtlingen aus Subsahara-Afrika einzudämmen, werden sie zu Menschenrechtsverletzungen angespornt und gedrängt. Bevor wir die Flut derer, die wir als „illegale Migranten“ bezeichnen, aufzuhalten versuchen, sollte Europa selbst seine Politik der legalen Einwanderung festlegen. In dieser Frage kommen wir aber bekanntlich kaum voran. Meiner Überzeugung nach haben die Zivilgesellschaft und die Parlamentarier die Möglichkeit, zu einer besseren Umsetzung unserer Politik in den Bereichen Menschenrechte und Demokratie in dieser Region beizutragen. Deshalb hoffe ich sehr auf die Anwesenheit der Kommission bei unserer nächsten Sondertagung der Parlamentarischen Versammlung Europa-Mittelmeer in Rabat."@de9
"Κυρία Πρόεδρε, πιστεύω ότι η κ. Wallström και εσείς η ίδια κυρία Επίτροπε, θίξατε, όπως και άλλοι, ένα θέμα για το οποίο η διαδικασία της Βαρκελώνης δεν έχει τηρήσει τις υποσχέσεις της. Αναφέρομαι βεβαίως, στο θέμα των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και της δημοκρατίας. Αν δεν έχετε πειστεί, δεν έχετε παρά να προβείτε σε απολογισμό της κατάστασης όσον αφορά την ελευθερία του Τύπου στην περιοχή αυτό έγινε με πρόσκληση της κ. Patrie, σήμερα το απόγευμα ή της κατάστασης όσον αφορά την ελευθερία της έκφρασης στην Τυνησία, την παραμονή της παγκόσμιας συνόδου για την κοινωνία της πληροφορίας. Η απόδειξη είναι ο αριθμός παραβιάσεων των δικαιωμάτων του συνεταιρίζεσθαι, της ελευθερίας της έκφρασης και της ελευθερίας του συνέρχεσθαι· ένα σύστημα απονομής δικαιοσύνης το οποίο υποφέρει από πολλές ελλείψεις σε πολλές χώρες· τα βασανιστήρια που είναι στην ημερήσια διάταξη, ή ακόμη και σχεδόν συστηματικά, σε ορισμένες χώρες, και οι υπερασπιστές των ανθρωπίνων δικαιωμάτων οι οποίοι, σε ολόκληρο τον κόσμο, είναι τα θύματα πολυάριθμων παραβιάσεων των δικαιωμάτων τους και υφίστανται πολλές παρενοχλήσεις. Η διαδικασία της Βαρκελώνης δεν έχει κατά συνέπεια τηρήσει όλες τις υποσχέσεις της σχετικά με τα θέματα αυτά. Όπως είπε και η κ. Jäätteenmäki, πιστεύω ότι έχει κάποιες ελλείψεις όσον αφορά τα δικαιώματα των γυναικών, τα οικονομικά και κοινωνικά δικαιώματα και τους μηχανισμούς που έχουν εγκατασταθεί για μια αποτελεσματική πολιτική όσον αφορά τη δημοκρατία και τα ανθρώπινα δικαιώματα. Παρ’ όλα αυτά, η διαδικασία της Βαρκελώνης έχει επιτρέψει τη θέσπιση μηχανισμών και φόρουμ για πολιτικό διάλογο για τα συγκεκριμένα θέματα, και έχει κατά συνέπεια θέσει τα αναγκαία θεμέλια για την εξαγγελία μιας φιλόδοξης πολιτικής προαγωγής των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και της δημοκρατίας. Είπατε, κυρία Επίτροπε, ότι το θέμα της μετανάστευσης θα ήταν στην καρδιά των συζητήσεων στη σύνοδο κορυφής της Βαρκελώνης. Επιτρέψτε μου, ως προς αυτό, να επιστήσω την προσοχή σας σε ένα σημείο. Πιστεύω ότι, όσον αφορά την καταπολέμηση της τρομοκρατίας και της παράνομης μετανάστευσης, ενθαρρύνουμε τις χώρες να παραβιάζουν το διεθνές δίκαιο. Αυτό είναι πολύ σαφές και έχει παρουσιαστεί ακόμη μια φορά με τα γεγονότα της Λαμπεντούσα στα οποία εμπλεκόταν η Λιβύη, και πιο πρόσφατα με τα γεγονότα στους ισπανικούς θύλακες της Θέουτα και της Μελίγια, καθώς και στο Μαρόκο. Με το να ζητούμε από αυτές τις χώρες να ανακόψουν το ρεύμα των προσφύγων της υποσαχάριας ζώνης, τους ενθαρρύνουμε και τους προτρέπουμε να διαπράξουν παραβιάσεις των ανθρωπίνων δικαιωμάτων. Πριν προσπαθήσουμε να μετριάσουμε το ρεύμα αυτών που αποκαλούμε «παράνομους μετανάστες», η ίδια η Ευρώπη πρέπει να προσδιορίσει την πολιτική της όσον αφορά τη νόμιμη μετανάστευση. Ωστόσο, θα έχετε αντιληφθεί ότι ελάχιστη είναι η πρόοδος που σημειώνουμε στο θέμα αυτό. Είμαι πεπεισμένη ότι η κοινωνία των πολιτών και οι βουλευτές του Κοινοβουλίου μπορούν να συμβάλουν στη βελτίωση της εφαρμογής των πολιτικών μας για τα ανθρώπινα δικαιώματα και τη δημοκρατία στην περιοχή αυτή. Αυτός είναι ο λόγος για τον οποίο ελπίζω πολύ ότι η Επιτροπή θα είναι παρούσα στη Ραμπάτ για την επόμενη έκτακτη σύνοδο της Ευρωμεσογειακής Κοινοβουλευτικής Συνέλευσης."@el10
". Madam President, I think that Mrs Wallström and yourself, Commissioner, have, like others, put your finger on an issue on which the Barcelona process has not kept all its promises. I am referring, of course, to the issue of human rights and democracy. If you are not convinced, you simply have to take stock of the situation regarding freedom of the press in the region – this was done at the invitation of Mrs Patrie this afternoon – or the situation regarding freedom of expression in Tunisia, on the eve of the World Summit on the Information Society. The proof can be seen in the number of violations of the rights to freedom of association, freedom of expression and freedom of assembly; a justice system that suffers major deficiencies in many countries; the torture which is commonplace, or even virtually systematic, in some countries, and the defenders of human rights who, all over the world, are the victims of numerous violations of their rights and are subject to a great deal of harassment. The Barcelona process has therefore not kept all its promises on these issues. As Mrs Jäätteenmäki said, I believe that it has some shortcomings with regard to women’s rights, economic and social rights and the mechanisms put in place for an effective policy regarding democracy and human rights. Despite all that, the Barcelona process has made it possible to institute mechanisms and forums for political dialogue on these issues, and has therefore laid the necessary foundations to launch an ambitious policy of promoting human rights and democracy. You said, Commissioner, that the issue of immigration would be at the heart of the discussions at the Barcelona Summit. Allow me, in this regard, to draw your attention to one point. I think that, with regard to the fight against terrorism and illegal immigration, we are encouraging countries to break international law. That is pretty clear and it has just been illustrated once again by the incidents at Lampedusa involving Libya, and more recently by the incidents in the Spanish enclaves of Ceuta and Mellila and in Morocco. By asking these countries to stem the flow of sub-Saharan refugees, we are encouraging and urging them to commit human rights violations. Before we try to quell the flood of those we call ‘illegal immigrants’, Europe itself has to define its legal immigration policy. However, you will be aware that we are making hardly any progress on this issue. I am convinced that civil society and Members of Parliament can help to improve the implementation of our policies on human rights and democracy in this region. That is why I very much hope that the Commission will be present in Rabat for the next extraordinary meeting of the Euro-Mediterranean Parliamentary Assembly."@en4
". Señora Presidenta, creo que la señora Wallström y usted misma, señora Comisaria, al igual que otros, han señalado un aspecto en que el Proceso de Barcelona no ha cumplido todas sus promesas. Se trata evidentemente de la cuestión de los derechos humanos y la democracia. Para convencerse, basta analizar la situación de la libertad de prensa en la región –lo que hemos hecho esta tarde por invitación de la señora Patrie– o la situación de la libertad de expresión en Túnez, en vísperas de la Cumbre Mundial de la Sociedad de la Información. La prueba está en las numerosas violaciones de los derechos y libertades de asociación, de expresión y de reunión; una justicia que adolece de muchas lagunas en numerosos países; la tortura, que es moneda corriente, incluso prácticamente sistemática en algunos países; y los defensores de los derechos humanos que, un poco en todas partes, son víctimas de numerosas violaciones de sus derechos y objeto de muchos actos de acoso. Por consiguiente, en estas cuestiones el Proceso de Barcelona no ha cumplido todas sus promesas. Como ha dicho la ponente, creo que presenta también lagunas en lo relativo a los derechos de la mujer, los derechos económicos y sociales y los mecanismos establecidos para una política eficaz en materia de democracia y derechos humanos. A pesar de todo, el proceso de Barcelona ha permitido establecer mecanismos y espacios de diálogo político sobre estos temas, y ha sentado, por tanto, las bases necesarias para la instauración de una política ambiciosa de promoción de los derechos humanos y la democracia. Ha dicho usted, señora Comisaria, que la cuestión de la inmigración ocuparía un lugar central en los debates de la Cumbre de Barcelona. Permítame, a este respecto, llamar su atención sobre un punto. Creo que en el tema de la lucha contra el terrorismo y la lucha contra la inmigración ilegal, incitamos a los países a violar el Derecho internacional. Está bastante claro, y lo acaban de ilustrar una vez más los incidentes de Lampedusa, en los que estaría implicada Libia, y más recientemente los incidentes en los enclaves españoles de Ceuta y Melilla y en Marruecos. Al pedir a esos países que contengan el flujo de refugiados subsaharianos, se les incita y empuja a cometer violaciones de los derechos humanos. Antes de tratar de reprimir la avalancha de los llamados «inmigrantes ilegales», la propia Europa tiene que definir su política de inmigración legal. Ahora bien, como saben, en este tema apenas avanzamos. Estoy convencida de que la sociedad civil y los diputados pueden ayudar a mejorar la aplicación de nuestras políticas de derechos humanos y democracia en esta región. Por este motivo, espero con ansiedad que la Comisión esté presente en Rabat en nuestra próxima reunión extraordinaria de la Asamblea Parlamentaria Euromediterránea."@es20
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@et5
"Arvoisa puhemies, jäsen Wallström ja te, arvoisa komission jäsen, olette muiden tavoin kiinnittäneet huomiota kysymykseen, jossa Barcelonan prosessin kaikkia lupauksia ei ole täytetty. Tarkoitan tietenkin ihmisoikeus- ja demokratiakysymystä. Jos ette ole vakuuttuneita tästä, ajatelkaa vain alueen lehdistönvapauden tilannetta, jonka jäsen Patrie tänä iltapäivänä otti huomioon vetoomuksessaan, tai Tunisian sananvapauden tilannetta juuri ennen pian alkavaa tietoyhteiskuntaa käsittelevää huippukokousta. Ongelmista kertovat järjestymis-, sanan- ja kokoontumisvapauden rikkomusten määrä, useiden valtioiden vakavasti puutteellinen oikeusjärjestelmä sekä kidutus, joka on yleistä tai joissakin valtioissa lähes järjestelmällistä. Lisäksi ihmisoikeuksien puolustajiin kohdistuu paljon häirintää ja heidän oikeuksiaan rikotaan kaikkialla maailmassa. Barcelonan prosessi ei siis ole täyttänyt näitä kysymyksiä koskevia kaikkia lupauksiaan. Katson jäsen Jäätteenmäen tavoin, että Barcelonan prosessissa on puutteita, jotka liittyvät naisten oikeuksiin, taloudellisiin ja sosiaalisiin oikeuksiin sekä tehokkaan demokratia- ja ihmisoikeuspolitiikan toteuttamiseksi käyttöön otettuihin menettelyihin. Kaikesta tästä huolimatta Barcelonan prosessin ansiosta on voitu perustaa menettelyjä ja foorumeja näitä kysymyksiä koskevaa poliittista vuoropuhelua varten. Samalla prosessi on luonut tarvittavan perustan ihmisoikeuksia ja demokratiaa edistävien kunnianhimoisten toimien toteuttamiseksi. Arvoisa komission jäsen, totesitte, että maahanmuuttokysymys olisi Barcelonan huippukokouksessa käytävän keskustelun keskeisiä aiheita. Haluan sen osalta kiinnittää huomiota yhteen näkökohtaan. Kun torjumme terrorismia ja laitonta maahanmuuttoa, kannustamme mielestäni valtioita rikkomaan kansainvälistä oikeutta. Tämä on melko ilmeistä, ja sen ovat jälleen kerran osoittaneet Libyaan liittyvät Lampedusan tapaukset sekä äskettäin Espanjan enklaaveissa Ceutassa ja Mellillassa sekä Marokossa sattuneet tapaukset. Kun pyydämme näitä valtioita pysäyttämään Saharan eteläpuolelta tulevien pakolaisten virran, kannustamme ja suorastaan pyydämme niitä rikkomaan ihmisoikeuksia. Ennen kuin yritämme pysäyttää niin sanottujen laittomien maahanmuuttajien tulvaa, Euroopan on määriteltävä oma laillinen maahanmuuttopolitiikkansa. Tiedätte kuitenkin, että emme edisty tässä kysymyksessä juuri lainkaan. Olen vakuuttunut siitä, että kansalaisyhteiskunta ja parlamentin jäsenet voivat auttaa parantamaan ihmisoikeus- ja demokratiatoimiemme toteuttamista tällä alueella. Siksi toivon hartaasti, että komissio osallistuu Rabatissa pidettävään Euroopan ja Välimeren alueen seuraavaan ylimääräiseen parlamentaariseen edustajakokoukseen."@fi7
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@hu11
". Signora Presidente, credo che il Commissario Wallström e lei, signora Commissario, abbiate, come altri, messo il dito su una questione in merito alla quale il processo di Barcellona non ha mantenuto tutte le sue promesse. Faccio ovviamente riferimento alla questione dei diritti umani e della democrazia. Per convincersene, basta valutare attentamente la situazione della libertà di stampa nella regione – è stato fatto su invito dell’onorevole Patrie, questo pomeriggio – oppure la situazione della libertà di espressione in Tunisia, alla vigilia del Vertice mondiale sulla società dell’informazione. Prova ne sono le numerose violazioni dei diritti alla libertà di associazione, alla libertà di espressione e alla libertà di riunione, un sistema giudiziario che in molti paesi presenta gravi lacune, la tortura che è all’ordine del giorno o addirittura sistematica in certi paesi, e i difensori dei diritti umani che, in tutto il mondo, subiscono numerose violazioni dei loro diritti e sono vittime di gravi soprusi. Il processo di Barcellona quindi su queste tematiche non ha mantenuto tutte le sue promesse. Come ha detto l’onorevole Jäätteenmäki, credo che presenti anche gravi lacune per quanto riguarda i diritti delle donne, i diritti economici e sociali e i meccanismi attuati in vista di una politica efficace in materia di democrazia e diritti dell’uomo. Malgrado tutto questo, il processo di Barcellona ha permesso di mettere in atto meccanismi e di dialogo politico su tali questioni, ponendo così le basi necessarie per l’attuazione di una politica ambiziosa per la promozione dei diritti dell’uomo e della democrazia. Signora Commissario, lei ha detto che la questione dell’immigrazione sarà al centro delle discussioni del Vertice di Barcellona. Mi consenta, a questo proposito, di richiamare la sua attenzione su un punto. Credo che, per quanto concerne la lotta contro il terrorismo e l’immigrazione illegale, noi stiamo sostanzialmente incoraggiando i paesi a violare il diritto internazionale. E’ piuttosto chiaro ed è stato appena illustrato ancora una volta dagli incidenti di Lampedusa che coinvolgono la Libia, e più recentemente dagli incidenti nelle spagnole di Ceuta e Melilla e in Marocco. Chiedendo a questi paesi di arginare il flusso di rifugiati subsahariani, li incoraggiamo a violare i diritti umani. Prima di cercare di contenere la pressione di coloro che definisce “immigranti illegali”, l’Europa deve definire la propria politica in materia di immigrazione legale. Sapete però che su questo tema si fanno ben pochi progressi. Sono convinta che la società civile e i parlamentari possano contribuire a migliorare l’attuazione delle nostre politiche in materia di diritti umani e di democrazia in questa regione. Per questo auspico davvero che la Commissione sia presente a Rabat in occasione della prossima riunione straordinaria dell’Assemblea parlamentare euromediterranea."@it12
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@lt14
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@lv13
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@mt15
". Mevrouw de Voorzitter, ik vind dat mevrouw Wallström en u zelf, commissaris, net als anderen een punt ter sprake hebben gebracht ten aanzien waarvan het proces van Barcelona niet alle beloftes heeft waargemaakt. Ik bedoel natuurlijk de mensenrechten en de democratie. Als u hieraan twijfelt, hoeft u alleen maar de situatie ten aanzien van de persvrijheid in de regio in kaart te brengen – wat vanmiddag is gebeurd op verzoek van mevrouw Patrie – of van de vrijheid van meningsuiting in Tunesië, aan de vooravond van de Wereldtop over de informatiemaatschappij. Enkele voorbeelden: de vele schendingen van de vrijheid van vereniging, van de vrijheid van meningsuiting en van de vrijheid van vergadering; een justitieel apparaat dat in veel landen heel wat gebreken vertoont; martelingen, die in sommige landen de gewoonste zaak van de wereld zijn of zelfs systematisch plaatsvinden, en de voorvechters van de mensenrechten die over de hele wereld het slachtoffer zijn van talrijke schendingen van hun rechten en in hoge mate worden geïntimideerd. Het proces van Barcelona heeft derhalve op deze gebieden niet alle beloftes waargemaakt. In navolging van mevrouw Jäätteenmäki vind ik dat er sprake is van enkele lacunes ten aanzien van vrouwenrechten, van sociaal-economische rechten en van de mechanismen die in het leven zijn geroepen voor een efficiënt beleid op het gebied van de democratie en de mensenrechten. Ondanks dit alles hebben we dankzij het proces van Barcelona mechanismen en fora in het leven kunnen roepen voor een politieke dialoog over deze kwesties en zodoende de noodzakelijke basis gelegd voor het op touw zetten van een ambitieus beleid ter bevordering van de mensenrechten en de democratie. Commissaris, u hebt gezegd dat de migratie hoog op de agenda zal staan van de Top van Barcelona. In dit verband zou ik graag uw aandacht willen vestigen op een punt. Ik vind dat wij op het gebied van de strijd tegen het terrorisme en de illegale migratie landen ertoe aanzetten het internationale recht te schenden. Dat is vrij duidelijk en is nog eens bevestigd door de incidenten op Lampedusa, waarbij Libië betrokken is, en onlangs nog door de incidenten in de Spaanse enclaves Ceuta en Mellila en in Marokko. Wanneer wij deze landen vragen de stroom vluchtelingen uit de sub-Sahara tegen te houden, zetten wij hen ertoe aan en dwingen wij hen de mensenrechten te schenden. Europa moet zelf zijn beleid ten aanzien van de legale migratie vastleggen voordat we proberen de stroom te beteugelen van hen die we aanduiden als “illegale migranten”. U zult zich er echter van bewust zijn dat wij op dit gebied nauwelijks vooruitgang boeken. Ik ben ervan overtuigd dat de burgermaatschappij en de leden van het Parlement kunnen helpen bij een betere tenuitvoerlegging van ons beleid ten aanzien van de mensenrechten en de democratie in deze regio. Daarom hoop ik van harte dat de Commissie de volgende buitengewone vergadering van de Europees-mediterrane parlementaire vergadering in Rabat zal bijwonen."@nl3
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@pl16
"Senhora Presidente, penso que a Senhora Comissária Wallström e a senhora mesmo, Senhora Comissária, puseram, como fizeram outros, o dedo num tema em relação ao qual o processo de Barcelona não cumpriu todas as suas promessas. Refiro-me, evidentemente, à questão dos directos humanos e da democracia. Caso não esteja convencida, basta avaliar a situação da liberdade de imprensa na região - o que foi feito esta tarde a convite da senhora deputada Patrie - ou a situação da liberdade de expressão na Tunísia, na véspera da Cimeira Mundial da Sociedade de Informação. A prova é constituída pelas numerosas violações dos direitos à liberdade de associação, à liberdade de expressão e à liberdade de reunião; um sistema de justiça que enferma de numerosas deficiências em muitos países; a torture que é usual, ou até mesmo praticamente sistemática em certos países, e os defensores dos direitos humanos que são, por todo o lado, vítimas de numerosas violações dos seus direitos e que são sujeitos a muitas hostilidades. O processo de Barcelona, relativamente a estas questões, não cumpriu todas as suas promessas. Como afirmou a senhora deputada Jäätteenmäki, penso que contém também lacunas no que diz respeito aos direitos das mulheres, aos direitos económicos e sociais e aos mecanismos implementados para uma política eficaz em matéria de democracia e direitos humanos. Apesar do aduzido, o processo de Barcelona permitiu instituir mecanismos e fóruns de diálogo político sobre estas questões, lançando assim as bases necessárias à instauração de uma política ambiciosa de promoção dos direitos humanos e da democracia. A Senhora Comissária disse que a questão da imigração estaria no centro das discussões na Cimeira de Barcelona. Permita-me, a este respeito, chamar a sua atenção para um ponto. Penso que, no tocante à luta contra o terrorismo e contra a imigração ilegal, estamos a incitar países a violar o direito internacional. Isso é por demais evidente e acabou de ficar ilustrado pelos incidentes de Lampedusa que envolveram a Líbia e, mais recentemente, pelos incidentes nos enclaves espanhóis de Ceuta e Melhila e em Marrocos. Ao pedir a estes países para conter o fluxo de refugiados subsarianos, estamos a incitá-los e a instá-los a cometer violações dos direitos humanos. Antes de tentar reprimir a avalancha daqueles que denominamos "imigrantes ilegais", a própria Europa deve definir a sua política de imigração legal. Mas todos sabem que não estamos a registar praticamente nenhum progresso nesta questão. Estou convicta de que a sociedade civil e os deputados podem contribuir para melhorar a implementação das nossas políticas dos direitos humanos e da democracia naquela região. É por esta razão que espero vivamente que a Comissão esteja presente em Rabat para a próxima reunião extraordinária da Assembleia Parlamentar Euromediterrânica."@pt17
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@sk18
"Madame la Présidente, je crois que Mme Wallström et vous-même, Madame la Commissaire, avez, comme d'autres, mis le doigt sur une question sur laquelle le processus de Barcelone n'a pas tenu toutes ses promesses. Il s'agit évidemment de la question des droits de l'homme et de la démocratie. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le point de la situation de la liberté de la presse dans la région – cela a été fait à l'invitation de Mme Patrie, cet après-midi – ou de la situation de la liberté d'expression en Tunisie, à la veille du Sommet mondial de la société de l'information. Pour preuve: les nombreuses violations des droits à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de rassemblement; une justice qui souffre de nombreuses lacunes dans beaucoup de pays; la torture qui est monnaie courante, voire pratiquement systématique dans certains pays, et des défenseurs des droits de l'homme qui sont, un peu partout, victimes de nombreuses violations de leurs droits font l'objet de nombreux actes de harcèlement. Le processus de Barcelone n'a donc, sur ces questions, pas tenu toutes ses promesses. Comme Mme le rapporteur l'a dit, je crois qu'il présente aussi des lacunes en ce qui concerne le droit des femmes, les droits économiques et sociaux et les mécanismes mis en place pour une politique efficace en matière de démocratie et de droits de l'homme. Malgré tout cela, le processus de Barcelone a permis de mettre en place des mécanismes ainsi que des lieux de dialogue politique sur ces questions, et donc jeté les bases nécessaires à l'instauration d'une politique ambitieuse de promotion des droits de l'homme et de la démocratie. Vous avez dit, Madame la Commissaire, que la question de la migration serait au centre des discussions du Sommet de Barcelone. Permettez-moi, à ce propos, d'appeler votre attention sur un point. Je crois que sur la question de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre l'immigration illégale, nous incitons les pays à violer le droit international. C'est assez clair et cela vient encore d'être illustré par les incidents de Lampedusa qui impliqueraient la Libye, et plus récemment par les incidents dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila et au Maroc. En demandant à ces pays de contenir le flux de réfugiés subsahariens, on les incite et les pousse à des violations des droits de l'homme. Avant de chercher à réprimer la pression de ceux qu'elle appelle les "migrants illégaux", la politique européenne elle-même devrait définir sa politique de migration légale. Or, vous savez que sur cette question, nous n'avançons guère. J'ai la conviction que la société civile et les parlementaires peuvent aider à améliorer la mise en oeuvre de nos politiques des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région. C'est pourquoi je souhaiterais beaucoup que la Commission soit présente à Rabat lors de notre prochaine réunion exceptionnelle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne."@sl19
". Fru talman! Jag anser att Margot Wallström och ni själv, fru kommissionsledamot, liksom andra har satt fingret på ett område där man inte har lyckats infria alla de löften som getts inom ramen för Barcelonaprocessen. Nu talar jag naturligtvis om de mänskliga rättigheterna och demokratin. Om ni inte är övertygade räcker det att se på situationen när det gäller pressfriheten i regionen – detta talade vi om under eftermiddagen på uppmaning av Béatrice Patrie – eller yttrandefriheten i Tunisien, så här strax före Världstoppmötet om informationssamhället. Det räcker att se på antalet brott som begås mot föreningsfriheten, yttrandefriheten och mötesfriheten, på rättssystemen som i många av länderna har stora brister, på förekomsten av tortyr som är vanlig eller till och med systematisk i en del länder och på antalet människorättsaktivister som världen över fråntas sina rättigheter och utsätts för trakasserier. Barcelonaprocessens alla löften på detta område har således inte infriats. Jag anser, liksom Anneli Jäätteenmäki, att det finns vissa brister när det gäller kvinnors rättigheter, de ekonomiska och sociala rättigheterna och de mekanismer som inrättats för en effektiv politik för demokrati och mänskliga rättigheter. Trots allt detta har Barcelonaprocessen gjort det möjligt att inrätta mekanismer och forum för en politisk dialog om dessa frågor och har därför lagt den nödvändiga grunden för en ambitiös politik för främjande av mänskliga rättigheter och demokrati. Fru kommissionsledamot, ni sa att frågan om invandringen kommer att stå i centrum för diskussionerna vid toppmötet i Barcelona. Tillåt mig i detta sammanhang att fästa er uppmärksamhet på en sak. Jag anser att vi inom ramen för kampen mot terrorismen och den illegala invandringen uppmuntrar länderna att bryta mot folkrätten. Detta är ganska uppenbart och har än en gång visats av händelserna i Lampedusa, där Libyen var inblandat, och på senare tid händelserna i de spanska enklaverna Ceuta och Melilla i Marocko. När vi begär att dessa länder ska stoppa flödet av flyktingar från de afrikanska länderna söder om Sahara, uppmuntrar och uppmanar vi dem att begå brott mot de mänskliga rättigheterna. Innan vi försöker dämpa flödet av dem som vi kallar ”illegala invandrare”, måste vi i EU själva definiera vad vi menar med laglig invandring och hur vår politik ska se ut. Men ni är säkert medveten om att vi knappt gör några framsteg alls i denna fråga. Jag är övertygad om att det civila samhället och parlamentsledamöterna kan hjälpa till med att förbättra genomförandet av vår politik för mänskliga rättigheter och demokrati i denna region. Därför hoppas jag verkligen att kommissionen kommer att närvara i Rabat vid nästa extra möte i den parlamentariska församlingen för Europa–Medelhavsområdet."@sv21
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"Hélène Flautre,"5,19,15,1,18,14,11,16,13,8
"au nom du groupe Verts/ALE"5,19,15,1,18,14,16,11,13

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