Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-10-24-Speech-1-129"
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". - Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c’est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C’est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l’importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c’est une industrie qui n’est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s’enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C’est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j’y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n’étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d’abord, je suis d’accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d’une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu’il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu’avec le système analogique d’aujourd’hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J’ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l’audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d’ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J’ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d’un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d’autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j’avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d’une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d’une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l’unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d’accord. C’est l’Europe comme on l’aime. C’est l’Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu’il n’y a pas des grands et des petits. Il n’y a que des grandes cultures, qu’elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@fr8
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"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@cs1
"Hr. formand, jeg takker medlemmerne for deres meget positive bidrag. Det er rigtigt, at den europæiske filmindustri har flere dimensioner. Den har en økonomisk dimension. Det er uden tvivl en af de kulturindustrier, som yder et positivt bidrag til den vigtige industrielle konkurrenceevne, der er nævnt i Lissabon-strategien. Det er imidlertid ikke kun en kommerciel industri, det er også en kulturindustri, da den bliver beriget af kulturel mangfoldighed. Det drejer sig om europæeres historie, som skal fortælles af europæere, europæeres drømme, som skal filmes af europæere, og kulturel mangfoldighed som helhed, der skal finde vej til biograflærredet. Derfor er Kommissionen virkelig opsat på at investere i kulturel mangfoldighed og at medvirke til at få denne mangfoldighed til at fungere.
Jeg vil ikke gentage medlemmernes bemærkninger, fordi jeg er næsten helt enig med dem. Jeg vil imidlertid vende tilbage til to punkter, som jeg ikke nævnte i min indledning. For det første er jeg enig med alle dem, som har sagt, at digital teknologi har stor betydning, da den giver mulighed for mangfoldighed, for når først teknologien er indført, vil den gøre det muligt lettere og billigere at distribuere film. For det andet vil det blive meget lettere at vælge mellem sprog end med det nuværende analoge system. Digital teknologi giver derfor efter min mening den europæiske filmindustri muligheder, og den giver os mulighed for at få kendskab til andre kulturer i Europa. Endvidere er det en af grundene til, at man i Media 2007-programmet forsøger at gøre yderligere fremskridt i denne retning.
Jeg har været meget opmærksom på bemærkningerne om at beskytte unge mennesker. Jeg kan forsikre Dem om, at beskyttelse af de unge i den audiovisuelle sektor er en af mine hovedprioriteter. Det figurerer også i de særlige anbefalinger og i direktivet om fjernsyn uden grænser, som er ved at blive revideret. Medlemmernes krav vedrørende beskyttelse af de unge mod eventuelt misbrug bliver derfor taget i betragtning.
Jeg har også været meget opmærksom på bemærkningerne fra en række medlemmer om de nye medlemsstater og om lande med en lav audiovisuel produktionskapacitet og lande, som dækker et lille sprogområde. Jeg taler ikke kun her som kommissær, men også som luxembourger. Hver gang, der laves en film på luxembourgsk - og der findes virkelig luxembourgske film - bliver jeg stolt og bevæget. Mit ønske er, at alle de små sprogområder bliver i stand til at producere film på deres eget sprog, selv om markedet for sådanne film som bekendt er meget lille. Så meget desto mere grund er der til at hjælpe disse små sprogområder, og det gør vi i Media-programmet.
Der er et andet punkt, som jeg mener, at jeg fremlagde i Kultur- og Uddannelsesudvalget, men som jeg vil gentage her på plenarforsamlingen, nemlig mit forslag om positiv særbehandling af de nye medlemsstater, som har brug for mere målrettet hjælp, der kan sætte dem i stand til ubetinget at nyde godt af Media-programmet. Forslaget blev enstemmigt vedtaget i Rådet. Alle ministrene, selv de, der måtte opgive en bid af kagen for at hjælpe de andre, tilsluttede sig. Det er det Europa, som vi sætter højt. Det er solidaritetens Europa, og det glæder mig, at medlemmerne har styrket dette solidaritetsaspekt yderligere gennem ændringsforslagene. Filmproduktion skal være mangfoldig også i lande med en lav audiovisuel produktionskapacitet, og i lande, som dækker et lille sprogområde, fordi disse aspekter af Europa også bidrager til det europæiske patchwork af kulturer.
Vi har brug for alle. Vi har brug for meget udbredte sprog og store lande samt mindre udbredte sprog og små lande, fordi der i alt dette ikke er noget, der hedder stort og vigtigt og småt og ubetydeligt. Der findes kun storartede kulturer, uanset om de er store eller små, og jeg er stolt af at kunne bidrage til dette patchwork af mangfoldigheder."@da2
".
Herr Präsident, ich möchte mich bei den Abgeordneten für ihre ausgesprochen positiven Beiträge bedanken. Es stimmt, das europäische Filmwesen hat mehrere Dimensionen. Da ist zunächst die wirtschaftliche Dimension. Es gehört eindeutig zu den Kulturindustrien, die zur industriellen Wettbewerbsfähigkeit als wichtigem Bestandteil der Lissabon-Strategie einen positiven Beitrag leisten. Allerdings hat diese Industrie nicht nur einen kommerziellen, sondern auch einen kulturellen Aspekt, denn sie schöpft ihren Reichtum aus der kulturellen Vielfalt. Die Europäer selbst müssen ihre Geschichten erzählen. Die Träume der Europäer müssen von Europäern in Filme umgesetzt werden. Die gesamte kulturelle Vielfalt muss Eingang in unsere Filmtheater finden - daher ist es ein aufrichtiges Anliegen der Kommission, in die kulturelle Vielfalt zu investieren und deren Entfaltung zu unterstützen.
Ich möchte hier nicht die Äußerungen der Abgeordneten wiederholen, die ich zum größten Teil unterstütze. Lassen Sie mich jedoch auf zwei Punkte eingehen, zu denen ich in meiner Einführung noch nichts gesagt habe. Zunächst stimme ich allen jenen zu, die zum Ausdruck brachten, dass die digitale Technik insofern von außerordentlicher Bedeutung ist, als sie eine Chance für die kulturelle Vielfalt darstellt, denn wenn sie einmal Fuß gefasst hat, ermöglicht sie eine wesentlich einfachere und kostengünstigere Zirkulation der Filme. Zweitens wird mit ihr die Auswahl der Sprachversion weitaus einfacher sein als mit dem herkömmlichen analogen System. Insofern ist meines Erachtens die digitale Technik eine Chance für unsere Filmindustrie und für das gegenseitige Kennenlernen der Kulturen in Europa. Dies ist übrigens ein Grund, weshalb das Programm MEDIA 2007 auf diesem Weg weitere Fortschritte anstrebt.
Ich habe die Äußerungen über den Jugendschutz mit großem Interesse aufgenommen. Seien Sie gewiss, dass der Jugendschutz im audiovisuellen Bereich für mich zu den wichtigsten Schwerpunkten gehört. Er ist übrigens auch Bestandteil von speziellen Empfehlungen und der Richtlinie „Fernsehen ohne Grenzen“, die derzeit gerade überarbeitet wird. Demnach werden also die Forderungen der Abgeordneten im Hinblick auf den Schutz der Jugendlichen gegen möglichen Missbrauch berücksichtigt.
Auch die verschiedenen Äußerungen zu den neuen Mitgliedstaaten und den Ländern mit geringer Produktionskapazität oder kleinem Sprachgebiet habe ich mit großer Aufmerksamkeit verfolgt. In diesem Zusammenhang spreche ich nicht nur in meiner Eigenschaft als Kommissionsmitglied zu Ihnen, sondern auch als Luxemburgerin. Ich bin jedes Mal stolz und bewegt zugleich, wenn ein Film auf Lëtzebuergisch - und es gibt solche Filme - produziert wird. Ich möchte, dass alle kleinen Sprachgebiete Filme in ihrer Sprache herausbringen können, auch wenn der Markt für diese Filme zugegebenermaßen recht begrenzt ist. Aber das ist ein Grund mehr, diese kleinen Sprachgebiete zu unterstützen, und gerade das tun wir mit dem Programm MEDIA.
Es gibt einen weiteren Punkt, den ich - so glaube ich -, bereits im Ausschuss Kultur angesprochen habe, den ich aber hier im Plenum nochmals vorbringen möchte: mein Vorschlag, zugunsten der neuen Länder, die mehr als andere der gezielten Hilfe bedürfen, eine positive Diskriminierung zu praktizieren, indem ihnen ermöglicht wird, wirklich von dem Programm MEDIA zu profitieren, ist im Ministerrat einstimmig angenommen worden. Alle Minister, auch jene, die ein Stück ihres Kuchens abgeben mussten, um den anderen zu helfen, waren einverstanden. Genau so hätten wir Europa gern. So sieht das solidarische Europa aus, und ich freue mich, dass die Abgeordneten mit ihren Änderungsanträgen weiter zur Stärkung dieses Kapitels der Solidarität beigetragen haben. Wir brauchen die Vielfalt des Films, auch in Gebieten mit geringer Produktionskapazität und kleinem Sprachraum, denn auch diese Teile Europas tragen zu dem europäischen
der Kulturen bei.
Wir brauchen alle, die Vertreter der großen Sprachen und der großen Länder, ebenso wie die der kleinen Sprachen und der kleinen Länder, weil es nicht schlechthin Große und Kleine gibt, sondern es gibt nur große Kulturen, ob ihre Ausdehnung nun größer oder kleiner ist, und ich bin stolz, an diesem
der Vielfalt teilhaben zu können."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, θα ήθελα να ευχαριστήσω τους βουλευτές για την πολύ θετική συνεισφορά τους. Είναι αλήθεια ότι ο ευρωπαϊκός κινηματογράφος είναι πολυδιάστατος. Υπάρχει η οικονομική διάσταση. Είναι αναμφίβολα μία από τις πολιτιστικές βιομηχανίες που συνεισφέρει θετικά στο σημαντικό ζήτημα της βιομηχανικής ανταγωνιστικότητας που αναφέρεται στη στρατηγική της Λισαβόνας. Πρόκειται, ωστόσο, για μια βιομηχανία που δεν είναι μόνο εμπορική· είναι και πολιτιστική, καθώς εμπλουτίζεται από την πολιτιστική ποικιλομορφία. Πρόκειται για ιστορίες Ευρωπαίων, που πρέπει να διηγούνται Ευρωπαίοι. Πρόκειται για τα όνειρα Ευρωπαίων, που πρέπει να αποδοθούν στην κινηματογραφική ταινία από Ευρωπαίους. Πρόκειται για την πολιτιστική ποικιλομορφία στο σύνολό της που πρέπει να βρει τον δρόμο προς τις οθόνες των κινηματογραφικών αιθουσών μας. Να γιατί η Επιτροπή θέλει πραγματικά να επενδύσει στην πολιτιστική ποικιλομορφία και να την βοηθήσει να λειτουργήσει.
Δεν θα επαναλάβω εδώ τις παρατηρήσεις των βουλευτών, επειδή συμφωνώ σχεδόν πλήρως. Θα ήθελα, ωστόσο, να επανέλθω σε δύο σημεία, στα οποία δεν αναφέρθηκα στην εισαγωγή μου. Καταρχάς, συμφωνώ με όλους όσους είπαν ότι η ψηφιακή τεχνολογία είναι υψίστης σημασίας: η ψηφιακή τεχνολογία αποτελεί ευκαιρία για την ποικιλομορφία, επειδή θα διευκολύνει, μόλις η τεχνολογία εγκατασταθεί, το να διανέμονται οι ταινίες πολύ ευκολότερα και με χαμηλότερο κόστος. Δεύτερον, η επιλογή των γλωσσών θα είναι πολύ ευκολότερη σε σύγκριση με το σημερινό αναλογικό σύστημα. Πιστεύω, συνεπώς, ότι η ψηφιακή τεχνολογία αποτελεί ευκαιρία για τις κινηματογραφικές βιομηχανίες μας αλλά και για μας, ώστε να γνωρίσουμε άλλους πολιτισμούς στην Ευρώπη. Επιπλέον, αυτός είναι ένας από τους λόγους που το πρόγραμμα MEDIA 2007 επιζητεί να επιτελέσει μεγαλύτερη πρόοδο προς αυτήν την κατεύθυνση.
Άκουσα με ιδιαίτερη προσοχή τις παρατηρήσεις που έγιναν σχετικά με την προστασία των νέων. Σας διαβεβαιώνω ότι η προστασία των νέων στην οπτικοακουστική βιομηχανία αποτελεί μία από τις κυριότερες προτεραιότητές μου. Το θέμα περιλαμβάνεται εξάλλου και στις ειδικές συστάσεις καθώς και στην οδηγία για την τηλεόραση χωρίς σύνορα, η οποία τώρα αναθεωρείται. Λαμβάνουμε, συνεπώς, υπόψη τις απαιτήσεις των βουλευτών σχετικά με την προστασία των νέων απέναντι σε ενδεχόμενες καταχρήσεις.
Άκουσα επίσης με μεγάλη προσοχή τις παρατηρήσεις ορισμένων βουλευτών σχετικά με τα νέα κράτη μέλη και με τις χώρες με μικρότερη ικανότητα παραγωγής ή μικρή γλωσσική έκταση. Γι’ αυτό, θα σας μιλήσω όχι μόνο υπό την ιδιότητά μου ως Επιτρόπου αλλά επίσης και λόγω της καταγωγής από το Λουξεμβούργο. Κάθε δημιουργία ταινίας στα λουξεμβουργιανά –και υπάρχουν πράγματι τέτοιες ταινίες– με κάνει να αισθάνομαι υπερηφάνεια και συγκίνηση. Θα ήθελα όλες οι χώρες με μικρή γλωσσική έκταση να μπορούν να παράγουν ταινίες στη γλώσσα τους ακόμη και αν, όπως πρέπει να παραδεχτούμε, η αγορά για τις ταινίες αυτές είναι πολύ μικρή. Πρέπει, συνεπώς, να βοηθήσουμε πολύ περισσότερο αυτές τις χώρες με μικρή γλωσσική έκταση, και αυτό κάνουμε με το πρόγραμμα MEDIA.
Υπάρχει ένα ακόμη σημείο που –πιστεύω– προώθησε η Επιτροπή Πολιτισμού και Παιδείας αλλά που θα ήθελα να επαναλάβω εδώ, ενώπιον της Ολομέλειας: η πρότασή μου για μια θετική διάκριση υπέρ των νέων κρατών μελών, τα οποία έχουν ανάγκη μιας σαφέστερα στοχοθετημένης βοήθειας, που θα τους διευκολύνει αναμφισβήτητα να ωφεληθούν από το πρόγραμμα MEDIA, ψηφίσθηκε ομόφωνα στο Συμβούλιο Υπουργών. Όλοι οι υπουργοί, ακόμα και αυτοί που έπρεπε να δώσουν το μερίδιο τους για να βοηθήσουν τους άλλους, ήταν σύμφωνοι. Αυτή είναι η Ευρώπη που αγαπούμε. Αυτή είναι η Ευρώπη της αλληλεγγύης, και χαίρομαι που οι βουλευτές, με τις τροπολογίες τους, ενίσχυσαν ακόμη περισσότερο αυτήν την πτυχή της αλληλεγγύης. Χρειαζόμαστε την ποικιλομορφία στον κινηματογράφο, συμπεριλαμβανομένων των περιοχών με μειωμένη ικανότητα οπτικοακουστικής παραγωγής και μικρής γλωσσικής έκτασης, επειδή και αυτά τα κομμάτια της Ευρώπης μας συμμετέχουν στο ευρωπαϊκό συνονθύλευμα των πολιτισμών.
Χρειαζόμαστε τους πάντες, τις ευρέως ομιλούμενες γλώσσες, τις μεγάλες χώρες, τις λιγότερο ομιλούμενες γλώσσες και τις μικρές χώρες, διότι δεν υπάρχουν μεγάλοι και σημαντικοί, αφενός, και μικροί και ασήμαντοι, αφετέρου. Υπάρχουν μόνο σημαντικοί πολιτισμοί, είτε είναι μεγάλοι είτε μικροί, και είμαι υπερήφανη που μπορώ να συμβάλω σε αυτό το συνονθύλευμα ποικιλομορφίας."@el10
".
Mr President, I should like to thank the Members for their very positive contribution. It is true that European cinema has several dimensions to it. It has an economic dimension. It is undoubtedly one of the cultural industries that makes a positive contribution to the important issue of industrial competitiveness featured in the Lisbon Strategy. However, it is not only a commercial industry, it is also a cultural industry, as it is enriched by cultural diversity. What we are talking about are the stories of Europeans, which must be told by Europeans; the dreams of Europeans, which must be put on film by Europeans; and cultural diversity in its entirety, which must find its way onto our cinema screens. That is why the Commission truly is keen to invest in cultural diversity and to help this diversity to function.
I will not repeat here the comments made by Members, because I almost entirely agree with them. I would, however, like to come back to two points, which I did not mention in my introduction. Firstly, I agree with all those who said that digital technology is of the utmost importance: digital technology is an opportunity for diversity because, once the technology is installed, it will enable films to be distributed much more easily and at a lower cost. Secondly, it will be much easier to choose between languages than with today’s analogue system. Digital technology therefore represents, in my opinion, an opportunity for our film industries and an opportunity for us to learn about other cultures in Europe. Furthermore, that is one of the reasons why the MEDIA 2007 programme is seeking to make further progress along this path.
I have been very alert to the comments made with regard to protecting young people. Rest assured that protecting young people in the audiovisual sector is one of my main priorities. It also features in the special recommendations and in the Television Without Frontiers Directive, which is currently being revised. Members’ demands concerning the protection of young people against any possible forms of abuse are therefore taken into account.
I have also been very alert to the comments made by some Members about the new Member States and about countries with a lower audiovisual production capacity or a small linguistic area. I am not only addressing you here in my role as Commissioner, but also as someone who hails from Luxembourg. Each time a film is made in the Luxemburgish language – and such films do exist – I feel proud and moved. I would like all of the small linguistic areas to be able to produce films in their own language, even if the market for these films is, it must be acknowledged, very small. Thus, there is all the more reason to help these small linguistic areas, and we are doing so in the MEDIA programme.
There is another point which, I believe, I put forward within the Committee on Culture and Education, but which I should like to reiterate here, in plenary: my proposal for positive discrimination in favour of the new Member States, which are in need of more clearly targeted help, enabling them unquestionably to take advantage of the MEDIA programme, was unanimously agreed upon at the Council of Ministers. All of the ministers, even those who had to give up a slice of their cake in order to help the others, were in agreement. This is the Europe that we cherish. This is the Europe of solidarity, and I am pleased that the Members have further enhanced this aspect of solidarity through their amendments. We need film production to be diverse, including in those territories with a low audiovisual production capacity and a small linguistic area, because those fragments of our Europe also contribute to the European patchwork of cultures.
We need everyone; we need widely spoken languages and large countries, lesser spoken languages and small countries, because there is no such thing as the large, and important, and the small, and unimportant, in all of this. There are only great cultures, be they large or small, and I am proud to be able to contribute to this patchwork of diversity."@en4
".
Señor Presidente, quisiera dar las gracias a los diputados por su muy positiva aportación. El cine europeo tiene varias dimensiones, es cierto. Tiene una dimensión económica. Es manifiestamente una de las industrias culturales que aporta algo positivo a la importante competitividad industrial que figura en la Estrategia de Lisboa. Pero no solo es una industria comercial, es también cultural, pues se enriquece con la diversidad cultural. Son historias de europeos que deben ser contadas por europeos. Son sueños de europeos que deben ser llevados al cine por europeos. Es toda la diversidad cultural la que debe encontrar el camino de nuestros cines: por esta razón, la Comisión tiene verdadero interés en invertir en la diversidad cultural y contribuir a su funcionamiento.
No repetiré aquí los comentarios de los diputados porque estoy casi totalmente de acuerdo con ellos. No obstante, quisiera abordar dos puntos que no he mencionado en mi introducción. En primer lugar, estoy de acuerdo con todos los que han dicho que la tecnología digital tiene una importancia capital: la tecnología digital representa una oportunidad para la diversidad, porque, una vez implantada, hará posible que las películas circulen mucho más fácilmente y a menor coste. En segundo lugar, la elección de las lenguas será mucho más fácil que con el sistema analógico de hoy. Así pues, a mi entender, el formato digital representa una oportunidad para la industria cinematográfica y para el conocimiento de la cultura de unos y otros en Europa, que es una de las razones por las que el programa MEDIA 2007 quiere avanzar más en esta vía.
He prestado mucha atención a las observaciones que se han hecho sobre la protección de los jóvenes. Sepan que la protección de los jóvenes en el sector audiovisual es una de mis mayores prioridades. Por otra parte, ya figura en recomendaciones especiales, así como en la Directiva sobre la Televisión Sin Fronteras, que se está revisando actualmente. Por consiguiente, las reivindicaciones de sus Señorías con respecto a la protección de los jóvenes contra toda posible forma de abuso se tienen en cuenta.
También he escuchado con gran atención las observaciones de algunos diputados sobre los nuevos países miembros y los países con una capacidad de producción más baja o con un área lingüística restringida. En este punto, no les hablo solamente en calidad de Comisaria, sino también como luxemburguesa. Cada vez que se realiza una película en lengua luxemburguesa –y las hay–, me siento orgullosa y emocionada. Quisiera que todas las áreas lingüísticas restringidas pudieran producir películas en su lengua, a pesar de que el mercado para esas películas, hay que tenerlo en cuenta, es muy reducido. Por tanto, hay que ayudar aún más a las áreas lingüísticas restringidas, y lo hacemos con el programa MEDIA.
Hay otro punto que, creo, planteé en la Comisión de Cultura y Educación, pero que quisiera reiterar aquí en el Pleno: mi propuesta de discriminación positiva a favor de los nuevos países, que necesitan una ayuda más claramente selectiva que les permita beneficiarse realmente del programa MEDIA, ha sido aprobada por unanimidad en el Consejo de Ministros. Todos los Ministros, incluso los que debían ceder una parte del pastel para ayudar a los demás, han estado de acuerdo. Esta es la Europa que nos gusta. Es la Europa de la solidaridad, y me alegra que los diputados, con sus enmiendas, hayan reforzado aún más este capítulo de la solidaridad. Necesitamos cinematografía en la diversidad, también en los territorios con una capacidad de producción reducida o con un área lingüística restringida, porque esos retales de Europa participan también en este mosaico de culturas.
Los necesitamos a todos, a las lenguas más habladas y los grandes países, a las lenguas menos habladas y los pequeños países, porque no hay ni grandes e importantes ni pequeños e insignificantes en todo esto. Solo hay grandiosas culturas, ya sean grandes o pequeñas, y estoy orgullosa de poder favorecer este mosaico de diversidad."@es20
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@et5
".
Arvoisa puhemies, haluan kiittää parlamentin jäseniä heidän erittäin myönteisestä panoksestaan. On totta, että eurooppalaisella elokuvalla on monenlaisia ulottuvuuksia. Sillä on taloudellinen ulottuvuus. Se on epäilemättä eräs kulttuuriteollisuuden aloista, joka vaikuttaa myönteisesti Lissabonin strategiassa käsiteltyyn tärkeään kysymykseen teollisesta kilpailukyvystä. Se ei kuitenkaan ole vain kaupallinen tuotannonala, se on myös kulttuuriala, koska kulttuurien moninaisuus rikastaa sitä. Puhumme nyt eurooppalaisten tarinoista, joita vain eurooppalaiset voivat kertoa, eurooppalaisten unelmista, joita vain eurooppalaiset voivat tallentaa filmille, ja koko kulttuurien moninaisuudesta, jonka on päädyttävä elokuvakankaillemme. Tämän vuoksi komissiolle on hyvin tärkeää panostaa kulttuurien moninaisuuteen ja auttaa sitä toimimaan.
En toista tässä jäsenten kommentteja, koska olen lähes täysin yhtä mieltä niistä. Haluaisin kuitenkin palata kahteen seikkaan, joita en maininnut johdantopuheenvuorossani. Ensinnäkin olen samaa mieltä kaikkien niiden kanssa, jotka sanoivat, että digitaalitekniikka on äärimmäisen tärkeää: digitaalitekniikka on hyvä tilaisuus moninaisuudelle koska sitten kun tekniikka on käytössä, sen ansiosta elokuvia voidaan levittää helpommin ja halvemmalla. Toinen hyöty on, että kielen valinta on silloin paljon helpompaa kuin nykyisessä analogisessa järjestelmässä. Siksi digitaalitekniikka tarjoaa elokuvateollisuudellemme ja meille mielestäni hyvän tilaisuuden oppia Euroopan muista kulttuureista. Tämä onkin yksi syistä, joiden vuoksi Media 2007 -ohjelmalla pyritään edistymään tässä asiassa.
Nuorten suojelua koskevat huomautukset eivät ole jääneet minulta huomaamatta. Voitte luottaa siihen, että nuorten suojelu audiovisualialalla on yksi tärkeimmistä päämääristäni. Asia mainitaan myös erityissuosituksissa ja "televisio ilman rajoja" -direktiivissä, jota käsitellään nyt uudelleen. Parlamentin jäsenten vaatimukset nuorten suojelusta kaikelta mahdolliselta haitalliselta aineistolta on siis otettu huomioon.
Minulta eivät myöskään ole jääneet kuulematta joidenkin jäsenten kommentit uusista jäsenvaltioista ja maista, joiden audiovisuaalisen alan tuotantokapasiteetti on pieni tai joiden kielialue on pieni. En puhu teille nyt ainoastaan komission jäsenenä vaan myös luxemburgilaisena. Joka kerran, kun luxemburgin kielellä tehdään elokuva – niitä tosiaan tehdään – olen ylpeä ja liikuttunut. Haluaisin, että kaikilla pienillä kielialueilla voitaisiin tuottaa omankielisiä elokuvia, vaikka näiden elokuvien markkinat ovat, täytyy tunnustaa, hyvin pienet. Onkin siis todella syytä auttaa näitä pieniä kielialueita, ja niin teemme Media-ohjelmassa.
On vielä yksi näkökulma, jonka luullakseni toin esiin kulttuuri- ja koulutusvaliokunnassa, mutta jonka haluan toistaa nyt täysistunnossa: ministerineuvostossa hyväksyttiin yksimielisesti ehdotukseni niiden uusien jäsenvaltioiden positiivisesta erityiskohtelusta, jotka tarvitsevat tarkemmin kohdistettua apua, jonka ansiosta niillä on todellinen mahdollisuus hyötyä Media-ohjelmasta. Kaikki ministerit olivat yhtä mieltä, nekin jotka joutuivat tyytymään hieman pienempään osuuteen auttaakseen muita. Tämä on se Eurooppa, jota arvostamme. Tämä on solidaarisuuden Eurooppa, ja olen tyytyväinen siitä, että parlamentin jäsenet ovat tarkistuksillaan edelleen voimistaneet solidaarisuusnäkökulmaa. Elokuvatuotannon on oltava monipuolista, niilläkin alueilla, joiden audiovisuaalinen tuotantokapasiteetti on pieni ja joiden kielialue on pieni, koska nuokin Euroopan osat kuuluvat Euroopan kulttuurien mosaiikkiin.
Tarvitsemme kaikkia, laajalti puhuttuja kieliä ja suuria maita, vähemmän puhuttuja kieliä ja pieniä maita, koska tässä eivät suuret ole tärkeitä ja pienet merkityksettömiä. On vain tärkeitä kulttuureja, olivatpa ne sitten suuria tai pieniä, ja olen ylpeä, että saan myötävaikuttaa tähän moninaisuuden mosaiikkiin."@fi7
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@hu11
"Signor Presidente, desidero ringraziare i deputati per i loro contributi estremamente positivi. E’ vero: il cinema europeo consta di diverse dimensioni. Ha una dimensione economica. E’ indubbiamente una delle industrie culturali che apporta un contributo positivo alla competitività industriale, come messo in luce nella strategia di Lisbona. Ma è anche un’industria che non è prettamente commerciale; ha altresì una connotazione culturale, poiché si arricchisce proprio grazie alla diversità culturale. Le storie degli europei devono essere raccontate dagli europei. I sogni degli europei devono essere impresse sulla pellicola dagli europei. L’intero ventaglio della diversità culturale deve trovare espressione nelle nostre sale cinematografiche, motivo per cui la Commissione tiene veramente a investire nella diversità culturale e a favorirne il funzionamento.
Non voglio ora ripetere le osservazioni formulate dai deputati, signor Presidente, poiché vi aderisco nella quasi totalità. Desidero però soffermarmi su due punti che non avevo toccato nel mio discorso d’apertura. Innanzi tutto, sono d’accordo con quanti hanno affermato la grandissima importanza del digitale: è un’occasione per la diversità, poiché, una volta installato, consentirà una distribuzione molto più agevole dei film a costi inferiori. In secondo luogo, la scelta della lingua sarà molto più semplice rispetto al sistema analogico attualmente in uso. Il digitale rappresenta quindi, a mio avviso, un’occasione per le nostre industrie cinematografiche e per diffondere la conoscenza delle varie culture europee. D’altro canto, è questa una delle ragioni per cui il programma MEDIA 2007 intende spingersi oltre in questa direzione.
Sono particolarmente sensibile alle osservazioni espresse sulla tutela dei giovani. Sappiate che la tutela dei giovani nel settore audiovisivo è una delle mie principali priorità. Essa figura altresì nelle raccomandazioni speciali e nella direttiva sulla televisione senza frontiere, che attualmente è in via di revisione. Terremo conto delle istanze dei deputati riguardo alla tutela dei giovani contro tutti i possibili abusi.
Mi hanno colpita anche le considerazioni dei deputati sui nuovi paesi e sui paesi che hanno una capacità di produzione più esigua o un ambito linguistico ristretto. In proposito non vi parlo solo in veste di Commissario, ma anche come cittadina lussemburghese. Tutte le volte che viene realizzato un film lussemburghese – e ve ne sono – provo orgoglio e commozione. Vorrei che tutte le aree linguistiche ristrette potessero produrre film nella loro lingua, anche se il mercato, bisogna ammetterlo, è molto esiguo. Occorre quindi aiutarle ancor più e in effetti è questa una delle vocazioni del programma MEDIA.
Si tratta di un altro punto che credo di aver fatto presente alla commissione per la cultura, ma che desidero reiterare in sede di plenaria: la mia proposta sulla discriminazione positiva a favore dei nuovi paesi, che hanno bisogno di un sostegno più mirato, attraverso cui potranno trarre veramente beneficio dal programma, ha riscosso un consenso unanime nel Consiglio dei ministri. Tutti i ministri, anche coloro che hanno dovuto cedere una parte della loro fetta per aiutare gli altri, si sono dichiarati d’accordo. E’ questa l’Europa che amiamo. E’ l’Europa della solidarietà e sono felice che i deputati, mediante gli emendamenti, abbiano consolidato ancor più questo elemento. Abbiamo bisogno di una cinematografia radicata nella diversità, anche nei territori che hanno una capacità più esigua e con un’area linguistica ristretta, affinché anche questi frammenti dell’Europa contribuiscano a formare il mosaico europeo delle culture.
Abbiamo bisogno di tutti, delle lingue ad ampia diffusione e dei grandi paesi, delle lingue meno parlate e dei piccoli paesi, perché in questo ambito non esiste il concetto di grande e importante e di piccolo e trascurabile. Vi sono solamente grandi culture, a prescindere dalle dimensioni, e sono fiera di poter prendere parte a questo mosaico della diversità."@it12
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@lt14
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@lv13
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, ik wil de leden van het Parlement bedanken voor hun zeer positieve bijdrage. Het is waar dat de Europese filmsector meerdere dimensies heeft. Hij heeft een economische dimensie. Het is duidelijk een van de takken van de culturele industrie die een positieve bijdrage leveren in het kader van de belangrijke industriële concurrentie die wordt genoemd in de strategie van Lissabon. Maar deze sector is niet alleen commercieel; hij is ook cultureel, want hij wordt verrijkt door de culturele verscheidenheid. Verhalen van Europeanen moeten verteld worden door Europeanen. Dromen van Europeanen moeten op het witte doek worden gebracht door Europeanen. De culturele verscheidenheid moet in al haar facetten haar weg vinden naar onze bioscopen: daarom is de Commissie er echt veel aan gelegen om in de culturele verscheidenheid te investeren en behulpzaam te zijn bij de ontplooiing ervan.
Ik ga de woorden van de afgevaardigden hier niet herhalen, omdat ik het met bijna al die woorden eens ben. Ik wil echter wel terugkomen op twee punten, die ik niet heb genoemd in mijn inleiding. In de eerste plaats ben ik het eens met al diegenen die hebben gezegd dat de digitalisering van groot belang is: digitale technologieën bieden kansen voor de verscheidenheid, omdat films veel gemakkelijker en goedkoper kunnen circuleren wanneer die technologieën eenmaal operationeel zijn. In de tweede plaats kan zo veel gemakkelijker een taal worden gekozen dan met het huidige, analoge systeem. Naar mijn idee biedt de digitalisering dus kansen voor onze filmindustrieën en voor de kennis van elkaars cultuur in Europa. Dit is overigens een van de redenen waarom het programma Media 2007 verder wil op deze weg.
Ik heb met extra veel belangstelling geluisterd naar de opmerkingen over de bescherming van jongeren. Neemt u van mij aan dat de bescherming van jongeren in de audiovisuele sector een van mijn voornaamste prioriteiten is. Deze is ook terug te vinden in bijzondere aanbevelingen, en in de richtlijn Televisie zonder grenzen, die momenteel herzien wordt. Er wordt dus rekening gehouden met de eisen van de afgevaardigden inzake de bescherming van jongeren tegen eventuele misstanden.
Ik heb ook met veel belangstelling geluisterd naar de opmerkingen van diverse sprekers over de nieuwe landen en de landen met een lagere productiecapaciteit of een klein taalgebied. Op dit punt richt ik mij niet alleen tot u in mijn hoedanigheid van commissaris, maar ook als Luxemburgse. Elke keer dat er een film in het Luxemburgs uitkomt – en dit gebeurt – ben ik trots en ontroerd. Ik zou willen dat alle kleine taalgebieden films in hun eigen taal kunnen maken, ook al is de markt voor dergelijke films, zoals we weten, zeer beperkt. Dat is juist een reden te meer om deze kleine taalgebieden te helpen, en dat doen we in het Media-programma.
Er is nog een ander punt dat ik, geloof ik, al heb aangesneden in de Cultuurcommissie, maar dat ik hier nog eens wil herhalen in de plenaire vergadering: mijn voorstel voor positieve discriminatie van de nieuwe landen, die behoefte hebben aan meer gerichte steun waardoor ze echt voordeel kunnen halen uit het Media-programma, is unaniem aangenomen door de Raad van ministers. Alle ministers, ook degenen die een stuk van hun taart moesten afstaan aan anderen, zijn hiermee akkoord gegaan. Dit is het Europa dat we graag willen. Dit is het Europa van de solidariteit, en ik ben blij dat de leden van het Parlement dit onderdeel van de solidariteit verder hebben versterkt door hun amendementen. Wij hebben behoefte aan een filmsector in verscheidenheid, ook in territoria met een beperkte productiecapaciteit en een klein taalgebied, omdat die gedeelten van ons Europa evengoed deel uitmaken van het Europese
van culturen.
Wij hebben iedereen nodig, grote talen, grote landen, kleine talen, kleine landen, omdat er geen groten en kleinen zijn. Er bestaan slechts grote culturen, of ze nu groot of klein zijn, en ik ben er trots op dat ik deel kan uitmaken van dit
van de verscheidenheid."@nl3
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@pl16
"Senhor Presidente, gostaria de agradecer aos senhores deputados o seu contributo muito positivo. É verdade que o cinema europeu tem várias dimensões. Tem uma dimensão económica. É, indubitavelmente, uma das indústrias culturais que dá um contributo positivo para a importante questão da competitividade industrial que figura na Estratégia de Lisboa. Contudo, é uma indústria que não é apenas comercial; é também uma indústria cultural, pois é enriquecida pela diversidade cultural. Estamos a falar das histórias de europeus, que devem ser contadas por europeus; dos sonhos de europeus, que devem ser passados para a película por europeus; e de toda a diversidade cultural, que deve encontrar o caminho para os nossos cinemas. É por isso que a Comissão está verdadeiramente empenhada em investir na diversidade cultural e em ajudar esta diversidade a funcionar.
Não vou repetir aqui os comentários feitos pelos senhores deputados, pois subscrevo-os quase na totalidade. Gostaria, porém, de voltar a dois pontos que não mencionei na minha intervenção introdutória. Em primeiro lugar, concordo com todos aqueles que disseram que a tecnologia digital se reveste da maior importância: a tecnologia digital é uma oportunidade para a diversidade, porque, uma vez instalada, permitirá que os filmes sejam distribuídos muito mais facilmente e a menor custo. Em segundo lugar, a escolha das línguas será muito mais fácil do que com o sistema analógico actual. A tecnologia digital é, pois, em minha opinião, uma oportunidade para as nossas indústrias cinematográficas e uma oportunidade para conhecermos outras culturas na Europa. Esta é, de resto, uma das razões pelas quais o programa MEDIA 2007 procura fazer mais progressos nesta via.
Estive muito atenta às observações que foram feitas no que se refere à protecção dos jovens. Saibam que a protecção dos jovens no sector audiovisual é uma das minhas principais prioridades. Ela figura também nas recomendações especiais e na Directiva "Televisão sem Fronteiras", actualmente em revisão As reivindicações dos senhores deputados relativamente à protecção dos jovens contra quaisquer possíveis formas de abuso são, pois, tidas em conta.
Estive também muito atenta às observações de alguns deputados relativamente aos novos Estados-Membros e aos países que têm uma capacidade de produção mais reduzida ou que abrangem uma área linguística restrita. Não estou a falar-vos aqui apenas na minha qualidade de Comissária, mas também como cidadã luxemburguesa. De cada vez que é realizado um filme em língua luxemburguesa - e esses filmes existem -, fico orgulhosa e emocionada. Gostaria que todas as áreas linguísticas restritas pudessem produzir filmes na sua própria língua, ainda que o mercado para estes filmes, há que o reconhecer, seja muito restrito. Tanta mais razão, portanto, para ajudar estas áreas linguísticas restritas, e é isso que fazemos através do programa MEDIA.
Há um outro ponto que, creio, apresentei na Comissão da Cultura e da Educação, mas que queria reiterar aqui, na assembleia plenária: a minha proposta de uma discriminação positiva a favor dos novos Estados-Membros, que precisam de uma ajuda mais claramente dirigida que lhes permita verdadeiramente tirar proveito do programa MEDIA, teve a aprovação unânime do Conselho de Ministros. Todos os ministros, mesmo aqueles que tinham de dar uma fatia do seu bolo para ajudar os outros, estiveram de acordo. Esta é a Europa que acarinhamos. Esta é a Europa da solidariedade, e estou satisfeita pelo facto de os senhores deputados, com as suas alterações, terem reforçado ainda mais este aspecto da solidariedade. Precisamos da diversidade da produção cinematográfica, inclusive nos territórios que tenham uma capacidade de produção reduzida e abranjam uma área linguística restrita, pois esses fragmentos da nossa Europa também contribuem para a miscelânea europeia de culturas.
Precisamos de todos; precisamos das línguas muito faladas e dos países grandes, das línguas menos faladas e dos países pequenos, pois não há grandes e importantes, de um lado, e pequenos e sem importância, do outro. Há apenas grandes culturas, sejam elas grandes ou pequenas, e estou orgulhosa por poder contribuir para esta manta de retalhos da diversidade."@pt17
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@sk18
"Monsieur le Président, je voudrais remercier les parlementaires pour leur apport très positif. Le cinéma européen a, c'est vrai, plusieurs dimensions. Il a une dimension économique. C'est manifestement une des industries culturelles qui apporte quelque chose de positif à l'importante compétitivité industrielle qui figure dans la stratégie de Lisbonne. Mais c'est une industrie qui n'est pas seulement commerciale; elle est aussi culturelle car elle s'enrichit de la diversité culturelle. Ce sont les histoires des Européens qui doivent être racontées par des Européens. Ce sont des rêves des Européens qui doivent être mis sur la pellicule par des Européens. C'est toute la diversité culturelle qui doit trouver le chemin de nos cinémas: voilà pourquoi la Commission tient vraiment à investir dans la diversité culturelle et à aider à son fonctionnement.
Je ne répéterai pas ici les propos des parlementaires, Monsieur le Président, parce que j'y souscris quasi totalement. Je voudrais toutefois revenir sur deux points, sur lesquels je n'étais pas intervenue dans mon introduction. Tout d'abord, je suis d'accord avec tous ceux qui ont dit que le numérique était d'une importance majeure: le numérique est une chance pour la diversité, parce qu'il permettra, une fois installé, de faire circuler les films beaucoup plus facilement et à moindre coût. Deuxièmement, le choix des langues sera beaucoup plus facile qu'avec le système analogique d'aujourd'hui. Le numérique est donc, à mon sens, une chance pour nos industries cinématographiques et pour la connaissance de la culture des uns et des autres en Europe. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le programme MEDIA 2007 veut aller plus avant dans cette voie.
J'ai été très sensible aux remarques qui ont été faites sur la protection des jeunes. Sachez que la protection des jeunes dans l'audiovisuel est une de mes très grandes priorités. Elle figure d'ailleurs dans des recommandations spéciales ainsi que dans la directive Télévision sans frontières, qui est actuellement en révision On tient donc compte des revendications des parlementaires concernant la protection des jeunes contre les abus éventuels.
J'ai été aussi très sensible aux remarques des uns et des autres sur les nouveaux pays et sur les pays à capacité de production plus faible ou à aire linguistique restreinte. Ici, je ne vous parle pas seulement en ma qualité de commissaire, mais aussi en tant que Luxembourgeoise. À chaque réalisation d'un film en langue luxembourgeoise - et il y en a -, je suis fière et émue. Je voudrais que toutes les aires linguistiques restreintes puissent produire des films dans leur langue, même si le marché pour ces films est, il faut le savoir, très restreint. Il faut donc aider d'autant plus ces aires linguistiques restreintes, et nous le faisons dans le programme MEDIA.
Il est un autre point que j'avais, je crois, fait valoir au sein de la commission de la culture, mais que je voudrais réitérer ici, en plénière: ma proposition d'une discrimination positive, en faveur des nouveaux pays, qui ont besoin d'une aide plus ciblée, leur permettant de tirer vraiment bénéfice du programme MEDIA, a fait l'unanimité au Conseil des ministres. Tous les ministres, même ceux qui devaient donner une part de leur gâteau pour aider les autres, ont été d'accord. C'est l'Europe comme on l'aime. C'est l'Europe de la solidarité, et je suis heureuse que les parlementaires, par leurs amendements, aient encore renforcé ce volet de la solidarité. Nous avons besoin de cinématographie dans la diversité, y compris dans les territoires à capacité de production réduite et à aire linguistique restreinte, parce que ces morceaux-là de notre Europe participent aussi au
européen des cultures.
Nous avons besoin de tout le monde, des grandes langues, des grands pays, des petites langues, des petits pays, parce qu'il n'y a pas des grands et des petits. Il n'y a que des grandes cultures, qu'elles soient grandes ou petites, et je suis fière de pouvoir participer à ce
de la diversité."@sl19
"Herr talman! Jag vill tacka ledamöterna för deras mycket positiva inlägg. Det stämmer att den europeiska filmindustrin har flera dimensioner. En är ekonomisk. Filmindustrin är tveklöst en av de branscher inom kultursektorn som bidrar positivt till den viktiga industriella konkurrenskraft som tas upp i Lissabonstrategin. Branschen är emellertid inte endast kommersiell utan även kulturell, eftersom den berikas av den kulturella mångfalden. Vad vi talar om är européernas berättelser som måste återges av européer, européernas drömmar som filmiskt måste iscensättas av européer samt hela spektrat av kulturell mångfald som måste finna vägen till våra filmdukar. Därför hyser kommissionen en uppriktig vilja att investera i den kulturella mångfalden och se till att få fram en fungerande mångfald.
Jag kommer inte att här upprepa de synpunkter som framförts av ledamöterna, eftersom jag i stort sett undantagslöst instämmer i dem. Jag vill emellertid återkomma till två punkter som jag inte tog upp i mitt inledningsanförande. För det första är jag enig med alla dem som menade att digitaltekniken är synnerligen betydelsefull – digitaltekniken banar vägen för mångfald, eftersom den, när den väl har installerats, radikalt kommer att förenkla och förbilliga distributionen av film. För det andra kommer det att bli mycket lättare att välja språk jämfört med dagens analoga system. Digitaltekniken ger därför enligt min mening såväl filmindustrin som oss själva en möjlighet att få kunskap om övriga kulturer i Europa. Detta är för övrigt en av anledningarna till att vi genom Media 2007-programmet försöker ta ytterligare steg i denna riktning.
Jag har med stort intresse noterat de synpunkter som handlar om att skydda ungdomen. Ni kan vara helt övertygade om att skyddet för ungdomar inom den audiovisuella sektorn är en av mina viktigaste prioriteringar. Detta tas också upp i de särskilda rekommendationerna och i direktivet om gränslös television, som för närvarande håller på att omarbetas. Ledamöternas krav på skydd för ungdomar mot alla tänkbara former av utnyttjande tillgodoses därför.
Jag har också med stort intresse tagit till mig vissa ledamöters synpunkter på de nya medlemsstaterna och länder med lägre audiovisuell produktionskapacitet eller som utgör ett litet språkområde. Här vänder jag mig inte endast till er som kommissionsledamot utan även som luxemburgare. Varje gång det görs en film på luxemburgska – och sådana filmer finns faktiskt – känner jag mig både stolt och rörd. Jag skulle vilja att man inom samtliga små språkområden fick möjlighet att producera film på sitt eget språk, även om marknaden för dessa filmer naturligt nog är mycket liten. Desto större anledning alltså att hjälpa dessa små språkområden, och det gör vi genom Media-programmet.
En annan punkt som jag tror att jag tog upp i utskottet för kultur och utbildning, men som jag skulle vilja nämna på nytt här i plenum, är att ministerrådet enhälligt antog mitt förslag om positiv särbehandling av de nya medlemsstaterna, där det finns behov av ett tydligt målinriktat stöd som tveklöst skulle ge dem möjlighet att dra nytta av Media-programmet. Samtliga ministrar var eniga, även de som blev tvungna att avstå från en del av kakan för att hjälpa andra. Detta är det Europa som vi håller så högt. Detta är solidaritetens Europa, och det gläder mig att ledamöterna i sina ändringsförslag ytterligare har lyft fram solidaritetsaspekten. Vi måste få en varierad filmproduktion också i de länder som utgör ett litet språkområde och där den audiovisuella produktionskapaciteten är låg, eftersom dessa delar av vårt Europa också bidrar till den europeiska kulturmosaiken.
Alla behövs – vi behöver de större språken och de stora länderna, de mindre språken och de små länderna, eftersom det i detta sammanhang inte finns något som är stort och viktigt eller litet och oviktigt. Det finns endast betydelsefulla kulturer, vare sig de är små eller stora, och jag är stolt över att kunna bidra till denna mångfaldens mosaik."@sv21
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lpv:unclassifiedMetadata |
"Membre de la Commission"5,19,15,1,18,14,16,11,13
"Patchwork"9
"Viviane Reding,"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"patchwork"5,19,15,1,18,14,11,16,3,13,8
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