Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-10-24-Speech-1-116"

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". - Monsieur le Président, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j’ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j’avais la responsabilité de la culture. Je suis d’ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m’occupant plus spécifiquement de l’audiovisuel. L’audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l’adoption par l’Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu’il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C’est d’ailleurs le signe, comme un parlementaire l’a dit dans le débat précédent, que, si l’Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d’elle, et que, si elle parle d’une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n’est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d’investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d’ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d’action du programme. Le troisième groupe d’amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j’en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d’une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c’est pour qu’ils n’entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l’ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n’a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l’approche déjà établie et d’envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le Rapporteur, je voudrais dire qu’à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C’est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D’abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l’écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c’est l’Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d’État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu’il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l’œuvre est terminée, l’Europe reprend la main car il faut encore que l’œuvre circule, et pas seulement dans son pays d’origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu’un film soit vu, non seulement dans son pays d’origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l’aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l’Europe sait faire de mieux: s’unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C’est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d’un budget de plus d’un milliard d’euros. La Commission reconnaît en effet l’importance de ce programme pour l’avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J’espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l’éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l’égalité des genres, celle des budgets, celle de l’industrie, de la recherche et de l’énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c’est beaucoup plus que de la culture: c’est du commerce, des relations internationales, de l’industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu’ils soient, s’intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu’en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l’importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s’agit, d’une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d’autre part, l’utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n’est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l’Internet. Le Parlement sait que j’encourage les dirigeants d’entreprises du secteur des télécoms et de l’Internet et les créateurs de contenus à s’asseoir autour d’une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l’industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l’un ou l’autre amendement, mais que c’est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d’amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l’amendement concerné, le programme MEDIA n’a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d’adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n’avons tout simplement pas les moyens d’investir dans ce domaine. Cependant, c’est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@fr8
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"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@cs1
"Hr. formand, jeg har med stor glæde lyttet til de tidligere debatter om projekter, der ligger mig stærkt på sinde, og som jeg hjalp til med at fremskynde og udvikle i den periode, hvor jeg var ansvarlig for kultur. Det glæder mig endvidere meget fortsat at tage aktiv del i kulturområdet ved nærmere bestemt at have ansvar for den audiovisuelle sektor. Den audiovisuelle sektor er faktisk fuldt ud integreret i programmerne vedrørende kulturel mangfoldighed, som er EU's største aktiv. I denne forbindelse kan jeg forsikre Dem om, at det glædede både mig og medlemmerne af Parlamentet, at Unesco vedtog den universelle erklæring om kulturel mangfoldighed. De skal vide, at det var en lang kamp at opnå dette resultat. Endvidere er det, som et medlem sagde i den tidligere debat, et tegn på, at hvis EU har et sundt forenende projekt baseret på en vision, der samler verden omkring EU, og hvis det taler med én stemme, kan det vinde. Det skal efter min mening være en lære for os alle. Kulturel mangfoldighed er ikke udelukkende europæisk, det er et globalt fænomen, og vi gør ret i at investere i de europæiske kulturer. Den anden gruppe ændringsforsalg vedrører aktioner og mål, som allerede er omfattet af programmet. Der er derfor ingen grund til at gentage dem. Det tjener f.eks. intet formål at tilføje et prioriteret område, som allerede er et af udgiftsområderne i programmet. Den tredje gruppe ændringsforslag vedrører et af de prioriterede områder i programmet, som efter min mening er en absolut prioritet - og det er nødvendigheden af at begrænse uligheder på det audiovisuelle marked mellem lande med en høj audiovisuel produktionskapacitet og lande, som dækker et lille geografisk område og sprogområde. Det er en prioritet af afgørende betydning i Media-programmet. De foreslåede ændringsforslag ville imidlertid have den virkning - utilsigtet er jeg sikker på - at begrænse de aktioner, som Kommissionen har foreslået til gavn for de nye medlemsstater. De ville heller ikke fremme koproduktioner, som for mig og sikkert også for Dem er en afgørende faktor for at styrke samarbejdet på tværs af grænserne. Når jeg derfor forkaster visse ændringsforslag, er det for at forhindre dem i at komme på tværs af en række af basisprioriteterne i den nye tekst. Jeg vil kritisere to andre ændringsforslag. Det ene drejer sig om forfatningstraktaten og det andet om at åbne programmet for tredjelande. Hvad angår forfatningstraktaten, er det Kommissionens holdning ikke at acceptere sådanne henvisninger, så længe traktaten ikke er blevet ratificeret. Hvad angår det andet ændringsforslag, bør man følge den strategi, som allerede er etableret, og tage et sådant samarbejde op til overvejelse i den rigtige sammenhæng, som er opfølgning på konklusionerne fra Det Europæiske Råd i Thessaloniki. Hr. formand, fru Hieronymi, i lyset heraf vil jeg sige, at Kommissionen ændrer sit forslag på baggrund af det meget store flertal af, ja, næsten alle Parlamentets ændringsforslag. Jeg takker igen for det arbejde, som Parlamentet har udført. Det er i overensstemmelse hermed, at Media-programmet spiller en afgørende rolle. Media-programmet medvirker til, at den europæiske kulturelle og filmiske mangfoldighed kan eksistere. For det første hjælper det kommende filminstruktører med at finde vej og vælge faglig uddannelse. Derefter er det i den periode, hvor filmen udvikler sig fra blot at være en drøm til at blive et manuskript - en periode, som er fuld af vanskeligheder, og hvor ingen endnu tror på projektet - EU, som hjælper filminstruktørerne med at finde de nødvendige økonomiske midler. Så bliver i produktionsfasen det fulde ansvar for at støtte produktionen af filmen overgivet til medlemsstaterne, som støtter den nationale filmindustri med den statsstøtte, som Kommissionen bemyndiger. Samtidig gør vi den private sektor bevidst om dens ansvar for at investere i den kreative filmindustri. Og endelig, når filmen er færdig, tager EU over igen, fordi filmen også skal distribueres, ikke kun i det land, hvor den er lavet, men også ud over dette lands grænser. Kulturel mangfoldighed betyder faktisk, at en film bør ses, og ikke kun i det land, hvor den er lavet og på dette lands sprog, men også i resten af Europa. Er der en bedre måde at forstå vores naboers kulturer end ved hjælp af en film? Jeg er stolt over at kunne sige, at ni tiendedele af de europæiske film, der eksporteres for at blive vist i et andet land, eksporteres med hjælp fra Media-programmet. Jeg kan også fortælle, hvor stolte netværkene af filminstruktører, biografer, filmskabere og filmfestivaler er. Alle disse netværk gør faktisk det, som EU er bedst til, nemlig at stå sammen og forene kræfterne for at give vores kulturer udtryk. Hr. formand, det er meget vigtigt, at vi fortsætter i denne retning, for selv om vi hjælper den europæiske filmindustri, og selv om vi er stolte af vores filmskabere, er europæiske film i mindretal på deres egen jord. Det er derfor vigtigt, at vi i højere grad end hidtil fortsætter med at gøre filmene mere forskelligartede og at distribuere film. Derfor er der afsat et budget på over 1 milliard euro til Media-programmet, som blev fremlagt i juli 2004. Kommissionen anerkender faktisk dette programs betydning for kreativitetens og den audiovisuelle arvs fremtid. Jeg håber, ligesom De alle gør, inderligt, at EU-debatten om finansiering kan medvirke til at føre denne investering i den europæiske filmindustri ud i livet, og at der ikke bliver skåret ned på budgettet. Jeg ved, at De er opsatte på, at dette skal blive resultatet, og jeg vil også takke Kultur- og Uddannelsesudvalget samt ordføreren, Ruth Hieronymi, for det fantastiske arbejde, de begge har udført. Jeg vil takke alle de andre udvalg - Udenrigsudvalget, Udvalget om Kvinders Rettigheder og Ligestilling, Budgetudvalget og Udvalget om Industri, Forskning og Energi - som også selv har undersøgt problemet. Det gjorde de ret i, for europæiske film er meget mere end kultur. De inddrager handel, internationale forbindelser og erhvervslivet. Derfor bør alle medlemmer af Parlamentet, uanset hvilket udvalg de hører til, interessere sig for den kulturelle mangfoldighed, som den europæiske kulturindustri har skabt takket være filmskabernes talent. Med hensyn til ændringsforslagene vil jeg sige, at jeg generelt kan acceptere næsten dem alle sammen. Der er 77 ændringsforslag. Kommissionen vil acceptere 56 af dem, simpelthen fordi Parlamentet har gjort et meget positivt, kreativt og konstruktivt stykke arbejde, og jeg vil takke det for dette arbejde, som i høj grad forbedrer det forslag, som Kommissionen har fremlagt. For at vende tilbage til ændringsforslagene glæder jeg mig særlig over de ændringsforslag, som fremhæver betydningen af de nye prioriterede områder i Media 2007 sammenlignet med det foregående Media-program. På den ene side er det et spørgsmål om at finansiere små og mellemstore virksomheder, som er skrøbelige og har brug for hjælp, og på den anden side om at anvende digital teknologi. Digital teknologi udvikler sig hurtigt overalt, men den er stadig ikke perfekt. Vi skal medvirke til at forbedre digitaliseringen. Disse to punkter er en afgørende faktor for styrkelsen af konkurrenceevnen i den sektor. Endvidere skal vi også sikre, at europæiske film nyder godt af de nye muligheder i forbindelse med den digitale teknologi, f.eks. at man lovligt kan downloade film fra internettet. Parlamentet ved, at jeg tilskynder direktører for telekommunikations- og internetvirksomheder og indholdsskabere til at samles rundt om bordet for indbyrdes at løse problemet med piratkopiering og at fordele indtægterne mellem de to grene af industrien. Hvad angår de ændringsforslag, som Kommissionen ikke kan acceptere - en meget lille del af ændringsforslagene, fru Hieronymi - vil jeg forklare hvorfor. Forklaringen vil gøre det muligt for Dem at forstå, at vi ikke er imod et eller andet bestemt ændringsforslag. Det er snarere af hensyn til deres hensigtsmæssighed eller på anden måde, at ikke kan acceptere dem. Der er tre grupper ændringsforslag. Den første omfatter ændringsforslag, i hvilke der foreslås aktioner og mål, som ikke hører under Media-programmet. Uanset hvor anbefalelsesværdigt det pågældende ændringsforslag kan være, er Media-programmet f.eks. ikke beregnet til at opfylde handicappedes behov, hvilket f.eks. ville kræve, at biografer i visse medlemsstater skal tilpasses. Vi har ganske enkelt ikke ressourcer til at investere i dette område. Det er selvfølgelig imidlertid en politik, som vi støtter moralsk."@da2
"Herr Präsident, ich habe mit großer Freude die bisherige Aussprache zu Themen verfolgt, die mir sehr am Herzen liegen, deren Ausarbeitung und Entwicklung ich in der Zeit unterstützt habe, als ich noch für die Kultur zuständig war. Ich bin übrigens sehr zufrieden, weiterhin im Kulturbereich aktiv zu sein, wobei ich mich jetzt speziell mit audiovisuellen Medien befasse. Denn dieser Sektor ist umfassend an den Programmen zur kulturellen Vielfalt beteiligt, und diese kulturelle Vielfalt wiederum ist der größte Reichtum der Europäer. In diesem Zusammenhang habe ich mich, das versichere ich Ihnen, wie alle Mitglieder des Europäischen Parlaments, über die Annahme der Allgemeinen Erklärung der UNESCO zur kulturellen Vielfalt gefreut. Denn man muss wissen, dass es eines langen Kampfes bedurfte, bevor dieses Ergebnis erzielt werden konnte. Dies ist übrigens ein Zeichen dafür - wie ein Abgeordneter in der Aussprache bereits sagte - dass Europa obsiegen kann, wenn es ein solides verbindendes Projekt hat, das auf einer gemeinsamen Vision der Menschen begründet ist, und wenn es mit einer Stimme spricht. Meines Erachtens ist dies eine Lehre, die wir alle beherzigen müssen: Kulturelle Vielfalt gilt nicht nur für Europa, sie besteht weltweit und somit tun wir Recht daran, in unsere europäischen Kulturen zu investieren. Die zweite Gruppe betrifft Maßnahmen oder Ziele, die bereits im Programm erfasst sind. Sie brauchen also nicht wiederholt zu werden. Beispielsweise hat es keinen Sinn, einen Schwerpunkt aufzunehmen, der bereits einen ganzen Aktionsstrang im Programm darstellt. Die dritte Gruppe von Änderungsanträgen betrifft einen Schwerpunkt des Programms, den ich für absolut vorrangig halte, nämlich die Notwendigkeit, im Rahmen des audiovisuellen Marktes die Ungleichgewichte zwischen Ländern mit hoher AV-Produktionskapazität und Ländern oder Gebieten mit geringer Produktionskapazität oder von geringer geografischer Größe oder mit kleinem Sprachgebiet zu verringern. Dieser Schwerpunkt ist für das Programm MEDIA von grundlegender Bedeutung. So würden die vorgeschlagenen Änderungsanträge – ungewollt, dessen bin ich mir sicher – eine Einschränkung der von der Kommission zugunsten der neuen Mitgliedstaaten vorgeschlagenen Maßnahmen bewirken. Sie würden auch nicht der Stärkung von Koproduktionen dienen, die meiner - und ich glaube auch Ihrer - Ansicht nach einen wesentlichen Aspekt für eine bessere grenzüberschreitende Zusammenarbeit darstellen. Wenn ich also einige Änderungsanträge ablehne, so deshalb, damit bestimmte grundsätzliche Schwerpunkte des neuen Textes nicht von ihnen beeinträchtigt werden. Ich möchte noch zwei weitere Änderungsanträge herausgreifen, von denen der eine sich auf den Verfassungsvertrag und der andere auf die Öffnung des Programms für Drittstaaten bezieht. Was den Verfassungsvertrag anbelangt, so können nach Auffassung der Kommission solche Verweise nicht angenommen werden, solange der Vertrag nicht ratifiziert ist. Im Hinblick auf den zweiten Änderungsantrag wäre zu wünschen, dass der bereits festgelegte Ansatz beibehalten und die entsprechende Zusammenarbeit in einem geeigneten Rahmen - nämlich den Folgemaßnahmen zu den Schlussfolgerungen des Europäischen Rates von Thessaloniki - entwickelt wird. Insofern, Herr Präsident und Frau Berichterstatterin, möchte ich sagen, dass die Kommission ihren Vorschlag unter Berücksichtigung der überwiegenden Mehrheit, um nicht zu sagen, fast aller vom Parlament vorgeschlagenen Änderungsanträge ändern wird. Ich danke Ihnen nochmals für die Arbeit, die das Parlament geleistet hat. In diesem Sinne spielt natürlich das Programm MEDIA eine wichtige Rolle. Das Programm MEDIA trägt dazu bei, unsere kulturelle Vielfalt und die Vielfalt des Filmschaffens am Leben zu halten. Zunächst hilft es den künftigen Filmemachern, ihren Weg zu finden und im Hinblick auf ihre berufliche Bildung ihre Wahl zu treffen. Später dann, wenn der Film aus der Phase des Traums in die Planungsphase übergeht, einer extrem schwierigen Zeit, in der noch niemand an das Projekt glaubt, hilft Europa den Filmemachern, die erforderlichen finanziellen Mittel zu finden. In der Produktionsphase schließlich geht die Verantwortung für die Unterstützung der Filmproduktion wieder voll und ganz an die Mitgliedstaaten über, die mittels staatlicher, von uns als Kommission genehmigter Beihilfen, ihr nationales Kino unterstützen. Dabei nehmen wir zugleich den privaten Sektor in die Pflicht und fordern ihn auf, in das kreative Filmgewerbe zu investieren. Wenn dann das Werk endlich fertig ist, engagiert sich Europa erneut, denn nun gilt es, das Werk in Umlauf zu bringen, nicht nur im eigenen, im Herkunftsland, sondern auch über die Grenzen hinaus. Der Sinn der kulturellen Vielfalt besteht ja darin, dass ein Film gesehen wird, nicht nur in seinem Heimatland, in seiner ursprünglichen Sprache, sondern auch von den anderen Europäern: Gibt es bessere Mittel und Möglichkeiten als den Film, um die Kultur unserer Nachbarn zu begreifen? Ich bin stolz, sagen zu können, dass der Export europäischer Filme, die in anderen Ländern zur Aufführung gebracht werden, zu neun Zehnteln im Rahmen des MEDIA-Programms gefördert wird. Ich kann Ihnen auch sagen, welcher Stolz in den Netzwerken der Filmschaffenden, der Kinos, der Autoren und während der Festivals herrscht. Dort wird nämlich praktiziert, was Europa am besten vermag - sich zu vereinen und die Kräfte zu bündeln, um unseren Kulturen Geltung zu verleihen. Herr Präsident, es ist ungemein wichtig, diesen Weg weiter zu verfolgen, denn auch wenn wir unsere Filmkunst unterstützen und stolz auf unsere Filmschaffenden sind, so ist und bleibt der europäische Film auf seinem eigenen Gebiet unterrepräsentiert. Es ist also unerlässlich, dass wir mehr noch als in der Vergangenheit in die Vielfalt des Filmschaffens und die Verbreitung investieren. Daher wurde das im Juli 2004 vorgestellte Programm MEDIA mit einem Haushalt von über einer Milliarde Euro ausgestattet. Die Kommission erkennt die Bedeutung dieses Programms für die Zukunft unseres Filmschaffens und unseres audiovisuellen Erbes an. Ich hoffe von ganzem Herzen wie Sie alle auch, dass die in Europa geführte Debatte über Finanzmittel es ermöglichen wird, die erforderlichen Investitionen in unser Filmschaffen zu verwirklichen, und dass dieses Budget nicht gekürzt wird. Ich weiß, dass Ihnen viel daran liegt und ich möchte dem Ausschuss für Kultur und Bildung sowie seiner Berichterstatterin, Ruth Hieronymi, danken, die hervorragende Arbeit geleistet haben. Lassen Sie mich auch allen anderen Ausschüssen danken – dem Ausschuss für auswärtige Angelegenheiten, dem Ausschuss für die Rechte der Frau und die Gleichstellung der Geschlechter, dem Haushaltsausschuss sowie dem Ausschuss für Industrie, Forschung und Energie, die sich alle ebenfalls mit dieser Problematik befasst haben. Sie taten Recht daran, denn unsere Filme bedeuten mehr als Kultur - sie haben auch mit Handel, internationalen Beziehungen und Industrie zu tun. Daher sollten alle Abgeordneten, welchem Ausschuss sie auch angehören, sich für diese kulturelle Vielfalt interessieren, die von unserer Kulturindustrie und dank dem Talent unserer Kulturschaffenden erzeugt wird. Was die Änderungsanträge anbelangt, möchte ich Ihnen sagen, dass ich sie in ihrer überwiegenden Mehrheit akzeptieren kann. Insgesamt gingen 77 Änderungsanträge ein. Die Kommission wird 56 davon akzeptieren, denn das Parlament hat eine sehr fruchtbare, schöpferische und konstruktive Arbeit geleistet, und ich möchte ihm für diese Arbeit danken, durch die der von der Kommission vorgelegte Entwurf eine deutliche Verbesserung erfährt. Ich möchte ausführlicher auf die Änderungsanträge eingehen und Ihnen sagen, dass ich insbesondere jene begrüße, mit denen die Bedeutung der neuen Prioritäten im Rahmen von MEDIA 2007 im Vergleich zu dem vorherigen MEDIA-Programm hervorgehoben werden soll. Es geht einerseits um die Finanzierung der kleinen und mittleren Unternehmen, die schwach sind und unsere Hilfe benötigen, und andererseits um den Einsatz der digitalen Technik. Die digitale Technik ist überall auf dem Vormarsch, sie ist jedoch noch nicht vollkommen, daher bedarf die Digitalisierung der Förderung. Diese beiden Punkte sind wesentlich, um die Wettbewerbsfähigkeit dieses Sektors zu stärken. Darüber hinaus müssen wir auch darauf achten, dass das europäische Filmschaffen von den neuen Perspektiven profitiert, welche die Digitaltechnik bietet, beispielsweise das legale Herunterladen von Filmen aus dem Internet. Das Parlament weiß, dass ich die Unternehmer im Telekommunikations- und Internetsektor sowie die Autoren ermutigen möchte, sich zusammenzusetzen, um untereinander das Problem der Raubkopien zu regeln und die Gewinne auf die beiden Industriezweige aufzuteilen. Was die Änderungsanträge anbelangt, die die Kommission nicht akzeptieren kann - es handelt sich um eine verschwindend geringe Zahl von Änderungsanträgen, Frau Berichterstatterin -, so möchte ich die Gründe dafür erläutern. Dies wird Ihnen begreiflich machen, dass wir den einen oder anderen Änderungsantrag nicht rundweg ablehnen, sondern ihn vielmehr aus Gründen der Zweckmäßigkeit nicht akzeptieren können. Es gibt drei Gruppen von Änderungsanträgen. Die erste Gruppe umfasst jene Änderungsanträge, in denen es um Maßnahmen und Ziele geht, die nicht unter das Programm MEDIA fallen. Beispielsweise, so lobenswert der betreffende Änderungsantrag auch sein mag, das Programm MEDIA ist nicht dazu da, Bedürfnissen von behinderten Mitbürgern nachzukommen, denn das würde es beispielsweise erforderlich machen, die Kinosäle in einigen Mitgliedstaaten entsprechend anzupassen. Wir haben einfach keine Mittel, um in diesem Bereich zu investieren. Wobei dies eine Politik ist, die wir natürlich moralisch unterstützen."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, με μεγάλη μου ευχαρίστηση άκουσα τις προηγούμενες συζητήσεις σχετικά με σχέδια που με ενδιαφέρουν πολύ, σχέδια για την προώθηση και εξέλιξη των οποίων έχω συμβάλει κατά την περίοδο που ήμουν υπεύθυνη για τον πολιτισμό. Επιπλέον, χαίρομαι ιδιαίτερα που διαδραματίζω ενεργό ρόλο στον τομέα του πολιτισμού, ασχολούμενη ειδικότερα με τον οπτικοακουστικό τομέα. Η οπτικοακουστική βιομηχανία όντως συμμετέχει πλήρως στα προγράμματα σχετικά με την πολιτιστική ποικιλομορφία, η οποία αποτελεί το σημαντικότερο κεφάλαιο των Ευρωπαίων. Για το θέμα αυτό χάρηκα πάρα πολύ, όπως και όλοι οι βουλευτές του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου, για την έγκριση από την Unesco της οικουμενικής διακήρυξης για την πολιτιστική ποικιλομορφία. Πρέπει να γνωρίζετε ότι χρειάστηκε να δοθούν πολλές μάχες, ώστε να επιτευχθεί αυτό το αποτέλεσμα. Αυτό αποτελεί εξάλλου οιωνό, όπως είπε ένας βουλευτής σε προηγούμενη συζήτηση, ότι η Ευρώπη μπορεί να θριαμβεύσει, αν διαθέτει ένα σωστό ενοποιητικό σχέδιο, θεμελιωμένο σε ένα όραμα που ενώνει τον κόσμο γύρω από την Ευρώπη, αν εκφράζεται με μία φωνή. Πιστεύω ότι αυτό πρέπει να αποτελέσει για όλους μας μάθημα: όχι, η πολιτιστική ποικιλομορφία δεν είναι αποκλειστικά ευρωπαϊκή, είναι παγκόσμιο φαινόμενο, και δικαίως επενδύουμε στους ευρωπαϊκούς πολιτισμούς μας. Η δεύτερη ομάδα τροπολογιών αφορά δράσεις και στόχους που ήδη καλύπτονται από το πρόγραμμα. Δεν χρειάζεται λοιπόν να τους επαναλάβουμε. Για παράδειγμα, είναι περιττό να προστεθεί μια προτεραιότητα η οποία ήδη συνιστά μία από τις σημερινές επικεφαλίδες για δράση δυνάμει του προγράμματος. Η τρίτη ομάδα τροπολογιών αφορά μία από τις προτεραιότητες του προγράμματος η οποία, κατά την άποψή μου, είναι απόλυτη προτεραιότητα, δηλαδή την ανάγκη να μειωθούν, στους κόλπους της οπτικοακουστικής αγοράς, οι ανισορροπίες μεταξύ των χωρών με μεγάλη δυνατότητα οπτικοακουστικής παραγωγής και εκείνων με μικρή γεωγραφική και γλωσσική έκταση. Αυτή η προτεραιότητα είναι θεμελιώδης για το πρόγραμμα MEDIA. Ωστόσο οι προτεινόμενες τροπολογίες θα είχαν ως αποτέλεσμα –μη σκοπούμενο, είμαι βέβαιη– τον περιορισμό των δράσεων που πρότεινε η Επιτροπή υπέρ των νέων κρατών μελών. Ούτε θα ενίσχυαν τις συμπαραγωγές οι οποίες, για μένα, όπως πιστεύω και για σας, αποτελούν έναν από τους κρίσιμους παράγοντες για τη βελτίωση της συνεργασίας πέραν των συνόρων. Κατά συνέπεια, απορρίπτω ορισμένες τροπολογίες, προκειμένου να μην σταθούν εμπόδιο σε κάποιες από τις θεμελιώδεις προτεραιότητες του νέου κειμένου. Θα ήθελα να επικρίνω δύο ακόμη τροπολογίες: μία σχετικά με τη Συνταγματική Συνθήκη και μία σχετικά με το άνοιγμα του προγράμματος σε τρίτες χώρες. Όσον αφορά τη Συνταγματική Συνθήκη, η θέση της Επιτροπής είναι να μην δέχεται τέτοιου είδους αναφορές εφόσον η συνθήκη δεν έχει κυρωθεί. Όσον αφορά τη δεύτερη τροπολογία, θα ήταν καλό να ακολουθηθεί η ήδη εδραιωμένη προσέγγιση και να εξεταστεί η δυνατότητα μιας τέτοιας συνεργασίας στο κατάλληλο πλαίσιο, δηλαδή αυτού της προσχώρησης στα συμπεράσματα του Ευρωπαϊκού Συμβουλίου της Θεσσαλονίκης. Κατόπιν των ανωτέρω κύριε Πρόεδρε, κυρία Hieronymi, θα ήθελα να πω ότι υπό το φως της πολύ μεγάλης πλειοψηφίας, του συνόλου σχεδόν, των τροπολογιών που προτάθηκαν από το Κοινοβούλιο, η Επιτροπή θα τροποποιήσει την πρότασή της. Σας ευχαριστώ για μία ακόμη φορά για το έργο που επιτέλεσε το Κοινοβούλιο. Υπό την έννοια αυτή, φυσικά, το πρόγραμμα MEDIA διαδραματίζει δεσπόζοντα ρόλο. Το πρόγραμμα MEDIA βοηθά την πολιτιστική και την κινηματογραφική ποικιλομορφία να ζήσουν. Πρώτον, βοηθά τους μελλοντικούς κινηματογραφιστές να βρουν τον δρόμο τους, να επιλέξουν την επαγγελματική τους κατάρτιση. Στη συνέχεια, κατά την περίοδο όπου μια κινηματογραφική ταινία περνά από το στάδιο του ονείρου σε εκείνο του σεναρίου, μια περίοδο γεμάτη δυσκολίες, όπου κανείς δεν πιστεύει στο σχέδιο, η Ευρώπη είναι αυτή που βοηθά τους κινηματογραφιστές να βρουν τα απαραίτητα οικονομικά μέσα. Μετά, στο στάδιο της παραγωγής, ολόκληρη η ευθύνη για την υποστήριξη της παραγωγής της κινηματογραφικής ταινίας επανέρχεται στα κράτη μέλη τα οποία, μέσω των κρατικών ενισχύσεων που εξουσιοδοτούμε ως Επιτροπή, υποστηρίζουν τις εθνικές κινηματογραφικές βιομηχανίες τους. Συγχρόνως, μεριμνούμε ώστε ο ιδιωτικός τομέας να συνειδητοποιήσει την ευθύνη του να επενδύει στις δημιουργικές βιομηχανίες του κινηματογράφου. Τέλος, όταν η ταινία ολοκληρωθεί, η Ευρώπη αναλαμβάνει τον έλεγχο, επειδή η ταινία πρέπει να διανεμηθεί όχι μόνο στη χώρα της αλλά και εκτός των συνόρων της. Η πολιτιστική ποικιλομορφία απαιτεί όντως μια ταινία να βλέπεται όχι μόνο στη χώρα της και στη γλώσσα αυτής της χώρας αλλά και στην υπόλοιπη Ευρώπη: υπάρχει άραγε καλύτερος τρόπος για να κατανοήσουμε τον πολιτισμό των γειτόνων μας από μια κινηματογραφική ταινία; Με υπερηφάνεια σάς λέω ότι τα εννέα δέκατα των ευρωπαϊκών ταινιών, που εξάγονται για να προβληθούν σε άλλη χώρα, εξάγονται με τη συνδρομή του προγράμματος MEDIA. Μπορώ επίσης να σας πόση υπερηφάνεια αισθάνονται τα δίκτυα των κινηματογραφιστών, των κινηματογραφικών αιθουσών, των δημιουργών, των φεστιβάλ κινηματογράφου. Όλα αυτά τα δίκτυα κάνουν στην ουσία αυτό που κάνει καλύτερα από καθετί άλλο η Ευρώπη: ενώνουν τους δυνάμεις τους για να δώσουν έκφραση στους πολιτισμούς μας. Κύριε Πρόεδρε, είναι πολύ σημαντικό να ακολουθήσουμε τον δρόμο αυτό επειδή, ακόμη και αν βοηθήσουμε την κινηματογραφική βιομηχανία μας, ακόμη και αν είμαστε υπερήφανοι για τους κινηματογραφιστές μας, ο ευρωπαϊκός κινηματογράφος είναι και παραμένει μειοψηφία στην ίδια του την ήπειρο. Είναι, συνεπώς, ζωτικής σημασίας να συνεχίσουμε, περισσότερο από οτιδήποτε στο παρελθόν, να καθιστούμε τον κινηματογράφο διαφορετικότερο και να διανέμουμε κινηματογραφικές ταινίες. Για αυτόν ακριβώς τον λόγο το πρόγραμμα MEDIA, που παρουσιάστηκε τον Ιούλιο του 2004, ενισχύθηκε με προϋπολογισμό μεγαλύτερο του 1 δισ. ευρώ. Η Επιτροπή αναγνωρίζει όντως τη σημασία αυτού του προγράμματος για το μέλλον της δημιουργικής παραγωγής μας και της οπτικοακουστικής μας κληρονομιάς. Ελπίζω με όλη μου την καρδιά, όπως και όλοι εσείς, ότι οι συζητήσεις για τα οικονομικά θέματα στην Ευρώπη θα διευκολύνουν αυτήν την επένδυση στην κινηματογραφική βιομηχανία μας και ότι αυτός ο προϋπολογισμός δεν θα υποστεί περικοπές. Γνωρίζω ότι ανησυχείτε μήπως αυτό θα είναι το αποτέλεσμα, και θα ήθελα επίσης να ευχαριστήσω την Επιτροπή Πολιτισμού και Παιδείας, καθώς και την εισηγήτριά της, την κ. Hieronymi, για την υπέροχη δουλειά που έκαναν. Θα ήθελα να ευχαριστήσω και όλες τις άλλες επιτροπές –την Επιτροπή Εξωτερικών Υποθέσεων, την Επιτροπή Δικαιωμάτων των Γυναικών και Ισότητας των Φύλων, την Επιτροπή Προϋπολογισμών, την Επιτροπή Βιομηχανίας, Έρευνας και Ενέργειας– οι οποίες επίσης ασχολήθηκαν με το ζήτημα. Είχαν δίκιο που το έπραξαν, επειδή οι κινηματογραφικές ταινίες μας είναι κάτι παραπάνω από πολιτισμός: είναι εμπόριο, διεθνείς σχέσεις και βιομηχανία. Πρέπει, συνεπώς, όλοι οι βουλευτές, σε οποιαδήποτε επιτροπή και αν ανήκουν, να ενδιαφερθούν για αυτήν την πολιτιστική ποικιλομορφία, που δημιουργείται από τις πολιτιστικές βιομηχανίες μας, χάρη στο ταλέντο των κινηματογραφιστών μας. Όσον αφορά τις τροπολογίες, θα ήθελα να σας πω ότι, κατά γενικό κανόνα, μπορώ να τις δεχθώ σχεδόν όλες. Υπάρχουν 77 τροπολογίες. Η Επιτροπή θα δεχθεί τις 56 εξ αυτών, διότι, πολύ απλά, το Κοινοβούλιο παρουσίασε μια δουλειά ιδιαίτερα θετική, δημιουργική και εποικοδομητική, και θα ήθελα να το ευχαριστήσω για την εργασία αυτή που βελτιώνει καταφανώς το σχέδιο που παρουσίασε η Επιτροπή. Επανερχόμενη πάλι λεπτομερώς στις τροπολογίες, θα ήθελα να εκφράσω την ιδιαίτερη ικανοποίησή μου για τις τροπολογίες που ενισχύουν τη σημασία των νέων προτεραιοτήτων που παρέχονται στο MEDIA 2007 σε σύγκριση με το προηγούμενο πρόγραμμα MEDIA. Πρόκειται, αφενός, για τη χρηματοδότηση μικρομεσαίων επιχειρήσεων, οι οποίες είναι ευπαθείς και χρειάζονται τη συνδρομή μας και, αφετέρου, για τη χρησιμοποίηση της ψηφιακής τεχνολογίας. Η ψηφιακή τεχνολογία προοδεύει αλματωδώς γύρω μας αλλά δεν είναι ακόμη τέλεια. Πρέπει να συμβάλουμε στη βελτίωση της ψηφιοποίησης. Αυτά τα δύο σημεία είναι ουσιώδη για την ενίσχυση της ανταγωνιστικότητας του τομέα. Επιπλέον, χρειάζεται να εξασφαλίσουμε ότι οι ευρωπαϊκές κινηματογραφικές ταινίες επωφελούνται των νέων προοπτικών που προσφέρει η ψηφιακή τεχνολογία όπως, για παράδειγμα, η νόμιμη μεταφόρτωση ταινιών από το Διαδίκτυο. Το Κοινοβούλιο γνωρίζει ότι ενθαρρύνω τους διευθυντές των επιχειρήσεων του τομέα των τηλεπικοινωνιών και του Διαδικτύου καθώς και τους δημιουργούς να καθίσουν σε ένα τραπέζι ώστε να επιλύσουν μεταξύ τους το πρόβλημα της πειρατείας και να διανείμουν τα έσοδα μεταξύ των δύο κλάδων της βιομηχανίας. Όσον αφορά τις τροπολογίες, τις οποίες δεν μπορεί να δεχθεί η Επιτροπή –μια ελάχιστη μειοψηφία των τροπολογιών, κυρία Hieronymi– θα ήθελα να εξηγήσω γιατί συμβαίνει αυτό. Αυτή η εξήγηση θα σας διευκολύνει να αντιληφθείτε ότι δεν είμαστε αντίθετοι σε αυτήν ή εκείνη την τροπολογία, αλλά δεν τις αποδεχόμαστε λόγω του απρόσφορου χαρακτήρα τους. Υπάρχουν τρεις ομάδες τροπολογιών. Η πρώτη αφορά τις τροπολογίες που εισάγουν δράσεις και στόχους που δεν εμπίπτουν στο πρόγραμμα MEDIA. Για παράδειγμα, όσο αξιέπαινη και αν είναι η σχετική τροπολογία, το πρόγραμμα MEDIA δεν έχει ως προορισμό του την ικανοποίηση των αναγκών των ατόμων με αναπηρίες, κάτι που θα απαιτούσε για παράδειγμα την προσαρμογή των κινηματογραφικών αιθουσών σε ορισμένα κράτη μέλη. Απλώς δεν διαθέτουμε τους πόρους για να επενδύσουμε σε αυτόν τον τομέα. Εντούτοις, πρόκειται φυσικά για μια πολιτική που υποστηρίζουμε ηθικά."@el10
". Mr President, it was with a great deal of pleasure that I listened to the previous debates on projects very close to my heart, projects that I helped to move forward and to develop during the period in which I was responsible for culture. I am, moreover, very happy to continue to take an active part in the area of culture by taking charge, more specifically, of the audiovisual sector. In actual fact, the audiovisual sector fully participates in the programmes on cultural diversity, with cultural diversity being Europeans’ greatest asset. On this subject, rest assured that I was delighted, as were all the Members of the European Parliament, that Unesco adopted the universal declaration on cultural diversity. It should be known that it took a long fight to obtain this outcome. Moreover, it is the sign, as one Member said in the previous debate, that, if Europe has a sound unifying project, founded on a vision that gathers the world around Europe, and that if Europe speaks with a single voice, it can triumph. I believe that this needs to be a lesson for us all: no, cultural diversity is not exclusively European; it is a global phenomenon, and we are right to invest in our European cultures. The second group of amendments concerns actions and objectives that are already covered by the programme. There is therefore no need to repeat them. For example, there is no point in adding a priority that is already one of the actual headings for action under the programme. The third group of amendments concerns one of the priorities of the programme – an absolute priority, in my view – and that is the need to reduce the imbalances, within the audiovisual market, between countries with a high audiovisual production capacity and those with a small geographical and linguistic area. That is a crucial priority for the MEDIA programme. However, the proposed amendments would have the effect – unintended, I am sure – of limiting the actions that have been proposed by the Commission in favour of the new Member States. They would not strengthen co-productions either, which, for me, like, I believe, for you, are one of the crucial factors for improving collaboration beyond borders. Therefore, if I reject certain amendments, it is to prevent them from hindering some of the core priorities of the new text. I would like to criticise two other amendments: one on the Constitutional Treaty and one on opening up the programme to third countries. With regard to the Constitutional Treaty, the Commission’s position is not to accept references of this kind as long as the Treaty has not been ratified. As for the second amendment, it is desirable to follow the approach that has already been established and to consider such cooperation in the appropriate context, namely that of adhering to the conclusions of the Thessaloniki European Council. That being the case, Mr President, Mrs Hieronymi, I would like to say that, in light of the very great majority, indeed of almost all, of the amendments proposed by Parliament, the Commission will be amending its proposal. I thank you once again for the work that Parliament has done. It is along these lines, of course, that the MEDIA programme plays a dominant role. The MEDIA programme helps our cultural, and cinematographic, diversity to exist. Firstly, it helps future film-makers to find their way and to choose their vocational training. Then, during the period in which the film goes from being just a dream to becoming a screenplay – a period that is fraught with difficulties, in which no one yet believes in the project – it is Europe that helps the film-makers to find the financial resources they require. Then, at the production stage, full responsibility for supporting the production of the film is handed back to the Member States, which support their national film industries by means of the State aid that we, as the Commission, authorise. At the same time, we make the private sector aware of its responsibility to invest in the creative film industries. Finally, when the film is complete, Europe takes over once again because the film still needs to be distributed, not only in the country in which it was made, but also beyond the borders of that country. Cultural diversity, in actual fact, means that a film should be seen, and not only in the country in which it was made and in the language of that country, but also by the rest of Europe. What better way of understanding our neighbours’ cultures than of understanding them by means of a film? I am proud to say that nine-tenths of European films exported for screening in another country are exported with the help of the MEDIA programme. I can also tell you just how proud the networks of film-makers, cinemas, film creators and film festivals are. All of these networks are doing, in actual fact, what Europe does best: uniting and joining forces to give expression to our cultures. Mr President, it is very important that we continue along this path because, even if we help our film industry and even if we are proud of our film-makers, European films are, and remain, in the minority on their own soil. It is therefore crucial that we continue, even more so than in the past, to make cinema more diverse and to distribute films. That is why the MEDIA programme, which was presented in July 2004, has been provided with a budget of over EUR 1 billion. The Commission recognises, in fact, the importance of this programme for the future of our creative output and of our audiovisual heritage. I hope with all of my heart, like all of you do, that the debates on finance in Europe will enable this investment in our film industry to materialise and that the budget will not be cut back. I know that you are anxious for this to be the outcome, and I would also like to thank the Committee on Culture and Education, as well as its rapporteur, Mrs Hieronymi, for the magnificent job they have both done. I would like to thank all of the other committees - the Committee on Foreign Affairs, the Committee on Women’s Rights and Gender Equality, the Committee on Budgets and the Committee on Industry, Research and Energy – which have, themselves, also studied the problem. They were right to do so because our films amount to a great deal more than culture: they involve trade, international relations and industry. Therefore, all MEPs, irrespective of their committee, need to take an interest in this cultural diversity, brought about by our cultural industries thanks to the talent of our film-makers. As regards the amendments, I would like to say to you that, as a general rule, I can accept almost all of them. There are 77 amendments. The Commission will accept 56 of them because, quite simply, Parliament has done some very positive, creative and constructive work, and I would like to thank it for having done this work, which markedly improves the project the Commission has put on the table. To come back to the amendments in more detail, I would like to say to you that I particularly welcome the amendments that enhance the importance of the new priorities given to MEDIA 2007 compared with the previous MEDIA programme. On the one hand, it is a matter of funding small and medium-sized enterprises, which are fragile and need our help and, on the other, of using digital technology. Digital technology is making great strides all around us, but it is still not perfect. We must help to improve digitisation. Those two points are crucial for strengthening the competitiveness of the sector. Furthermore, we also need to make sure that European films take advantage of the new prospects offered by digital technology such as, for example, the legal downloading of films from the Internet. Parliament knows that I am encouraging the directors of businesses in the telecommunications and Internet sector and content creators to sit down together around a table in order to resolve, among themselves, the problem of piracy and to distribute the revenues between the two branches of the industry. As regards the amendments that the Commission cannot accept – a very small minority of amendments, Mrs Hieronymi – I would like to explain why this is the case. This explanation will enable you to understand that we are not opposing one particular amendment or another. Rather, it is in consideration of their appropriateness, or otherwise, that we are not accepting them. There are three groups of amendments. The first concerns the amendments introducing actions and objectives that do not come under the MEDIA programme. For example, as commendable as the amendment concerned may be, the MEDIA programme is not designed to meet the needs of disabled citizens, which would require, for example, cinemas in certain Member States to be adapted. We simply do not have the resources to invest in this area. However, it is, of course, a policy that we support in moral terms."@en4
". Señor Presidente, he escuchado con mucho gusto los debates anteriores sobre proyectos que considero muy importantes, proyectos que he contribuido a elaborar y a desarrollar durante el período en que yo era responsable de la cultura. Por otra parte, estoy muy contenta de seguir activa en el ámbito de la cultura, ocupándome más concretamente del sector audiovisual. En efecto, el sector audiovisual participa plenamente en los programas relativos a la diversidad cultural, que es la mayor riqueza de los europeos. A este respecto, créanme que me ha alegrado, como a todos los diputados al Parlamento Europeo, la adopción por la Unesco de la declaración universal sobre la diversidad cultural. Hay que tener presente que ha habido que pelear mucho tiempo para obtener este resultado. Por otra parte, es una señal, como ha dicho un diputado en el debate anterior, de que si Europa tiene un buen proyecto unificador, basado en una visión que agrupe al mundo en torno a ella, y habla con una sola voz, puede triunfar. Creo que debe ser para todos nosotros una lección: no, la diversidad cultural no es solo europea, es mundial, y tenemos razón al invertir en nuestras culturas europeas. El segundo grupo contempla acciones u objetivos que ya están cubiertos por el programa. Por tanto, no es necesario repetirlos. Por ejemplo, es inútil añadir una prioridad que es ya toda una línea de acción del programa. El tercer grupo de enmiendas se refiere a una de las prioridades del programa –que es absoluta para mí–, y que es la necesidad de reducir, en el mercado audiovisual, los desequilibrios entre los países con una gran capacidad de producción audiovisual y los de área geográfica y lingüística restringida. Esta prioridad es fundamental para el programa MEDIA. Ahora bien, las enmiendas propuestas tendrían por efecto –involuntariamente, estoy segura– limitar las acciones propuestas por la Comisión a favor de los nuevos Estados miembros. Tampoco reforzarían las coproducciones que, para mí, como creo que para ustedes, constituyen uno de los elementos esenciales para una mejor colaboración por encima de las fronteras. Por tanto, si rechazo determinadas enmiendas, es para que no obstaculicen algunas de las prioridades fundamentales del nuevo texto. Quisiera criticar otras dos enmiendas: una sobre el Tratado constitucional y otra sobre la apertura del programa a los terceros países. Por lo que respecta al Tratado constitucional, la posición de la Comisión es no aceptar este tipo de referencias mientras no se ratifique el Tratado. En cuanto a la segundo, es deseable seguir el enfoque ya adoptado y contemplar una cooperación de este tipo en el contexto apropiado, que es el del seguimiento de las conclusiones del Consejo Europeo de Salónica. Dicho esto, señor Presidente, señora Hieronymi, quisiera comunicarles que la Comisión modificará su propuesta tomando como base la gran mayoría de las enmiendas propuestas por el Parlamento, casi todas. Les doy las gracias una vez más por la labor realizada por el Parlamento. En este sentido, por supuesto, el programa MEDIA desempeña un papel preponderante. El programa MEDIA contribuye a mantener viva nuestra diversidad cultural y cinematográfica. En primer lugar, ayuda a los futuros cineastas a encontrar su camino, a elegir su formación profesional. Después, durante el período en que la película pasa de la fase del sueño a la de escritura –un período tremendamente difícil en el que nadie cree aún en el proyecto–, Europa ayuda a los cineastas a encontrar los medios financieros necesarios. Más adelante, en la fase de producción, toda la responsabilidad del apoyo a la producción cinematográfica regresa a los Estados miembros, que, mediante ayudas estatales que autoriza la Comisión, ayudan a su cine nacional. En esa misma fase, se responsabiliza al sector privado para que invierta en las industrias creativas del cine. Por último, cuando la obra está terminada, Europa vuelve a tomar el relevo, porque es necesario que la obra circule, y no solo en su país de origen, sino más allá de sus fronteras. En efecto, la diversidad cultural quiere que una película sea vista, no solo en su país de origen y en su lengua, sino también por los demás europeos: ¿qué mejor medio de comprender la cultura de nuestros vecinos que entenderla a través de una película? Me siento orgullosa de decir que nueve de cada diez películas europeas que se exportan para ser vistas en otro país lo son con la ayuda del programa MEDIA. Puedo manifestarles también mi orgullo por las redes de cineastas, de salas de cine, de creadores y de festivales. Todas esas redes hacen lo que Europa sabe hacer mejor: unirse, aunar fuerzas para dar expresión a nuestras culturas. Señor Presidente, es muy importante continuar por este camino, porque, aunque ayudamos a nuestro cine y estamos orgullosos de nuestros cineastas, el cine europeo es y sigue siendo minoritario en su propio territorio. Es indispensable, por tanto, seguir invirtiendo, más aún que en el pasado, en la diversidad de las obras y en su circulación. Por esta razón, el programa MEDIA, que se presentó en julio de 2004, fue dotado con un presupuesto de más de 1 000 millones de euros. La Comisión reconoce así la importancia de este programa para el futuro de nuestra creación y nuestro patrimonio audiovisual. Espero de todo corazón, como todos ustedes, que los debates financieros en Europa permitan esta inversión en nuestro cine y que este presupuesto no resulte mutilado. Sé que ustedes tienen empeño en ello, y quisiera dar las gracias a la Comisión de Cultura y Educación, así como a su ponente, la señora Hieronymi, que han hecho un trabajo magnífico. Quisiera dar las gracias a todas las demás comisiones, a la de Asuntos Exteriores, a la de Derechos de la Mujer e Igualdad de Género, a la de Presupuestos y a la de Industria, Investigación y Energía, que también se han ocupado de esta problemática. Han tenido razón en hacerlo, porque nuestras películas son mucho más que cultura: son comercio, relaciones internacionales, industria. Es preciso, pues, que todos los diputados, independientemente de la comisión a la que pertenezcan, se interesen por esta diversidad cultural, realizada por nuestras industrias culturales y gracias al talento de nuestros cineastas. Por lo que respecta a las enmiendas, quisiera decirles que, en general, puedo aceptar la gran mayoría. Hay 77 enmiendas. La Comisión aceptará 56, simplemente porque el Parlamento ha hecho un trabajo muy positivo, muy creativo y muy constructivo, y quisiera darles las gracias por ello, porque han mejorado claramente el proyecto que la Comisión había puesto sobre la mesa. Entrando en más detalle con las enmiendas, quisiera decirles que celebro en particular las enmiendas que resaltan la importancia de las nuevas prioridades fijadas para MEDIA 2007 con respecto al programa anterior. Se trata, por una parte, de la financiación de las pequeñas y medianas empresas, que son frágiles y necesitan nuestra ayuda y, por otra, de la utilización de la tecnología digital. En todas partes, el formato digital está en marcha, pero todavía no es perfecto, hay que ayudar a la digitalización. Estos dos puntos son esenciales para reforzar la competitividad del sector. Por otra parte, debemos velar también por que las obras europeas se beneficien de las nuevas salidas comerciales ofrecidas por la tecnología digital, como la descarga legal de películas desde Internet. El Parlamento sabe que aliento a los directivos de empresas del sector de las telecomunicaciones y de Internet y a los creadores de contenidos a que se sienten en torno a una mesa para resolver, entre ellos, el problema de la piratería y repartir los ingresos entre las dos ramas de la industria. Por lo que se refiere a las enmiendas que la Comisión no puede aceptar –una muy pequeña minoría de las enmiendas, señora Hieronymi–, quisiera explicar por qué. Esta explicación le permitirá comprender que no estamos en desacuerdo con una u otra enmienda en particular. Más bien no las aceptamos teniendo en cuenta su adecuación o por otras razones. Hay tres grupos de enmiendas. El primero engloba las enmiendas que introducen acciones y objetivos que no corresponden al programa MEDIA. Por ejemplo, por más loable que sea la enmienda en cuestión, el programa MEDIA no tiene la vocación de satisfacer las necesidades de los ciudadanos con discapacidad, lo que exigiría por ejemplo adaptar las salas de cine en determinados Estados miembros. Simplemente, no tenemos los medios para invertir en este ámbito. No obstante, es una política que, por supuesto, apoyamos moralmente."@es20
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@et5
". Arvoisa puhemies, olen ilolla kuunnellut edellisiä keskusteluja hankkeista, jotka ovat minulle hyvin läheisiä. Osallistuin noiden hankkeiden valmisteluun ja kehittämiseen, kun olin vastuussa kulttuuriasioista. Olen sitä paitsi erittäin tyytyväinen, että voin edelleen käsitellä aktiivisesti kulttuurialaan liittyviä kysymyksiä nyt, kun vastuualueeni on erityisesti audiovisuaaliala. Audiovisuaalialalla onkin merkittävä asema kulttuurien moninaisuuteen liittyvissä ohjelmissa – tuo moninaisuushan on eurooppalaisten suurin rikkaus. Voin tässä yhteydessä vakuuttaa, että olin yhtä iloinen kuin kaikki parlamentin jäsenet siitä, että Unesco antoi yleismaailmallisen julistuksen kulttuurisesta moninaisuudesta. On todettava, että tähän tulokseen pääseminen on vaatinut paljon työtä. Tämä osoittaa myös, kuten eräs jäsen totesi edellisessä keskustelussa, että jos Euroopalla on hyvä yhdentymishanke, joka perustuu maailman ympärilleen kokoavaan näkemykseen, ja jos se puhuu yhdellä äänellä, se voi voittaa. Mielestäni meidän on kaikkien opittava tästä, että kulttuurien moninaisuus ei tosiaan koske vain Eurooppaa vaan koko maailmaa, ja meidän on hyvä panostaa eurooppalaisiin kulttuureihimme. Toinen tarkistustyyppi käsittelee toimia ja päämääriä, jotka on jo mainittu ohjelmassa, eikä niitä siksi ole tarpeen toistaa. On esimerkiksi turhaa lisätä ensisijaista tavoitetta, joka jo kuuluu ohjelman tärkeimpiin toiminnallisiin päämääriin. Kolmas tarkistusten ryhmä koskee yhtä ohjelman ensisijaisista päämääristä – joka on mielestäni erittäin tärkeä – nimittäin tarvetta tasoittaa epätasapainoa, joka audiovisuaalialalla vallitsee suuren audiovisuaalisen tuotantokapasiteetin maiden sekä maantieteellisesti ja kielellisesti pienten maiden välillä. Tämä on ratkaisevan tärkeä tavoite Media-ohjelmassa. Esitetyt tarkistukset vaikuttaisivat kuitenkin kielteisesti – vaikka tämä ei varmastikaan ollut tarkoituksena – komission ehdottamiin uusia jäsenvaltioita tukeviin toimiin. Ne eivät myöskään vahvistaisi yhteistuotantoja, joita pidän, samoin kuin varmasti tekin, erittäin oleellisena tekijänä rajatylittävän yhteistyön lisäämisessä. Niinpä hylätessäni eräät tarkistukset pyrin vain välttämään kielteiset vaikutukset joihinkin uuden ohjelman tärkeimpiin päämääriin. Haluan kritisoida kahta muuta tarkistusta: toisessa viitataan perustuslakisopimukseen ja toisessa ohjelman avaamiseen kolmansille maille. Komission kanta perustuslakisopimukseen liittyviin viittauksiin on, että niitä ei hyväksytä ennen kuin sopimus on ratifioitu. Jälkimmäisestä tarkistuksesta totean, että on suotavaa noudattaa jo vakiintunutta tapaa ja käsitellä tuollaista yhteistyötä sopivassa yhteydessä, nimittäin Thessalonikin Eurooppa-neuvoston päätelmien jatkotoimissa. Arvoisa puhemies, hyvä jäsen Hieronymi, haluan kuitenkin todeta, että suurin osa, melkein kaikki parlamentin tarkistukset ovat sellaisia, että komissio muuttaa ehdotustaan niiden mukaisesti. Kiitän parlamenttia vielä kerran sen tekemästä työstä. Tässä mielessä Media-ohjelmalla on tietenkin merkittävä tehtävä. Sillä edistetään kulttuurimme ja elokuvataiteemme moninaisuuden säilymistä. Ensinnäkin sen avulla autetaan tulevia elokuvantekijöitä löytämään tiensä ja valitsemaan ammatillisen koulutuksen. Toiseksi siinä vaiheessa, kun elokuva muuttuu haaveesta käsikirjoitukseksi – tuossa kovin vaikeassa vaiheessa, jolloin kukaan ei vielä usko hankkeeseen – Euroopan unioni auttaa elokuvantekijöitä hankkimaan tarvittavan rahoituksen. Seuraavaksi tuotantovaiheessa, koko vastuu elokuvatuotannon tukemisesta siirtyy takaisin jäsenvaltioille, jotka tukevat kansallista elokuva-alaansa myöntämällä valtiontukea, jolle me komissiossa annamme luvan. Samalla myös kannustetaan yksityistä sektoria ottamaan vastuuta ja investoimaan luovaan elokuvateollisuuteen. Lopulta, kun teos on valmis, EU astuu jälleen mukaan prosessiin, sillä elokuva on vielä saatava levitettyä, ei ainoastaan alkuperämaassaan vaan rajatylittävästi. Kulttuurien moninaisuuden kannalta on tärkeää, ettei elokuvaa nähdä vain sen valmistusmaassa ja alkukielellä, vaan myös muualla Euroopassa. Miten voisimme paremmin lisätä ymmärrystä naapuriemme kulttuureista kuin elokuvan avulla? Voin ylpeänä todeta, että 90 prosenttia niistä eurooppalaisista elokuvista, jotka viedään ulkomaille, saavat siihen Media-ohjelman tukea. Voin myös kertoa, kuinka ylpeitä ovat elokuvantekijöiden, elokuvateattereiden, taiteilijoiden ja elokuvafestivaalien verkostot. Ne tekevät sen, mikä Euroopalta sujuu parhaiten: yhdistyvät ja yhdistävät voimansa kulttuuriemme edistämiseksi. Arvoisa puhemies, on hyvin tärkeää, että jatkamme tätä työtä, sillä vaikka tuemme elokuva-alaamme ja vaikka olemme ylpeitä elokuvantekijöistämme, eurooppalainen elokuva on nyt on jatkossakin vähemmistöasemassa omalla maallaan. Onkin siis välttämätöntä, että vastaisuudessa investoimme teosten moninaisuuteen ja niiden levitykseen vielä enemmän kuin tähän mennessä. Heinäkuussa 2004 aloitetulle Media-ohjelmalle on tätä varten osoitettu yli miljardin euron määrärahat. Komissio tunnustaa siis tämän ohjelman tärkeyden taiteellisen tuotantomme ja audiovisuaalisen kulttuuriperintömme kannalta. Toivon täydestä sydämestäni, kuten tekin, että neuvottelut EU:n talousarviosta mahdollistavat tämän investoinnin elokuvateollisuuteemme ja että näitä määrärahoja ei supisteta. Tiedän, että tämä asia on teille tärkeä ja haluan kiittää kulttuuri- ja koulutusvaliokuntaa sekä esittelijä Hieronymiä, sillä kaikki ovat tehneet hienoa työtä. Haluan kiittää myös kaikkia muita valiokuntia – ulkoasiainvaliokuntaa, naisten oikeuksien ja sukupuolten tasa-arvon valiokuntaa, budjettivaliokuntaa sekä teollisuus-, tutkimus- ja energiavaliokuntaa – jotka nekin ovat käsitelleet näitä kysymyksiä. Se olikin perusteltua, koska elokuva on paljon enemmän kuin vain kulttuuria, se on liiketoimintaa, kansainvälisten suhteiden hoitoa ja teollisuutta. Kaikkien parlamentin jäsenten olisikin valiokunnastaan riippumatta pidettävä tärkeänä tätä kulttuurien moninaisuutta, jonka kulttuuriteollisuutemme tuottaa elokuvantekijöidemme lahjakkuuden ansiosta. Tarkistuksista totean, että yleisesti ottaen voin hyväksyä suurimman osan niistä. Niitä on 77. Komissio hyväksyy niistä 56, koska parlamentin työ on yksinkertaisesti ollut hyvin myönteistä, luovaa ja rakentavaa, ja haluan kiittää sitä tästä työstä, jolla on huomattavasti parannettu komission ehdotusta. Haluaisin sanoa tarkistuksista yksityiskohtaisemmin, että olen erityisen tyytyväinen niihin, joissa korostetaan Media 2007 -ohjelman uusia painopisteitä edelliseen Media-ohjelmaan nähden. Näitä ovat toisaalta pk-yritysten rahoitus, sillä nuo yritykset ovat hauraita ja tarvitsevat apuamme, ja toisaalta digitalisointi. Digitalisointikehitys on meneillään joka puolella, mutta tekniikka vaatii vielä kehittämistä ja sitä on edistettävä. Nämä kaksi asiaa ovat oleellisia alan kilpailukyvyn vahvistamiseksi. Lisäksi meidän on myös huolehdittava siitä, että eurooppalaiset teokset hyötyvät digitaalitekniikan tuomista uusista mahdollisuuksista, esimerkiksi elokuvien laillisesta levittämisestä Internetissä. Parlamentin jäsenet tietävät, että kannustan televiestintä- ja Internet-alan yritysten johtajia sekä sisällöntuottajia keskustelemaan ja ratkaisemaan keskenään piraattikopiointi-ongelman ja jakamaan tulot alan kahden haaran välillä. Jäsen Hieronymi, vain hyvin pieni osa tarkistuksista oli sellaisia, joita komissio ei voi hyväksyä, ja haluan selittää, miksi emme hyväksyneet niitä. Tämän selityksen tarkoitus on osoittaa, että komissio ei erityisesti vastusta mitään yksittäistä tarkistusta. Kyse on pikemminkin siitä, että ne, joita emme hyväksy, eivät sovi tähän yhteyteen. Näitä tarkistuksia on kolmenlaisia. Ensimmäisessä ryhmässä esitetään toimia ja päämääriä, jotka eivät kuulu Media-ohjelman alaisuuteen. Esimerkiksi tarkistus, joka koskee vammaisten kansalaisten tarpeista huolehtimista, on toki sinänsä kiitettävä. Media-ohjelmaa ei kuitenkaan ole tarkoitettu tähän, ja se edellyttäisi eräissä jäsenvaltioissa muun muassa elokuvateatterien muutostöitä. Meillä ei yksinkertaisesti ole varoja investoitavaksi tähän. Tuemme tietenkin periaatteessa tällaisia toimia."@fi7
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@hu11
"Signor Presidente, ho ascoltato con immenso piacere i dibattiti che si sono succeduti su progetti che mi stanno fortemente a cuore, per i quali mi sono adoperata sul fronte dell’elaborazione e dello sviluppo quando avevo la competenza per la cultura. D’altro canto, sono molto lieta di poter ancora lavorare nel settore, occupandomi più specificatamente del comparto audiovisivo. Quest’area rientra infatti a pieno titolo nei programmi inerenti alla diversità culturale, che costituisce la più grande ricchezza degli europei. In proposito mi sono rallegrata, come del resto tutti i deputati al Parlamento europeo, per l’adozione della Dichiarazione universale sulla diversità culturale da parte dell’UNESCO. E’ bene tenere presente che ci sono volute lunghe battaglie per arrivare a questo risultato. Come ha detto un deputato nel dibattito precedente, emerge la conferma che l’Europa può davvero vincere, se ha un grande progetto unificante, fondato su una visione che include il mondo intero, e se si esprime a una sola voce. Noi dobbiamo trarne una lezione: la diversità culturale non è una prerogativa prettamente europea, ma abbraccia tutto il mondo ed è giusto che l’Unione investa nelle culture europee. Il secondo gruppo verte sugli interventi e sugli obiettivi che già rientrano nel programma. Non serve quindi ribadirli. Ad esempio, è superfluo aggiungere una priorità che già è una linea d’azione riconosciuta del programma. Il terzo gruppo di emendamenti riguarda una delle priorità del programma – che personalmente ritengo incontestabile – ovvero la necessità di ridurre gli squilibri nel mercato audiovisivo tra i paesi che hanno una grande capacità di produzione audiovisiva e quelli che geograficamente e linguisticamente hanno un ambito più ristretto. Questa priorità è un caposaldo del programma MEDIA. Ma gli emendamenti presentati implicherebbero – certo non intenzionalmente –restrizioni alle azioni proposte dalla Commissione a favore dei nuovi Stati membri. Non rafforzerebbero nemmeno le coproduzioni che, a mio parere, come credo per voi, rientrano tra i fattori principali volti a intensificare la collaborazione transfrontaliera. Pertanto, se respingo tali emendamenti, è per evitare che ostacolino alcune priorità fondamentali racchiuse nel nuovo testo. Desidero commentare altri due emendamenti: uno verte sul Trattato costituzionale e l’altro sull’apertura del programma a paesi terzi. In relazione al primo, in virtù della posizione assunta, la Commissione non accetterà riferimenti di questo genere finché il Trattato non sarà ratificato. Per quanto concerne il secondo, è auspicabile seguire l’approccio già tracciato e collocare la cooperazione nel contesto appropriato sulla scia delle conclusioni del Consiglio europeo di Salonicco. Pertanto, signor Presidente, onorevole Hieronymi, avendo accolto la stragrande maggioranza, praticamente la totalità degli emendamenti presentati dal Parlamento, la Commissione modificherà la proposta. Vi rinnovo quindi i miei ringraziamenti per il lavoro svolto in questo consesso. In questo senso ovviamente il programma MEDIA svolge un ruolo preponderante. Infonde linfa vitale alla diversità culturale e cinematografica. Innanzi tutto aiuta i futuri registi a trovare la propria strada, a scegliere la propria formazione professionale. Poi, nel momento in cui il film passa dallo stadio immaginifico a quello della stesura del copione, un momento difficile in cui nessuno crede ancora nel progetto, l’Europa interviene aiutando i registi a reperire le risorse finanziarie necessarie. In seguito, nella fase della produzione cinematografica, la piena responsabilità del sostegno ripassa agli Stati membri, i quali, per mezzo degli aiuti di Stato autorizzati dalla Commissione, promuovono il cinema nazionale. Per mezzo di tale sistema viene responsabilizzato anche il settore privato affinché investa nelle industrie creative del cinema. Infine, quando l’opera viene completata, l’Europa riprende il testimone per la distribuzione, non solo nel paese d’origine, ma anche al di là delle frontiere nazionali. In nome della diversità culturale, infatti, i film non devono essere proiettati solo nel paese d’origine, nella lingua originale, ma dovrebbero essere visti anche nel resto d’Europa: qual è infatti il modo migliore per comprendere la cultura dei nostri vicini se non attraverso un film? Sono fiera che il 90 per cento dei film europei distribuiti a livello internazionale circoli grazie al programma MEDIA. Posso inoltre affermare che ne è altrettanto orgoglioso chi opera nell’ambito delle reti di registi, di sale cinematografiche, di autori e di cinematografici. Tutte queste reti realizzano, di fatto, proprio quello che è il migliore conseguimento dell’Europa: fondersi, unire le forze per dare espressione alle nostre culture. Signor Presidente, è molto importante proseguire in questa direzione, poiché, anche se sosteniamo il nostro cinema, anche se siamo fieri dei nostri registi, il cinema europeo è e rimane minoritario nel suo territorio. E’ quindi indispensabile continuare, ancor più che in passato, a investire nella diversità delle opere e nella distribuzione. Per tale ragione il programma MEDIA, presentato nel luglio 2004, è stato dotato di un bilancio di oltre un miliardo di euro. La Commissione infatti riconosce l’importanza del programma per il futuro delle nostre creazioni e del nostro patrimonio audiovisivo. Come voi tutti, spero con tutto il cuore che le discussioni sulle materie finanziarie europee ci consentano di effettuare questo investimento nel cinema e che il bilancio non subisca riduzioni. So che ci tenete e desidero infatti ringraziare la commissione per la cultura e l’istruzione insieme alla relatrice, onorevole Hieronymi, che hanno svolto un lavoro splendido. Ringrazio anche tutte le altre commissioni, la commissione per gli affari esteri, la commissione per i diritti della donna e l’uguaglianza di genere, la commissione per i bilanci e la commissione per l’industria, la ricerca e l’energia che si sono occupate di questa problematica. Se ne sono giustamente occupate, in quanto il cinema va ben al di là del comparto culturale e tocca il settore del commercio, delle relazioni internazionali e dell’industria. Pertanto, tutti i deputati, a prescindere dalla commissione di cui fanno parte, devono occuparsi di questo tipo di diversità culturale, realizzata delle industrie culturali grazie al talento dei nostri registi. Per quanto riguarda gli emendamenti, in linea generale ne accolgo la quasi totalità. Ne sono stati presentati 77. La Commissione ne accoglierà 56, poiché – molto semplicemente – il Parlamento ha svolto un lavoro molto positivo, creativo e costruttivo e desidero quindi esprimere la mia gratitudine per questo lavoro che migliora nettamente il progetto presentato dalla Commissione. Per addentrarmi maggiormente nei dettagli degli emendamenti, accolgo con particolare favore quelli che enfatizzano l’importanza delle nuove priorità conferite a MEDIA 2007 rispetto al programma precedente. Da un lato, è previsto il finanziamento delle piccole e medie imprese, che sono fragili e hanno bisogno del nostro aiuto, e, dall’altro, si impone l’utilizzo del digitale. Il digitale infatti si sta diffondendo ovunque, ma non ha ancora raggiunto la perfezione e quindi va incentivato. Questi due aspetti sono essenziali per rafforzare la competitività del settore. D’altro canto, dobbiamo altresì assicurare che le opere europee possano usufruire dei nuovi sbocchi che si aprono grazie alla tecnologia digitale, ad esempio la possibilità di scaricare legalmente film mediante . Il Parlamento sa che incoraggio i dirigenti delle imprese del settore delle telecomunicazioni e di e i creatori di contenuti a sedersi attorno a un tavolo per risolvere al loro interno il problema della pirateria e per decidere la ripartizione dei proventi tra le due branche dell’industria. Per quanto concerne gli emendamenti che la Commissione non può accogliere – in effetti si tratta di una stregua minoranza, onorevole relatrice – vorrei spiegarne i motivi. In questo modo, potrete comprendere che non ci opponiamo ai singoli emendamenti, bensì abbiamo optato per una soluzione secondo noi più opportuna. Gli emendamenti possono essere suddivisi in tre gruppi. Il primo riunisce le proposte volte a introdurre interventi e obiettivi che non rientrano nel programma MEDIA. Ad esempio, per quanto lodevole possa essere l’emendamento presentato, il programma non è stato concepito per soddisfare le esigenze dei cittadini disabili, il che richiederebbe tra l’altro che le sale cinematografiche di alcuni Stati membri siano riadattate. In definitiva non disponiamo dei mezzi per investire in questo ambito. Tuttavia, è una politica che ovviamente sosteniamo da un punto di vista morale."@it12
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@lt14
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@lv13
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, ik heb met veel genoegen geluisterd naar de voorgaande debatten over dossiers die mij na aan het hart liggen, dossiers die ik mede heb opgesteld in de periode dat ik verantwoordelijk was voor cultuur. Ik ben er overigens zeer content mee dat ik actief blijf op cultuurgebied, omdat mijn specifieke werkterrein nu de audiovisuele sector is. Deze sector is immers een van de aandachtsvelden van de programma’s op het gebied van culturele verscheidenheid, die de grootste rijkdom van de Europeanen is. Gelooft u mij op dit punt als ik zeg dat ik, zoals alle leden van het Parlement, blij ben met de goedkeuring door de Unesco van de universele verklaring over culturele verscheidenheid. We mogen niet vergeten dat we lang voor dat resultaat hebben moeten vechten. Hier blijkt overigens uit, zoals een van de afgevaardigden tijdens het voorgaande debat opmerkte, dat Europa kan winnen, als het een goed project dat ons bindt, onder handen heeft dat steunt op een visie die de wereld rondom Europa verenigt, en als het met één stem spreekt. Ik denk dat dat voor ons allen een les moet zijn: culturele verscheidenheid is niet alleen iets Europees, het is iets mondiaals en het is terecht dat wij in onze Europese culturen investeren. De tweede groep betreft maatregelen of doelstellingen waar het programma al in voorziet. We moeten dat dus niet over gaan doen. Zo heeft het bijvoorbeeld geen zin een prioriteit toe te voegen die nu al een echte actielijn van het programma is. De derde groep amendementen betreft een van de prioriteiten van het programma – die voor mij een absolute is – namelijk de noodzaak om op de audiovisuele markt het evenwicht te herstellen tussen landen met een grote audiovisuele productiecapaciteit en landen met een klein geografisch en taalgebied. Deze prioriteit is van fundamenteel belang voor het Media-programma. De voorgestelde amendementen zouden – onbedoeld, dat weet ik zeker – tot gevolg hebben dat de maatregelen die de Commissie voor de nieuwe lidstaten voorstelt, in hun effect beperkt zouden worden. De amendementen zouden evenmin een versterking van de coproducties inhouden, die evengoed voor u als voor mij denk ik, een van de belangrijkste elementen vormen van een betere grensoverschrijdende samenwerking. Als ik dus een aantal amendementen verwerp, dan is dat omdat ze geen belemmering mogen vormen voor enkele van de fundamentele prioriteiten van de nieuwe tekst. Ik wil nog even expliciet ingaan op twee andere amendementen: een over het Grondwettelijk Verdrag en een over het openstaan van het programma voor derde landen. Ten aanzien van het Grondwettelijk Verdrag huldigt de Commissie het standpunt dat geen verwijzingen naar het Verdrag worden geaccepteerd zolang dat nog niet is geratificeerd. Wat het tweede betreft is het wenselijk de reeds bestaande aanpak te volgen en de mogelijkheden tot een dergelijke samenwerking te bestuderen in de toepasselijke context, namelijk die van de follow-up van de conclusies van de Europese Raad van Thessaloniki. Niettemin Mijnheer de Voorzitter, mevrouw de rapporteur, zeg ik u dat de Commissie haar voorstel gaat wijzigen in het licht van de overgrote meerderheid, zo niet van vrijwel alle, door het Parlement voorgestelde amendementen. Ik bedank u nogmaals voor het werk dat het Parlement heeft geleverd. In dit verband speelt het Media-programma zonder meer een zeer voorname rol, mijnheer de Voorzitter. Dit programma is een van elementen die onze culturele en cinematografische verscheidenheid tot leven brengen. Allereerst helpt het toekomstige filmmakers hun weg te vinden, hun beroepsopleiding te kiezen. Voorts is het Europa dat de filmmakers helpt de nodige financiële middelen te vinden, in de fase waarin de film van het abstracte droomstadium overgaat naar het concrete schrijfstadium, die o zo moeilijke fase waarin nog niemand in het project gelooft. En vervolgens, in het productiestadium, gaat de volledige verantwoordelijkheid voor de ondersteuning van het cinematografische werk weer over naar de lidstaten, die door middel van staatssteun waar wij als Commissie toestemming voor verlenen, hun nationale filmsector ondersteunen. Tegelijkertijd wordt ook bij de particuliere sector een stuk verantwoordelijkheid gelegd, namelijk investeren in de creatieve filmindustrieën. Tot slot, wanneer het werk is voltooid, neemt Europa de zaak weer ter hand, aangezien het werk ook zal moeten circuleren, en niet alleen in het land van herkomst, maar ook over de grens. Culturele verscheidenheid vereist immers dat een film wordt gezien, niet alleen in het land van herkomst en in de taal van dat land, maar ook door de andere Europeanen: hoe kunnen we de cultuur van onze buren nu beter begrijpen dan via de film? Ik ben er trots op dat negen van de tien Europese films die voor vertoning naar het buitenland gaan, dat doen dankzij de hulp van het Media-programma. Ik kan u ook vertellen over alle trots van de netwerken van filmmakers, bioscopen, schrijvers, festivals. Al deze netwerken doen immers wat Europa het beste kan: zich verenigen, de krachten bundelen om onze culturen te laten leven. Mijnheer de Voorzitter, het is zeer belangrijk dat wij op de ingeslagen weg voortgaan, omdat, ook al steunen wij onze film en ook al zijn we trots op onze filmmakers, de Europese film nog steeds een minderheidspositie inneemt op eigen grondgebied. Het is dan ook absoluut noodzakelijk dat wij, meer nog dan in het verleden, blijven investeren in de verscheidenheid van de werken en in de circulatie ervan. Daarom is voor het in juli 2004 gepresenteerde Media-programma een begrotingsbedrag van meer dan één miljard euro uitgetrokken. De Commissie onderkent hiermee het belang van dit programma voor de toekomst van onze creativiteit en ons audiovisuele erfgoed. Evenals u allen hoop ik van ganser harte dat het financieel overleg in Europa deze investering in onze film mogelijk zal maken en dat er niet in dit bedrag zal worden gesneden. Ik weet dat u eraan vasthoudt, en ik zou een woord van dank willen richten tot de Commissie cultuur en onderwijs en haar rapporteur, mevrouw Hieronymi, die magnifiek werk hebben geleverd. Ik wil alle andere commissies bedanken: de Commissie buitenlandse zaken, de Commissie rechten van de vrouw en gendergelijkheid, de Begrotingscommissie en de Commissie industrie, onderzoek en energie, die zich alle over deze problematiek hebben gebogen. Zij hebben dit terecht gedaan, want onze films zijn veel meer dan alleen cultuur: ze zijn ook handel, internationale betrekkingen en industrie. Alle leden van het Parlement, van welke commissie ook, moeten dan ook belang stellen in deze culturele verscheidenheid, die tot stand komt door onze culturele industrie en dankzij het talent van onze creatieve geesten. Wat de amendementen betreft, kan ik u in algemene zin zeggen dat ik met de overgrote meerderheid ervan akkoord kan gaan. Er zijn er 77. Daarvan zal de Commissie er 56 aanvaarden, omdat het Parlement simpelweg een zeer positieve, creatieve en constructieve bijdrage heeft geleverd, en ik wil het Parlement bedanken voor deze bijdrage, die een duidelijke verbetering inhoudt van het door de Commissie ingediende voorstel. Nader ingaand op de amendementen zelf wil ik u zeggen dat ik met name verheugd ben over de amendementen die het belang van de nieuwe prioriteiten voor Media 2007 ten opzichte van het vorige Media-programma versterken. Enerzijds gaat het om de financiering van kleine en middelgrote ondernemingen, die kwetsbaar zijn en onze hulp nodig hebben, en anderzijds om de toepassing van digitalisering. De digitalisering loopt overal maar is nog niet volmaakt, zodat ondersteuning geboden is. Deze beide punten zijn essentieel voor de versterking van het concurrentievermogen van de sector. Overigens moeten wij er ook op toezien dat de Europese werken profiteren van de nieuwe afzetmarkten die ontstaan dankzij de digitale technologie, zoals het legaal van internet downloaden van films. Het Parlement weet dat ik topmensen van bedrijven in de telecommunicatie- en internetsector en makers van content aanmoedig rond de tafel te gaan zitten om onderling het probleem van de piraterij te regelen en de inkomsten tussen beide takken van de industrie te verdelen. Wat betreft de amendementen die door de Commissie worden verworpen – een zeer kleine minderheid van de amendementen, mevrouw de rapporteur – zal ik de redenen hiervoor toelichten. Dan zult u begrijpen dat wij niet tegen dit of dat amendement zijn, maar dat het veeleer redenen van opportuniteit zijn die ten grondslag liggen aan onze afwijzing. Er zijn drie groepen amendementen. De eerste betreft de amendementen inzake maatregelen en doelstellingen die buiten het bestek van het Media-programma vallen. Zo is het bijvoorbeeld, hoe prijzenswaardig het amendement in kwestie ook moge zijn, niet de taak van het Media-programma om te voorzien in de behoeften van burgers met een handicap, waardoor bijvoorbeeld de bioscoopzalen in sommige lidstaten aangepast zouden moeten worden. Wij hebben eenvoudigweg niet de middelen om daarin te investeren. Dit neemt niet weg dat wij zulk beleid uiteraard moreel ondersteunen."@nl3
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@pl16
"Senhor Presidente, foi com enorme prazer que escutei os debates precedentes sobre projectos que me são muito caros, projectos que ajudei a levar por diante e a desenvolver durante o período em que fui responsável pela cultura. Estou muito feliz, de resto, por continuar a ter uma participação activa no domínio da cultura, ocupando-me, mais especificamente, do sector do audiovisual. De facto, o sector audiovisual participa plenamente nos programas relativos à diversidade cultural, sendo esta diversidade a maior riqueza dos Europeus. A este propósito, creiam que fiquei muito satisfeita, como todos os membros do Parlamento Europeu, com a adopção, pela UNESCO, da Declaração Universal sobre a Diversidade Cultural. Importa saber que foi necessária uma longa batalha para obter este resultado. É, de resto, como referiu um deputado no debate anterior, o sinal de que a Europa pode triunfar, se tiver um sólido projecto unificador, assente numa visão que congregue o mundo em torno de si, e se falar a uma só voz. Creio que esta deve ser uma lição para todos nós: não, a diversidade cultural não é exclusivamente europeia; é um fenómeno mundial e nós fazemos bem em investir nas nossas culturas europeias. O segundo grupo de alterações refere-se a acções ou objectivos que já são abrangidos pelo programa. Não é necessário, pois, repeti-los. Por exemplo, é inútil acrescentar uma prioridade que já é uma verdadeira linha de acção do programa. O terceiro grupo de alterações diz respeito a uma das prioridades do programa - uma prioridade absoluta, em minha opinião -, e que é a necessidade de reduzir, no seio do mercado audiovisual, os desequilíbrios entre os países que têm uma elevada capacidade de produção audiovisual e os países que abrangem uma área geográfica e linguística restrita. Esta é uma prioridade fundamental para o programa MEDIA. No entanto, as alterações propostas teriam por efeito - involuntariamente, estou certa - limitar as acções propostas pela Comissão a favor dos novos Estados-Membros. Tão-pouco promoveriam as co-produções que, para mim, como, creio, também para vós, são um dos factores cruciais para uma melhor colaboração além-fronteiras. Portanto, se rejeito certas alterações é para evitar que entravem algumas das prioridades centrais do novo texto. Gostaria de tecer uma crítica a duas outras alterações: uma relativa ao Tratado Constitucional e outra relativa à abertura do programa a países terceiros. Relativamente ao Tratado Constitucional, a posição da Comissão é a de não aceitar referências deste tipo enquanto o Tratado não tiver sido ratificado. Quanto à segunda alteração, é desejável seguir a abordagem já estabelecida e considerar essa cooperação no contexto apropriado, a saber, o da observância das conclusões do Conselho Europeu de Salónica. Assim sendo, Senhor Presidente, Senhora Deputada Hieronymi, gostaria de dizer que, à luz da grande maioria, ou melhor, da quase totalidade das alterações propostas pelo Parlamento, a Comissão vai alterar a sua proposta. Agradeço uma vez mais o trabalho que o Parlamento realizou. É neste sentido, evidentemente, que o programa MEDIA desempenha um papel preponderante. O programa MEDIA ajuda a nossa diversidade cultural, e cinematográfica, a existir. Antes de mais, ajuda os futuros cineastas a encontrar a sua via, a escolher a sua formação profissional. Em seguida, durante o período em que o filme deixa de ser um sonho para se transformar num guião - um período pleno de dificuldades, em que ninguém acredita ainda no projecto -, é a Europa que ajuda os cineastas a encontrar os recursos financeiros necessários. Depois, na fase da produção, a responsabilidade total pelo apoio à produção do filme volta a passar para os Estados-Membros, que apoiam as suas indústrias cinematográficas nacionais através dos auxílios estatais que nós autorizamos, enquanto Comissão. Ao mesmo tempo, chamamos a atenção do sector privado para a sua responsabilidade em investir nas indústrias criativas do cinema. Finalmente, uma vez concluída a obra, a Europa toma de novo as rédeas, pois o filme tem ainda de ser distribuído, e não apenas no país onde foi feito, mas para lá das suas fronteiras. A diversidade cultural implica, de facto, que um filme seja visto não apenas no país onde foi feito e na língua desse país, mas também no resto da Europa. Que melhor forma de compreender as culturas dos nossos vizinhos do que compreendê-las através de um filme? Tenho orgulho em dizer que 90% dos filmes europeus exportados para serem vistos noutro país são-no com a ajuda do programa MEDIA. Posso dar-vos conta também de todo o orgulho das redes de cineastas, salas de cinema, criadores e festivais de cinema. Todas estas redes estão a fazer, de facto, o que a Europa sabe fazer melhor: unir-se e juntar forças para dar expressão às nossas culturas. Senhor Presidente, é muito importante que prossigamos nesta via, porque, mesmo ajudando o nosso cinema, mesmo estando orgulhosos dos nossos cineastas, os filmes europeus têm estado, e continuam a estar, em minoria no seu próprio território. É, pois, indispensável que continuemos, mais ainda do que no passado, a investir na diversidade dos filmes e na sua distribuição. É por isso que o programa MEDIA, apresentado em Julho de 2004, foi dotado de um orçamento de mais de mil milhões de euros. A Comissão reconhece, de facto, a importância deste programa para o futuro da nossa produção criativa e do nosso património audiovisual. Como todos vós, espero, de todo o coração, que as discussões financeiras na Europa permitam que este investimento na nossa indústria cinematográfica se materialize e que o orçamento não seja amputado. Sei que esperam ansiosamente que seja este o resultado. Gostaria de agradecer à Comissão da Cultura e da Educação, bem como à sua relatora, senhora deputada Hieronymi, o magnífico trabalho que realizaram. Gostaria de agradecer igualmente a todas as outras comissões - a Comissão dos Assuntos Externos, a Comissão dos Direitos da Mulher e da Igualdade dos Géneros, a Comissão dos Orçamentos e a Comissão da Indústria, da Investigação e da Energia -, que analisaram, também elas, o problema. Tiveram razão em fazê-lo, pois os nossos filmes são muito mais do que cultura: eles envolvem comércio, relações internacionais e indústria. É preciso, pois, que todos os membros do Parlamento Europeu, seja qual for a sua comissão, se interessem por esta diversidade cultural, gerada pelas nossas indústrias culturais e graças ao talento dos nossos cineastas. Relativamente às alterações, queria dizer-vos que, regra geral, posso aceitá-las na sua grande maioria. Há 77 alterações. A Comissão vai aceitar 56 porque, muito simplesmente, o Parlamento fez um trabalho muito positivo, criativo e construtivo, um trabalho que quero agradecer e que melhora nitidamente o projecto que a Comissão pôs em cima da mesa. Para voltar mais em pormenor às alterações, queria dizer-vos que saúdo em particular as alterações que reforçam a importância das novas prioridades dadas ao programa MEDIA 2007 relativamente ao programa MEDIA anterior. Por um lado, temos a questão do financiamento das pequenas e médias empresas, que sofrem de uma certa fragilidade e precisam do nosso auxílio e, por outro, há a questão da utilização da tecnologia digital. A tecnologia digital está a avançar a passos largos por todo o lado, mas ainda não é perfeita. Importa ajudar a melhorar a digitalização. Estes dois pontos são essenciais para reforçar a competitividade do sector. Além disso, temos de garantir também que os filmes europeus tirem proveito das novas perspectivas que a tecnologia digital oferece, como, por exemplo, o descarregamento legal de filmes a partir da Internet. O Parlamento sabe que estou a encorajar os directores de empresas do sector das telecomunicações e da Internet e os criadores de conteúdos a sentarem-se à mesa para resolverem, entre eles, o problema da pirataria e distribuir as receitas entre os dois ramos da indústria. No que respeita às alterações que a Comissão não pode aceitar - uma pequena minoria de alterações, Senhora Deputada Hieronymi -, queria explicar por que razão não o pode fazer. Esta explicação permitir-lhe-á compreender que não nos opomos a esta ou aquela alteração em particular. É, sim, tendo em conta a sua oportunidade, ou não, que não as aceitamos. Há três grupos de alterações. O primeiro diz respeito às alterações que introduzem acções e objectivos que não se inserem no programa MEDIA. Por exemplo, por muito louvável que seja a alteração em causa, o programa MEDIA não tem a vocação de responder às necessidades dos cidadãos portadores de deficiência, o que exigiria, por exemplo, a adaptação das salas de cinema nalguns Estados-Membros. Muito simplesmente, não temos os recursos necessários para investir neste domínio. No entanto, esta é, naturalmente, uma política que apoiamos do ponto de vista moral."@pt17
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@sk18
"Monsieur le Président, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai écouté les débats précédents sur des dossiers qui me tiennent fort à cœur, des dossiers que j'ai aidé à élaborer et à développer pendant la période où j'avais la responsabilité de la culture. Je suis d'ailleurs très contente de rester active dans le domaine de la culture en m'occupant plus spécifiquement de l'audiovisuel. L'audiovisuel participe en effet pleinement des programmes relatifs à la diversité culturelle, laquelle diversité est la plus grande richesse des Européens. À ce propos, croyez bien que je me suis réjouie, comme tous les membres du Parlement, de l'adoption par l'Unesco de la déclaration universelle sur la diversité culturelle. Il faut savoir qu'il a fallu batailler longuement pour obtenir ce résultat. C'est d'ailleurs le signe, comme un parlementaire l'a dit dans le débat précédent, que, si l'Europe a un beau projet fédérateur, fondé sur une vision qui rassemble le monde autour d'elle, et que, si elle parle d'une seule voix, elle peut gagner. Je crois que cela doit être pour nous tous une leçon: non, la diversité culturelle n'est pas seulement européenne, elle est mondiale et nous avons raison d'investir dans nos cultures européennes. Le deuxième groupe concerne des actions ou des objectifs qui sont déjà couverts par le programme. Il ne faut donc pas les répéter. Par exemple, il est inutile d'ajouter une priorité qui est déjà une véritable ligne d'action du programme. Le troisième groupe d'amendements concerne une des priorités du programme - qui est absolue pour moi - à savoir le besoin de réduire, au sein du marché audiovisuel, les déséquilibres entre les pays à forte capacité de production audiovisuelle ou à aire géographique et linguistique restreinte. Cette priorité est fondamentale pour le programme MEDIA. Or, les amendements proposés auraient pour effet - involontairement j'en suis sûre - de limiter les actions proposées par la Commission en faveur des nouveaux États membres. Ils ne renforceraient pas non plus les coproductions qui, pour moi comme, je crois, pour vous, constituent un des éléments essentiels d'une meilleure collaboration au-delà des frontières. Dès lors, si je rejette certains amendements, c'est pour qu'ils n'entravent pas certaines des priorités fondamentales du nouveau texte. Je voudrais épingler deux autres amendements: un sur le traité constitutionnel et un sur l'ouverture du programme aux pays tiers. Concernant le traité constitutionnel, la position de la Commission est de ne pas accepter de telles références tant que le traité n'a pas été ratifié. Quant au deuxième, il est souhaitable de suivre l'approche déjà établie et d'envisager une telle coopération dans le contexte approprié, à savoir celui du suivi des conclusions du Conseil européen de Salonique. Cela étant, Monsieur le Président, Madame le rapporteur, je voudrais dire qu'à la lumière de la très grande majorité, de la presque totalité des amendements proposés par le Parlement, la Commission va modifier sa proposition. Je vous remercie encore une fois pour le travail que le Parlement a fourni. C'est dans ce sens, bien sûr, Monsieur le Président, que le programme MEDIA joue un rôle prépondérant. Le programme MEDIA aide notre diversité culturelle, et cinématographique, à vivre. D'abord il aide les futurs cinéastes à trouver leur voie, à choisir leur formation professionnelle. Ensuite, au cours de la période où le film passe du stade du rêve au stade de l'écriture, période ô combien difficile où personne ne croit encore au projet, c'est l'Europe qui aide les cinéastes à trouver les moyens financiers nécessaires. Ensuite, au stade de la production, la responsabilité pleine et entière du soutien à la production cinématographique repasse aux États membres, qui, au moyen des aides d'État que nous autorisons en tant que Commission, soutiennent leur cinéma national. Par la même occasion, on responsabilise le secteur privé pour qu'il investisse dans les industries créatives du cinéma. Enfin, quand l'œuvre est terminée, l'Europe reprend la main car il faut encore que l'œuvre circule, et pas seulement dans son pays d'origine, mais au-delà des frontières. La diversité culturelle veut en effet qu'un film soit vu, non seulement dans son pays d'origine, dans sa langue, mais également par les autres Européens: quel meilleur moyen de comprendre la culture de nos voisins que de la comprendre à travers un film? Je suis fière de dire que les neuf dixièmes des films européens qui sont exportés pour être vus dans un autre pays le sont avec l'aide du programme MEDIA. Je peux vous dire aussi toute la fierté des réseaux de cinéastes, de salles de cinéma, de créateurs, de festivals. Tous ces réseaux font en effet ce que l'Europe sait faire de mieux: s'unir, joindre les forces pour faire vivre nos cultures. Monsieur le Président, il est très important que nous poursuivions dans cette voie, parce que, même si nous aidons notre cinéma, même si nous sommes fiers de nos cinéastes, le cinéma européen est et reste minoritaire sur son propre territoire. Il est donc indispensable que nous continuions, plus encore que par le passé, à investir dans la diversité des œuvres et dans leur circulation. C'est pourquoi le programme MEDIA, qui a été présenté en juillet 2004, a été doté d'un budget de plus d'un milliard d'euros. La Commission reconnaît en effet l'importance de ce programme pour l'avenir de notre création et de notre patrimoine audiovisuel. J'espère de tout cœur, comme vous tous, que les discussions financières en Europe permettront cet investissement dans notre cinéma et que ce budget ne sera pas amputé. Je sais que vous y tenez, et je voudrais remercier la commission de la culture et de l'éducation, ainsi que son rapporteur, Ruth Hieronymi, qui ont fait un travail magnifique. Je voudrais remercier toutes les autres commissions, celle des affaires étrangères, celle des droits de la femme et de l'égalité des genres, celle des budgets, celle de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, qui se sont, elles aussi, penchées sur la problématique. Elles ont eu raison de le faire parce que nos films, c'est beaucoup plus que de la culture: c'est du commerce, des relations internationales, de l'industrie. Il faut donc que tous les parlementaires, de quelque commission qu'ils soient, s'intéressent à cette diversité culturelle, réalisée par nos industries culturelles et grâce au talent de nos créateurs. En ce qui concerne les amendements, je voudrais vous dire qu'en règle générale, je peux accepter la très grande majorité des amendements. Il y en a soixante-dix-sept. La Commission va en accepter cinquante-six parce que, tout simplement, le Parlement a fait un travail très positif, très créateur et très constructif, et je voudrais le remercier pour ce travail qui améliore nettement le projet que la Commission a mis sur la table. Pour revenir plus en détail sur les amendements, je voudrais vous dire que je me félicite en particulier des amendements qui renforcent l'importance des nouvelles priorités données à MEDIA 2007 par rapport au programme MEDIA antérieur. Il s'agit, d'une part, du financement des petites et moyennes entreprises, qui sont fragiles et ont besoin de notre aide et, d'autre part, l'utilisation du numérique. Partout, le numérique est en marche mais il n'est pas encore parfait, il faut aider à la numérisation. Ces deux points sont essentiels pour renforcer la compétitivité du secteur. Par ailleurs, nous devons aussi veiller à ce que les œuvres européennes profitent des nouveaux débouchés offerts par la technologie numérique comme, par exemple, le téléchargement légal de films à partir de l'Internet. Le Parlement sait que j'encourage les dirigeants d'entreprises du secteur des télécoms et de l'Internet et les créateurs de contenus à s'asseoir autour d'une table pour régler, entre eux, le problème du piratage et répartir les revenus entre les deux branches de l'industrie. En ce qui concerne les amendements que la Commission ne peut pas accepter - une toute petite minorité des amendements, Madame le rapporteur -, je voudrais expliquer pourquoi. Cette explication vous permettra de comprendre que nous ne sommes pas en opposition sur l'un ou l'autre amendement, mais que c'est plutôt par opportunité que nous ne les acceptons pas. Il y a trois groupes d'amendements. Le premier concerne les amendements qui introduisent des actions et des objectifs qui ne relèvent pas du programme MEDIA. Par exemple, aussi louable que soit l'amendement concerné, le programme MEDIA n'a pas vocation à satisfaire les besoins des citoyens handicapés, ce qui nécessiterait par exemple d'adapter les salles de cinéma dans certains États membres. Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'investir dans ce domaine. Cependant, c'est une politique que, bien sûr, nous soutenons moralement."@sl19
". Herr talman! Jag lyssnade med stort nöje till de föregående debatterna om frågor som ligger mig varmt om hjärtat. Det är projekt som jag har hjälpt till att driva på och utveckla under den tid som jag var kulturansvarig. Dessutom är jag mycket glad över att även fortsättningsvis spela en aktiv roll på kulturområdet genom att ha ansvar, mer specifikt, för den audiovisuella sektorn. Faktum är att den audiovisuella sektorn deltar fullt ut i programmen för kulturell mångfald eftersom den kulturella mångfalden är européernas största tillgång. När det gäller detta kan ni vara förvissade om att jag, liksom alla ledamöter i Europaparlamentet, blev glad över Unesco antog den universella förklaringen om kulturell mångfald. Ni ska veta att det krävdes en långvarig kamp för att uppnå det resultatet. Dessutom är detta ett tecken, som en ledamot sa i debatten tidigare, på att om EU har ett bra enande projekt grundat på en vision som samlar världen kring EU, och om EU talar med en röst, då kan EU nå framgång. Jag anser att vi alla kan lära oss något av detta, nämligen att kulturell mångfald inte är förbehållet Europa, utan att det är ett globalt fenomen, och att vi gör rätt i att satsa på våra europeiska kulturer. Den andra gruppen ändringsförslag handlar om åtgärder och mål som redan omfattas av programmet. Därför finns det inget behov av att upprepa dem. Det är exempelvis inte någon idé att lägga till en prioritering som redan är en av åtgärdsrubrikerna i programmet. Den tredje gruppen ändringsförslag handlar om en av prioriteringarna inom programmet, en absolut prioritering enligt min mening, och det är behovet av att minska obalansen på den audiovisuella marknaden mellan länder med en hög audiovisuell produktionskapacitet och länder med ett litet geografiskt och språkligt område. Detta är en central prioritering för Media-programmet. Emellertid skulle det föreslagna ändringsförslaget få effekten, och jag är inte säker på att detta är avsikten, att begränsa de åtgärder som kommissionen har föreslagit för att gynna de nya medlemsstaterna. Inte heller skulle det leda till att förstärka samproduktionerna, som jag ser som en av de avgörande faktorerna för att förbättra samarbetet över gränserna. Så om jag tillbakavisar vissa ändringsförslag är det för att förhindra att de lägger hinder i vägen för några av kärnprioriteringarna i den nya texten. Jag vill kritisera två andra ändringsförslag. Ett om konstitutionsfördraget och ett om att öppna programmet för tredje länder. När det gäller konstitutionsfördraget är det kommissionens ståndpunkt att inte godta hänvisningar av denna typ så länge som fördraget inte har ratificerats. När det gäller det andra ändringsförslaget är det önskvärt att följa det förhållningssätt som redan antagits och att behandla samarbete av det slaget i dess rätta sammanhang, nämligen i anslutning till Europeiska rådets slutsatser från Thessaloniki. Herr talman, fru Hieronymi! Så ser det ut och jag vill säga att kommissionen kommer att ändra sitt förslag mot bakgrund av en mycket stor majoritet, nästan alla faktiskt, av de ändringsförslag parlamentet föreslagit. Jag tackar återigen parlamentet för det utförda arbetet. Det är naturligtvis i detta sammanhang som Media-programmet spelar en dominerande roll. Genom Media-programmet får vår kulturella mångfald, och mångfalden inom filmen, hjälp att existera. Till att börja med får framtida filmskapare hjälp att hitta rätt och välja yrkesutbildning. Sedan, under den period när filmen går från att bara var en dröm till att bli ett filmmanus, en period så full av svårigheter, när ingen ännu tror på projektet, är det EU som hjälper filmskaparna att finna den finansiering som krävs. I produktionsfasen ges sedan medlemsstaterna åter det fulla ansvaret för att stödja filmproduktionen, vilket sker genom statliga stöd som vi från kommissionen ger tillstånd till. Samtidigt gör vi den privata sektorn medveten om dess ansvar för att investera i den kreativa filmindustrin. Slutligen tar EU över igen när filmen är färdig, eftersom den behöver distribueras och det inte bara i det land där den gjordes utan också utanför det landets gränser. Kulturell mångfald innebär i praktiken att en film inte bara bör ses i det land där den är gjord och på det språket, utan att resten av EU också bör se den. Vilket bättre sätt finns det för att förstå våra grannkulturer än genom film? Jag är stolt över att kunna säga att nio av tio europeiska filmer som exporteras för visning i ett annat land exporteras med hjälp av Media-programmet. Jag kan berätta precis hur stolta nätverken av filmmakare, biografer, filmskapare och filmfestivaler är. Alla dessa nätverk gör just vad EU är bäst på, nämligen att med förenade krafter ge uttryck för våra kulturer. Herr talman! Det är mycket viktigt att vi fortsätter på den inslagna vägen eftersom europeisk film befinner sig, och kommer att förbli, i minoritetsställning på egen mark även om vi hjälper vår filmindustri och även om vi är stolta över våra filmskapare. Därför är det avgörande, i ännu högre grad än tidigare, att vi fortsätter att skapa mer mångfald bland filmerna och att distribuera film. Därför har Media-programmet, som presenterades i juli 2004, tilldelats en budget på över en miljard euro. Kommissionen erkänner detta programs betydelse för vår framtida kreativa produktion och för vårt audiovisuella arv. Jag hoppas av hela mitt hjärta, liksom alla ni gör, att budgetdebatten i EU kommer att göra det möjligt att förverkliga denna investering i vår filmindustri och att det inte blir några nedskärningar i budgeten. Jag vet att ni hemskt gärna vill att detta blir resultatet och jag vill också tacka utskottet för kultur och utbildning och föredraganden Ruth Hieronymi för det fantastiska arbete de har gjort. Jag vill tacka alla andra utskott, utskottet för utrikes frågor, budgetutskottet, utskottet för kvinnors rättigheter och jämställdhet samt utskottet för industrifrågor, forskning och energi, som också har ägnat sig åt problemet. De gjorde rätt i att göra det eftersom det handlar om så mycket mer än kultur när det gäller våra filmer, det handlar om handel, internationella förbindelser och näringslivet. Därför måste alla ledamöter i parlamentet, oavsett vilket utskott de tillhör, intressera sig för den kulturella mångfald som vår kultursektor har gett upphov till tack vare våra filmskapares talang. När det gäller ändringsförslagen vill jag säga er att jag generellt sett kan godta nästan alla. Det är 77 ändringsförslag varav kommissionen kommer att godta 56, helt enkelt därför att parlamentet har gjort ett mycket positivt, kreativt och konstruktivt arbete och jag vill tacka parlamentet för detta arbete, som avsevärt förbättrar det förslag som kommissionen har lagt fram. För att återkomma till ändringsförslagen mer i detalj vill jag säga er att jag särskilt välkomnar de ändringsförslag som stärker betydelsen av de nya prioriteringar som fastställs i Media 2007 jämfört med det föregående Media-programmet. Å ena sidan är det en fråga om att ge medel till små och medelstora företag som är bräckliga och behöver vår hjälp, och å andra sidan är det en fråga om att använda digital teknik. Den digitala tekniken gör stora framsteg överallt omkring oss, men den är ännu inte fulländad. Vi måste hjälpa till att förbättra digitaliseringen. Dessa två punkter är avgörande för att stärka branschens konkurrenskraft. Därutöver måste vi se till att europeiska filmer kan dra fördel av de nya möjligheter som den digitala tekniken erbjuder, som till exempel laglig nedladdning av filmer från Internet. Parlamentet vet att jag uppmuntrar företagsledarna inom telekom- och Internetbranscherna och de som skapar innehållet till att sätta sig ned tillsammans runt ett bord för att sinsemellan lösa problemet med piratkopior och fördela intäkterna mellan de två branscherna inom näringen. När det gäller de ändringsförslag som kommissionen inte kan godta, och det handlar om mycket få ändringsförslag, fru Hieronymi, vill jag förklara varför. När ni hör förklaringen kommer ni att förstå att vi inte motsätter oss enskilda ändringsförslag. Det är snarare en fråga om lämplighet eller olämplighet som avgör om vi godtar dem. Det finns tre grupper av ändringsförslag. Den första omfattar ändringsförslag som för in åtgärder och mål som inte faller under Media-programmet. Ett exempel på detta gäller ett i sig mycket lovvärt ändringsförslag, men där Media-programmet inte är utformat för att tillgodose funktionshindrade medborgares behov, vilket skulle innebära att biografer i vissa medlemsstater skulle behöva anpassas. Vi har helt enkelt inte resurser för att investera på det området. Emellertid är det naturligtvis en åtgärd som vi stöder rent moraliskt."@sv21
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"Membre de la Commission"5,19,15,1,18,14,16,11,13
"Viviane Reding,"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8

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