Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-10-13-Speech-4-010"

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"en.20051013.3.4-010"6
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"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d’abord, remercier celles et ceux qui m’ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d’initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j’ai eu des contacts. J’espère que ce rapport sera adopté tout à l’heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu’il se préoccupe d’actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd’hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l’acier au début, comme la politique agricole commune, comme l’Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l’ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n’avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd’hui dans les zones urbaines et périurbaines. J’insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l’article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l’environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c’est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d’un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d’échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d’une quinzaine d’années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l’intergroupe URBAN, la création de l’intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l’affaire urbaine s’est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd’hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L’une de nos collègues, ici présente, nous signalait l’autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N’y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d’initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions - le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre - doivent s’organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l’urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l’État, la région, la ville et éventuellement l’Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J’en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l’heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu’elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j’insisterai sur les bonnes pratiques. J’ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d’une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu’une petite subvention. Notre Parlement n’a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c’est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@fr8,8
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"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@cs1
"Hr. formand, mine damer og herrer, fru kommissær, jeg vil gerne først takke alle, der har hjulpet mig med at udarbejde denne initiativbetænkning, det være sig i Kommissionen, Parlamentet eller i Rådet, som jeg også har haft kontakt med. Jeg håber betænkningen bliver vedtaget her om lidt. Hvad får nu Europa-Parlamentet til at beskæftige sig med bymæssige aktioner, selv om de bestemt ikke omhandles i traktaterne og normalt ikke hører under vores kompetenceområde? Jeg tror, at det er lettest at forstå situationen i dag, hvis vi tager et kort tilbageblik. I løbet af det sidste halve århundrede har vores institutioner beskæftiget sig meget med vigtige centrale emner såsom kul og stål i begyndelsen, den fælles landbrugspolitik, fællesakten, der skabte en af forudsætningerne for den nuværende europæiske struktur ved at sikre fri bevægelighed for personer, kapital og varer i samtlige lande, og for nylig den fælles valuta. Sideløbende med disse overordnede beslutninger har EU indført i tusindvis af bestemmelser, der har betydning for borgernes dagligdag. Men til trods for alt dette har vi ikke set en kohærent udvikling, hvad angår byer og forstæder med over 3.700.000 indbyggere, hvor 80 % af befolkningen bor. Jeg lægger stor vægt på termerne "by" og "forstad". Der er ikke desto mindre blevet truffet flere vigtige beslutninger i løbet af de sidste 15-20 år. Den første og utvivlsomt også betydningsfulde beslutning blev truffet i 1988, idet der i artikel 10 i EFRU-forordningen henvistes til behovet for pilotprojekter i byområderne. To år senere, i 1990, blev to dokumenter offentliggjort, nemlig grønbogen om byudvikling og en rapport om kriseramte byområder. I 1993 afholdt Jacques Delors et europæisk symposium om byområder. Hvad angår Urban-programmet, som vi taler om nu, blev det første program iværksat i 1994 og efterfulgt af et andet i 2000. Endelig så dataudvekslingsprogrammet Urbact dagen i 2004. Det fremgår således, at der i løbet af de sidste 15 år ganske gradvist og ganske stille er blevet vedtaget en række programmer og beslutninger angående den urbane dimension. Det skal også bemærkes, at der de seneste år sideløbende er blevet afholdt mange konferencer, kollokvier og diverse møder om emnet. De seneste måneder er udviklingen dog gået mærkbart hurtigere. Den 30. november 2004 afholdt det nederlandske formandskab et uformelt møde i Rådet i Rotterdam, hvor der blev fokuseret på den urbane dimension og udarbejdet en virkelig god tekst om emnet. Jeg skal sammen med mine kolleger i den tværpolitiske gruppe om Urban henlede opmærksomheden på oprettelsen af den tværpolitiske gruppe Urban-bolig i 2005. De tekster, Kommissionen udarbejdede i 2004 vedrørende regionalfondene, indeholdt alle en lang række artikler om bypolitik. I december i år vil det britiske formandskab afholde et møde i Bristol om . Vi kan således se, at den urbane dimension nu indtager en betydeligt større plads. Hvad er det for en problematik, vi står over for i dag? Ja, vi konstaterer et vist spild i vores byområder og forstæder. Et parlamentsmedlem, som er til stede her i dag, påpegede f.eks. forleden, at 30 % af de renoverede lejligheder i Leipzig står tomme. Er det ikke et enormt spild? Ser vi ikke ofte, at bl.a. EU's regionalfonde såvel som nationale eller lokale midler anvendes til at opføre skoler hist og pist, selv om beboelserne ikke er blevet renoveret, eller at man omvendt sanerer boligerne, men ikke renoverer den offentlige transport osv.? Det er på høje tid, at dette spild stoppes. Det er på tide, at vi virkelig får en meget mere kohærent politik. Formålet med den betænkning, jeg har udarbejdet, og som har været genstand for langvarige drøftelser, er ikke at opstille nye målsætninger. Målsætningerne har vi. Betænkningen har til formål at sikre os midlerne til at nå de mål, der blev opstillet i Lissabon og Göteborg, hvad angår byerne. Hvilke midler er der tale om? Jeg formoder, at De alle har læst initiativbetænkningen. Jeg vil derfor især beskæftige mig med nogle få afgørende elementer og især det faktum, at vores tre institutioner - Parlamentet, Rådet og Kommissionen, der forbereder og iværksætter lovgivningen - bør organisere sig indbyrdes, så deres beslutninger angående den urbane dimension bliver mere effektive. Der foregår nemlig en magtkamp mellem medlemsstaterne, regionerne, byerne og især EU. Og der bør nu sikres et betydeligt mere kohærent og effektivt samarbejde mellem disse forskellige instanser, så også de bliver mere effektive fremover. Vi bør nå frem til en bypolitik, der er integreret på det geografiske såvel som det tematiske plan. Som jeg anførte det i forbindelse med de uheldige eksempler, jeg henviste til for lidt siden, er det ikke muligt at gennemføre en enkelt aktion uden at samordne den med de øvrige. Jeg vil afslutningsvis insistere på behovet for god praksis. Jeg siger altid, at kendskab til og iværksættelse af god praksis, der er afprøvet andre steder, ofte giver betydeligt mere produktive resultater end mindre støttebeløb. Parlamentet har ingen beføjelser på det bypolitiske område. Og det ville være urealistisk at forestille sig, at Parlamentet inden for de finansielle overslag kunne tilvejebringe yderligere store beløb til finansiering af nye byprojekter. Alt står og falder med vores evne til at sikre en bedre organisering og følgelig større effektivitet. Det er formålet med mine forskellige forslag i betænkningen."@da2
"Herr Präsident, meine Damen und Herren, Frau Kommissarin! Zunächst möchte ich all denen in der Kommission, im Parlament und auch im Rat danken, mit denen ich bei der Erarbeitung dieses Initiativberichts zusammengekommen bin und die mir hilfreich zur Seite gestanden haben. Ich hoffe, dass der Bericht nachher angenommen wird. Was ist nur in das Europäische Parlament gefahren, dass es sich mit stadtpolitischen Problemen befasst, die nicht in unseren Verträgen vorkommen und normalerweise auch nicht in unsere Zuständigkeit fallen? Ich glaube, um die gegenwärtige Lage zu verstehen, ist es angebracht, einen kurzen Rückblick vorzunehmen. In den letzten fünfzig Jahren haben sich unsere Institutionen vor allem mit wesentlichen zentralen Themen befasst wie zu Anfang Eisen und Stahl, wie die gemeinsame Agrarpolitik, oder die Einheitliche Europäische Akte, die als Grundpfeiler unserer europäischen Organisation den freien Personen-, Kapital-, Güter- und Dienstleistungsverkehr für alle unsere Länder einführte, sowie in jüngster Zeit die Gemeinsame Währung. Parallel zu diesen großen Ereignissen erließ unsere europäische Organisation Tausende von Bestimmungen, die das Leben unserer Mitbürger betreffen. Doch trotz alledem hat es keine kohärente Entwicklung in Bezug auf die städtischen und vorstädtischen Räume gegeben, in denen 3 700 000 Menschen leben, d. h. 80 % der Gesamtbevölkerung. Allerdings sind in den letzten 15 bis 20 Jahren eine Reihe von wichtigen Entscheidungen getroffen worden, deren erste und zweifellos wichtigste auf das Jahr 1988 zurückgeht, als in Artikel 10 der EFRE-Verordnung auf die Notwendigkeit von städtischen Pilotprojekten verwiesen wurde. 1990 – zwei Jahre später – folgte dann die Veröffentlichung von zwei Dokumenten: ein Grünbuch über die städtische Umwelt sowie ein Bericht über städtische Krisengebiete. 1993 organisierte Jacques Delors ein europäisches Symposium zur Stadtproblematik. Das Programm URBAN, von dem hier die Rede ist, wurde 1994 zum ersten Mal aufgelegt, wobei 2000 dann das Fortsetzungsprogramm folgte. 2004 entstand das Informationsaustausch-Netzwerk URBACT. Daran ist zu ersehen, dass es in den letzten 15 Jahren langsam aber stetig zu einer Reihe von stadtpolitischen Programmen und Entscheidungen gekommen ist. Anzumerken ist ebenfalls, dass parallel dazu in den letzten Jahren zahlreiche Konferenzen, Kolloquien und weitere Ereignisse zu dieser Thematik stattfanden. In den letzten Monaten haben sich die Dinge jedoch beträchtlich beschleunigt. Am 30. November 2004 führte die niederländische Präsidentschaft in Rotterdam eine informelle Ratstagung durch, die sich mit dem Thema befasste und ein bedeutendes Dokument dazu annahm. Des Weiteren möchte ich auf die fraktionsübergreifende Arbeitsgruppe URBAN-Logement verweisen, die 2005 mit meinen Kollegen von der Arbeitsgruppe URBAN geschaffen wurde. In den von der Kommission 2004 erarbeiteten Dokumenten zu den Regionalfonds befinden sich zahlreiche Artikel zur Stadtpolitik. Im Dezember dieses Jahres plant der britische Vorsitz in Bristol ein Treffen zum Thema nachhaltige Gemeinschaften. Wie wir sehen können, hat die städtepolitische Frage also eine beträchtliche Entwicklung erfahren. Welche Frage stellt sich uns heute? In unseren städtischen und vorstädtischen Gebieten ist eine gewisse Verschwendung festzustellen. Eine hier anwesende Abgeordnete wies uns neulich darauf hin, dass z. B. in Leipzig 30 % der sanierten Wohnungen leer stehen. Ist dies nicht eine gewaltige Verschwendung? Müssen wir nicht feststellen, dass hier oder da eine Schule vorrangig mit unseren Regionalfondsmitteln, aber auch mit nationalen und kommunalen Mitteln gebaut wird, ohne dass die Wohnungen saniert werden, oder umgekehrt dass Wohnungen saniert werden, ohne dass der öffentliche Nahverkehr modernisiert wird? Es ist höchste Zeit, dass dieser Verschwendung ein Ende bereitet wird. Es ist Zeit, dass wir eine deutlich kohärentere Politik entwickeln. Mit meinem Bericht, über den lange beraten worden ist, sollen keine neuen Ziele aufgestellt werden. Ziele haben wir bereits. Der Zweck dieses Berichts besteht darin, uns die Mittel in die Hand zu geben, um die Ziele von Lissabon und Göteborg im städtischen Bereich zu verwirklichen. Welches sind diese Mittel? Sie haben sicherlich alle diesen Initiativbericht gelesen. Ich möchte daher nur auf einige wesentliche Elemente eingehen, insbesondere auf die Tatsache, dass unsere drei Institutionen – das Parlament, der Rat und die Kommission, die vorbereitet und umsetzt – sich intern so organisieren müssen, dass die Effizienz ihrer Entscheidungen zu stadtpolitischen Fragen erhöht wird. Gegenwärtig herrscht nämlich ein Kompetenzgerangel zwischen dem Staat, der Region, der Stadt und gegebenenfalls der Europäischen Union, doch diese verschiedenen Körperschaften müssen sich künftig einer viel kohärenteren Zusammenarbeit befleißigen, damit auch sie letztlich ihre Effizienz steigern. Wir müssen zu einer sowohl räumlich wie auch thematisch integrierten Stadtpolitik kommen. Wir dürfen keine Maßnahmen mehr durchführen, die nicht mit den anderen Maßnahmen abgestimmt sind. Lassen Sie mich abschließend auf die bewährten Praktiken verweisen. Ich sage oft, dass die Kenntnis und die Anwendung einer bereits anderswo bewährten Praktik oft weit produktiver sind als eine geringe Zuwendung. Die Stadtpolitik fällt nicht in die Zuständigkeit unseres Parlaments. Unser Parlament wird daher – darüber sollten wir uns keine Illusionen machen – im Rahmen der Finanzvorschau keine riesigen zusätzlichen Summen zur Finanzierung neuer städtischer Perspektiven mobilisieren können. Alles hängt von unserer Fähigkeit ab, unsere Organisation und Effizienz zu verbessern. Dies ist es, was ich Ihnen in den einzelnen Punkten meines Berichts vorschlage."@de9
". Κύριε Πρόεδρε, κυρίες και κύριοι, κυρία Επίτροπε, θα ήθελα καταρχάς να ευχαριστήσω όσους στην Επιτροπή, το Κοινοβούλιο καθώς και το Συμβούλιο, με το οποίο είχα κάποια επαφή, με βοήθησαν στη σύνταξη αυτής της έκθεσης πρωτοβουλίας. Ελπίζω ότι η έκθεση θα εγκριθεί εν ευθέτω χρόνο. Τι έπιασε το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο και ασχολείται με πολεοδομικά θέματα που, σίγουρα, δεν περιλαμβάνονται στις συνθήκες μας και δεν εμπίπτουν συνήθως στις αρμοδιότητές μας; Πιστεύω ότι, για να κατανοήσουμε σωστά τη σημερινή κατάσταση, αξίζει να κάνουμε μια σύντομη αναδρομή στο παρελθόν. Στη διάρκεια των τελευταίων πενήντα χρόνων, τα θεσμικά μας όργανα επικεντρώθηκαν κατά κύριο λόγο στην αντιμετώπιση κρίσιμων επίκαιρων προβλημάτων, όπως ο άνθρακας και ο χάλυβας στην αρχή, η κοινή γεωργική πολιτική, η Ενιαία Πράξη –που αποτέλεσε ακρογωνιαίο λίθο του ευρωπαϊκού οργανισμού μας, καθώς επιτρέπει στα πρόσωπα, στα κεφάλαια, στα αγαθά και στις υπηρεσίες να κυκλοφορούν ελεύθερα σε όλες τις χώρες μας– και στη συνέχεια, πιο πρόσφατα, το ενιαίο νόμισμα. Παράλληλα με αυτά τα σημαντικά γεγονότα, ο ευρωπαϊκός μας οργανισμός έλαβε χιλιάδες μέτρα σχετικά με την καθημερινότητα των συμπολιτών μας. Όμως, παρόλα αυτά, δεν είδαμε μια συνεκτική ανάπτυξη όσον αφορά τις αστικές και προαστικές περιοχές όπου κατοικούν 3 700 000 κάτοικοι, το 80% του πληθυσμού. Θέλω να τονίσω τους όρους «αστικός» και «προαστιακός». Εντούτοις, στη διάρκεια των τελευταίων 15-20 ετών, ελήφθησαν αρκετές σημαντικές αποφάσεις. Η πρώτη από τις εν λόγω αποφάσεις –και, αναμφίβολα, εξίσου σημαντική– ελήφθη το 1988, όταν το άρθρο 10 του Ευρωπαϊκού Ταμείου Περιφερειακής Ανάπτυξης επεσήμανε την ανάγκη αστικών πιλοτικών έργων. Δύο χρόνια αργότερα, το 1990, δημοσιεύθηκαν δύο έγγραφα: ένα πράσινο βιβλίο για το αστικό περιβάλλον και μια έκθεση για τις υποβαθμισμένες αστικές περιοχές. Το 1993, ο Jacques Delors οργάνωσε ένα ευρωπαϊκό συμπόσιο για τις πόλεις. Όσον αφορά το πρόγραμμα URBAN, που αποτελεί το θέμα της συζήτησης, το πρώτο πρόγραμμα εμφανίστηκε το 1994 και το 2000 ακολούθησε ακόμη ένα. Τέλος, το 2004 δημιουργήθηκε το πρόγραμμα ανταλλαγής δεδομένων URBACT. Με άλλα λόγια, την τελευταία δεκαπενταετία εγκρίθηκε συνεχής ροή προγραμμάτων και μέτρων για πολεοδομικά θέματα. Θα πρέπει επίσης να επισημάνω ότι, συγχρόνως, τα τελευταία χρόνια, διοργανώθηκαν πολλές διασκέψεις, καθώς και πολλά συνέδρια και συμπόσια πάνω στο θέμα. Στη διάρκεια των τελευταίων μηνών, ωστόσο, τα πράγματα επιταχύνθηκαν αισθητά. Στις 30 Νοεμβρίου 2004 η ολλανδική Προεδρία πραγματοποίησε στο Ρότερνταμ ένα άτυπο Συμβούλιο που τόνισε την αστική διάσταση και ενέκρινε ένα εξαιρετικό κείμενο για το θέμα. Θα πρέπει επίσης να επισημάνω, από κοινού με τους συναδέλφους μου βουλευτές στη διακομματική ομάδα «URBAN», τη σύσταση της διακομματικής ομάδας «URBAN-housing intergroup» το 2005. Σε όλα τα κείμενα που άπτονται των περιφερειακών ταμείων που συντάχθηκαν πριν από το 2004 από την Επιτροπή εμφανίστηκαν πολλά άρθρα σχετικά με την πολιτική στον τομέα της πολεοδομίας. Τον Δεκέμβριο, η βρετανική Προεδρία πρόκειται να φιλοξενήσει στο Μπρίστολ μια συνάντηση για τις βιώσιμες κοινότητες. Βλέπουμε λοιπόν ότι τα πολεοδομικά θέματα έχουν διανύσει πολύ δρόμο. Ποιο είναι το ερώτημα ενώπιόν μας σήμερα; Αυτό που διαπιστώνουμε στις αστικές και προαστιακές περιοχές μας είναι μια σπατάλη. Μια βουλευτής του Σώματος, που βρίσκεται σήμερα εδώ, μας επεσήμανε τις προάλλες, για παράδειγμα, ότι στη Λειψία, το 30% των ανακαινισμένων κατοικιών παραμένει ακατοίκητο. Αυτό δεν είναι τεράστια σπατάλη; Δεν βλέπουμε ότι –χάρη κυρίως στα περιφερειακά ταμεία μας, αλλά και χάρη στα εθνικά κονδύλια και στους τοπικούς προϋπολογισμούς– κατασκευάζουμε ένα σχολείο εδώ και εκεί, χωρίς να έχουν ανακαινιστεί οι κατοικίες ή, αντιθέτως, ανακαινίζουμε τις κατοικίες χωρίς να αποκαθιστούμε τις υποδομές, όπως είναι οι δημόσιες συγκοινωνίες; Ήρθε πλέον η ώρα να δοθεί τέλος σε αυτήν τη σπατάλη. Είναι καιρός να αποκτήσουμε μια πολιτική με πολύ μεγαλύτερη συνοχή. Η έκθεσή μου, η οποία συζητήθηκε επί μακρόν, δεν στοχεύει στον καθορισμό νέων στόχων. Ήδη έχουμε στόχους. Στόχος αυτής της έκθεσης είναι να μας εξοπλίσει με μέσα για την επίτευξη των στόχων της Λισαβόνας και του Γκέτεμποργκ στις πόλεις μας. Ποια είναι αυτά τα μέσα; Υποθέτω ότι διαβάσατε όλοι αυτήν την έκθεση πρωτοβουλίας. Θα ήθελα να τονίσω ορισμένα κρίσιμα σημεία, όπως το γεγονός ότι τα τρία θεσμικά μας όργανα –το Κοινοβούλιο, το Συμβούλιο και η Επιτροπή που προετοιμάζει και εφαρμόζει τη νομοθεσία– πρέπει να αναδιοργανωθούν εσωτερικά, ώστε να αυξηθεί η αποτελεσματικότητα των αποφάσεών τους στα αστικά θέματα. Είμαστε μάρτυρες ενός πολέμου εξουσίας ανάμεσα στα κράτη μέλη, τις περιφέρειες, τις πόλεις και, βέβαια, την Ευρωπαϊκή Ένωση, και οι αρχές αυτές πρέπει να συνεργαστούν τώρα με πολύ μεγαλύτερη συνοχή, ώστε να βελτιώσουν και αυτές σημαντικά την αποτελεσματικότητά τους διά παντός. Πρέπει να αναπτύξουμε μια πολεοδομική πολιτική ολοκληρωμένη τόσο χωρικά όσο και θεματικά. Μίλησα για αυτήν από την οπτική της αρνητικής εικόνας που σκιαγράφησα νωρίτερα. Δεν μπορούμε να εφαρμόσουμε ένα μέτρο που δεν σύννομο με άλλα μέτρα. Θα ολοκληρώσω τονίζοντας την καλή πρακτική. Λέω συχνά ότι η γνώση και η εφαρμογή μιας δοκιμασμένης και επιτυχημένης καλής πρακτικής είναι συχνά πολύ πιο παραγωγική από μια μικρή επιδότηση. Η πολεοδομική πολιτική δεν εμπίπτει στις αρμοδιότητες του Κοινοβουλίου μας. Ας μην τρέφουμε αυταπάτες· το Κοινοβούλιο δεν πρόκειται να αποδεσμεύσει στο πλαίσιο της δημοσιονομικής προοπτικής πρόσθετα τεράστια χρηματικά ποσά για τη χρηματοδότηση νέων αστικών προοπτικών. Όλα θα εξαρτηθούν από το αν μπορούμε να βελτιώσουμε την οργάνωσή μας και την αποτελεσματικότητά μας. Αυτή είναι η πρόταση που υποβάλλω στις διάφορες διατάξεις που περιέχει η έκθεσή μου."@el10
". Mr President, ladies and gentlemen, Commissioner, I should first like to thank those in the Commission, Parliament and indeed the Council, with which I had some contact, who helped me draw up this own-initiative report. I hope that it will be adopted in due course. What has got into Parliament to make it address urban issues, which are certainly not enshrined in our treaties and which do not usually fall within our competence? I feel that, in order to gain a proper understanding of the situation as it stands, it is worth taking a quick look back. Over the past half-century, our institutions have focused a great deal on tackling crucial headline issues such as, initially, coal and steel, the common agricultural policy, the Single Act – one of the cornerstones of our European organisation, enabling people, capital, goods and services to move freely throughout our countries – and then, more recently, the single currency. While these landmark events were taking place, our European organisation adopted thousands of measures relating to the citizens’ daily lives. Yet, despite all of this, we have not seen any coherent development regarding the urban and suburban areas where 3 700 000 people, 80% of the population, live. I wish to stress the terms urban and suburban. That being said, several important decisions have been taken over the past 15 to 20 years. The first of these decisions – and, no doubt, a significant one too – was taken in 1988, when Article 10 of the European Regional Development Fund specified the need for urban pilot projects. Two years later, in 1990, two documents were published: a Green Paper on the urban environment and a report on urban areas in crisis. In 1993, Jacques Delors organised a European symposium on cities. As regards the URBAN programme, which is the subject under discussion, the first programme appeared in 1994, followed by a second in 2000. Lastly, the URBACT data exchange programme came into being in 2004. In other words, the last 15 years has seen a steady trickle of programmes and measures on urban issues being adopted. I should also point out that, at the same time, in recent years, there have been many conferences, colloquiums and other fora on the subject. In recent months, though, things have moved ahead altogether more quickly. On 30 November 2004 the Dutch Presidency held an informal Council in Rotterdam, which placed the accent on the urban dimension and adopted an outstanding text on the subject. I should also point out, in conjunction with my fellow members of the URBAN intergroup, that the URBAN-housing intergroup was set up in 2005. A large number of articles on urban policy have appeared in all the documents relating to the regional funds prepared by the Commission before 2004. In December, the British Presidency is set to host a meeting on sustainable communities in Bristol. We can see, therefore, that urban issues have come a long way. What is the question before us today? What we see in our urban and suburban areas is a certain amount of waste. One Member of this House, who is here today, pointed out to us the other day, for example, that, in Leipzig, 30% of refurbished housing remains unoccupied. Is that not a huge waste? Have we not seen – thanks mainly to our regional funds, but also to national funds and local budgets – the occasional school built here and there without accommodation being refurbished, or vice versa, accommodation refurbished without infrastructure such as public transport being renovated? The time has come to put an end to such waste. The time has come for us to adopt a much more coherent policy. My report, which has been the subject of lengthy debate, is not intended to set fresh objectives. We already have objectives. The purpose of this report is to equip us with the resources to achieve the Lisbon and Gothenburg objectives in our towns and cities. What are those resources? I presume you have all read this own-initiative report. I should like to highlight some crucial points, such as the fact that our three institutions – Parliament, the Council and the Commission, which prepares and implements legislation – need an internal shake-up so as to enhance the effectiveness of their decisions on urban issues. We are witnessing a power struggle between the Member States, the regions, the cities and indeed the EU, and these authorities must now work together much more coherently in order greatly to improve their own effectiveness once and for all. We need to develop urban policy that is integrated in both spatial and thematic terms. I have spoken about this from the perspective of the negative picture I painted earlier. We cannot implement a measure unless it works in tandem with other measures. I shall conclude by emphasising good practice. I often say that the awareness and application of tried and tested good practice is often far more productive than a small allocation of funds. Urban policy does not fall under Parliament’s powers. Let us not be under any illusion; Parliament is not about to release further vast sums of money in the framework of the financial perspective to fund new urban perspectives. Everything hinges on whether we can improve our organisation and our effectiveness. This is the proposal that I put to you in the various provisions contained in my report."@en4
". Señor Presidente, Señorías, señora Comisaria, quiero ante todo dar las gracias a todos los que en la Comisión, el Parlamento y también el Consejo, con los que he estado en contacto, me han ayudado a elaborar este informe de propia iniciativa. Espero que este informe se apruebe oportunamente. ¿Qué mosca le ha picado al Parlamento Europeo para que se preocupe de las cuestiones urbanas que, por cierto, no están recogidas en nuestros Tratados y que por lo general no son de nuestra incumbencia? Creo que, para comprender bien la situación actual, es conveniente echar una rápida mirada atrás. En los últimos cincuenta años, nuestras instituciones prestaron gran atención a cuestiones esenciales como, al principio, el carbón y el acero, la Política Agrícola Común, el Acta Única, que es uno de los elementos fundamentales de nuestra organización europea y que permite la libre circulación de personas, capitales, mercancías y servicios en todos nuestros países, y más recientemente, la moneda única. Al mismo tiempo que sucedían estos grandes acontecimientos, nuestra organización europea ha aprobado miles de medidas que afectan a la vida cotidiana de nuestros ciudadanos. A pesar de todo eso, no hemos visto ningún desarrollo coherente en lo que respecta a las zonas urbanas y periurbanas, donde viven actualmente 3 700 000 ciudadanos, el 80 % de la población. Insisto en los términos urbanas y periurbanas. Dicho esto, en los últimos 15 ó 20 años se han tomado algunas decisiones importantes. La primera de esas decisiones –que sin duda también es significativa– se remonta a 1988, cuando el artículo 10 del Fondo Europeo de Desarrollo Regional especificó la necesidad de elaborar proyectos piloto urbanos. Dos años después, en 1990, se publicaron dos documentos: un Libro Verde sobre el medio ambiente urbano y un informe sobre las zonas urbanas en crisis. En 1993, Jacques Delors organizó un simposio europeo sobre las ciudades. En cuanto al programa URBAN que ahora nos ocupa, el primer programa apareció en 1994, seguido de un segundo en 2000. Por último, el programa de intercambio de datos URBACT se inició en 2004. En otras palabras, los últimos 15 años han sido testigos de un aumento progresivo del número de programas y medidas adoptadas en cuestiones urbanas. Quiero señalar también que en los últimos años se han celebrado numerosas conferencias, coloquios y otros foros sobre el tema. Pero en los últimos meses, las cosas se han acelerado sensiblemente. El 30 de noviembre de 2004, la Presidencia neerlandesa celebró un Consejo informal en Rotterdam, en el que insistió en la cuestión de la dimensión urbana y se aprobó un importante texto sobre la materia. Quiero señalar también, junto con mis colegas del Intergrupo URBAN, que en 2005 se ha creado el Intergrupo URBAN-vivienda. En todos los textos relativos a los fondos regionales elaborados por la Comisión antes de 2004 han aparecido numerosos artículos sobre política urbana. En diciembre, la Presidencia británica tiene previsto celebrar una reunión sobre comunidades sostenibles en Bristol. Por tanto, como pueden ver, las cuestiones urbanas tienen una larga historia. ¿Cuál es la cuestión que nos ocupa hoy? Lo que constatamos en nuestras zonas urbanas y periurbanas es un cierto desperdicio. Un diputado a esta Cámara, que está hoy aquí, nos recordó el otro día, por ejemplo, que en Leipzig el 30 % de las viviendas rehabilitadas siguen vacías. ¿No es eso un desperdicio inmenso? ¿No hemos visto que, gracias principalmente a nuestros fondos regionales, pero también gracias a los fondos nacionales y a los presupuestos locales, se han construido por aquí y por allá escuelas sin que se hayan rehabilitado viviendas, o a la inversa, se han rehabilitado viviendas sin renovar infraestructuras como el transporte público? Ha llegado el momento de poner fin a tanto desperdicio. Ha llegado el momento de que adoptemos una política mucho más coherente. Mi informe, que ha sido objeto de un largo debate, no pretende fijar objetivos nuevos. Ya tenemos objetivos. El informe tiene por objeto dotarnos de los recursos necesarios para conseguir los objetivos de Lisboa y de Gotemburgo en nuestras ciudades. ¿Cuáles son esos recursos? Supongo que todos ustedes han leído este informe de propia iniciativa. Quiero insistir en algunos puntos cruciales, como el hecho de que nuestras tres instituciones –el Parlamento Europeo, el Consejo y la Comisión, que elabora y aplica la normativa– necesitan reorganizarse internamente para hacer más efectivas sus decisiones sobre cuestiones urbanas. Estamos asistiendo, en efecto, a una lucha de poder entre los Estados miembros, las regiones, las ciudades e incluso la UE, y hace falta que esos diferentes poderes trabajen ahora conjuntamente de una manera mucho más coherente para mejorar también ellos su efectividad de una vez por todas. Hace falta que formulemos una política urbana integrada tanto desde el punto de vista espacial como temático. He hablado desde la perspectiva del cuadro negativo que les dibujé antes. No podemos poner en práctica una medida sin concertarla con otras medidas. Para terminar insistiré en las buenas prácticas. Suelo decir que el conocimiento y el uso de buenas prácticas que hayan sido ya probadas y contrastadas por otros suelen ser más productivos que una pequeña subvención. El Parlamento Europeo no tiene, entre sus competencias, la política urbana. Nuestro Parlamento, no nos engañemos, no destinará grandes sumas de dinero en el marco de las nuevas perspectivas financieras a nuevas perspectivas urbanas. Todo depende de que seamos capaces de mejorar nuestra organización y nuestra efectividad. Esa es la propuesta que les hago en las distintas disposiciones contenidas en mi informe."@es20
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@et5
". Arvoisa puhemies, hyvät kollegat, arvoisa komission jäsen, ensinnäkin haluaisin kiittää niitä komission, parlamentin ja tietenkin myös neuvoston edustajia, joiden kanssa olin jollain tapaa tekemisissä ja jotka auttoivat minua laatimaan tämän valiokunta-aloitteisen mietinnön. Toivon, että se hyväksytään aikanaan. Mikä on saanut parlamentin puuttumaan kysymyksiin, jotka eivät todellakaan sisälly perussopimuksiimme ja jotka eivät normaalisti kuulu toimivaltaamme? Ymmärtääksemme tämänhetkistä tilannetta kunnolla on mielestäni syytä palata hetkeksi ajassa taaksepäin. Viimeksi kuluneiden 50 vuoden aikana toimielimemme ovat keskittyneet käsittelemään ratkaisevia ja keskeisiä kysymyksiä, jotka koskivat alun perin hiiltä ja terästä, yhteistä maatalouspolitiikkaa, Euroopan yhtenäisasiakirjaa – yksi unionin organisaation kulmakivistä, joka mahdollistaa ihmisten, pääoman, tavaroiden ja palvelujen vapaan liikkuvuuden maissamme – ja vähän aikaa sitten yhtenäisvaluuttaa. Samalla kun näitä virstanpylväitä pystytettiin, Euroopan organisaatio hyväksyi tuhansia ihmisten päivittäiseen elämään liittyviä toimenpiteitä. Kaikesta tästä huolimatta kaupunki- ja esikaupunkialueilla, joilla asuu 3 700 000 ihmistä eli 80 prosenttia väestöstä, ei kuitenkaan ole tapahtunut minkäänlaista johdonmukaista kehitystä. Haluan korostaa sanoja "kaupunki" ja "esikaupunki". Tämän sanottuani totean, että viimeisten 15–20 vuoden aikana on tehty monia tärkeitä päätöksiä. Ensimmäinen – ja epäilemättä myös hyvin tärkeä – näistä päätöksistä tehtiin vuonna 1988, kun Euroopan aluekehitysrahastoa koskevan asetuksen 10 artiklassa täsmennettiin kaupunkeja koskevien pilottihankkeiden tarvetta. Kaksi vuotta myöhemmin eli vuonna 1990 julkaistiin kaksi asiakirjaa: kaupunkiympäristöä käsittelevä vihreä kirja sekä vaikeuksissa olevia kaupunkialueita koskeva kertomus. Vuonna 1993 Jacques Delors järjesti eurooppalaisen kaupunkikonferenssin. Nyt keskustelun aiheena olevan Urban-ohjelman ensimmäinen vaihe käynnistettiin vuonna 1994, ja sitä jatkettiin Urban II -ohjelmalla vuonna 2000. Lopuksi tietojenvaihtoa koskeva Urbact-ohjelma käynnistettiin vuonna 2004. Toisin sanoen viimeisten 15 vuoden aikana kaupunkikysymyksiin liittyviä ohjelmia on hyväksytty tasaiseen tahtiin. Haluaisin myös huomauttaa, että samalla on viime vuosina järjestetty monia asiaa käsitteleviä konferensseja, kollokvioita ja muita foorumeja. Viime kuukausina asiat ovat kuitenkin kaiken kaikkiaan edenneet nopeammin. Puheenjohtajavaltio Alankomaat järjesti 30. marraskuuta 2004 Rotterdamissa epävirallisen neuvoston kokouksen, jossa korostettiin kaupunkiulottuvuutta ja hyväksyttiin erinomainen asiaa käsittelevä teksti. Huomautan myös yhdessä muiden kaupunkiasioita käsittelevän laajennetun työryhmän jäsenten kanssa, että kaupunki- ja asuntoasioita käsittelevä laajennettu työryhmä perustettiin vuonna 2005. Kaikissa komission ennen vuotta 2004 laatimissa aluerahastoja koskevissa asiakirjoissa on julkaistu monia kaupunkipolitiikkaa koskevia artikkeleita. Joulukuussa puheenjohtajavaltio Yhdistynyt kuningaskunta aikoo isännöidä kestäviä yhteisöjä koskevaa kokousta Bristolissa. Kuten huomaamme, kaupunkikysymyksissä on edetty pitkälle. Mikä on tänään käsiteltävänä oleva kysymys? Kaupunki- ja esikaupunkialueilla tuhlataan varoja. Eräs tänään läsnä oleva parlamentin jäsen totesi meille tässä taannoin, että esimerkiksi Leipzigissa 30 prosenttia kunnostetuista asunnoista on asumattomia. Eikö tämä ole hirvittävää tuhlausta? Emmekö olekin nähneet, miten – enimmäkseen aluerahastojemme mutta myös valtiontukien ja paikallisten määrärahojen avulla – rakennetaan satunnaisesti koulu sinne toinen tänne, ilman että asuntoja kunnostetaan tai vastaavasti, miten asuntoja kunnostetaan, ilman että julkisen liikenteen kaltaista infrastruktuuria uudistetaan? On tullut aika tehdä loppu tällaisesta tuhlauksesta. On tullut aika valita paljon johdonmukaisempia menettelytapoja. Mietinnölläni, josta on keskusteltu pitkään, ei ole tarkoitus asettaa uusia tavoitteita. Meillä on jo tavoitteita. Mietinnön tarkoituksena on hankkia sellaisia resursseja, joiden avulla Lissabonin ja Göteborgin tavoitteet voidaan saavuttaa kaupungeissamme. Mitä nämä resurssit sitten ovat? Oletan teidän kaikkien lukeneen tämän valiokunta-aloitteisen mietinnön. Haluan korostaa muutamaa keskeistä seikkaa, esimerkiksi sitä, että kolmessa toimielimessämme – parlamentissa, neuvostossa ja komissiossa, joka valmistelee ja panee täytäntöön lainsäädäntöä – on tehtävä sisäisiä uudelleenjärjestelyjä, jotta niiden päätöksentekoa voidaan tehostaa kaupunkeja koskevissa kysymyksissä. Jäsenvaltiot, alueet, kaupungit ja varsinkin EU käyvät parhaillaan keskinäistä valtakamppailua, ja näiden viranomaisten olisi nyt tehtävä yhteistyötä paljon johdonmukaisemmin, jotta ne voisivat parantaa selvästi tehokkuuttaan. Meidän on kehitettävä sekä alueellisesti että temaattisesti integroitua kaupunkipolitiikkaa. Olen puhunut tästä aiemmin kuvailemani kielteisen näkemyksen pohjalta. Emme voi panna täytäntöön toimenpidettä, ellei se sovi saumattomasti yhteen muiden toimenpiteiden kanssa. Lopuksi haluan korostaa hyvien käytäntöjen merkitystä. Olen usein todennut, että kokeiltujen ja testattujen hyvien käytäntöjen tunteminen ja niiden soveltaminen on usein paljon tuottavampaa kuin pienten määrärahojen myöntäminen. Kaupunkipolitiikka ei kuulu parlamentin toimivaltaan. Oikaiskaamme mahdolliset väärät mielikuvat: parlamentti ei aio vapauttaa rahoituskehyksestä suuria lisämäärärahoja uusiin kaupunkiulottuvuuksiin. Kaikki riippuu siitä, pystymmekö parantamaan organisaatiotamme ja tehokkuuttamme. Tämä on se ehdotus, jonka teille esitän monissa mietintööni sisältyvissä kohdissa."@fi7
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@hu11
". Signor Presidente, onorevoli colleghi, signora Commissario, innanzi tutto ringrazio tutte le persone in seno alla Commissione, al Parlamento e anche al Consiglio, con cui ho avuto alcuni contatti, che mi hanno aiutato a preparare la relazione d’iniziativa in esame. Mi auguro che al momento opportuno sarà approvata. Che cosa ha spinto il Parlamento europeo ad affrontare questioni urbane che di sicuro non figurano nei nostri Trattati e in genere non rientrano nelle nostre competenze? Ritengo che, per comprendere correttamente la situazione attuale, sia utile fare un rapido passo indietro. Nel corso dell’ultimo mezzo secolo, le nostre Istituzioni si sono principalmente concentrate su questioni essenziali, quali il carbone e l’acciaio all’inizio, la politica agricola comune, l’Atto unico – pietra angolare dell’organizzazione europea, che ha permesso a persone, capitali, prodotti e servizi di circolare liberamente in tutti i nostri paesi – e poi, più di recente, la moneta unica. Parallelamente a questi eventi epocali, l’organizzazione europea ha adottato migliaia di misure riguardanti la vita quotidiana dei cittadini. Tuttavia, nonostante tutto, non si è verificato alcuno sviluppo coerente per quanto riguarda le zone urbane e suburbane, in cui si concentrano 3 700 000 abitanti, l’80 per cento della popolazione. Insisto sui termini urbano e suburbano. Ciò detto, negli ultimi 15 o 20 anni sono state prese diverse decisioni importanti. La prima di esse, senza dubbio significativa, risale al 1988, quando l’articolo 10 del Fondo europeo di sviluppo regionale ha specificato la necessità di progetti urbani pilota. Due anni dopo, nel 1990, sono stati pubblicati due documenti: un Libro verde sull’ambiente urbano e una relazione sulle zone urbane in crisi. Nel 1993 Jacques Delors ha organizzato un simposio europeo sulle città. Per quanto riguarda il programma URBAN, che è un argomento in discussione, il primo programma è apparso nel 1994, seguito da un secondo nel 2000. Infine, nel 2004 è stato lanciato il programma di scambio di dati URBACT. In altre parole, gli ultimi quindici anni hanno visto l’adozione di una serie ininterrotta di programmi e misure in materia di ambiente urbano. Va anche rilevato che in questi ultimi anni si sono svolte altresì numerose conferenze, colloqui e altre iniziative sull’argomento. Negli ultimi mesi, tuttavia, si è verificata una forte accelerazione. Il 30 novembre 2004 la Presidenza olandese ha organizzato a Rotterdam un Consiglio informale, che ha posto l’accento sulla dimensione urbana e ha adottato un eccellente testo in materia. Vorrei anche sottolineare, assieme ai colleghi dell’intergruppo URBAN, la creazione dell’intergruppo “URBAN-logement” nel 2005. In tutti i documenti relativi ai fondi regionali preparati dalla Commissione prima del 2004 sono apparsi numerosi articoli sulla politica urbana. In dicembre la Presidenza britannica ospiterà a Bristol un convegno sulle comunità sostenibili. Vediamo quindi che la dimensione urbana ha compiuto notevoli progressi. Qual è la questione che dobbiamo affrontare oggi? Constatiamo, nelle nostre zone urbane e suburbane, un certo livello di spreco. Per esempio, un collega, qui presente, ci ha segnalato l’altro giorno che a Lipsia il 30 per cento degli alloggi ristrutturati rimane vuoto. Non è uno spreco enorme? Non è forse successo, soprattutto grazie ai nostri fondi regionali, ma anche ai fondi nazionali e ai bilanci locali, che siano state costruite scuole senza che fossero ristrutturati alloggi o, viceversa, che siano stati ristrutturati alloggi senza che fossero ammodernate infrastrutture quali i trasporti pubblici? E’ ora di porre fine a tali sprechi. E’ ora di adottare una politica molto più coerente. La mia relazione, che è stata oggetto di lunghe discussioni, non intende fissare nuovi obiettivi. Gli obiettivi esistono già. Lo scopo della relazione è dotarci delle risorse necessarie a realizzare gli obiettivi di Lisbona e di Göteborg nelle nostre città. Quali sono queste risorse? Presumo abbiate letto tutti la relazione d’iniziativa. Vorrei evidenziarne alcuni elementi essenziali, in particolare il fatto che le nostre tre Istituzioni – il Parlamento, il Consiglio e la Commissione, che prepara e applica la legislazione – devono riorganizzarsi internamente in modo da poter adottare decisioni più efficaci riguardo alle zone urbane. Si assiste a una guerra di potere tra Stati, regioni, città e persino Unione europea, e queste autorità devono ora lavorare insieme in modo molto più coerente per migliorare infine la loro efficacia. Dobbiamo sviluppare una politica urbana integrata da un punto di vista sia tematico sia spaziale. Ho parlato di questo nella prospettiva del quadro negativo che ho illustrato poc’anzi. Non possiamo attuare una misura che non si accordi con le altre misure. Per concludere, insisto sulle buone pratiche. Ho l’abitudine di affermare che la conoscenza e l’applicazione di una buona pratica collaudata altrove è spesso molto più produttiva di un piccolo finanziamento. La politica urbana non rientra nelle competenze del Parlamento. Non facciamoci illusioni: il Parlamento non sta per stanziare favolosi importi supplementari nel quadro delle prospettive finanziarie per sostenere nuove prospettive urbane. Tutto dipende dalla nostra capacità di organizzarci meglio ed essere più efficaci. Questo è ciò che propongo nella mia relazione."@it12
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@lt14
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@lv13
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, geachte collega’s, commissaris, ik wilde allereerst een woord van dank richten aan al degenen binnen de Commissie, het Parlement en ook de Raad, waarmee ik contact heb gehad en die me geholpen hebben bij het opstellen van dit initiatiefverslag. Ik hoop dat dit verslag straks zal worden aangenomen. Wat bezielt het Parlement toch dat het zich bekommert om stedelijke kwesties die zeker geen deel uitmaken van onze verdragen en normaliter niet tot onze bevoegdheden behoren? Ik denk dat het interessant is even kort de geschiedenis in te duiken om de huidige situatie goed te begrijpen. In de afgelopen vijftig jaar hebben onze instellingen zich nadrukkelijk beziggehouden met cruciale vraagstukken, zoals kolen en staal in het begin, het gemeenschappelijk landbouwbeleid, de Europese Akte – een van de hoekstenen van onze Europese organisatie, waardoor het vrije verkeer van personen, kapitaalstromen, goederen en diensten binnen alle lidstaten mogelijk werd – en vervolgens, in een recenter verleden, de euro. Parallel aan deze mijlpalen heeft onze Europese organisatie honderden zo niet duizenden maatregelen goedgekeurd die betrekking hadden op het dagelijks leven van onze medeburgers. Maar dat alles is niet gepaard gegaan met een samenhangend beleid ten aanzien van de ruimte waar zich 3 700 000 bewoners concentreren, 80 procent van de bevolking die vandaag de dag in de stedelijke en randstedelijke gebieden woont. Ik wil de nadruk leggen op de termen stedelijk en randstedelijk. Een aantal belangrijke beslissingen dateert evenwel van de laatste vijftien à twintig jaar. De eerste werd genomen in 1988 en was zonder meer van groot belang, aangezien artikel 10 van het Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling inging op de noodzaak van stedelijke proefprojecten. Vervolgens werden er twee jaar later, in 1990, twee documenten gepubliceerd: een groenboek over de stedelijke omgeving en een verslag over verpauperde stadswijken. In 1993 organiseerde Jacques Delors een Europees forum over de stad. Wat het programma Urban betreft, waarover we het nu hebben, in 1994 verscheen het eerste programma, gevolgd door een tweede in 2000. Als laatste zag in 2004 Urbact het licht, het programma voor gegevensuitwisseling tussen Europese steden. We zien dus dat er gedurende een vijftiental jaren heel geleidelijk en uiterst voorzichtig een aantal programma’s en beslissingen op stedelijk gebied is goedgekeurd. Daarnaast hebben in de afgelopen jaren talloze conferenties, symposia en andere evenementen rondom dit onderwerp plaatsgevonden. In de voorbije maanden zijn de zaken echter in een stroomversnelling terechtgekomen. Op 30 november 2004 werd in Rotterdam op initiatief van het Nederlandse voorzitterschap een informele Raad gehouden waar de stedelijke dimensie werd benadrukt en dat leverde een uitstekende tekst op. Overigens wil ik, samen met mijn collega’s van de interfractiewerkgroep Urban, erop wijzen dat in 2005 de interfractiewerkgroep Urban-logement is opgericht. In alle teksten betreffende de regionale fondsen die in 2004 van de hand van de Commissie verschenen was stedelijk beleid ruimschoots vertegenwoordigd. In december van dit jaar zal het Britse voorzitterschap in Bristol een bijeenkomst organiseren rondom het thema . We kunnen dus constateren dat het stedelijke vraagstuk zich behoorlijk heeft ontwikkeld. Het probleem is dat we momenteel geconfronteerd worden met nogal wat verspilling in onze stedelijke en randstedelijke gebieden. Zo attendeerde een van onze hier aanwezige collega’s ons er onlangs op dat in Leipzig 30 procent van de gerenoveerde woningen leeg staat. Is dat niet doodzonde? Met name dankzij onze regionale fondsen maar ook dankzij de nationale fondsen en de lokale budgetten bouwen we hier en daar een school zonder de omliggende woningen op te knappen, of we knappen woningen op zonder het openbaar vervoer onder handen te nemen, om maar wat te noemen. Het is de hoogste tijd dat aan deze verspilling een einde wordt gemaakt. Het wordt tijd beleid te ontwikkelen dat veel meer samenhang vertoont. In mijn verslag, waarover uitvoerig is gedebatteerd, wordt niet gestreefd naar het formuleren van nieuwe doelen. Doelstellingen hebben we immers al genoeg. Dit verslag heeft tot doel ons de middelen te verschaffen om de doelstellingen van Lissabon en Göteborg te realiseren. Wat zijn deze middelen? U heeft dit initiatiefverslag allemaal gelezen, neem ik aan. Ik wil er graag enkele cruciale elementen uitlichten, met name het feit dat onze drie instellingen – het Parlement, de Raad en de Commissie die wetgeving voorbereidt en uitvoert – een interne reorganisatie moeten doorvoeren om efficiënter besluiten te kunnen nemen over de stedelijke ontwikkeling. Er is namelijk een machtsstrijd gaande tussen de lidstaten, de regio, de steden en eventueel de Europese Unie, en het is zaak dat deze bestuursorganen veel nauwer gaan samenwerken om uiteindelijk ook zelf veel efficiënter te zijn. We moeten komen tot een geïntegreerd stedelijk beleid, zowel wat ruimtelijke als thematische aspecten betreft. Ik heb daarover gesproken aan de hand van voorbeelden die laten zien hoe het niet moet. We kunnen geen actie ondernemen zonder dat deze afgestemd is op andere acties. Tot slot wil ik de goede praktijken onderstrepen. Ik zeg vaak dat de kennis en toepassing van een goede praktijk die elders zijn waarde heeft bewezen vaak heel wat meer zoden aan de dijk zet dan een geringe subsidie. Stedelijk beleid behoort niet tot de bevoegdheden van het Parlement. Laten we onszelf niks wijs maken, ons Parlement zal in het kader van de financiële vooruitzichten geen enorme bedragen extra vrijmaken voor de financiering van nieuwe stedelijke perspectieven. Alles zal afhangen van de vraag of we in staat zijn om onze organisatie en efficiëntie te verbeteren, en daar heb ik via de diverse bepalingen van mijn verslag de aanzet toe willen geven."@nl3
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@pl16
"Senhor Presidente, Senhoras e Senhores Deputados, Senhora Comissária, gostaria de começar por agradecer a todos aqueles que na Comissão, no Parlamento e até no Conselho, e com os quais contactei, me ajudaram a elaborar este relatório de iniciativa. Espero que seja aprovado em breve. Que se passou para o Parlamento ter decidido debruçar-se sobre questões urbanas que, como se sabe, não estão consagradas nos nossos Tratados e que, habitualmente, não se situam no âmbito das nossas competências? Para percebermos cabalmente a situação actual parece-me conveniente recuarmos um pouco. No último meio século, as nossas Instituições concentraram-se sobretudo na resolução de problemas de maior importância como por exemplo, no início, o carvão e o aço, a Política Agrícola Comum, o Acto Único – uma das pedras de toque da nossa organização europeia que permite que pessoas, capitais, bens e serviços circulem livremente pelos nossos países – e depois, mais recentemente, a moeda única. Enquanto se concretizavam esses acontecimentos marcantes, as nossas organizações europeias adoptavam milhares de medidas com efeitos na vida quotidiana dos cidadãos. Apesar disso, não assistimos a um desenvolvimento coerente relativamente às áreas urbanas e suburbanas, onde vivem 3 700 000 pessoas, 80% da população. Saliento as palavras urbana e suburbana. Posto isto, foram tomadas diversas decisões importantes nos últimos 15 a 20 anos. A primeira dessas decisões – sem qualquer dúvida, de relevo – foi tomada em 1988, quando o artigo 10º do Fundo Europeu de Desenvolvimento Regional especificou a necessidade de projectos-piloto urbanos. Dois anos mais tarde, em 1990, foram publicados dois documentos: um Livro Verde sobre o ambiente urbano e um relatório sobre as áreas urbanas em crise. Em 1993, Jacques Delors organizou um encontro europeu sobre as cidades. Quanto ao programa URBAN, objecto do nosso debate, o primeiro programa apareceu em 1994, seguido de um segundo em 2004. Finalmente, o programa de intercâmbio de dados URBACT foi lançado em 2004. Por outras palavras, nos últimos 15 anos assistimos a uma paulatina mas sólida adopção de programas e medidas sobre questões urbanas. Salientaria também que, ao mesmo tempo, nos últimos anos, houve uma série de conferências, colóquios e outros sobre o assunto. Nos últimos meses, porém, houve progressos mais rápidos. A 30 de Novembro de 2004 a Presidência neerlandesa convocou para Roterdão um Conselho informal que colocou a tónica na dimensão urbana e adoptou um óptimo texto sobre o assunto. Salientaria ainda, juntamente com os meus colegas do intergrupo URBAN, que em 2005 foi criado o intergrupo URBAN-logement. Surgiram numerosos artigos sobre política urbana em todos os documentos relacionados com fundos regionais elaborados pela Comissão antes de 2004. Em Dezembro, a Presidência britânica acolherá, em Bristol, um encontro sobre comunidades sustentáveis. Por aqui se percebe o longo caminho já percorrido pelas questões urbanas. Qual é a questão que, hoje, se nos coloca? Vemos que, nas nossas zonas urbanas e suburbanas, há bastante desperdício. Um deputado a esta Assembleia, que está hoje presente, disse-nos no outro dia que, por exemplo, em Leipzig, 30% da habitação renovada se mantém sem ocupantes. Não será um enorme desperdício? Não vimos todos – graças, sobretudo, aos nossos fundos regionais mas também graças aos fundos nacionais e orçamentos locais – serem construídas escolas aqui ou ali, sem se assistir à renovação da habitação, ou, pelo contrário, ser renovada habitação sem a renovação de infra-estruturas como os transportes públicos? Já é altura de pôr cobro a esse desperdício. Já é altura de adoptarmos uma política muito mais coerente. O meu relatório, que foi objecto de um longo debate, não pretende estabelecer novos objectivos. Já temos objectivos. O que o relatório pretende é dotar-nos de recursos para podermos atingir os objectivos de Lisboa e Gotemburgo nas nossas cidades. Em que consistem esses recursos? Penso que todos terão lido este relatório de iniciativa. Salientaria alguns pontos fundamentais, como o facto de as nossas três Instituições – Parlamento, Conselho e Comissão, que prepara e aplica a legislação – precisarem de uma profunda mudança interna a fim de melhorarem a eficácia das suas decisões sobre questões urbanas. Estamos a assistir a uma luta de poder entre os Estados-Membros, as regiões, as cidades e a própria UE, e essas autoridades têm agora de se unir e desenvolver um trabalho muito mais coerente, a fim de aumentarem consideravelmente a sua eficácia de uma vez por todas. Há que desenvolver uma política urbana integrada em termos espaciais e temáticos. Falei deste assunto da perspectiva do quadro negativo que antes tracei. Não podemos aplicar uma medida se não funcionar em conjunto com outras. E terminarei salientando as boas práticas. Muitas vezes tenho dito que a sensibilização e a aplicação de boas práticas testadas e comprovadas é, frequentemente, bastante mais produtiva do que uma pequena atribuição de fundos. A política urbana não recai nas competências do Parlamento. Não nos iludamos: o Parlamento não vai libertar vastos montantes de dinheiro no âmbito das perspectivas financeiras para financiar novas perspectivas urbanas. Tudo depende de conseguirmos ou não melhorar as nossas organizações e a nossa eficácia. Eis a proposta que vos deixo nas várias disposições do meu relatório."@pt17
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@sk18
"Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Commissaire, je voudrais, tout d'abord, remercier celles et ceux qui m'ont accompagné dans le travail de préparation de ce rapport d'initiative au niveau de la Commission, du Parlement et aussi du Conseil avec lequel j'ai eu des contacts. J'espère que ce rapport sera adopté tout à l'heure. Quelle mouche a donc piqué le Parlement européen pour qu'il se préoccupe d'actions urbaines qui, en définitive, ne sont pas inscrites dans nos textes et ne relèvent pas normalement de notre compétence? Je crois que, pour bien comprendre la situation aujourd'hui, il est intéressant de faire un rapide retour en arrière. Au cours du demi- siècle écoulé, nos institutions se sont beaucoup consacrées à des problèmes centraux essentiels comme le charbon et l'acier au début, comme la politique agricole commune, comme l'Acte unique qui a été un élément fondateur de notre organisation européenne en permettant aux personnes, aux capitaux, aux biens et aux services de circuler dans l'ensemble de nos pays et puis, plus récemment, comme la monnaie unique. Parallèlement à ces grands moments, notre organisation européenne a pris des centaines et des milliers de dispositions concernant la vie de nos concitoyens. Mais, avec tout cela, nous n'avons pas vu se développer une cohérence au niveau des lieux où se concentrent 3 700 000 habitants, les 80 % de la population qui vivent aujourd'hui dans les zones urbaines et périurbaines. J'insiste sur les termes urbain et périurbain. Pourtant, un certain nombre de décisions ont été prises au cours de ces quinze à vingt dernières années. La première, significative sans doute, remonte à 1988, puisque l'article 10 du FEDER précisait la nécessité de projets-pilote urbains. Ensuite, en 1990, soit deux ans plus tard, deux documents ont été publiés: un livre vert sur l'environnement urbain et un rapport sur les quartiers urbains en crise. En 1993, Jacques Delors organisait un carrefour européen sur la ville. Quant au programme URBAN, dont nous parlons maintenant, c'est en 1994 que le premier programme est apparu, suivi d'un deuxième en 2000. Enfin, en 2004, le programme d'échange de données URBACT voyait le jour. On voit donc que, au cours d'une quinzaine d'années, progressivement, tout doucement, très modestement, sont apparus un certain nombre de programmes et de décisions en matière urbaine. Il faut noter aussi que, parallèlement, au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conférences, colloques et autres sur le sujet. Au cours de ces derniers mois, toutefois, les choses se sont sensiblement accélérées. Le 30 novembre 2004 se tenait à Rotterdam un Conseil informel de la Présidence néerlandaise qui insistait sur le sujet auquel il a consacré un très bon texte. Je soulignerai par ailleurs, avec mes collègues de l'intergroupe URBAN, la création de l'intergroupe URBAN-logement en 2005. De nombreux articles concernant la politique urbaine sont apparus dans tous les textes concernant les fonds régionaux qui avaient été préparés en 2004 par la Commission. En décembre prochain, la Présidence britannique prévoit à Bristol une rencontre sur les . Nous voyons donc que l'affaire urbaine s'est considérablement développée. Quelle est la question posée aujourd'hui? Eh bien nous constatons un certain gâchis dans nos secteurs urbains et périurbains. L'une de nos collègues, ici présente, nous signalait l'autre jour que, par exemple, à Leipzig, 30 % de logements rénovés sont inoccupés. N'y a-t-il pas là un immense gâchis? Ne voyons-nous pas que, grâce à nos fonds régionaux notamment, mais aussi grâce aux fonds nationaux et aux budgets locaux, on construit ici et là une école, sans que les logements aient été réhabilités ou, au contraire, on réhabilite les logements sans refaire les transports publics, etc. Il est grand temps que ces gâchis prennent fin. Il est temps que nous ayons véritablement une politique qui soit beaucoup plus cohérente. Mon rapport, qui a été longuement débattu, ne vise pas à fixer de nouveaux objectifs. Des objectifs nous en avons. Ce rapport est destiné à se donner les moyens de réaliser, au niveau urbain, les objectifs de Lisbonne et de Göteborg. Quels sont ces moyens? Vous avez tous lu, je pense, ce rapport d'initiative. Je voudrais en retirer quelques éléments essentiels, notamment le fait que nos trois institutions – le Parlement, le Conseil et la Commission qui prépare et met en œuvre – doivent s'organiser, en interne, de manière à être plus efficaces dans leurs décisions concernant l'urbain. Nous assistons en effet à une guerre des pouvoirs, entre l'État, la région, la ville et éventuellement l'Union européenne, et il faut que ces différents pouvoirs travaillent maintenant de manière beaucoup plus cohérente pour être en définitive, eux aussi, beaucoup plus efficaces. Il faut que nous parvenions à une politique urbaine intégrée tant au niveau spatial que thématique. J'en ai parlé avec les exemples malheureux cités tout à l'heure. Nous ne pouvons pas mener une action sans qu'elle soit concertée avec les autres actions. Pour terminer, j'insisterai sur les bonnes pratiques. J'ai coutume de répéter que la connaissance et la mise en œuvre d'une bonne pratique qui a été prouvée ailleurs est souvent bien plus productive qu'une petite subvention. Notre Parlement n'a pas, dans ses compétences, les politiques urbaines. Notre Parlement, ne nous leurrons pas, ne dégagera pas dans le cadre des perspectives financières, des sommes fabuleuses en plus pour financer de nouvelles perspectives urbaines. Tout dépendra de notre capacité à mieux nous organiser pour être plus efficaces, c'est la proposition que je vous fais dans les différents articles de mon rapport."@sl19
". Herr talman, mina damer och herrar, fru kommissionsledamot! Jag skulle för det första vilja tacka de i kommissionen, parlamentet och rådet, som jag var i kontakt med och som hjälpte mig med att utarbeta detta initiativbetänkande. Jag hoppas att det kommer att antas snart. Vad är det som har tagit åt parlamentet då de tar upp urbana frågor, som sannerligen inte står inskrivna i våra fördrag och som vanligtvis inte ligger inom vårt behörighetsområde? För att få en ordentlig förståelse av situationen i nuläget tror jag att det är nyttigt med en snabb tillbakablick. Under det sista halvseklet har våra institutioner lagt ned stor kraft på att hantera avgörande frågor såsom, till att börja med, kol och stål, den gemensamma jordbrukspolitiken, Europeiska enhetsakten – vilken är en av grundpelarna i EU:s organisation, och som gör det möjligt för människor, kapital, gods och tjänster att röra sig fritt inom våra länder – och på senare tid har vi också fått den gemensamma valutan. Medan dessa epokgörande händelser utspelade sig antog vår EU-organisation tusentals åtgärder som berör medborgarnas vardagsliv. Trots detta har vi inte upplevt någon sammanhängande utveckling av stadsområden och ytterområden där 3 700 000 människor bor, vilket utgör 80 procent av befolkningen. Jag skulle vilja betona begreppen stads- och ytterområde. Samtidigt har åtskilliga viktiga beslut fattats under de senaste 15 till 20 åren. Det första av dessa beslut, som utan tvekan var av stor vikt, fattades 1988 när behovet av urbana pilotprojekt fastställdes genom artikel 10 i Europeiska regionala utvecklingsfonden. Två år senare, 1990, publicerades två dokument: en grönbok om stadsmiljön och ett betänkande om stadsområden i kris. Jacques Delors organiserade 1993 en Europakonferens om städer. När det gäller Urbanprogrammet, som just nu är under diskussion, inleddes det första programmet 1994 och åtföljdes av det andra 2000. Slutligen inrättades Urbactprogrammet för utbyte av information 2004. Med andra ord har vi de senaste 15 åren sett att det ständigt har antagits program och åtgärder för urbana frågor. Jag vill också betona att det under senare år jämsides har hållits många konferenser, symposier och andra forum om frågan. Under de senaste månaderna har dock saker och ting på det hela taget skridit fram mycket snabbt. Den 30 november 2004 genomförde det nederländska ordförandeskapet ett informellt rådsmöte (fysisk planering) i Rotterdam, där den urbana dimensionen betonades och ett utomordentligt dokument om frågan antogs. Tillsammans med mina kolleger i intergruppen Urban bör jag också påpeka att intergruppen Urban-bostäder inrättades 2005. Det har publicerats ett flertal artiklar om stadspolitik i alla dokument som avser de regionala fonderna och som har utarbetats av kommissionen före 2004. I december har det brittiska ordförandeskapet planerat ett sammanträde i Bristol om hållbara samhällen. På så vis ser vi att vi har kommit långt med de urbana frågorna. Vilken fråga är det vi behandlar i dag? Vi ser mycket slöseri i våra stads- och ytterområden. En parlamentsledamot som är närvarande här i dag påpekade till exempel häromdagen att 30 procent av renoverade hus i Leipzig fortsätter att vara obebodda. Är inte det enormt slöseri? Har vi inte sett att enstaka skolor byggs här och var utan att bostäder renoveras, eller tvärtom, att bostäder renoveras utan att infrastruktur såsom kollektivtrafik rustas upp, vilket främst har skett tack vare regionala fonder och nationella fonder och lokala budgetar? Det är dags att sätta stopp för sådant slöseri. Tiden är mogen för att vi ska anta en mer sammanhängande politik. Mitt betänkande, som det har förts en utdragen debatt om, syftar inte till att fastställa nya mål. Målen finns redan. Syftet med det här betänkandet är att förse oss med de verktyg som hjälper oss att förverkliga strategierna från Lissabon och Göteborg i våra städer och tätbebyggda områden. Vilka är verktygen? Jag förutsätter att ni alla har läst det här initiativbetänkandet. Jag skulle vilja understryka några avgörande punkter, bl.a. att våra tre institutioner – parlamentet, rådet och kommissionen, som förbereder och tillämpar lagstiftning – behöver en inre omvälvning för att styrka effektiviteten i deras beslut om urbana frågor. Vi bevittnar en maktkamp mellan medlemsstaterna, regionerna, städerna och dessutom EU, och dessa myndigheter måste nu en gång för alla samarbeta bättre för att i hög grad förbättra sin egen effektivitet. Vi måste utveckla en stadspolitik som är integrerad både när det gäller rumsliga och tematiska termer. Jag har talat om detta från perspektivet av den negativa bild jag målade upp tidigare. Vi kan inte genomföra en åtgärd om den inte fungerar tillsammans med andra åtgärder. Jag avslutar med att understryka goda rutiner. Jag säger ofta att medvetenhet om och tillämpning av beprövade och testade goda rutiner ofta är mycket mer produktiva än små tilldelningar av medel. Stadspolitik räknas inte till parlamentets befogenheter. Låt oss tala klarspråk: Parlamentet tänker inte frigöra några ytterligare enorma summor pengar inom ramen för budgetplanen för att finansiera ny stadsplanering. Allt beror på om vi kan förbättra vår organisation och vår effektivitet. Det är förslaget jag lägger fram för er i de olika bestämmelserna i mitt betänkande."@sv21
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"Jean Marie Beaupuy (ALDE ),"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"rapporteur"5,19,15,1,18,14,11,16,13
"sustainable communities"5,19,15,1,18,14,16,11,3,2,13,8

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