Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-09-06-Speech-2-329"
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". - Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d’accord avec le Parlement lorsqu’il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D’ailleurs j’ai promis et j’ai fait en sorte qu’une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l’amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l’instant n’est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l’amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu’ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n’est pas encore à notre disposition.
Concernant l’amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l’analogique vers le numérique mais cet aspect n’a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l’interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l’amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d’accord avec son principe, c’est une question de subsidiarité et je dois dire que l’autoréglementation de l’industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu’il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c’est faire pression pour que cette autoréglementation soit vraiment efficace en tous points.
S’agissant de l’amendement 28, nous pensons qu’il n’apporte rien et qu’il risque de créer une confusion parce qu’il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l’amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d’évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n’ai de cesse de me battre vous le savez, ne m’arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l’amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l’ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d’expression. Au sujet de l’amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j’ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d’orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d’information en ligne, remplacer les «allégations de fait» par des «faits inexacts», tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J’ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C’est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l’amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d’accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d’accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d’aujourd’hui. C’est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu’ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd’hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu’elles permettent une communication sans limites à l’échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n’était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu’une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d’empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l’Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu’avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu’hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d’entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu’elles sont en relation avec les forces de l’ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l’Internet est sans contrôles. L’Internet fait l’objet d’un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l’extérieur. Pour l’Internet, le contrôle vient de l’intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l’Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l’existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l’Internet et c’est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d’utilisateurs de l’Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d’accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d’une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l’efficacité de ces filtres, parce qu’ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L’un d’entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l’efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d’abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd’hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d’action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l’oublier. Ainsi, aux termes de la directive «Télévision sans frontières», la définition de contenu nuisible et l’action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive «Télévision sans frontières»? Eh bien justement, parce que en transformant la directive «Télévision sans frontières» en une directive «Contenu audiovisuel sans frontières», on n’inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l’Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à «Télévision sans frontières» qui va devenir «Contenu audiovisuel sans frontières», grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd’hui que j’ai été très contente d’entendre un peu sur tous les bancs qu’au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c’est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n’y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d’avoir reconnu ce fait et de m’aider à aller dans ce sens, parce que jusqu’à présent, la violence n’était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c’est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d’amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s’il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@fr8
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"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@cs1
"Hr. formand, Parlamentet er kommet med en række forslag, jeg uden forbehold kan tilslutte mig. Vi har virkelig det samme mål for øje, nemlig at beskytte vores børn.
Jeg er enig med Parlamentet med hensyn til telefontjenester og filtrering. Jeg har i øvrigt lovet og sørget for, at en del af vores forskningsbevillinger investeres i at forbedre filtrene, for det, vi har for øjeblikket, er helt ærligt ikke optimalt. Fru De Sarnez, i denne forbindelse er ændringsforslag 33 om telefontjenester og filtre et af de ændringsforslag, Kommissionen accepterer. Vi vil støtte det i alle vores politikker.
Vi har til gengæld problemer med ændringsforslag 3 og 5, især fordi de henviser til forfatningstraktaten, som vi desværre ikke råder over. Vi kan ikke påtage os forpligtelser ud fra en tekst, som vi ønsker os af hele vores hjerte, men som vi endnu ikke har rådighed over.
Hvad angår ændringsforslag 13, ved De, at Kommissionen har foreslået datoer for overgangen fra analogt til digitalt tv, men dette aspekt er ikke berettiget i henstillingen som sådan. Desuden ligger datoerne langt ude i fremtiden, da overgangen er fastsat til 2010, og afbrydelsen af den analoge tjeneste til 2012. Jeg skal ikke til at spå om fremtiden.
Hvad angår ændringsforslag 27, som har til formål at begrænse fødevarereklamer, der er specifikt rettet mod børn, er det, selv om jeg principielt er enig, et subsidiaritetsspørgsmål, og jeg må sige, at industriens selvregulering fungerer ganske godt for øjeblikket. Det, Parlamentet, Kommissionen og medlemsstaterne skal gøre, er at presse på for at sikre, at selvreguleringen virkelig er effektiv på alle områder.
Hvad angår ændringsforslag 28, mener vi ikke, det bibringer noget nyt, og at det risikerer at skabe forvirring, da der er industri, og så er der industri, så hvorfor ikke bare alle industrier? Hvad angår ændringsforslag 29, skal man være opmærksom på, at de lokale, regionale og nationale kulturelle forskelle også skal tages i betragtning i forbindelse med evalueringssystemerne. Disse kulturelle forskelle, som jeg, som De ved, kæmper indædt for, havde jeg gerne været foruden i denne forbindelse, men de findes, og der skal tages højde for dem. Hvad angår ændringsforslag 32, forskelsbehandling som følge af falske og stereotype billeder, skal vi, som flere også har sagt her i salen, finde en balance mellem beskyttelsen af børn og unge og ytringsfriheden. Med hensyn til ændringsforslag 34 synes vi, at det oprindelige forslag er mere effektivt.
Hvad angår ændringsforslagene 23, 37 og 38 om berigtigelsesretten, som stort set har været nævnt i samtlige taler i Parlamentet, har jeg forstået budskabet. Jeg ved, at De lægger stor vægt på denne berigtigelsesret, men overgangen fra vejledende retningslinjer til minimumsprincipper, inddragelsen af alle audiovisuelle tjenester og onlineinformationstjenester, udskiftningen af "påstand" med "fejlagtige oplysninger", alt dette er forbundet med meget ømtålelige juridiske problemer. Jeg hælder derfor til forklaringen fra Kommissionens Juridiske Tjeneste, som advarer mod mulighederne for fejlagtig fortolkning af disse koncepter. Derfor foretrækker jeg at gå lidt længere i retning af juridisk sikkerhed. Med hensyn til ændringsforslag 39 foretrækker jeg også Kommissionens tekst.
Mine damer og herrer, hr. formand, jeg tror, vi er enige i 95 % af de elementer, vi har fået forelagt, og vi er 100 % enige i de værdier, vi står for, som er de værdier, der skal gælde for det fremtidige samfund, og som bygger på respekt, og den måde, vi beskytter nutidens børn og unge på. Dét er det vigtigste. At vi anvender de bedst mulige metoder til at opnå disse resultater er efter min mening et element af denne
som kommissærerne - og parlamentsmedlemmerne - kender godt, fordi de er i kontakt med de ansvarlige på regionalt og nationalt plan, som skal føre en stor del af det, vi har besluttet i dag, ud i livet. Så ja til værdierne, og ja til stort set alle Kommissionens forslag. Tak til ordførerne, og tak for aftenens meget engagerede taler på vegne af det europæiske samfund.
Guderne skal vide, at de nye teknologier, fordi de muliggør kommunikation uden grænser på verdensplan, stiller os, lærerne, de politisk ansvarlige, over for større problemer, end det var tilfældet med de teknologier og medier, vi havde tidligere. Når noget negativt udgives i den skrevne presse, er det muligt at forhindre, at det bliver udgivet igen. Når en negativ udsendelse vises på fjernsynet, kan man stoppe den. På internettet, som er et
er disse muligheder begrænsede. Vi skal derfor forstå, at vi med udviklingen af de nye medier er trådt ind i en teknologisk virkelighed, som påfører os langt større reguleringsproblemer end de traditionelle medier. Under disse omstændigheder har vi et ansvar som politikere, men også som forældre, for jeg tror, de fleste af os her også er forældre: Hvad gør vi for at beskytte vores børn mod den teknologiske virkelighed, der ikke længere lader sig kontrollere på samme måde som tidligere?
Jeg vil gerne sige, at vi ikke ser igennem fingre med dette problem. Vi har igennem flere år arbejdet med programmet for et mere sikkert internet
og vi har kunnet konstatere, at f.eks. telefontjenesterne, de såkaldte hotlines, fungerer særdeles godt. Vi har kunnet se resultaterne af disse hotlines, når de vedrører de retshåndhævende myndigheder. Jeg skal blot nævne
netværket, som virkelig har sat gang i tingene. Man skal ikke tro, at internettet ikke kontrolleres. Det kontrolleres bare på en anden måde. Tidligere, med de traditionelle medier, kom kontrollen udefra. På internettet kommer kontrollen indefra, fra brugerne selv. Det er nemlig internetbrugerne, der via vores hotlines, vores portaler, gør os opmærksom på negativt indhold. De fleste oplysninger herom kommer således fra lærerne, forældrene, de hyppige brugere af internettet, og dét er en ny situation for vores politikere. Vi har sammenslutninger af internetbrugere, der fungerer ved at forsøge at kontrollere det negative indhold. Som lovgivende myndighed skal vi derfor tænke anderledes og i højere grad ansvarliggøre disse sammenslutninger.
Det betyder dog ikke, hr. formand, at vi skal glemme politikernes ansvar, lærernes ansvar og især forældrenes ansvar. Her er jeg helt enig med Parlamentet. Vi skal give de forældre, der ønsker det, mulighed for at beskytte deres børn. I denne forbindelse er filtrene ekstremt vigtige, og programmet
vil afsætte bevillinger til at få testet filtrenes effektivitet, for de er ikke alle lige effektive, det må vi indrømme. En eller anden fortalte en anekdote, og man kunne fortælle mange flere. Så der skal virkelig investeres i at få gjort filtrene mere effektive.
Nogle spørger sig selv, og det forstår jeg godt, hvorfor ikke vi vælger en mere tvingende lovgivning, hvorfor vi foretrækker en let lovgivning frem for en tungere lovgivning. Det er der flere grunde til. For det første gælder henstillingen fra 1998 stadig. I dag udtaler vi os om en tilføjelse, en forbedring, et supplement af foranstaltninger i forhold til det, der allerede er blevet vedtaget. For det andet befinder vi os inden for subsidiaritetsprincippet, det skal vi huske. I henhold til direktivet "Fjernsyn uden grænser" hører definitionen af skadeligt indhold og foranstaltningerne til bekæmpelse heraf ind under medlemsstaternes kompetenceområde. Jeg svarer allerede delvist på et andet spørgsmål, der er blevet stillet: Hvorfor ikke bare stille sig tilfreds med den kommende revision af direktivet "Fjernsyn uden grænser"? Tjah, fordi ændringen af direktivet "Fjernsyn uden grænser" til direktivet "Audiovisuelt indhold uden grænser" ikke vil ramme alle medier. Og det er ekstremt vigtigt, at vi får fat i alle medier inden for det område, vi beskæftiger os med. Så det er altså ikke kun de audiovisuelle tjenester, internettet, men også den skrevne presse.
Der er blevet rejst et andet spørgsmål om berigtigelsesretten. Med hensyn til denne ret har vi i medlemsstaterne - for også her befinder vi os inden for subsidiaritetsprincippet - gode erfaringer med samregulering. Jeg mener derfor, vi skal bevare samreguleringen.
Jeg vil dog gerne understrege, hr. formand, at det primære mål med alle de foranstaltninger, der iværksættes inden for rammerne af
"Fjernsyn uden grænser" som kommer til at hedde "Audiovisuelt indhold uden grænser", alle de lette og mindre lette bestemmelser, vi kommer til at gennemføre, er og bliver at beskytte vores børn og unge. Jeg vil derfor gerne sige til Parlamentet, at jeg blev meget glad for fra alle hjørner af salen at høre, at ud over pædofilien, som er en forbrydelse, at ud over pornografien, som fortsat er forbudt i de forskellige lande efter forskellige kulturelle bestemmelser, er det også og især volden, der er et problem.
Jeg har nu været medieansvarlig i fem år, og jeg siger det igen og igen: Det er ikke kun pornografien, men også volden, der er yderst skadelig for vores børn og unge. Mine damer og herrer, De skal have tak for at have anerkendt dette og for at ville hjælpe mig med at gå i denne retning, for volden har hidtil ikke været anerkendt i de nationale og internationale lovgivninger som værende lige så skadelig som pornografi. Vi har derfor gjort et stort skridt i den rigtige retning.
Men jeg tror, hr. formand, at det, Parlamentet især gerne vil høre, er, at Kommissionen vil foretage Parlamentets ændringer, der her til aften er blevet kommenteret af forskellige talere. Der er en lang række ændringsforslag, som Kommissionen kan acceptere i deres nuværende udformning eller med små ændringer. Det er sent, og jeg skal ikke gennemgå dem alle sammen. Jeg vil gerne starte positivt. Kommissionen accepterer stort set samtlige ændringsforslag, selv om der er et par ændringer til teksten, som vi kan komme tilbage til senere."@da2
".
Herr Präsident, das Parlament hat eine Reihe von Vorschlägen gemacht, die ich vorbehaltlos unterstütze, denn wir verfolgen ja das gleiche Ziel: den Schutz unserer Kinder.
Ich bin einig mit dem Parlament in Bezug auf die Telefon-Hotlines sowie die Filtersysteme. Im Übrigen habe ich versprochen und mich dafür eingesetzt, dass ein Teil unserer Mittel für Forschung für die Verbesserung der Filter eingesetzt wird, denn offen gesagt ist das, was wir bisher haben, nicht gerade genial. In diesem Sinne, Frau De Sarney, gehört Änderungsvorschlag 33 über die Telefon-Hotlines und Filter zu den Änderungsvorschlägen, die die Kommission akzeptiert. Wir werden ihn mit unserer Politik unterstützen.
Hingegen haben wir Probleme mit den Änderungsanträgen 3 und 5, vor allem weil sie sich auf den Verfassungsvertrag beziehen, den wir leider nicht haben. Wir können uns nicht auf einen Text verpflichten, den wir uns zwar von ganzem Herzen wünschen, der aber noch nicht zur Verfügung steht.
Was Änderungsantrag 13 betrifft, so wissen Sie, dass die Kommission Daten für die Umstellung vom analogen auf das digitale Fernsehen vorgeschlagen hat, doch dieser Aspekt gehört nicht in die Empfehlung als solche. Außerdem liegen die Daten noch in weiter Ferne, denn die Umstellung ist für 2010 und die Abschaltung der analogen Übertragung für 2012 vorgesehen. Ich will keine Zukunftsprognosen anstellen.
Was den Änderungsantrag 27 betrifft, bei dem es um die Verringerung der speziell auf Kinder gerichteten Lebensmittelwerbung geht, so bin ich vom Grundsatz her einverstanden, aber es ist eine Frage der Subsidiarität, und ich muss sagen, dass die Selbstregulierung der Industrie gegenwärtig recht gut funktioniert. Was aus parlamentarischer Sicht, aus der Sicht der Kommission und der Sicht der Mitgliedstaaten getan werden muss, ist Druck auszuüben, damit diese Selbstregulierung tatsächlich in allen Punkten wirksam wird.
Zu Änderungsantrag 28 meinen wir, dass er nichts bringt und nur Verwirrung stiften könnte, weil zwischen den Unternehmen unterschieden wird. Warum nicht alle Unternehmen? Was Änderungsvorschlag 29 betrifft, muss man bedenken, dass in den Bewertungssystemen auch lokale, regionale und nationale kulturelle Unterschiede berücksichtigt werden müssen. Diese kulturellen Unterschiede, für die ich mich, wie Sie wissen, ständig eingesetzt habe, bringen mich in dem genannten Fall nicht weiter, sie existieren jedoch und man muss sie berücksichtigen. Was Änderungsvorschlag 32 betrifft, die Diskriminierung durch falsche und stereotype Bilder, so muss man, wie auch manche Abgeordnete gesagt haben, zu einer klugen Ausgewogenheit zwischen Jugendschutz und Meinungsfreiheit gelangen. Bei Änderungsvorschlag 34 meinen wir, dass der ursprüngliche Vorschlag wirksamer wäre.
Was die Änderungsvorschläge 23, 37 und 38 zum Recht auf Gegendarstellung betrifft, von dem in fast allen Beiträgen der Abgeordneten die Rede war, so habe ich die Botschaft wohl verstanden. Ich weiß, wie sehr Ihnen dieses Recht auf Gegendarstellung am Herzen liegt. Trotzdem würde es ausgeprägte rechtliche Probleme mit sich bringen, wenn man den Begriff „indikative Leitlinien“ durch „Mindestgrundsätze“ ersetzen, alle audiovisuellen Dienste und Online-Dienste einbeziehen und den Begriff „Tatsachenbehauptungen“ durch „unrichtige Behauptungen“ ersetzen würde. Ich würde daher lieber auf den juristischen Dienst der Kommission hören, der mich vor einer möglichen falschen Auslegung dieser Begriffe warnt. Deshalb ziehe ich etwas mehr Rechtssicherheit vor. Bei Änderungsvorschlag 39 bevorzuge ich ebenfalls die Grundlagen des Textes der Kommission.
Meine Damen und Herren, Herr Präsident! Ich glaube, wir sind uns zu 95 % der vorgetragenen Punkte einig und stimmen zu 100 % in unseren Werten überein, die die Werte unserer Gesellschaft von morgen sind, welche auf Achtung und auf der Art und Weise beruhen, wie wir die Jugend von heute schützen. Das ist das Wesentliche. Nach den besten Mitteln zu suchen, um diese Ergebnisse zu erreichen, scheint mir ein Element dieser Realpolitik zu sein, die die Kommissare, aber auch die Parlamentarier gut kennen, weil sie in Kontakt zu den regionalen und nationalen Verantwortlichen stehen, die einen Gutteil dessen, was wir heute beschlossen haben, umsetzen müssen. Also ja zu den Werten und ja zu fast allen Vorschlägen der Kommission. Danke an die Berichterstatter und danke für die sehr engagierten Redebeiträge in der heutigen Sitzung, die ich im Namen unserer europäischen Gesellschaft begrüße.
Weiß Gott, die neuen Technologien, die weltweit eine grenzenlose Kommunikation ermöglichen, konfrontieren uns als Erzieher und politische Verantwortliche mit größeren Schwierigkeiten als die Technologien und Medien, an die wir gewöhnt waren. Wenn etwas Negatives in den Printmedien veröffentlicht wird, kann man seine erneute Publikation verhindern. Wenn eine negative Sendung im Fernsehen ausgestrahlt wird, kann man sie stoppen. Im Internet hingegen, das ein weltweites Netz
ist, sind diese Möglichkeiten begrenzt. Wir müssen uns bewusst machen, dass wir mit der Entwicklung der neuen Medien in eine technologische Realität eingetreten sind, bei der wir es mit deutlich größeren Regulierungsschwierigkeiten zu tun haben als bei den traditionellen Medien. Dabei tragen wir eine Verantwortung als Politikerinnen und Politiker, aber auch als Eltern, denn ich denke, dass die meisten von uns auch Eltern sind: Was tun wir, um angesichts der technologischen Realitäten, die nicht mehr auf gleiche Weise kontrollierbar sind wie in der Vergangenheit, unsere Kinder zu schützen?
Ich möchte den Mitgliedern des Parlaments sagen, dass wir angesichts dieser Problematik nicht untätig geblieben sind. Seit Jahren arbeiten wir mit dem Programm für ein sichereres Internet, Safer Internet, und wir konnten feststellen, dass Telefon-Hotlines beispielsweise hervorragend funktionieren. Wir konnten die Ergebnisse dieser Hotlines insbesondere feststellen, wenn sie mit den Ordnungskräften verbunden waren. Lassen Sie mich nur das Netz INHOPE nennen, das es ermöglicht hat, die Dinge wirklich voranzubringen. Man darf nicht meinen, das Internet sei ohne Kontrolle. Das Internet wird auf andere Art kontrolliert. Seinerzeit kam bei den traditionellen Medien die Kontrolle von außen. Beim Internet kommt die Kontrolle von innen, von den Nutzern selbst. Es sind die Nutzer des Internet, die uns über unsere Hotlines, über unsere Portale auf das Vorhandensein negativer Inhalte aufmerksam machen. Die meisten Informationen zu diesem Thema erhalten wir somit von Erziehern, von Eltern, normalen Internetnutzern, und das ist eine der neuen Voraussetzungen für unsere Politik: Wir haben Gemeinschaften von Internetnutzern, die versuchen, die negativen Inhalte zu kontrollieren. Als Gesetzgeber müssen wir folglich auf neue Art denken und diese Gemeinschaften stärker in die Verantwortung nehmen.
Dabei dürfen wir jedoch nicht die Verantwortung der Politiker, der Pädagogen und vor allem der Eltern vergessen. Da bin ich völlig einer Meinung mit den Abgeordneten: Wir müssen den Eltern, die dies wünschen, die Mittel in die Hand geben, um ihre Kinder zu schützen. Dabei sind die Filter von großer Bedeutung, und das Programm Safer Internet
sieht Mittel für die Erprobung der Wirksamkeit dieser Filter vor, denn sie sind zugegebenermaßen nicht alle sehr wirksam. Jemand von Ihnen hat dazu eine Geschichte erzählt, man könnte noch viele erzählen. Man muss also wirklich investieren, um die Wirksamkeit der Filter zu erhöhen.
Einige der Abgeordneten fragen sich, und dafür habe ich Verständnis, warum man sich nicht für verbindlichere Rechtsvorschriften entschieden hat, warum man lockeren Vorschriften den Vorrang gegenüber strengeren Vorschriften gibt. Darauf gibt es mehrere Antworten. Zunächst gilt nach wie vor die Empfehlung von 1998. Heute äußern wir uns zu einem Zusatz, einer Verbesserung, ergänzenden Handlungsmöglichkeiten zu dem, was bereits beschlossen wurde. Zweitens herrscht volle Subsidiarität, das darf man nicht vergessen. So liegen gemäß der Richtlinie „Fernsehen ohne Grenzen“ die Definition des schädlichen Inhalts und das entsprechende Handeln in der nationalen Verantwortung. Ich beantworte damit bereits teilweise eine andere Frage, die hier gestellt wurde: Warum begnügt man sich nicht mit der bevorstehenden Überarbeitung der Richtlinie „Fernsehen ohne Grenzen“? Eben weil man mit einer Umwandlung der Richtlinie „Fernsehen ohne Grenzen“ in eine Richtlinie „Audiovisueller Inhalt ohne Grenzen“ nicht alle Medien abdecken würde. Es ist aber sehr wichtig, dass in dem Bereich, der uns interessiert, alle Medien einbezogen werden, also nicht nur die audiovisuellen Medien und das Internet, sondern auch die Printmedien.
Eine andere hier angeschnittene Frage betrifft das Recht auf Gegendarstellung. Was dieses Recht betrifft, so haben wir in unseren Mitgliedstaaten – denn auch hier geht es um Subsidiarität – mit der Koregulierung gute Erfahrungen gemacht. Ich denke demzufolge, dass wir die Koregulierung beibehalten sollten.
Darüber hinaus möchte ich hervorheben, dass das oberste Ziel aller Aktionen aufgrund von Safer Internet, aufgrund der Richtlinie „Fernsehen ohne Grenzen“, aus der die Richtlinie „Audiovisueller Inhalt ohne Grenzen“ werden soll, aufgrund aller lockeren und weniger lockeren Bestimmungen, die wir anwenden werden, der Schutz unserer Jugend ist und bleibt. Ich möchte den Abgeordneten also heute sagen, dass ich sehr froh war, auf allen Bänken zu hören, dass neben der Pädophilie, die ein Verbrechen ist, neben der Pornografie, die in unseren verschiedenen Ländern nach wie vor je nach den verschiedenen Modalitäten verboten ist, vor allem auch die Gewalttätigkeit ein Problem darstellt.
In den fünf Jahren, in denen ich für den Medienbereich zuständig bin, wiederhole ich immer wieder, dass nicht nur die Pornografie, sondern auch die Gewalttätigkeit sehr schädlich für unsere jungen Menschen ist. Ich danke Ihnen, meine Damen und Herren Abgeordneten, dass Sie dies anerkannt haben und mich in dieser Richtung unterstützen, denn bislang wird die Gewalttätigkeit in den nationalen und internationalen Rechtsvorschriften nicht als ebenso schädlich wie die Pornografie anerkannt. Wir haben da also einen großen Schritt voran getan.
Ich denke jedoch, Herr Präsident, dass das Parlament vor allem hören möchte, wie die Kommission mit den Änderungsvorschlägen des Parlaments zu verfahren gedenkt, die heute von mehreren Rednern erläutert worden sind. Es gibt eine Reihe von Änderungsvorschlägen, die die Kommission unverändert oder mit geringfügigen Änderungen akzeptieren wird. Es ist bereits spät, und ich werde sie nicht alle nennen. Lassen Sie mich mit einer positiven Anmerkung beginnen: Die Kommission akzeptiert fast alle Änderungsvorschläge, selbst wenn es einige Änderungen im Wortlaut gibt, auf die wir später zurückkommen können."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο υποβάλλει πολλές προτάσεις, τις οποίες προσυπογράφω ανεπιφύλακτα, εφόσον συμμεριζόμαστε τον ίδιο στόχο: την προστασία των παιδιών μας.
Συμφωνώ με όσα αναφέρει το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο για τις ανοιχτές γραμμές και τα φίλτρα. Εξάλλου, υποσχέθηκα και ενήργησα κατά τρόπο ώστε οι πιστώσεις μας που προβλέπονται για την έρευνα να επενδυθούν στη βελτίωση των φίλτρων, επειδή ειλικρινά ό,τι διαθέτουμε για την ώρα δεν είναι και ιδιαίτερα προηγμένο. Κατ’ αυτή την έννοια, κυρία De Sarnez, η τροπολογία 33 για τις ανοιχτές γραμμές και τα φίλτρα αποτελεί μέρος των τροπολογιών που αποδέχεται η Επιτροπή. Θα την υποστηρίξουμε σε όλες τις πολιτικές μας.
Αντιθέτως, έχουμε προβλήματα με τις τροπολογίες 3 και 5, κυρίως επειδή αναφέρονται στη Συνταγματική Συνθήκη, η οποία όμως δυστυχώς δεν είναι σε ισχύ. Δεν μπορούμε να δεσμευτούμε ως προς ένα κείμενο το οποίο επιθυμούμε διακαώς, αλλά που δεν έχει ακόμα τεθεί σε ισχύ.
Όσον αφορά την τροπολογία 13, γνωρίζετε ότι η Επιτροπή πρότεινε ημερομηνίες για τη μετάβαση από την αναλογική στην ψηφιακή μετάδοση, αυτό όμως το σκέλος δεν έχει καμία θέση στη σύσταση αυτή καθαυτή. Πέραν αυτού, οι ημερομηνίες δεν είναι και πολύ κοντινές, δεδομένου ότι η μετάβαση προβλέπεται για το 2010 και η διακοπή της αναλογικής μετάδοσης για το 2012. Δεν θέλω να μελλοντολογήσω.
Όσον αφορά την τροπολογία 27, που στοχεύει στη μείωση της διαφήμισης των προϊόντων διατροφής που απευθύνονται ειδικά στα παιδιά, έστω και αν καταρχήν συμφωνώ με αυτή, είναι θέμα επικουρικότητας και πρέπει να πω ότι η αυτορύθμιση της βιομηχανίας λειτουργεί αρκετά καλά σε αυτή τη φάση. Εκείνο που χρειάζεται από τη σκοπιά του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου, από τη σκοπιά της Επιτροπής και από τη σκοπιά των κρατών μελών είναι η άσκηση πίεσης ώστε αυτή η αυτορύθμιση να είναι πραγματικά αποτελεσματική σε όλα τα σημεία.
Όσον αφορά την τροπολογία 28, νομίζουμε ότι δεν κομίζει τίποτα και ότι ενδέχεται να δημιουργήσει σύγχυση, επειδή υπάρχουν βιομηχανίες και βιομηχανίες, συνεπώς γιατί όχι όλες οι βιομηχανίες; Σε ό,τι αφορά την τροπολογία 29, πρέπει να γνωρίζουμε ότι στα συστήματα αξιολόγησης υπεισέρχονται και οι τοπικές, περιφερειακές, εθνικές πολιτισμικές διαφορές. Αυτές οι πολιτισμικές διαφορές, για τις οποίες όπως γνωρίζετε δεν έπαψα να αγωνίζομαι, δεν μου ταιριάζουν σε αυτή την επικεφαλίδα, υφίστανται όμως και πρέπει να ληφθούν υπόψη. Όσον αφορά την τροπολογία 32, σχετικά με τις διακρίσεις που εισάγονται λόγω ψευδών εικόνων και στερεοτύπων, πρέπει, όπως είπαν και ορισμένοι βουλευτές του ΕΚ, να καταλήξουμε σε μια λογική ισορροπία μεταξύ προστασίας των νέων και ελευθερίας της έκφρασης. Όσον αφορά την τροπολογία 34, θεωρούμε ότι η αρχική πρόταση θα είναι πιο αποτελεσματική.
Όσον αφορά τις τροπολογίες 23, 37 και 38 σχετικά με το δικαίωμα απάντησης, το οποίο τέθηκε ως ζήτημα από το σύνολο σχεδόν των ομιλιών των βουλευτών, έλαβα πλήρως το μήνυμα. Ξέρω πόσο σημαντικό θεωρείτε αυτό το δικαίωμα απάντησης. Ωστόσο, το πέρασμα από τους ενδεικτικούς προσανατολισμούς σε ελάχιστες αρχές, η κάλυψη όλων των οπτικοακουστικών υπηρεσιών και της επιγραμμικής ενημέρωσης, η αντικατάσταση του «ισχυρισμοί» με τη φράση «ανακριβή γεγονότα», όλα αυτά θέτουν μείζονα νομικά προβλήματα. Συνεπώς, προτιμώ να ακούσω τη νομική υπηρεσία της Επιτροπής, που μου επέστησε την προσοχή στο ενδεχόμενο κακής ερμηνείας αυτών των εννοιών. Για τον λόγο αυτόν, προτιμώ να υπάρξει λίγο περισσότερη ασφάλεια δικαίου. Όσον αφορά την τροπολογία 39, προτιμώ επίσης τις βάσεις του κειμένου της Επιτροπής.
Κυρίες και κύριοι βουλευτές, κύριε Πρόεδρε, νομίζω πως συμφωνούμε στο 95% των στοιχείων που παρουσιάστηκαν, συμφωνούμε δε 100% στις αξίες που ασπαζόμαστε και εμείς και η αυριανή κοινωνία, η οποία εδράζεται στον σεβασμό και στον τρόπο με τον οποίο προστατεύουμε τη σημερινή νεολαία. Αυτό είναι το βασικό. Η εφαρμογή λοιπόν των καλύτερων μέσων για να για την εξασφάλιση αυτών των αποτελεσμάτων μου φαίνεται ως ένα στοιχείο αυτής της
που οι Επίτροποι, αλλά και οι βουλευτές του Σώματος, γνωρίζουν καλά διότι βρίσκονται σε επικοινωνία με τους περιφερειακούς και εθνικούς ιθύνοντες, οι οποίοι θα κληθούν να υλοποιήσουν μεγάλο μέρος των όσων αποφασίσαμε σήμερα. Συνεπώς, λέμε ναι στις αξίες, ναι στο σύνολο σχεδόν των προτάσεων της Επιτροπής. Ευχαριστούμε τους εισηγητές, καθώς και τους υπόλοιπους βουλευτές, για τις πολύ ευαισθητοποιημένες αποψινές σας ομιλίες, τις οποίες χαιρετίζω εξ ονόματος της ευρωπαϊκής μας κοινωνίας.
Ο Θεός ξέρει ότι οι νέες τεχνολογίες, δεδομένου ότι επιτρέπουν την απεριόριστη επικοινωνία σε πλανητική κλίμακα, μας φέρνουν αντιμέτωπους, εμάς τους παιδαγωγούς, τους πολιτικούς ιθύνοντες, με πιο σημαντικές δυσκολίες σε σύγκριση με ό,τι συνέβαινε με τις τεχνολογίες και τα ΜΜΕ όπως τα ξέραμε. Όταν δημοσιεύεται κάτι αρνητικό στα έντυπα ΜΜΕ, είναι δυνατόν να εμποδιστεί η αναδημοσίευσή του. Όταν μεταδίδεται μια αρνητική εκπομπή στην τηλεόραση, μπορούμε να την σταματήσουμε. Αντίθετα, στο Διαδίκτυο, που είναι ένας παγκόσμιος ιστός, αυτές οι δυνατότητες είναι περιορισμένες. Συνεπώς, πρέπει να γνωρίζουμε ότι υπεισήλθαμε, με την ανάπτυξη των νέων μέσων, σε μια τεχνολογική πραγματικότητα που μας επιβάλλει πολύ πιο σημαντικές δυσκολίες ρύθμισης σε σύγκριση με τα παραδοσιακά ΜΜΕ. Με αυτό το δεδομένο, φέρουμε ευθύνη ως πολιτικοί, αλλά και ως γονείς, διότι νομίζω ότι στην πλειονότητά μας εδώ είμαστε και γονείς: τι πράττουμε για την προστασία των παιδιών μας από τις τεχνολογικές πραγματικότητες, που πλέον δεν μπορούν να ελεγχθούν με τον ίδιο τρόπο που ελέγχονταν στο παρελθόν;
Θέλω να πω στους αξιότιμους βουλευτές ότι δεν παραμένουμε αδρανείς απέναντι σε αυτόν τον προβληματισμό. Εδώ και χρόνια επεξεργαζόμαστε το πρόγραμμα για την ασφαλέστερη χρήση του Διαδικτύου, το πρόγραμμα
και διαπιστώσαμε τελικά ότι, για παράδειγμα, τα δίκτυα ανοιχτών γραμμών, τα
λειτουργούν εξαιρετικά καλά. Διαπιστώσαμε τα αποτελέσματα αυτών των
όταν συνδέονται με τα σώματα ασφαλείας. Θα αναφερθώ μόνο στο δίκτυο INHOPE το οποίο πραγματικά επέτρεψε να υπάρξουν εξελίξεις. Πράγματι, δεν πρέπει να θεωρούμε ότι το Διαδίκτυο είναι εντελώς ανεξέλεγκτο. Το Διαδίκτυο αποτελεί αντικείμενο διαφορετικού είδους ελέγχου. Στο παρελθόν, για τα παραδοσιακά μέσα, ο έλεγχος ήταν έξωθεν. Για το Διαδίκτυο, ο έλεγχος έρχεται έσωθεν, από τους ίδιους τους χρήστες. Πράγματι, οι χρήστες του Διαδικτύου είναι εκείνοι οι οποίοι, μέσω των
μέσω των διαδικτυακών πυλών, μας εφιστούν την προσοχή στην ύπαρξη αρνητικού περιεχομένου. Συνεπώς, στην πλειονότητά τους οι σχετικές πληροφορίες προέρχονται από τους παιδαγωγούς, τους γονείς, τους τακτικούς χρήστες του Διαδικτύου, και αυτό αποτελεί ένα από τα νέα δεδομένα των πολιτικών μας: έχουμε κοινότητες χρηστών του Διαδικτύου οι οποίες προσπαθούν να ελέγξουν το αρνητικό περιεχόμενο. Ως νομοθέτες, οφείλουμε κατά συνέπεια να σκεφθούμε διαφορετικά και να ευαισθητοποιήσουμε περαιτέρω αυτές τις κοινότητες.
Δεν πρέπει, ωστόσο, κύριε Πρόεδρε, να λησμονήσουμε την ευθύνη των πολιτικών, την ευθύνη του εκπαιδευτικού κόσμου, κυρίως δε την ευθύνη των γονέων. Εν προκειμένω, συμφωνώ απολύτως με τους αξιότιμους βουλευτές: πρέπει να δώσουμε στους γονείς που το επιθυμούν τα μέσα για την προστασία των παιδιών τους. Τα φίλτρα είναι, κατ’ αυτή την έννοια, άκρως σημαντικά και το πρόγραμμα για την ασφαλέστερη χρήση του Διαδικτύου
προβλέπει πιστώσεις με στόχο να δοκιμαστεί η αποτελεσματικότητα αυτών των φίλτρων, διότι δεν είναι όλα πολύ αποτελεσματικά, πρέπει να το αναγνωρίσουμε αυτό. Ένας ομιλητής διηγήθηκε ένα ανέκδοτο· θα μπορούσαμε να διηγηθούμε πολλά ακόμα. Συνεπώς, πρέπει πραγματικά να επενδύσουμε στην ενίσχυση της αποτελεσματικότητας των φίλτρων.
Ορισμένοι βουλευτές, και το καταλαβαίνω καλά αυτό, αναρωτιούνται γιατί δεν επιλέγουμε μια πιο καταναγκαστικού χαρακτήρα νομοθεσία, γιατί προτιμούμε μια ελαστική νομοθεσία αντί μιας αυστηρότερης. Υπάρχουν πολλές απαντήσεις σε αυτό. Καταρχάς, η σύσταση του 1998 παραμένει σε ισχύ. Σήμερα, αποφαινόμαστε για μια συμπληρωματική συμβολή, μια βελτίωση, μια συμπληρωματική δράση σε σχέση με ό,τι έχει ήδη αποφασιστεί. Δεύτερον, εφαρμόζουμε πλήρως την επικουρικότητα, δεν πρέπει να το λησμονούμε. Έτσι, βάσει των όρων της οδηγίας «Τηλεόραση χωρίς σύνορα», ο ορισμός του επιβλαβούς περιεχομένου και η σχετική δράση εμπίπτουν στο πεδίο των εθνικών αρμοδιοτήτων. Απαντώ ήδη εν μέρει σε μια άλλη ερώτηση που τέθηκε: γιατί να μην αρκεστούμε στη μελλοντική αναθεώρηση της οδηγίας «Τηλεόραση χωρίς σύνορα»; Ε λοιπόν, ακριβώς επειδή μετατρέποντας την οδηγία «Τηλεόραση χωρίς σύνορα» σε μια οδηγία «Οπτικοακουστικό περιεχόμενο χωρίς σύνορα» δεν περιλαμβάνουμε όλα τα ΜΜΕ. Ωστόσο, είναι άκρως σημαντικό ότι στον τομέα που μας απασχολεί εμπλέκονται όλα τα ΜΜΕ, με άλλα λόγια, όχι μόνο τα οπτικοακουστικά μέσα, το Διαδίκτυο, αλλά και ο γραπτός Τύπος.
Μια άλλη ερώτηση που τέθηκε αφορά το δικαίωμα απάντησης. Όσον αφορά το δικαίωμα αυτό, αποκτήσαμε στα κράτη μέλη –διότι και αυτό το θέμα εμπίπτει στην επικουρικότητα– μια καλή εμπειρία με την από κοινού ρύθμιση. Συνεπώς, νομίζω ότι πρέπει να διατηρήσουμε την από κοινού ρύθμιση.
Τούτου λεχθέντος, κύριε Πρόεδρε, θέλω να υπογραμμίσω ότι πρώτος στόχος όλων των δράσεων που θα πραγματοποιηθούν χάρη στο πρόγραμμα για την ασφαλέστερη χρήση του Διαδικτύου
χάρη στην «Τηλεόραση χωρίς σύνορα», που θα γίνει «Οπτικοακουστικό περιεχόμενο χωρίς σύνορα», χάρη στο συνολικό ρυθμιστικό πλαίσιο, ελαστικό ή αυστηρό, το οποίο θα εφαρμόσουμε, είναι και παραμένει η προστασία των νέων μας. Θέλω, λοιπόν, να πω σήμερα στους αξιότιμούς βουλευτές ότι με χαροποίησε ιδιαίτερα που άκουσα από όλες τις πτέρυγες ότι πέραν της παιδεραστίας, που είναι έγκλημα, πέραν της πορνογραφίας, που παραμένει υπό απαγόρευση στις χώρες μας, σύμφωνα με διαφορετικά πολιτισμικά πρότυπα, είναι και η βία, πρωτίστως η βία, που θέτει ένα πρόβλημα.
Εδώ και μια πενταετία που είμαι υπεύθυνη για τον τομέα των ΜΜΕ, δεν παύω να το επαναλαμβάνω: δεν είναι μόνο η πορνογραφία, είναι και η βία, που είναι λίαν επιβλαβής για τους νέους μας. Ευχαριστώ, κυρίες και κύριοι βουλευτές, που αναγνωρίσατε αυτό το γεγονός και που με βοηθήσατε να στραφούμε προς αυτή την κατεύθυνση, διότι μέχρι τώρα η βία δεν αναγνωριζόταν στα εθνικά και διεθνή νομοθετικά πλαίσια ως το ίδιο επιβλαβής με την πορνογραφία. Συνεπώς, στο συγκεκριμένο θέμα πραγματοποιήσαμε ένα μεγάλο βήμα.
Νομίζω, όμως, κύριε Πρόεδρε, ότι εκείνο το οποίο ήθελε κυρίως να ακούσει το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο είναι τι πρόκειται να πράξει η Επιτροπή με τις τροπολογίες του ΕΚ, τις οποίες σχολίασαν πολλοί ομιλητές απόψε. Υπάρχει μια ολόκληρη σειρά τροπολογιών που η Επιτροπή θα τις αποδεχθεί ως έχουν ή με ήσσονος σημασίας αλλαγές. Είναι προχωρημένη η ώρα και δεν θέλω να αναφερθώ σε όλες. Θέλω να αρχίσω με μια θετική επισήμανση: η Επιτροπή αποδέχεται σχεδόν στο σύνολό τους τις τροπολογίες, έστω και αν υπάρχουν μερικές τροπολογίες στο κείμενο στις οποίες μπορούμε να επανέλθουμε αργότερα."@el10
".
Mr President, Parliament has made a number of proposals that I support unreservedly, because we share the same aim: to protect our children.
I agree with Parliament with regard to hotlines and filtering. I would add that I have promised and acted to ensure that part of our research budget is invested in improving filters, because, quite frankly, what we have at the moment is not great. In that vein, Mrs De Sarnez, Amendment 33 on hotlines and filters is one of the amendments that the Commission accepts. We will support it in our policies.
On the other hand, we have some problems with Amendments 3 and 5, particularly because they refer to the Constitutional Treaty, which, unfortunately, we do not have. We cannot make commitments based on a text that we may wish for with all our might, but that is not yet available to us.
With regard to Amendment 13, you will be aware that the Commission has proposed dates for the transition from analogue to digital, but this aspect has no place in the recommendation as such. In addition, the dates are some way off, as the transition is scheduled for 2010 and the analogue switch-off for 2012. I do not want to get involved in fortune telling.
As regards Amendment 27, which aims to reduce food advertising specifically targeted at children, although I agree with the principle, it comes under the subsidiarity principle and I must say that self-regulation of the industry is working quite well at the moment. What is needed, from the point of view of Parliament, from the point of view of the Commission and from the point of view of the Member States, is to apply pressure for this self-regulation to be truly effective in all aspects.
With regard to Amendment 28, we think that it does not add anything and that it risks causing confusion because there is industry and there is industry, so why not all industries? With regard to Amendment 29, you should be aware that, in the assessment systems, local, regional and national cultural differences also come into play. These cultural differences, for which, as you know, I have fought continually, do not suit me in this particular instance, but they do exist and they must be taken into account. As for Amendment 32, concerning discrimination created by false and stereotyped images, we must, as some of you have already said, strike a balance between the protection of children and freedom of expression. On the subject of Amendment 34, we think that the original proposal will be more effective.
With regard to Amendments 23, 37 and 38 on the right of reply, which was the subject of almost all of your speeches, I have got the message. I know how close this right of reply is to your hearts. However, moving from indicative guidelines to minimum principles, covering all audiovisual and online information services, replacing ‘assertion of facts’ with ‘inaccurate facts’: all of this raises some major legal problems. I am therefore inclined to listen to the Commission’s legal service, which has warned me of the possibility that these concepts could be falsely interpreted. That is why I prefer to err more on the side of legal certainty. In relation to Amendment 39, too, I prefer the basis of the Commission’s text.
Mr President, ladies and gentlemen, I think that we agree on 95% of the elements presented and we agree 100% on the values that we share and that will be the values of our society in the future, based on respect and on the way in which we protect the young people of today. That is what is essential here. The fact that we are implementing the best methods for achieving these results seems to me to be an element of that
that the Commissioners, and also the MEPs, know so well because they are in contact with the national and regional officials who will have to put into practice a large proportion of what we have decided today. Therefore, yes to the values and yes to almost all of the Commission’s proposals. Thank you to the rapporteurs and thank you for your very committed speeches this evening, which I welcome on behalf of our European society.
God knows that new technologies, in enabling us to communicate freely on a global scale, present us, educators and politicians, with greater difficulties than was the case with the technologies and media we are used to. When something negative is published in the written press, it is possible to prevent it being republished. When a negative programme is broadcast on television, we can stop it. In contrast, on the worldwide web of the Internet, these options are limited. We must be aware that, with the growth of these new media, we have entered a technological reality that presents us with far greater regulation difficulties than for traditional media. That being the case, we have a responsibility as politicians, but also as parents, because I think that most of us here are parents too: what can we do to protect our children in the face of technological realities that can no longer be controlled as they could in the past?
I would like to assure the honourable Members that, faced with this problem, we have not remained inactive. We have been working for a number of years with the Safer Internet programme, and we have observed that hotlines, for example, work extremely well. We have been able to see the results of these hotlines, where they relate to law enforcement bodies. I will just mention the INHOPE network, which has really made it possible to move things on. Indeed, you must not think that the Internet is completely unregulated. The Internet is regulated in a different way. In the past, for the traditional media, regulation came from outside. For the Internet, it comes from the inside, from the users themselves. It is Internet users that, using our hotlines, using our portals, bring our attention to the existence of negative content. Most of our information on this subject therefore comes from teachers, from parents, from ordinary Internet users and that is one of the new assets for our politicians: we have communities of Internet users who operate by trying to control negative content. As legislators, we therefore have to think differently and make these communities more aware of their responsibilities.
Nevertheless, Mr President, we must not forget the responsibilities of politicians, of the educational sector and, above all, of parents. In this respect, I agree completely with the honourable Members: we must give parents, if they want it, the means to protect their children. Filters are extremely important in this regard, and the Safer Internet programme
provides funds for testing the effectiveness of these filters, because we must accept that they are not all very effective. One of you had a story to tell about this, and I am sure we could all tell more. We therefore really need to put in the investment to increase the effectiveness of filters.
Some Members, and I can well understand this, are wondering why we have not gone for more restrictive legislation, why we prefer ‘light’ to ‘heavy’ legislation. There are a number of answers to that. First of all, the recommendation of 1998 is still valid. Today, we are discussing an addition, an improvement, further action to what has already been decided. Secondly, we must not forget that this is very much a matter for subsidiarity. Thus, according to the ‘Television Without Frontiers’ Directive, the definition of harmful content and the actions to be taken in response to it come under national authority. This is already a partial response to another question that was asked: why do we not confine ourselves to revising the ‘Television Without Frontiers’ Directive in the future? Well, it is precisely because, in transforming the ‘Television Without Frontiers’ Directive into an ‘Audiovisual Content Without Frontiers’ directive, we would not include all media. It is extremely important, in the field concerning us, for all media to be involved, in other words not just audiovisual media and the Internet, but also the written press.
Another issue that was brought up is the right of reply. In relation to this right, our Member States – because this subject, too, comes under the subsidiarity principle – have had good experiences with coregulation. I consequently believe that we should continue to use coregulation.
That said, Mr President, I must stress that the main aim of all the actions that will be taken thanks to Safer Internet, thanks to ‘Television Without Frontiers’ which will become ‘Audiovisual Content Without Frontiers’, thanks to all the regulations, both light and not so light, that we are going to apply, is and remains the protection of our young people. I would therefore like to say to the honourable Members today that I was very pleased to hear from all sides that, in addition to paedophilia, which is a crime, in addition to pornography, which is still banned in our various countries, by various cultural methods, it is also, and above all, violence that causes a problem.
In the five years that I have now been responsible for media matters, I have said this time and again: it is not only pornography, but also violence that is very damaging to our children. Thank you, ladies and gentlemen, for recognising this fact and for helping to go down this route, because, at present, violence is not recognised in national or international legislation as being as damaging as pornography. We have therefore taken a huge step forward in this regard.
However, I think, Mr President, that what Parliament really wants to hear is what the Commission intends to do with Parliament’s amendments on which various speakers have commented this evening. There is a whole series of amendments that the Commission will accept as such or with only minor alterations. It is late, so I will not go over all of them. I wanted to start on a positive note: the Commission accepts almost all the amendments, albeit with a few alterations to which we can return later."@en4
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@et5
".
Arvoisa puhemies, kannatan varauksettomasti joitakin parlamentin tekemiä ehdotuksia, koska yhteisenä tavoitteenamme on lasten suojelu.
Olen parlamentin kanssa samaa mieltä päivystävistä puhelimista ja suodatuksesta. Lisään tähän, että olen luvannut ja myös toiminut siten, että osa tutkimusmäärärahoistamme käytetään suodatinten parantamiseen, koska meillä ei ole tällä hetkellä suoraan sanoen kovinkaan hyviä ratkaisuja. Hyvä esittelijä De Sarnez, päivystäviä puhelimia ja suodattimia koskeva tarkistus 33 on siksi yksi niistä tarkistuksista, jotka komissio hyväksyy. Tuemme sitä kaikissa toimissamme.
Meillä on sen sijaan hieman ongelmia tarkistusten 3 ja 5 kanssa etenkin siksi, että niissä viitataan perustuslakisopimukseen, jota meillä ei valitettavasti ole. Emme voi tehdä sitoumuksia sellaisen tekstin perusteella, jonka olemassaoloa toivomme hartaasti mutta joka ei ole vielä käytettävissämme.
Tarkistuksesta 13 totean, että tiedätte, että komissio on ehdottanut päivämääriä analogisesta digitaaliseen järjestelmään siirtymiselle, mutta tämä asia ei sinänsä kuulu tähän suositukseen. Nämä päivämäärät ovat sitä paitsi melko kaukana, sillä siirtymisen on tarkoitus tapahtua vuonna 2010, ja analogiset palvelut on tarkoitus lopettaa vuonna 2012. En halua ryhtyä ennustamaan.
Tarkistuksesta 27, jolla pyritään vähentämään erityisesti lapsille suunnattua elintarvikkeiden mainontaa, totean, että kannatan periaatetta, mutta tähän asiaan sovelletaan toissijaisuusperiaatetta, ja minun on sanottava, että toimialan itsesääntely toimii varsin hyvin tällä hetkellä. Parlamentin, komission ja jäsenvaltioiden näkökulmasta tarkasteltuna nyt on harjoitettava painostusta, jotta tämä itsesääntely olisi todella tehokasta kaikissa asioissa.
Tarkistuksesta 28 olemme sitä mieltä, ettei se tuo mitään lisää ja voi aiheuttaa hämmennystä, koska siinä mainitaan toimialoja erikseen. Miksi siis ei voitaisi tarkoittaa koko toimialaa? Tarkistuksen 29 kohdalla teidän on syytä tietää, että myös paikalliset, alueelliset ja kansalliset kulttuurierot tulevat esiin arviointijärjestelmissä. Nämä kulttuurierot, joita olen tunnetusti jatkuvasti puolustanut, eivät mielestäni ole hyväksi tässä asiassa, mutta ne ovat olemassa ja ne on otettava huomioon. Mitä tulee tarkistukseen 32, joka koskee vääristä ja stereotyyppisistä käsityksistä johtuvaa syrjintää, meidän on kiinnitettävä tasapuolisesti huomiota lasten suojeluun ja sananvapauteen, kuten jotkut teistä jo totesivat. Tarkistuksen 34 kohdalla pidämme alkuperäistä ehdotusta tehokkaampana.
Tarkistuksista 23, 37 ja 38, joissa käsitellään vastineoikeutta, jonka lähes kaikki teistä mainitsivat puheessaan, todettakoon, että viesti tuli perille. Tiedän, miten tärkeä tämä vastineoikeusasia on teille, mutta jos ohjeellisista suuntaviivoista siirrytään kaikkiin audiovisuaalisiin palveluihin ja verkkopalveluihin sovellettaviin vähimmäisvaatimuksiin ja jos "väitteet" korvataan "virheellisellä tiedolla", kaikki tämä aiheuttaa suuria oikeudellisia ongelmia. Kuuntelen siksi ennemmin komission oikeudellista yksikköä, joka on varoittanut minua siitä, että näitä käsitteitä saatetaan tulkita väärin. Valitsen siksi mieluummin oikeusvarmuuden. Myös tarkistuksesta 39 totean, että kannatan komission tekstiin sisältyviä periaatteita.
Arvoisa puhemies, hyvät parlamentin jäsenet, luulen, että hyväksymme 95 prosenttia ehdotetuista asioista ja olemme sataprosenttisesti samaa mieltä arvoista, jotka jaamme ja jotka vallitsevat tulevaisuuden yhteiskunnassamme, joka perustuu kunnioitukseen ja siihen, miten suojelemme nykynuoria. Nimenomaan tämä on tärkeää. Se, että sovellamme parhaita menetelmiä näiden tavoitteiden saavuttamiseksi, on nähdäkseni osa reaalipolitiikkaa, jonka sekä komission että parlamentin jäsenet tuntevat hyvin, koska he ovat yhteydessä kansallisiin ja alueellisiin viranomaisiin, joiden on pantava täytäntöön monet tänään päättämämme asiat. Kannatan siksi näitä arvoja ja lähes kaikkia komission ehdotuksia. Kiitän esittelijöitä ja kiitän teitä tänä iltana pitämistänne erittäin sitoumuksellisista puheenvuoroista, joita kannatan eurooppalaisen yhteiskuntamme puolesta.
Uudet tekniikat, joiden avulla voimme kommunikoida vapaasti koko maailman laajuisesti, aiheuttavat kuitenkin meille kasvattajille ja poliitikoille suurempia vaikeuksia kuin ne tekniikat ja viestimet, joihin olemme tottuneet. Kun lehdessä julkaistaan jotain kielteistä, sen uudelleen julkaiseminen voidaan estää. Kun televisiossa lähetetään kielteistä ohjelmaa, voimme lopettaa sen lähettämisen vastaisuudessa. Maailmanlaajuisessa Internet-verkossa nämä mahdollisuudet ovat sitä vastoin rajalliset. Meidän on tiedostettava, että näiden uusien viestimien yleistyttyä olemme joutuneet teknologiseen todellisuuteen, joka aiheuttaa meille huomattavasti suurempia sääntelyyn liittyviä vaikeuksia kuin perinteiset viestimet. Tässä tilanteessa meillä on vastuu poliitikkoina mutta myös vanhempina, koska useimmat meistä täällä lienevät myös vanhempia: miten voimme suojella lapsiamme kohdatessamme sellaisia teknologiaan liittyviä realiteetteja, joita ei voida enää valvoa samalla tavalla kuin aikaisemmin?
Vakuutan arvoisille parlamentin jäsenille, ettemme ole jääneet toimettomiksi tämän ongelman edessä. Olemme työskennelleet jo vuosia Internetin käyttöturvallisuuden parantamista koskevan ohjelman parissa ja olemme huomanneet, että esimerkiksi päivystävät puhelimet toimivat erittäin hyvin. Olemme voineet nähdä näiden päivystävien puhelinten tulokset, kun ne ovat yhteydessä lainvalvontaelimiin. Mainitsen esimerkiksi INHOPE-verkon, joka on todellakin mahdollistanut asioiden edistymisen. Ei nimittäin pidä ajatella, ettei Internetiä valvota lainkaan. Internetiä valvotaan eri tavalla. Aiemmin perinteisten viestimien kohdalla valvonta tuli ulkopuolelta. Internetin kohdalla se tulee sisäpuolelta, käyttäjien taholta. Käyttämällä päivystäviä puhelimiamme ja portaalejamme Internetin käyttäjät kiinnittävät huomiomme kielteisiin sisältöihin. Valtaosa tätä asiaa koskevista tiedoistamme on näin ollen peräisin opettajilta, vanhemmilta ja tavallisilta Internetin käyttäjiltä, mikä on uusi tilanne meille poliitikoille: meillä on sellaisia Internetin käyttäjäyhteisöjä, jotka pyrkivät valvomaan kielteisiä sisältöjä. Meidän on siksi lainsäätäjinä ajateltava eri tavalla ja saatava nämä yhteisöt tiedostamaan vastuunsa aiempaa paremmin.
Arvoisa puhemies, emme saa kuitenkaan unohtaa poliitikkojen, koulumaailman ja ennen kaikkea vanhempien vastuuta. Tässä yhteydessä olen parlamentin jäsenten kanssa täysin samaa mieltä siitä, että jos vanhemmat haluavat, meidän on tarjottava heille keinot suojella lapsiaan. Suodattimilla on erittäin tärkeä merkitys tässä asiassa, ja tällaisten suodatinten tehokkuutta voidaan testata
Internetin käyttöturvallisuuden parantamista koskevasta ohjelmasta myönnettävillä varoilla, sillä meidän on hyväksyttävä, etteivät ne kaikki ole kovinkaan tehokkaita. Eräs jäsen kertoi tarinan tästä, ja me kaikki voisimme varmasti kertoa niitä lisää. Meidän on siksi todellakin investoitava suodatinten tehokkuuden lisäämiseen.
Voin hyvin ymmärtää, että jotkut jäsenet ihmettelevät, miksi tällä alalla ei ole laadittu sitovampaa lainsäädäntöä, miksi "kevyttä" lainsäädäntöä pidetään parempana vaihtoehtona kuin "raskasta" lainsäädäntöä. Tähän on useita vastauksia. Ensinnäkin vuoden 1998 suositus on edelleen voimassa. Keskustelemme tänään aiempiin päätöksiin tehtävistä lisäyksistä ja parannuksista sekä lisätoimista. Toiseksi emme saa unohtaa, että tähän asiaan nimenomaan sovelletaan toissijaisuusperiaatetta. Niinpä televisio ilman rajoja -direktiivin mukaan vahingollisen sisällön määritteleminen ja sitä koskevat toimet kuuluvat jäsenvaltioiden toimivaltaan. Tässä oli osittain jo vastaus toiseen esitettyyn kysymykseen: siihen, miksi emme tyydy vain muuttamaan televisio ilman rajoja -direktiiviä tulevaisuudessa? Tämähän johtuu nimenomaan siitä, että jos muuttaisimme televisio ilman rajoja -direktiivin audiovisuaalinen sisältö ilman rajoja -direktiiviksi, kaikki viestimet eivät sisältyisi sen soveltamisalaan. On äärimmäisen tärkeää, että tässä asiassa otetaan huomioon kaikki viestimet, ei vain audiovisuaaliset viestimet ja Internet vaan myös lehdistö.
Toinen esiin otettu asia on vastineoikeus. Tämän oikeuden osalta jäsenvaltioillamme – koska tähänkin asiaan sovelletaan toissijaisuusperiaatetta – on ollut hyviä kokemuksia yhteissääntelystä. Katsonkin, että meidän olisi käytettävä yhteissääntelyä myös jatkossa.
Arvoisa puhemies, minun on kuitenkin korostettava, että nuorisomme suojelu on sekä nyt että tulevaisuudessa kaikkien niiden toimien päätavoitteena, joita toteutetaan Internetin käyttöturvallisuuden parantamista koskevan ohjelman ansiosta, audiovisuaalinen sisältö ilman rajoja -direktiiviksi myöhemmin muutettavan televisio ilman rajoja -direktiivin ansiosta sekä kaikkien niiden kevyiden ja ei niin kevyiden säännösten ansiosta, joita aiomme soveltaa. Haluan siksi tänään sanoa arvoisille parlamentin jäsenille, että olin erittäin tyytyväinen kuullessani joka puolelta, että rikokseksi määritellyn pedofilian ja eri maissa eri kulttuuritapojen mukaan edelleen kielletyn pornografian lisäksi ongelmana on myös ja ennen kaikkea väkivalta.
Näiden viiden vuoden aikana, joina olen vastannut viestimiin liittyvistä asioista, olen todennut yhä uudelleen, että pornografian lisäksi myös väkivalta on erittäin vahingollista lapsillemme. Hyvät parlamentin jäsenet, kiitos että olette myöntäneet tämän tosiasian ja auttaneet meitä kulkemaan tätä tietä, koska tällä hetkellä väkivaltaa ei pidetä kansallisessa eikä kansainvälisessä lainsäädännössä yhtä vahingollisena kuin pornografiaa. Olemme näin ollen ottaneet tässä mielessä huiman edistysaskeleen.
Arvoisa puhemies, luulen, että parlamentti haluaa kuitenkin tosiasiassa kuulla, mitä komissio aikoo tehdä parlamentin esittämille tarkistuksille, joita eri puhujat ovat kommentoineet tänä iltana. Komissio aikoo hyväksyä koko joukon tarkistuksia joko sellaisenaan tai pienin muutoksin. On jo myöhä, joten en käsittele niitä kaikkia. Halusin aloittaa myönteisellä huomautuksella: komissio hyväksyy lähes kaikki tarkistukset, tosin muutamin muutoksin, joihin voimme palata myöhemmin."@fi7
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@hu11
"Signor Presidente, il Parlamento ha esposto numerose proposte che sostengo senza riserve, perché condividiamo uno stesso scopo: proteggere i nostri bambini.
Concordo con il Parlamento per quanto riguarda le linee telefoniche e i filtri. Vorrei aggiungere che ho promesso e ho fatto in modo di assicurare che parte del nostro bilancio di ricerca venga investito nel miglioramento dei filtri, poiché, onestamente, ciò che abbiamo al momento non è un granché. In questo senso, onorevole De Sarnez, l’emendamento n. 33 sulle permanenze telefoniche e i filtri è uno di quelli che la Commissione accoglie. Lo sosterremo nell’ambito delle nostre politiche.
D’altra parte, abbiamo alcuni problemi con gli emendamenti nn. 3 e 5, soprattutto perché fanno riferimento al Trattato costituzionale, che purtroppo non esiste. Non possiamo prendere impegni basati su un testo che possiamo desiderare con tutte le nostre forze, ma che ancora non abbiamo a disposizione.
Per quanto riguarda l’emendamento n. 13, sarà consapevole del fatto che la Commissione ha proposto alcune date per la transizione dall’analogico al digitale, ma questo aspetto non trova posto nella raccomandazione nella sua forma attuale. Inoltre le date sono in un certo senso lontane, in quanto la transizione è prevista per il 2010 e l’interruzione del servizio analogico per il 2012. Non vorrei fare della chiaroveggenza.
Per quanto concerne l’emendamento n. 27, che mira a ridurre la pubblicità di prodotti alimentari rivolta specificamente ai bambini, sebbene io concordi con il principio, rientra nella sussidiarietà e devo dire che l’autoregolamentazione dell’industria funziona piuttosto bene in questo momento. Ciò che serve dal punto di vista del Parlamento, della Commissione e degli Stati membri è fare pressioni affinché tale autoregolamentazione sia davvero efficace sotto tutti gli aspetti.
Quanto all’emendamento n. 28, riteniamo che non aggiunga nulla e che rischi di causare confusione, perché c’è industria e industria, e allora perché non tutte le industrie? Per quanto concerne l’emendamento n. 29, dovrebbe sapere che, nei sistemi di valutazione entrano in gioco anche differenze culturali locali, regionali e nazionali. Tali differenze culturali, per le quali, com’è noto, ho sempre combattuto, non mi stanno bene in questo caso particolare, ma esistono e devono essere prese in considerazione. Quanto all’emendamento n. 32, che riguarda la discriminazione creata da immagini false e stereotipate, come alcuni di voi hanno detto poc’anzi, dobbiamo trovare un equilibrio tra la protezione dei bambini e la libertà d’espressione. Riguardo all’oggetto dell’emendamento n. 34, riteniamo che la proposta originaria sarà più efficace.
Per quanto riguarda gli emendamenti nn. 23, 37 e 38 sul diritto di replica, che è stato oggetto di pressoché tutti i vostri interventi, ho ricevuto il messaggio. So quanto vi stia a cuore questo diritto di replica. Tuttavia, il passaggio da orientamenti indicativi a principi minimi, la copertura di tutti i servizi audiovisivi e di informazione
la sostituzione di “presentazione di fatti” con “fatti inesatti” pongono tutti gravi problemi di natura giuridica. Perciò tenderei ad ascoltare i servizi giuridici della Commissione, che mi hanno avvertita della possibilità che questi concetti possano essere male interpretati. Per questo motivo preferisco eccedere dalla parte della sicurezza giuridica. Anche in relazione all’emendamento n. 39, preferisco la base del testo della Commissione.
Signor Presidente, onorevoli deputati, credo che concordiamo sul 95 per cento degli elementi presentati e sul 100 per cento dei valori, che condividiamo e che saranno i valori della nostra società di domani, fondata sul rispetto e sulla tutela dei giovani di oggi. Ecco l’essenziale al riguardo. Adottare i metodi migliori per raggiungere questi risultati mi pare un elemento di quella
che i Commissari, come pure i deputati, ben conoscono, perché sono in contatto con i funzionari nazionali e regionali che dovranno mettere in pratica larga parte di ciò che abbiamo deciso quest’oggi. Pertanto, sì ai valori e sì alla quasi totalità delle proposte della Commissione. Grazie ai relatori e grazie per gli interventi molto impegnati di questa sera, che accolgo con favore a nome della società europea.
Dio sa come le nuove tecnologie, permettendoci di comunicare liberamente su scala mondiale, pongano a noi politici ed educatori maggiori difficoltà rispetto alle tecnologie e ai
cui siamo abituati. Quando si pubblica qualcosa di negativo a stampa, è possibile impedire che venga ripubblicato. Quando un programma nocivo viene trasmesso alla televisione, possiamo fermarlo. Al contrario, nel
di
queste opzioni sono limitate. Dobbiamo avere la consapevolezza che, con la crescita di questi nuovi
siamo entrati in una realtà tecnologica che presenta problemi di regolamentazione molto più grandi di quelli dei mezzi di comunicazione tradizionali. Stando così le cose, siamo responsabili come politici, ma anche come genitori, e penso che molti di noi siano anche genitori: che cosa possiamo fare per proteggere i nostri figli di fronte a realtà tecnologiche che non si possono più controllare come in passato?
Vorrei assicurare agli onorevoli deputati che non siamo rimasti inattivi di fronte a questi problemi. Lavoriamo da diversi anni con il programma SAFER INTERNET, e abbiamo notato che le linee telefoniche dirette, per esempio, funzionano molto bene. Siamo riusciti a vedere i risultati di tali linee laddove esse fanno riferimento alle forze dell’ordine. Citerò solamente la rete INHOPE, che ha veramente consentito di fare progressi. In effetti, non si deve pensare che
sia totalmente privo di controlli.
è oggetto di un controllo diverso. In passato, nei
tradizionali, il controllo veniva dall’esterno. Per
viene dall’interno, dagli utenti stessi. Sono gli utenti di
che, utilizzando le nostre linee telefoniche, i nostri portali, portano alla nostra attenzione l’esistenza di contenuti negativi. Quindi la maggior parte delle nostre informazioni al riguardo proviene dagli insegnanti, dai genitori, dagli utenti ordinari di
e questo è uno dei nuovi vantaggi per i nostri politici: abbiamo comunità di utenti di
che operano tentando di controllare i contenuti negativi. In qualità di legislatori, dobbiamo pertanto pensare in modo diverso e rendere queste comunità più consapevoli delle proprie responsabilità.
Tuttavia, signor Presidente, non dobbiamo dimenticare le responsabilità dei politici, del settore dell’istruzione e, soprattutto, dei genitori. A questo proposito, concordo pienamente con gli onorevoli deputati: se li desiderano, dobbiamo dare ai genitori gli strumenti per proteggere i loro figli. I filtri sono molto importanti sotto questo aspetto, e il programma SAFER INTERNET fornisce fondi per testare l’efficacia di tali filtri, perché dobbiamo riconoscere che non tutti sono efficacissimi. Uno di voi aveva una storia da raccontare al riguardo, e sono certa che tutti potremmo dire di più. Perciò dobbiamo davvero investire per accrescere l’efficacia dei filtri.
Alcuni deputati, e lo capisco, si domandano perché non abbiamo voluto una legislazione più restrittiva, perché preferiamo una legislazione “leggera” invece di una “pesante”. Vi sono numerose risposte a queste domande. Innanzi tutto la raccomandazione del 1998 è ancora valida. Oggi stiamo discutendo di un supplemento, un miglioramento, un’azione ulteriore rispetto a quanto è già stato deciso. In secondo luogo, non dobbiamo dimenticare che siamo in piena sussidiarietà. Pertanto, ai sensi della direttiva “Televisione senza frontiere”, la definizione di contenuto nocivo e le azioni da intraprendere in risposta ad esso rientrano nei compiti dell’autorità nazionale. Questa è già una parziale risposta a un’altra domanda che è stata posta: perché in futuro non ci limitiamo a rivedere la direttiva “Televisione senza frontiere”? Ebbene, proprio perché, trasformando la direttiva “Televisione senza frontiere” in una direttiva “Contenuti audiovisivi senza frontiere”, non comprenderemmo tutti i
. E’ estremamente importante, nell’ambito che ci interessa, che tutti i
siano coinvolti; in altre parole, non solo i mezzi di comunicazione audiovisivi e
ma anche la stampa.
Altra questione sollevata è il diritto di replica. In relazione a tale diritto, i nostri Stati membri – perché anche questo tema rientra nel principio di sussidiarietà – hanno avuto esperienze positive con la coregolamentazione. Di conseguenza credo che dovremmo continuare a utilizzarla.
Detto questo, signor Presidente, devo sottolineare che lo scopo principale di tutte le azioni che verranno intraprese grazie a SAFER INTERNET, grazie a “Televisione senza frontiere”, che diventerà “Contenuti audiovisivi senza frontiere”, grazie a tutti i regolamenti più o meno leggeri che ci accingiamo ad applicare, è e rimane la protezione dei nostri giovani. Perciò oggi vorrei dire agli onorevoli deputati che mi ha fatto molto piacere sentire da tutti gli schieramenti che, oltre alla pedofilia, che è un crimine, oltre alla pornografia, che è ancora vietata nei nostri diversi paesi, secondo modalità culturali diverse, è anche e soprattutto la violenza a creare problemi.
Nei cinque anni in cui sono stata responsabile dell’ambito dei
ho più volte affermato che non solo la pornografia, ma anche la violenza è decisamente dannosa per i nostri ragazzi. Grazie, onorevoli deputati, per aver riconosciuto questo fatto e per aver contribuito a proseguire su questa strada, perché, al momento attuale, nella legislazione nazionale o internazionale la violenza non è riconosciuta altrettanto nociva quanto la pornografia. Abbiamo quindi compiuto un enorme passo avanti sotto questo aspetto.
Ritengo tuttavia, signor Presidente, che ciò che il Parlamento vuole davvero sentire è quello che la Commissione intende fare con gli emendamenti parlamentari in merito ai quali stasera diversi oratori hanno espresso i loro commenti. Vi è un’intera serie di emendamenti che la Commissione accoglierà nella loro forma attuale o con alterazioni soltanto minime. Essendo tardi, non li esaminerò tutti. Vorrei cominciare con una considerazione positiva: la Commissione accoglie quasi tutti gli emendamenti, seppure con alcune modifiche su cui potremo ritornare più avanti."@it12
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@lt14
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@lv13
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@mt15
".
Mijnheer de Voorzitter, het Parlement doet een aantal voorstellen waarmee ik zonder voorbehoud instem, aangezien wij dezelfde doelstelling hebben, namelijk het beschermen van onze kinderen.
Ik ben het met het Parlement eens wat de telefonische hulpdiensten en filters betreft. Overigens heb ik beloofd en heb ik ervoor gezorgd dat een deel van onze onderzoeksbegroting geïnvesteerd wordt in de verbetering van filters, want wat wij op dit moment hebben, is eerlijk gezegd niet geweldig. In die zin, mevrouw De Sarnez, is amendement 33 over de telefonische hulpdiensten en filterinstrumenten een van de amendementen die de Commissie aanvaardt. Wij zullen dit in ons beleid steunen.
Wij hebben daarentegen problemen met de amendementen 3 en 5, vooral omdat erin wordt verwezen naar het Grondwettelijk Verdrag, waarover wij helaas niet beschikken. Wij kunnen geen afspraken maken op basis van een tekst waarvan wij een groot voorstander zijn, maar die ons nog niet ter beschikking staat.
Wat amendement 13 betreft, weet u dat de Commissie een termijn heeft voorgesteld voor de overgang van analoge naar digitale televisie, maar dit aspect speelt geen rol in de aanbeveling als zodanig. Bovendien is deze termijn nog ver weg, aangezien deze overgang gepland staat voor 2010 en de stopzetting van de analoge dienstverlening voor 2012. Ik heb niet te zeer koffiedik willen kijken.
Wat amendement 27 betreft, dat tot doel heeft reclame voor etenswaren die specifiek op kinderen is gericht te beperken: hoewel ik het eens ben met dit principe, valt dit onder het subsidiariteitsbeginsel en ik moet zeggen dat de zelfregulering van de branche op dit moment redelijk goed functioneert. Wat vanuit het oogpunt van het Parlement, de Commissie en de lidstaten nodig is, is dat er druk wordt uitgeoefend, opdat deze zelfregulering daadwerkelijk op alle punten doeltreffend is.
Wat amendement 28 betreft, zijn wij van mening dat dit niets toevoegt en dat het verwarring zou kunnen zaaien. De ene bedrijfstak is de andere niet, dus waarom dan niet alle bedrijfstakken? Wat amendement 29 betreft, moeten we ons realiseren dat lokale, regionale en nationale cultuurverschillen bij de beoordelingssystemen ook een rol spelen. Deze culturele verschillen – waarvoor ik me voortdurend heb ingezet, zoals u weet – passen mijns inziens niet in deze context, maar ze bestaan en we moeten er rekening mee houden. Wat amendement 32 over discriminatie door onjuiste en stereotype voorstellingen betreft, moeten we – zoals sommige parlementsleden al hebben opgemerkt – een verstandig evenwicht zien te vinden tussen de bescherming van kinderen en de vrijheid van meningsuiting. Met betrekking tot amendement 34 denken wij dat het oorspronkelijke voorstel doeltreffender zal zijn.
Wat de amendementen 23, 37 en 38 over het recht op weerwoord betreft, dat in vrijwel al uw betogen aan de orde kwam, heb ik de boodschap begrepen. Ik weet hoezeer dit recht op weerwoord u ter harte gaat. Wijziging van “indicatieve richtsnoeren” in “minimumbeginselen”, verzekering van het recht op weerwoord in alle audiovisuele en informatiediensten on line, vervanging van “beweringen” door “onjuiste beweringen”: dit alles brengt een aantal specifieke juridische problemen met zich mee. Ik ben dus geneigd te luisteren naar de juridische dienst van de Commissie, die mij waarschuwt voor de mogelijkheid dat deze begrippen onjuist worden geïnterpreteerd. Daarom kies ik liever voor iets meer rechtszekerheid. Ook voor amendement 39 geef ik de voorkeur aan de basis in de tekst van de Commissie.
Mijnheer de Voorzitter, dames en heren, ik denk dat wij het eens zijn over 95 procent van de aspecten die aan de orde zijn gesteld en dat wij het voor 100 procent eens zijn over de waarden die wij delen en die de waarden zijn van onze toekomstige samenleving, die gebaseerd is op respect en op de manier waarop wij de jeugd van tegenwoordig beschermen. Daar gaat het om. Het feit dat wij de beste methoden aanwenden om deze resultaten te behalen, behoort mijns inziens tot de
waarmee de commissarissen, maar ook de parlementsleden, goed bekend zijn, omdat zij in contact staan met de regionale en nationale autoriteiten die een groot deel van wat wij vandaag besloten hebben, in de praktijk zullen moeten brengen. U hebt dus ingestemd met de waarden en met bijna alle voorstellen van de Commissie. Ik dank de rapporteurs en ik dank u voor uw zeer betrokken betogen van vanavond, die ik namen onze Europese samenleving toejuich.
Het feit dat de nieuwe technologieën wereldwijd een onbegrensde communicatie mogelijk maken, stelt ons – als opvoeders en politici – voor veel grotere problemen dan het geval was met de technologieën en media waaraan wij gewend waren. Als er iets negatiefs in de geschreven pers wordt gepubliceerd, kunnen wij hernieuwde publicatie daarvan verhinderen. Als er een negatief programma op de televisie wordt uitgezonden, kunnen we dit tegenhouden. Op internet daarentegen, dat een
is, zijn deze mogelijkheden beperkt. Wij moeten ons dus goed realiseren dat wij, met de ontwikkeling van deze nieuwe media, in een technologische realiteit zijn beland die ons op het gebied van de regelgeving voor veel grotere problemen stelt dan de traditionele media. Deze situatie brengt voor ons, als politici, maar ook als ouders – want ik denk dat de meesten van ons hier ook ouders zijn – een bepaalde verantwoordelijkheid met zich mee: wat kunnen wij doen om onze kinderen te beschermen tegen een technologische realiteit die niet langer op dezelfde manier te controleren valt als in het verleden?
Ik kan de geachte parlementsleden ervan verzekeren dat wij wat deze problematiek betreft niet stil hebben gezeten. Wij werken al jaren met het programma voor een veiliger internet
en we hebben kunnen constateren dat de netwerken van telefonische hulpdiensten, hotlines, uitstekend functioneren. We hebben kunnen zien wat de resultaten van deze hotlines zijn, wanneer ze in verbinding staan met de met wetshandhavingsinstanties. Ik noem hier alleen het INHOPE-netwerk, dat echt tot vooruitgang heeft geleid. We moeten namelijk niet denken dat er geen controle plaatsvindt op het internet. Internet wordt op een andere manier gecontroleerd. In het verleden, met de traditionele media, kwam de controle van buitenaf. Bij internet komt de controle van binnenuit, van de gebruikers zelf. Het zijn namelijk de gebruikers van het internet die ons via onze hotlines, via onze portaalsites, opmerkzaam maken op het bestaan van negatieve inhoud. Het grootste deel van de informatie die wij over dit onderwerp ontvangen, is dus afkomstig van leraren, ouders en gewone gebruikers van het internet en dat is een van de aanwinsten voor onze politici: wij beschikken over gemeenschappen van internetgebruikers die er bij het surfen naar streven op negatieve inhoud te controleren. In onze hoedanigheid van wetgevers moeten wij dan ook anders gaan denken en deze gemeenschappen bewuster maken van hun verantwoordelijkheden.
Dit betekent echter niet, mijnheer de Voorzitter, dat wij voorbij moeten gaan aan de verantwoordelijkheden van politici, van de onderwijssector en, vooral, van ouders. Ik ben het in dit opzicht volledig met de geachte parlementsleden eens: wij moeten de ouders die dat willen, de middelen geven om hun kinderen te beschermen. Filters zijn in dit opzicht uiterst belangrijk. Het programma
voorziet in de financiële middelen om de doeltreffendheid van deze filters te testen, want we moeten toegeven dat niet alle filters even efficiënt zijn. Een van u heeft hiervan een voorbeeld gegeven en zo zouden we er nog veel meer kunnen vinden. Daarom moeten we echt investeren om de doeltreffendheid van filters te verbeteren.
Sommige parlementsleden vragen zich af – en ik heb daar begrip voor – waarom we niet voor een striktere wetgeving kiezen; waarom we een lichte boven een zwaardere wetgeving verkiezen. Daar kan ik verschillende antwoorden op geven. Ten eerste is de aanbeveling van 1998 nog steeds geldig. Wat wij vandaag bespreken, is een toevoeging, een verbetering, een extra maatregel naast hetgeen reeds besloten is. Ten tweede moeten we niet vergeten dat dit bij uitstek een kwestie voor de subsidiariteit is. Krachtens de richtlijn “Televisie zonder grenzen” valt het bepalen van schadelijke inhoud en de ermee samenhangende actie immers onder de nationale bevoegdheid. Ik geef hiermee alvast een gedeeltelijk antwoord op een andere vraag die gesteld is: waarom beperken wij ons niet tot een herziening van de richtlijn “Televisie zonder grenzen” in de toekomst? Dat is het nu juist: als wij de richtlijn “Televisie zonder grenzen” veranderen in een richtlijn “Audiovisuele inhoud zonder grenzen”, dan omvatten wij niet alle media. In de kwestie die ons bezighoudt, is het echter van het grootste belang om alle media te omvatten. Dus niet alleen de audiovisuele media en internet, maar ook de geschreven pers.
Een andere kwestie die aan de orde is gesteld, is het recht op weerwoord. Wat dit recht betreft, hebben wij in onze lidstaten goede ervaringen met co-regulering; dit onderwerp valt immers eveneens onder de subsidiariteit. Ik vind dan ook dat wij moeten blijven vasthouden aan co-regulering.
Dit gezegd hebbende, mijnheer de Voorzitter, wil ik graag het volgende onderstrepen: het belangrijkste doel van alle acties die worden gerealiseerd dankzij
dankzij de richtlijn “Televisie zonder grenzen”, die “Audiovisuele inhoud zonder grenzen” zal worden, en dankzij alle lichte en zwaardere regelingen die wij gaan toepassen, is en blijft de bescherming van onze jongeren. Ik wil de parlementsleden vandaag dan ook zeggen dat het mij bijzonder deugd deed om van alle kanten te horen dat het – afgezien van pedofilie, hetgeen een misdaad is, en afgezien van pornografie, hetgeen volgens uiteenlopende culturele regels in onze verschillende landen verboden blijft – ook en vooral het geweld is dat voor problemen zorgt.
In de vijf jaar dat ik nu verantwoordelijk ben op het gebied van de media, blijf ik erop hameren: niet alleen pornografie, maar ook geweld is bijzonder schadelijk voor onze kinderen. Ik dank u, dames en heren afgevaardigden, dat u dit feit hebt onderkend en mij geholpen hebt om deze richting in te slaan, want tot nu toe was er in de nationale en internationale regelgeving geen erkenning voor het feit dat geweld even schadelijk is als pornografie. In dit opzicht hebben wij dus een belangrijke stap voorwaarts gedaan.
Ik denk echter, mijnheer de Voorzitter, dat het Parlement vooral wil weten wat de Commissie van plan is te doen met de amendementen van het Parlement, waarop verschillende sprekers vanavond commentaar hebben geleverd. De Commissie zal een hele reeks amendementen als zodanig of na geringe aanpassingen aanvaarden. Omdat het al laat is, zal ik ze niet allemaal de revue laten passeren. Ik wilde beginnen met een positieve mededeling: de Commissie aanvaardt vrijwel alle amendementen, soms met enkele wijzigingen, waarop we later nog kunnen terugkomen."@nl3
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@pl16
"Senhor Presidente, o Parlamento apresenta muitas propostas que eu subscrevo sem reservas, de tal forma partilhamos o mesmo objectivo: a protecção das nossas crianças.
Estou de acordo com o Parlamento quando ele fala das permanências telefónicas ou filtragem. Aliás, prometi e fiz de maneira que uma parte das dotações reservadas à investigação fosse investida no melhoramento dos filtros, pois, francamente, o que temos neste momento não é muito extraordinário. Nesse sentido, Senhora Deputada De Sarnez, a alteração 33 sobre as permanências telefónicas e os filtros faz parte das alterações que a Comissão aceita. Vamos apoiá-la através das nossas políticas.
Pelo contrário, temos problemas com as alterações 3 e 5, sobretudo porque se referem ao Tratado Constitucional de que, infelizmente, não dispomos. Não podemos comprometer-nos sobre um texto que desejamos de todas as nossas forças mas que ainda não está à nossa disposição.
Relativamente à alteração 13, sabem com certeza que a Comissão propôs datas para a transição do analógico para o digital, mas esse aspecto não tem lugar na recomendação enquanto tal. Além disso, as datas não são muito próximas, pois a transição está prevista para 2010 e a interrupção do serviço analógico para 2012. Não gostaria de fazer futurismo.
No que respeita à alteração 27, que tem por objecto reduzir a publicidade de produtos alimentares visando especificamente as crianças, embora esteja de acordo com o seu princípio, trata-se de uma questão de subsidiariedade e devo dizer que a auto-regulamentação da indústria funciona bastante bem neste momento. O que é necessário do ponto de vista parlamentar, do ponto de vista da Comissão e do ponto de vista dos Estados-Membros é fazer pressão para que essa auto-regulamentação seja verdadeiramente eficaz em todos os aspectos.
No que se refere à alteração 28, pensamos que não traz nada de novo e que corre o risco de criar uma confusão porque existe indústria e indústria, então porque não todas as indústrias? Quanto à alteração 29, temos de estar cientes que, nos sistemas de avaliação, as diferenças culturais locais, regionais, nacionais entram também em linha de conta. Essas diferenças culturais, a favor das quais nunca deixei de me bater, como sabem, não me dão jeito neste caso, mas existem e há que tê-las em conta. Alteração 32, a discriminação criada por imagens falsas e estereotipadas: como alguns deputados afirmaram, há que conseguir um equilíbrio sensato entre a protecção dos jovens e a liberdade de expressão. Relativamente à alteração 34, pensamos que a proposta original será a mais eficaz.
No que respeita às alterações 23, 37 e 38 sobre o direito de resposta, referida na quase totalidade das intervenções parlamentares, recebi muito bem a mensagem. Sei o quanto esse direito de resposta é importante para os senhores. Todavia, a passagem de orientações indicativas para princípios mínimos, a cobertura de todos os serviços audiovisuais e de informação em linha, substituir as "alegações de facto" por "factos inexactos", tudo isso levanta problemas jurídicos muito bicudos. Tenho portanto tendência para ouvir o serviço jurídico da Comissão, que me alerta para as possibilidades de má interpretação desses conceitos. É por isso que prefiro manter um pouco mais de segurança jurídica. No que se refere à alteração 39, prefiro também as bases do texto da Comissão.
Senhoras e Senhores Deputados, Senhor Presidente, penso que estamos de acordo sobre 95% dos elementos aqui apresentados e que estamos de acordo a 100% sobre os valores que são os nossos e que são os valores da nossa sociedade de amanhã, que se baseia no respeito e na maneira como protegemos a juventude de hoje. Eis o essencial. Que ponhamos em prática os melhores meios para alcançar esses resultados parece-me constituir um elemento da
que os Comissários, mas também os deputados, conhecem bem uma vez que estão em contacto com os responsáveis regionais e nacionais que deverão pôr em prática uma boa parte daquilo que decidimos hoje. Então, sim aos valores e sim à quase totalidade das propostas da Comissão. Obrigado aos relatores e obrigado pelas intervenções muito empenhadas desta noite, que saúdo em nome da nossa sociedade europeia.
Deus sabe que as novas tecnologias, uma vez que permitem uma comunicação sem limites à escala planetária, nos confrontam, a nós educadores, a nós responsáveis políticos, com dificuldades mais importantes do que acontecia com as tecnologias e os meios de comunicação social a que estávamos habituados. Quando uma coisa negativa é publicada na imprensa escrita, é possível impedir que volte a ser publicada. Quando uma emissão negativa é difundida na televisão, podemos pará-la. Pelo contrário, na Internet, que é um
essas possibilidades são restritas. Temos portanto de estar bem cientes de que entrámos, com o desenvolvimento dos novos meios de comunicação social, numa realidade tecnológica que nos impõe dificuldades de regulação bem mais importantes do que com os meios de comunicação social tradicionais. Assim, possuímos uma responsabilidade enquanto homens e mulheres políticos, mas também enquanto pais, pois penso que a maior parte de nós aqui também somos pais: o que é que fazemos para proteger os nossos filhos perante realidades tecnológicas que já não são controláveis da mesma forma do que no passado?
Gostaria de garantir aos senhores deputados que, perante esta problemática, não ficamos inactivos. Há anos que trabalhamos com o programa para uma Internet mais segura
e pudemos constatar que as redes de permanências telefónicas, as
por exemplo, funcionam extremamente bem. Pudemos constatar os resultados dessas
quando têm relações com as forças da ordem. Apenas citarei a rede
que permitiu verdadeiramente fazer evoluir as coisas. Com efeito, não devemos pensar que a Internet não possui controlos. A Internet é objecto de um controlo diferente. Em tempos, para os meios de comunicação social tradicionais, o controlo vinha do exterior. Para a Internet, o controlo vem do interior, dos próprios utilizadores. São com efeito os utilizadores da Internet que, através das nossas
através dos nossos portais, nos tornam atentos à existência de conteúdos negativos. Assim, a maior parte das informações sobre o assunto chega-nos dos educadores, dos pais, dos utilizadores normais da Internet, e temos novidades para os nossos políticos: possuímos comunidades de utilizadores da Internet que funcionam tentando controlar os conteúdos negativos. Enquanto legisladores, devemos por conseguinte pensar de outra forma e responsabilizar mais essas comunidades.
Mas nem por isso, Senhor Presidente, devemos esquecer a responsabilidade dos políticos, do mundo educativo e, sobretudo, dos pais. Sobre este ponto, estou perfeitamente de acordo com os senhores deputados: temos de fornecer aos pais que assim o desejarem os meios para protegerem os seus filhos. Nesta matéria, os filtros são extremamente importantes e o programa
prevê dotações destinadas a testar a eficácia desses filtros, pois nem todos são muito eficazes, há que reconhecê-lo. Um de vós contou uma anedota, poderíamos contar muitas mais. Assim, há de facto que investir para reforçar a eficácia dos filtros.
Alguns deputados, que eu compreendo, perguntam a si próprios porque é que não optamos por uma legislação mais restritiva, porque é que preferimos uma legislação "leve" a uma legislação "pesada". Há várias respostas para isso. Antes de mais, a recomendação de 1998 continua válida. Neste momento, estamos a pronunciar-nos sobre uma contribuição suplementar, um melhoramento, um complemento de acção relativamente ao que já foi decidido. Em segundo lugar, estamos em plena subsidiariedade, não podemos esquecê-lo. Assim, nos termos da Directiva "Televisão sem fronteiras", a definição do conteúdo nocivo e a acção correspondente relevam da responsabilidade nacional. Estou já a responder parcialmente a outra pergunta que foi feita: porque não contentar-nos com a futura revisão da Directiva "Televisão sem fronteiras"? Pois bem, precisamente porque, ao transformarmos a Directiva "Televisão sem fronteiras" numa Directiva "Conteúdo audiovisual sem fronteiras", não incluímos todos os meios de comunicação social. Ora, é extremamente importante que, no domínio que nos preocupa, sejam envolvidos todos os meios de comunicação social. Não apenas os meios audiovisuais, a Internet, mas também a imprensa escrita.
Outra questão que foi levantada foi a do direito de resposta. Relativamente a esse direito, fizemos nos nossos Estados-Membros - pois, também nesta matéria, estamos na subsidiariedade - uma boa experiência com a co-regulação. Penso portanto que devemos continuar na co-regulação.
Dito isto, Senhor Presidente, quero frisar que o objectivo primordial de todas as acções que serão realizadas graças ao
graças à "Televisão sem fronteiras", que se vai tornar "Conteúdo audiovisual sem fronteiras", graças a todas as regulamentações leves e menos leves que vamos aplicar, é e continuará a ser o da protecção dos nossos jovens. Gostaria portanto de dizer hoje aos senhores deputados que fiquei muito contente ao ouvir um pouco de todas as bancadas que, para além da pedofilia, que é um crime, para além da pornografia, que continua proibida nos nossos diferentes países, segundo modalidades culturais diferentes, é sobretudo a violência que nos levanta problemas.
Desde há cinco anos que sou responsável pelo domínio dos meios de comunicação social e não paro de repetir: não é só a pornografia, é também a violência que é extremamente nociva para a nossa crianças. Obrigada, Senhoras e Senhores Deputados, por terem reconhecido esse facto e por me ajudarem a avançar nesse sentido, pois, até ao momento, a violência não era reconhecida nas regulamentações nacionais e internacionais como tão nociva como a pornografia. Assim, demos nesta matéria em enorme passo em frente.
Mas penso, Senhor Presidente, que o que o Parlamento gostaria sobretudo de ouvir é o que é que a Comissão pretende fazer das alterações do Parlamento, comentadas por diversos oradores esta noite. Há toda uma série de alterações que a Comissão vai aceitar tal e qual ou com pequenas modificações. É tarde, não vou passá-las em revista a todas. Queria começar por uma nota positiva: a Comissão aceita a quase totalidade das alterações, embora com pequenas modificações do texto a que poderemos voltar mais tarde."@pt17
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@sk18
"Monsieur le Président, le Parlement fait pas mal de propositions auxquelles je souscris sans réserve tant nous partageons le même objectif: la protection de nos enfants.
Je suis d'accord avec le Parlement lorsqu'il parle des permanences téléphoniques ou filtrage. D'ailleurs j'ai promis et j'ai fait en sorte qu'une partie de nos crédits réservés à la recherche soit investie dans l'amélioration des filtres, parce que, franchement, ce que nous avons pour l'instant n'est pas très génial. En ce sens, Madame De Sarnez, l'amendement 33 sur les permanences téléphoniques et les filtres fait partie des amendements que la Commission accepte. Nous allons le soutenir au travers de nos politiques.
Par contre, nous avons des problèmes avec les amendements 3 et 5 surtout parce qu'ils se réfèrent au traité constitutionnel dont, malheureusement, nous ne disposons pas. Nous ne pouvons pas nous engager sur un texte que nous souhaitons de toutes nos forces, mais qui n'est pas encore à notre disposition.
Concernant l'amendement 13, vous savez que la Commission a proposé des dates pour la transition de l'analogique vers le numérique mais cet aspect n'a pas sa place dans la recommandation en tant que telle. En outre, les dates ne sont pas très proches puisque la transition est prévue pour 2010 et l'interruption du service analogique pour 2012. Je ne voudrais pas faire du futurisme.
Concernant l'amendement 27 qui a pour objet de réduire la publicité de produits alimentaires visant spécifiquement les enfants, même si je suis d'accord avec son principe, c'est une question de subsidiarité et je dois dire que l'autorèglementation de l'industrie fonctionne assez bien en ce moment. Ce qu'il faut du point de vue parlementaire, du point de vue de la Commission et du point de vue des États membres, c'est faire pression pour que cette autorèglementation soit vraiment efficace en tous points.
S'agissant de l'amendement 28, nous pensons qu'il n'apporte rien et qu'il risque de créer une confusion parce qu'il y a industrie et industrie, alors pourquoi pas toutes les industries. Concernant l'amendement 29, il faut savoir que dans les systèmes d'évaluation, les différences culturelles locales, régionales, nationales entrent aussi en ligne de compte. Ces différences culturelles, pour lesquelles je n'ai de cesse de me battre vous le savez, ne m'arrangent pas dans le cas sous rubrique, mais elles existent et il faut en tenir compte. Quant à l'amendement 32, la discrimination créée par des images fausses et stéréotypées, il faut, comme certains parlementaires l'ont dit aussi, parvenir à un équilibre savant entre la protection des jeunes et la liberté d'expression. Au sujet de l'amendement 34, nous pensons que la proposition originale sera la plus efficace.
Concernant les amendements 23, 37 et 38 sur le droit de réponse, dont il a été question dans la presque totalité des interventions parlementaires, j'ai très bien reçu le message. Je sais combien ce droit de réponse vous tient à cœur. Cependant le passage d'orientations indicatives à des principes minimaux, la couverture de tous les services audiovisuels et d'information en ligne, remplacer les "allégations de fait" par des "faits inexacts", tout cela pose des problèmes juridiques très pointus. J'ai donc tendance à écouter le service juridique de la Commission qui me met en garde contre les possibilités de mauvaise interprétation de ces concepts. C'est pourquoi, je préfère aller vers un peu plus de sécurité juridique. Pour l'amendement 39, je préfère aussi les bases du texte de la Commission.
Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, je pense que nous sommes d'accord sur 95% des éléments qui ont été présentés et nous sommes d'accord à 100% sur les valeurs qui sont les nôtres et qui sont les valeurs de notre société de demain, qui repose sur le respect et sur la manière avec laquelle nous protégeons la jeunesse d'aujourd'hui. C'est cela qui est essentiel. Que nous mettions en pratique les meilleurs moyens pour obtenir ces résultats me semble être un élément de cette
que les commissaires, mais aussi les parlementaires, connaissent bien parce qu'ils sont en contact avec les responsables régionaux et nationaux qui auront à mettre en pratique une bonne part de ce que nous avons décidé aujourd'hui. Alors, oui aux valeurs et oui à la presque totalité des propositions de la Commission. Merci aux rapporteurs et merci pour les interventions très engagées de ce soir que je salue au nom de notre société européenne.
Dieu sait que les nouvelles technologies, étant donné qu'elles permettent une communication sans limites à l'échelle planétaire, nous confrontent, nous les éducateurs, les responsables politiques, à des difficultés plus importantes que ce n'était le cas avec les technologies et les médias auxquels nous étions habitués. Lorsqu'une chose négative est publiée dans la presse écrite, il est possible d'empêcher sa republication. Lorsque une émission négative est diffusée à la télévision, on peut la stopper. Par contre, sur l'Internet qui est un
ces possibilités sont restreintes. Il faut donc bien savoir que nous sommes entrés, avec le développement des nouveaux médias, dans une réalité technologique qui nous impose des difficultés de régulation autrement plus importantes qu'avec les médias traditionnels. Cela étant, nous avons une responsabilité en tant qu'hommes et femmes politiques, mais aussi en tant que parents, parce que je pense que la plupart d'entre nous ici sommes aussi des parents: Que faisons-nous pour protéger nos enfants face à des réalités technologiques qui ne sont plus contrôlables de la même manière que par le passé?
Je voudrais dire aux honorables parlementaires que, face à cette problématique, nous ne restons pas inactifs. Cela fait des années que nous travaillons avec le programme pour un Internet plus sûr
et nous avons pu constater que les réseaux de permanences téléphoniques, les
par exemple fonctionnent extrêmement bien. Nous avons pu constater les résultats de ces
lorsqu'elles sont en relation avec les forces de l'ordre. Je ne citerai que le réseau
qui a véritablement permis de faire évoluer les choses. Il ne faut en effet pas penser que l'Internet est sans contrôles. L'Internet fait l'objet d'un contrôle différent. Dans le temps, pour les médias traditionnels, le contrôle venait de l'extérieur. Pour l'Internet, le contrôle vient de l'intérieur, des utilisateurs eux-mêmes. Ce sont en effet les utilisateurs de l'Internet qui, à travers nos
à travers nos portails, nous rendent attentifs à l'existence de contenus négatifs. Donc, la plupart des informations à ce sujet, nous parviennent des éducateurs, des parents, des utilisateurs courants de l'Internet et c'est cela une des nouvelles donnes de nos politiques: nous avons des communautés d'utilisateurs de l'Internet qui fonctionnent en essayant de contrôler les contenus négatifs. En tant que législateurs, nous devons par conséquent penser autrement et responsabiliser davantage ces communautés.
Il ne faut pas pour autant, Monsieur le Président, en oublier la responsabilité des politiques, celle du monde éducatif, et, surtout, la responsabilité parentale. À ce sujet, je suis tout à fait d'accord avec les honorables parlementaires: nous devons donner aux parents qui le veulent, les moyens de protéger leurs enfants. Les filtres sont à cet égard d'une extrême importance et le programme
prévoit des crédits destinés à tester l'efficacité de ces filtres, parce qu'ils ne sont pas tous très efficaces, il faut le reconnaître. L'un d'entre vous a raconté une anecdote, on pourrait en raconter beaucoup plus. Donc, il faut vraiment investir pour renforcer l'efficacité des filtres.
Certains des parlementaires, et je les comprends, se demandent pourquoi on ne choisit pas une législation plus contraignante, pourquoi on préfère une législation légère à une législation plus lourde. Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d'abord la recommandation de 1998 reste valable. Aujourd'hui, nous nous prononçons sur un apport supplémentaire, une amélioration, un complément d'action par rapport à ce qui a déjà été décidé. Deuxièmement, on est en pleine subsidiarité, il ne faut pas l'oublier. Ainsi, aux termes de la directive "Télévision sans frontières", la définition de contenu nuisible et l'action le concernant relèvent de la responsabilité nationale. Je réponds déjà partiellement à une autre question qui a été posée: pourquoi ne pas se contenter de la révision future de la directive "Télévision sans frontières"? Eh bien justement, parce que en transformant la directive "Télévision sans frontières" en une directive "Contenu audiovisuel sans frontières", on n'inclut pas tous les médias. Or, il est extrêmement important que, dans le domaine qui nous préoccupe, tous les médias soient concernés. Donc pas seulement les moyens audiovisuels, l'Internet, mais aussi la presse écrite.
Une autre question qui a été soulevée est celle du droit de réponse. Concernant ce droit, nous avons fait dans nos États membres - parce que à ce sujet aussi, nous sommes dans la subsidiarité - une bonne expérience avec la corégulation. Je pense par conséquent que nous devrons rester dans la corégulation.
Cela dit, Monsieur le Président, je tiens à souligner que le but premier de toutes les actions qui seront réalisées grâce à
grâce à "Télévision sans frontières" qui va devenir "Contenu audiovisuel sans frontières", grâce à toutes les règlementations légères et moins légères que nous allons appliquer, est et reste la protection de nos jeunes. Je voudrais donc dire aux parlementaires aujourd'hui que j'ai été très contente d'entendre un peu sur tous les bancs qu'au-delà de la pédophilie, qui est un crime, au-delà de la pornographie, qui reste interdite dans nos différents pays, selon des modalités culturelles différentes, c'est surtout aussi la violence qui pose un problème.
Depuis cinq ans maintenant que je suis responsable du domaine des médias, je ne cesse de répéter: il n'y a pas seulement la pornographie, il y a aussi la violence qui est très nuisible pour nos jeunes. Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires, d'avoir reconnu ce fait et de m'aider à aller dans ce sens, parce que jusqu'à présent, la violence n'était pas reconnue dans les règlementations nationales et internationales comme aussi nuisible que la pornographie. Nous avons donc fait à cet égard un grand pas en avant.
Mais je pense, Monsieur le Président, que ce que le Parlement voudrait surtout entendre, c'est ce que la Commission veut faire des amendements du Parlement qui ont été commentés par différents orateurs ce soir. Il y a toute une série d'amendements que la Commission va accepter tels quels ou moyennant de légers changements. Il est tard, je ne vais pas tous les passer en revue. Je voulais commencer sur une note positive: la Commission accepte la presque totalité des amendements, même s'il y a quelques modifications au texte sur lesquelles on pourra revenir plus tard."@sl19
".
Herr talman! Parlamentet har lagt fram ett antal ändringsförslag som jag helhjärtat stöder eftersom vi delar samma målsättning, nämligen att skydda våra barn.
Jag instämmer med parlamentet när det gäller telefonjourer och filtrering. Jag kan tillägga att jag har utlovat och vidtagit åtgärder för att säkerställa att en del av vår forskningsbudget går till att förbättra filtren, för dem som vi har nu är ärligt talat inte särskilt bra. I den andan, fru De Sarnez, är ändringsförslag 33 om telefonjourer och filter ett av de förslag som kommissionen godkänner. Vi kommer att stödja det i vår politik.
Däremot har vi haft en del problem med ändringsförslagen 3 och 5, främst därför att de hänvisar till konstitutionsfördraget, som vi tyvärr inte har. Vi kan inte göra åtaganden baserat på en text som vi hoppas ska bli verklighet, men som ännu inte finns tillgänglig.
När det gäller ändringsförslag 13 vet ni att kommissionen har föreslagit datum för övergången från analog till digital television, men detta hör inte hemma i rekommendationen. Dessutom ligger datumen en bit in i framtiden, eftersom övergången är beräknad till 2010, och den analoga televisionen släcks 2012. Jag vill inte ägna mig åt att förutsäga framtiden.
Jag håller med om själva principen i ändringsförslag 27, som syftar till att minska den livsmedelsreklam som särskilt riktar sig till barn, men detta faller under subsidiaritetsprincipen, och jag måste säga att självregleringen inom sektorn fungerar ganska bra just nu. Det som behövs, från både parlamentets, kommissionens och medlemsstaternas synpunkt, är att vi utövar påtryckningar så att denna självreglering blir verkligt effektiv på alla plan.
När det gäller ändringsförslag 28 anser vi inte att det tillför något och att det riskerar att skapa förvirring eftersom man talar om branscher och branscher, så varför inte alla branscher? När det gäller ändringsförslag 29 bör ni vara medvetna om att även lokala, regionala och nationella kulturella skillnader gör sig gällande i utvärderingssystemen. Dessa kulturella skillnader, som jag som bekant har kämpat länge för, är inte till fördel när det gäller just detta, men de existerar och vi måste ta hänsyn till dem. Vad beträffar ändringsförslag 32, som handlar om diskriminering som skapas av falska och stereotypa bilder, måste vi, som en del av er redan har påpekat, hitta en balans mellan skyddet av barn och yttrandefriheten. När det gäller ändringsförslag 34 anser vi att det ursprungliga förslaget är mer verkningsfullt.
När det gäller ändringsförslagen 23, 37 och 38 om rätten till genmäle, som nästan samtliga av era anföranden handlade om, har jag förstått budskapet. Jag vet att rätten till genmäle ligger er varmt om hjärtat. Men att gå från riktlinjer till minimiprinciper, som täcker alla audiovisuella tjänster och informationstjänster på nätet, och att ersätta ”påståenden” med ”felaktiga fakta” – allt detta medför stora rättsliga problem. Därför är jag benägen att lyssna på kommissionens juridiska avdelning, som har varnat mig för att dessa begrepp kan tolkas felaktigt. Jag föredrar alltså att ta det säkra före det osäkra när det gäller den rättsliga aspekten. Även när det gäller ändringsförslag 39 föredrar jag kommissionens text.
Herr talman, mina damer och herrar! Jag tror att vi är eniga om 95 procent av det som har lagts fram och att vi är 100 procent eniga om de värderingar som vi delar och som kommer att bli de rådande värderingarna i vårt samhälle i framtiden. De baseras på respekt och strävan efter att skydda dagens ungdomar. Det är det viktiga. Att vi tillämpar de bästa tillvägagångssätten för att uppnå dessa resultat är för mig ett exempel på den realpolitik som kommissionsledamöterna, och även parlamentsledamöterna, så väl känner till eftersom de har kontakt med de nationella och regionala tjänstemän som i praktiken ska genomföra mycket av det som vi har beslutat om i dag. Alltså: ja till värderingarna och ja till nästan alla av kommissionens förslag. Tack till föredragandena och tack för era mycket engagerade anföranden i kväll, vilka jag välkomnar på vårt europeiska samhälles vägnar.
Den nya tekniken ställer sannerligen oss pedagoger och politiker inför större svårigheter än vad som var fallet med de tekniker och medier som vi är vana vid, samtidigt som tekniken gör det möjligt för oss att kommunicera fritt i hela världen. När något negativt publiceras i den skrivna pressen kan vi förhindra att det publiceras igen. När ett negativt program sänds på TV kan vi stoppa det. Men när det gäller Internet är våra möjligheter begränsade. Vi måste vara medvetna om att utvecklingen av dessa nya medier för med sig en teknologisk verklighet som innebär mycket större svårigheter än traditionella medier när det gäller reglering. Därför har vi som politiker, men också som föräldrar, ett ansvar, för jag tror att de flesta av oss här också är föräldrar: Hur kan vi skydda våra barn i denna teknologiska verklighet som inte längre kan kontrolleras på samma sätt som tidigare?
Jag vill försäkra de ärade ledamöterna om att vi inte har förblivit passiva inför detta problem. Vi har arbetat i många år med programmet Safer Internet, och vi har märkt att exempelvis telefonjourer fungerar utmärkt. Vi har kunnat se resultatet av dessa jourlinjer, då de fungerar tillsammans med brottsbekämpande organ. Jag kan nämna nätverket INHOPE, som verkligen har fört arbetet framåt. Ni får dock inte tro att Internet är helt okontrollerat. Internet regleras på ett annat sätt. Förut reglerades de traditionella medierna utifrån. När det gäller Internet regleras det inifrån, av användarna själva. Det är Internetanvändarna som med hjälp av våra telefonjourer och portaler uppmärksammar oss på det negativa innehållet. Merparten av vår information om detta kommer därför från lärare, föräldrar och vanliga Internetanvändare. Detta är en av de nya tillgångarna för våra politiker: vi har grupper av Internetanvändare som ägnar sig åt att kontrollera negativt material. Som lagstiftare måste vi därför tänka på ett annat sätt och göra dessa grupper mer medvetna om det ansvar de har.
Herr talman! Vi får dock inte glömma bort det ansvar som politikerna, utbildningssektorn och framför allt föräldrarna har. När det gäller detta håller jag fullständigt med de ärande ledamöterna. Om föräldrarna själva vill måste vi förse dem med hjälpmedel så att de kan skydda sina barn. Filter är oerhört viktiga, och programmet Safer Internet bidrar med medel för att testa hur effektiva dessa filter är, för vi måste inse att alla inte är effektiva. En av er berättade en historia om detta, och vi kan säkert berätta andra också. Därför måste vi bidra med vad som krävs för att göra filtren mer effektiva.
Vissa ledamöter undrar varför vi inte har valt en mer restriktiv lagstiftning, varför vi föredrar ”lätt” lagstiftning framför ”tung”, och det kan jag mycket väl förstå. Det finns flera svar på den frågan. För det första är rekommendationen från 1998 fortfarande giltig. I dag diskuterar vi en komplettering, en förbättring, ytterligare åtgärder vid sidan av dem som redan har vidtagits. För det andra får vi inte glömma att detta i hög grad är en subsidiaritetsfråga. Enligt direktivet Television utan gränser är det de nationella myndigheterna som ansvarar för definitionen av skadligt innehåll och de åtgärder som vidtas. Detta utgör delvis svaret på en annan fråga som ställdes, nämligen varför vi inte nöjer oss med att i framtiden revidera direktivet Television utan gränser. Anledningen är att alla medier inte skulle inkluderas om vi förvandlade direktivet Television utan gränser till ett direktiv om Audiovisuellt innehåll utan gränser. Det är oerhört viktigt att alla medier ingår när det gäller det område som vi diskuterar, det vill säga inte bara audiovisuella medier och Internet, utan också den skrivna pressen.
En annan fråga som togs upp är rätten till genmäle. I fråga om detta har våra medlemsstater haft goda erfarenheter av samreglering, för även denna fråga faller under subsidiaritetsprincipen. Jag anser därför att vi bör fortsätta att använda oss av samreglering.
Samtidigt, herr talman, måste jag betona att det främsta målet med alla de åtgärder som vidtas med hjälp av programmet Safer Internet, direktivet Television utan gränser som kommer att bli Audiovisuellt innehåll utan gränser och alla de förordningar som vi kommer att införa, både lätta och inte lika lätta, är och förblir att skydda våra barn och ungdomar. Därför vill jag säga till de ärade ledamöterna att det gladde mig mycket att höra från samtliga sidor att det också, och framför allt, är våld som utgör ett problem, vid sidan av pedofili som är ett brott och pornografi som fortfarande är förbjudet i vissa länder genom olika kulturella metoder.
Under de fem år som jag har varit ansvarig för mediefrågor har jag gång på gång sagt att inte bara pornografi utan också våld är mycket skadligt för våra barn. Tack, mina damer och herrar, för att ni inser detta och bidrar till att genomföra detta, för i nuläget anses inte våld vara lika skadligt som pornografi vare sig i nationell eller i internationell lagstiftning. Vi har alltså tagit ett mycket stort steg framåt i detta avseende.
Men, herr talman, jag tror att vad parlamentet verkligen vill höra är vad kommissionen tänker göra med parlamentets ändringsförslag som flera talare har tagit upp i kväll. Det finns en hel rad ändringsförslag som kommissionen kommer att godkänna som de är eller med bara mindre ändringar. Det är sent, så jag ska inte ta upp alla. Jag ville dock inleda med de goda nyheterna, nämligen att kommissionen godkänner nästan alla ändringsförslag, dock med några få ändringar som vi kan återkomma till senare."@sv21
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"Membre de la Commission"5,19,15,1,18,14,16,11,13
"Realpolitik"3,2,10,4,12
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