Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-07-05-Speech-2-020"

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"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l’information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l’industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l’approbation d’une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L’office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l’esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d’affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu’il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l’informatique utilise des langages et que l’on ne peut pas breveter les mots d’une langue, ce qui empêcherait les autres de s’en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s’exerce par le droit d’auteur, tout comme la protection du droit d’auteur s’exerce en musique à l’égard d’une partition et non pas des notes de musique. C’est d’ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d’auteur? Cette suppression rendrait impossible l’écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l’on puisse vivre dans un pays où l’on autoriserait une entreprise à posséder l’exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l’utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l’innovation des petits créateurs d’informatique."@fr8
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"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@cs1
"Hr. formand, er software patenterbar? For informationsteknologiens giganter, såsom amerikanske virksomheder som IBM og Microsoft, hersker der ikke tvivl herom. For hovedparten af de innovative små og mellemstore virksomheder, men også for erhverv, som knytter sig til softwareindustrien, såsom programmører, forskere og selvstændige udviklere, er softwares patenterbarhed ensbetydende med den visse død. I mere end to år har denne tunge sag været sendt frem og tilbage mellem Europa-Parlamentet og Ministerrådet. Dette parlamentariske maraton kan føre til godkendelse af et Bolkestein-direktiv - endnu et - om softwares patenterbarhed. Det Europæiske Patentkontor har, i modstrid med lovens ånd og bogstav, meddelt mere end 30.000 patenter på planer for matematiske beregninger eller metoder til behandling eller visning af data. Ofte er disse patenter lige så omfattende, banale og skadelige som de tilsvarende patenter i USA. Efter min mening bør software ikke være patenterbar af mange årsager, først og fremmest fordi der inden for datalogien anvendes sprog, og man kan ikke patentere de ord, der udgør et sprog, hvilket forhindrer andre i frit at betjene sig af dette. Man beskytter specifikke kombinationer af et sprogs ord, og denne beskyttelse sikres ved ophavsretten, ligesom den ophavsretlige beskyttelse inden for musikkens verden vedrører partiturer ikke noder. Det er i øvrigt netop det princip, der fastslås ved München-konventionen. Hvorfor ændre gældende ret i denne henseende? Hvorfor ophæve den ophavsretlige beskyttelse? Ophæves den, bliver det umuligt at skrive ny software. Hvordan skulle man kunne bo i et land, hvor en virksomhed får eneret til at vise et dokument med titler markeret med fede typer og undertitler i kursiv, til brug af statusbjælke, anvendelse af dobbeltklik eller den elektroniske indkøbsvogn - hvilket alt sammen allerede er patenteret i USA? Vi bør ikke tillade, at Kommissionen og Rådet således får mulighed for at dræbe den innovation, der hidrører fra de mindre softwareproducenter."@da2
"Herr Präsident, ist Software patentierbar? Für die Giganten der Informationstechnologie wie die US-Unternehmen IBM und Microsoft besteht daran kein Zweifel. Für die meisten innovativen KMU, aber auch mit der Softwareproduktion verknüpfte Berufe wie Programmierer, Forscher und selbständige Softwareentwickler würde die Patentierbarkeit von Software wahrscheinlich das Todesurteil bedeuten. Dieses schwere Dossier pendelt nunmehr seit über zwei Jahren zwischen dem Europäischen Parlament und dem Ministerrat hin und her. Das Ergebnis dieses parlamentarischen Marathons könnte auf die Annahme einer – weiteren – Bolkestein-Richtlinie über die Patentierbarkeit von Software hinauslaufen. Das Europäische Patentamt genehmigte im Widerspruch zu Geist und Buchstaben des Gesetzes über 30 000 Patente für mathematische Rechenprojekte oder Methoden zur Verarbeitung oder Anzeige von Daten. Häufig sind diese Patente ebenso weit gefasst, so trivial und so mit Nachteilen behaftet wie ihre Äquivalente in den USA. Meiner Ansicht nach muss die Patentierbarkeit von Software aus vielerlei Gründen abgelehnt werden, in erster Linie, weil die Informatik sich der Sprache bedient, und Wörter einer Sprache lassen sich nicht patentieren, denn andernfalls würden die anderen daran gehindert, sich der Sprache frei zu bedienen. Geschützt wird die spezielle Kombination dieser Wörter, und der Schutz wird über Urheberrechte gewährleistet, genau wie sich in der Musik der Schutz von Urheberrechten im Hinblick auf eine Partitur und nicht auf musikalische Noten erstreckt. Dies ist übrigens exakt der Grundsatz, der im Münchener Übereinkommen festgelegt wurde. Weshalb sollte dieses bestehende Recht revidiert werden? Wozu das Urheberrecht abschaffen? Es abzuschaffen, würde die Entwicklung neuer Computerprogramme unmöglich machen. Ist es vorstellbar, in einem Land zu leben, wo man einem Unternehmen das alleinige Recht darauf zusprechen würde, ein Dokument mit fettgedruckter Überschrift, kursiven Untertiteln, Fortschrittsbalken, dem Einsatz des Doppelklick, dem elektronischen Warenkorb zu präsentieren, die in den USA bereits patentiert sind? Wir müssen der Kommission und dem Rat das Recht verweigern, die schöpferischen Neuerungen kleiner Softewarehersteller der Vernichtung preiszugeben."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, μπορούν τα προγράμματα λογισμικού να κατοχυρώνονται με διπλώματα ευρεσιτεχνίας; Για τους κολοσσούς της πληροφορικής τεχνολογίας, όπως οι αμερικανικές IBM και Microsoft, δεν υπάρχει η παραμικρή αμφιβολία ότι μπορούν. Για την πλειονότητα των καινοτόμων ΜΜΕ, αλλά και για τα επαγγέλματα που σχετίζονται με τη βιομηχανία λογισμικού, όπως οι προγραμματιστές, οι ερευνητές και οι ανεξάρτητοι δημιουργοί προγραμμάτων, η δυνατότητα κατοχύρωσης των προγραμμάτων λογισμικού με διπλώματα ευρεσιτεχνίας ισοδυναμεί με θανατική καταδίκη. Αυτό το δύσκολο θέμα έχει γίνει μπαλάκι αντισφαίρισης μεταξύ του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου και του Συμβουλίου των Υπουργών την τελευταία διετία. Η κατάληξη αυτού του κοινοβουλευτικού μαραθωνίου μπορεί να είναι η έγκριση μιας ακόμη οδηγίας Bolkestein για τη δυνατότητα κατοχύρωσης του λογισμικού με διπλώματα ευρεσιτεχνίας. Το Ευρωπαϊκό Γραφείο Ευρεσιτεχνιών, κατά παράβαση του γράμματος και του πνεύματος του νόμου, χορήγησε περισσότερα από 30 000 διπλώματα ευρεσιτεχνίας σε προγράμματα μαθηματικών υπολογισμών ή μεθόδους επεξεργασίας ή παρουσίασης δεδομένων. Συχνά αυτά τα διπλώματα ευρεσιτεχνίας είναι εξίσου εκτεταμένα, λεπτομερή και επιζήμια με τα αντίστοιχά τους στις Ηνωμένες Πολιτείες. Φρονώ ότι πρέπει να απορρίψουμε τη δυνατότητα κατοχύρωσης των προγραμμάτων λογισμικού με διπλώματα ευρεσιτεχνίας για πολλούς λόγους, ο πρώτος εκ των οποίων είναι το γεγονός ότι στους υπολογιστές χρησιμοποιούνται γλώσσες, και δεν μπορούμε να κατοχυρώνουμε με διπλώματα ευρεσιτεχνίας τις λέξεις μιας γλώσσας, διότι αυτό θα εμπόδιζε την ελεύθερη χρησιμοποίησή τους από άλλους. Προστατεύουμε τους συγκεκριμένους συνδυασμούς αυτών των λέξεων, και αυτή η προστασία προσφέρεται μέσω των δικαιωμάτων πνευματικής ιδιοκτησίας, όπως ακριβώς συμβαίνει και στη μουσική για μια παρτιτούρα αλλά όχι για τις μουσικές νότες. Άλλωστε, αυτή ακριβώς είναι η αρχή που θεσπίστηκε με τη σύμβαση του Μονάχου. Γιατί να αναθεωρήσουμε αυτή την παγιωμένη νομοθεσία; Γιατί να καταργήσουμε τα δικαιώματα πνευματικής ιδιοκτησίας; Μια τέτοια απόφαση θα καθιστούσε αδύνατη τη δημιουργία νέων προγραμμάτων λογισμικού. Πώς είναι δυνατόν να φανταζόμαστε ότι μπορούμε να ζήσουμε σε μια χώρα στην οποία θα επιτρέπαμε σε μια επιχείρηση να έχει στην πράξη το αποκλειστικό δικαίωμα να συντάσσει έγγραφα στα οποία θα περιλαμβάνονται έντονα στοιχεία, ενώ οι υπότιτλοι θα γράφονται με πλάγια στοιχεία, να χρησιμοποιεί τη μπάρα κύλισης, το διπλό κλικ ή το ηλεκτρονικό καλάθι αγορών, τα οποία έχουν ήδη κατοχυρωθεί με διπλώματα ευρεσιτεχνίας στις Ηνωμένες Πολιτείες; Δεν πρέπει να δώσουμε στην Επιτροπή και το Συμβούλιο αυτή την άδεια να δολοφονήσουν την καινοτομία των μικρών δημιουργών στον τομέα της πληροφορικής."@el10
"Mr President, are computer programs patentable? The giants in the IT world, such as the US companies IBM and Microsoft, have no doubt about it. For the majority of innovative SMEs, but also for professionals linked to the software industry, such as programmers, researchers and independent developers, the patentability of computer programs will be tantamount to a death sentence. This weighty issue has shuttled back and forth between the European Parliament and the Council of Ministers for over two years now. The result of this parliamentary marathon could be the approval of a Bolkestein Directive – yet another – on the patentability of computer programs. The European Patent Office, contrary to both the letter and the spirit of the law, has issued over 30 000 patents to projects for mathematical calculations or methods of processing or displaying data. Often, these patents are as wide-ranging, trivial and damaging as their equivalents in the USA. I believe that the patentability of computer programs must be rejected for many reasons, the main reason being that computers use languages and that the words of a language cannot be patented, as this would prevent others from using them freely. It is the specific combination of these words that is protected, a protection achieved by copyright in precisely the same way as copyright in music covers a score, not the musical notes themselves. Moreover, this is precisely the principle established by the Munich Convention. Why revise this part of established law? Why abolish copyright? Abolishing it would make it impossible to write new computer programs. How can we imagine life in a country where a company could be granted exclusive rights just because its document contained letters in bold script and sub-titles in italics or used the progress bar, the double click or the electronic shopping basket - things that have already been patented in the USA? We must refuse the Commission and the Council this licence to kill off innovation by the small software producer."@en4
"Señor Presidente, ¿son patentables los programas informáticos? Para los gigantes de las tecnologías de la información, como las empresas estadounidenses IBM y Microsoft, no cabe ninguna duda. Para la mayoría de las PYME innovadoras, pero también los profesionales asociados a la industria de los programas informáticos, como programadores, investigadores y desarrolladores independientes, la patentabilidad de los programas significaría sin duda una muerte anunciada. Este pesado expediente va y viene entre el Parlamento Europeo y el Consejo de Ministros desde hace más de dos años. El resultado de esta maratón parlamentaria podría conducir a la aprobación de una Directiva Bolkestein –una más– sobre la patentabilidad de los programas informáticos. La Oficina Europea de Patentes, en contradicción con la letra y el espíritu de la ley, ha concedido más de 30 000 patentes de proyectos de cálculos matemáticos o métodos de tratamiento o visualización de datos. A menudo, estas patentes son tan amplias, triviales y perjudiciales como sus equivalentes en los Estados Unidos. Pienso que hay que rechazar la patentabilidad de los programas informáticos por múltiples razones, la primera de las cuales es que la informática emplea lenguajes y que no se pueden patentar las palabras de una lengua, lo que impediría a los demás utilizarla libremente. Se protege la combinación específica de esas palabras y esa protección se ejerce a través de los derechos de autor, al igual que la protección de los derechos de autor se ejerce en música sobre una partitura y no sobre las notas musicales. Por lo demás, es exactamente el principio que plantea el Convenio de Múnich. ¿Por qué revisar esta parte del Derecho establecido? ¿Por qué suprimir los derechos de autor? Esta supresión impediría escribir nuevos programas. ¿Cómo pensar en vivir en un país en el que se autorizase a una empresa a poseer la exclusividad sobre la presentación de un documento con negrillas en el título y subtítulos en cursiva, la barra de progresión, el empleo del doble clic o la cesta de la compra electrónica, cosas que ya han sido patentadas en los Estados Unidos? Debemos denegar a la Comisión y al Consejo la licencia para matar la innovación de los pequeños creadores programas informáticos."@es20
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@et5
"Arvoisa puhemies, voidaanko tietokoneohjelmia patentoida? Tietotekniikkamaailman jättiläisillä, kuten yhdysvaltalaisilla IBM:llä ja Microsoftilla, ei ole epäilystäkään asiasta. Suurimmalle osalle innovatiivisista pk-yrityksistä mutta myös ohjelmistoteollisuudessa vaikuttaville ammattilaisille, kuten ohjelmoijille, tutkijoille ja riippumattomille ohjelmistokehittäjille, tietokoneohjelmien patentoitavuus merkitsee samaa kuin kuolemantuomio. Tätä painavaa asiaa on palloteltu Euroopan parlamentin ja ministerineuvoston välillä edestakaisin jo yli kahden vuoden ajan. Tämän parlamentaarisen maratonin tuloksena saattaa olla Bolkesteinin direktiivin hyväksyminen tällä kertaa tietokoneohjelmien patentoitavuuden alalla. Lain kirjaimen ja hengen vastaisesti Euroopan patenttivirasto on myöntänyt yli 30 000 patenttia matemaattisille laskentamenetelmille ja tiedon käsittely- ja esitysmenetelmille. Nämä patentit ovat usein laaja-alaisia, mitäänsanomattomia ja vahingollisia, aivan kuin yhdysvaltalaiset vastineensakin. Katson, että tietokoneohjelmien patentoitavuus on torjuttava monestakin syystä. Ensisijaisena syynä on se, että tietokoneet käyttävät kieliä ja ettei kielen sanoja voida patentoida; tämähän estäisi muita käyttämästä sanoja vapaasti. Näiden sanojen erityinen yhdistelmä voidaan suojata tekijänoikeuksilla aivan samoin kuin musiikissa, jossa tekijänoikeuksilla suojataan kokonaisia kappaleita, ei itse nuotteja. Lisäksi tämä lähestymistapa vastaa täsmälleen Münchenin yleissopimuksen periaatteita. Miksi tätä osaa olemassa olevasta lainsäädännöstä pitäisi muuttaa? Miksi tekijänoikeudet pitäisi poistaa? Tekijänoikeuksien poistaminen tekisi uusien tietokoneohjelmien kirjoittamisesta mahdotonta. Miten voimme kuvitella elävämme maassa, jossa jollekin yritykselle voidaan myöntää yksinoikeus vain, koska sen luoma asiakirja sisältää lihavoituja kirjaimia ja kursivoituja alaotsikkoja tai koska se on käyttänyt menetelmänä edistymistä osoittavaa palkkia, kaksoisnapsautusta tai sähköistä ostoskoria – menetelmiä, jotka on jo patentoitu Yhdysvalloissa? Meidän on evättävä komissiolta ja neuvostolta lupa tappaa pienten ohjelmistontuottajien innovaatiotoiminta."@fi7
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@hu11
"Signor Presidente, i programmi per elaboratori elettronici sono brevettabili? I giganti dell’informatica, come le società americane e non hanno alcun dubbio al riguardo. Per la maggior parte delle PMI innovative, ma anche per i professionisti legati all’industria del come i programmatori, i ricercatori e i creatori indipendenti, la brevettabilità dei significherà una condanna a morte. Questa spinosa questione rimbalza tra il Parlamento europeo e il Consiglio dei ministri da oltre due anni. Il risultato di questa maratona parlamentare potrebbe essere l’approvazione di una direttiva Bolkestein – un’altra – sulla brevettabilità dei programmi per elaboratori elettronici. L’Ufficio europeo dei brevetti, in contrasto con la lettera e lo spirito della legge, ha rilasciato oltre 30 000 brevetti per progetti di calcoli matematici o metodi di elaborazione o di visualizzazione dei dati. Spesso questi brevetti sono altrettanto estesi, banali e nocivi dei loro equivalenti negli Stati Uniti. A mio parere, la brevettabilità dei deve essere respinta per molteplici ragioni; la prima di queste è che l’informatica utilizza linguaggi e non si possono brevettare le parole di un linguaggio, poiché ciò impedirebbe ad altri di servirsene liberamente. Si protegge la combinazione specifica di queste parole e tale tutela è data dal diritto d’autore, proprio come in campo musicale il diritto d’autore tutela uno spartito e non le note musicali. Questo è del resto proprio il principio stabilito dalla Convenzione di Monaco. Perché rivedere il diritto esistente? Perché sopprimere il diritto d’autore? Tale soppressione renderebbe impossibile lo sviluppo di nuovi . Come si può pensare di vivere in un paese in cui si concedono a un’impresa diritti esclusivi per aver presentato un documento contenente caratteri in grassetto e sottotitoli in corsivo, o per l’utilizzo della barra di progressione, del doppio clic, del carrello elettronico per gli acquisti invenzioni già brevettate negli Stati Uniti? Dobbiamo negare alla Commissione e al Consiglio questa licenza di uccidere l’innovazione dei piccoli produttori di programmi informatici."@it12
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@lt14
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@lv13
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, zijn computerprogramma’s octrooieerbaar? Voor de giganten in de IT-wereld zoals de Amerikaanse ondernemingen IBM en Microsoft is dit zo klaar als een klontje. Voor de meeste innovatieve KMO’s, maar ook voor werknemers in de softwarebranche, zoals programmeurs, onderzoekers en onafhankelijke ontwikkelaars, is de octrooieerbaarheid van computerprogramma’s een doodvonnis. Dit zware dossier wordt reeds meer dan twee jaar heen en weer geschoven tussen het Europees Parlement en de Raad van ministers. Deze parlementaire marathon zou kunnen leiden tot de goedkeuring van nog een Bolkestein-richtlijn, ditmaal over de octrooieerbaarheid van computerprogramma’s. In strijd met de letter en de geest van de wet heeft het Europees Octrooibureau meer dan 30 000 octrooien verleend op projecten voor wiskundige berekeningen of methoden voor gegevensverwerking of -weergave. Die octrooien zijn vaak net zo uitgebreid, triviaal en schadelijk als hun equivalenten in de Verenigde Staten. Ik vind dat we de octrooieerbaarheid van computerprogramma’s moeten afwijzen om meerdere redenen. De belangrijkste is dat computers gebruik maken van talen en dat we geen octrooien kunnen verlenen op de woorden van een taal omdat anderen deze dan niet meer vrij zouden kunnen gebruiken. De specifieke combinatie van die woorden wordt beschermd door het auteursrecht, net zoals in de muziek een partituur wordt beschermd door het auteursrecht, en niet de muzieknoten zelf. Dat is bovendien juist het beginsel van het Verdrag van München. Waarom moeten we dit deel van het gevestigde recht herzien? Waarom moeten we het auteursrecht opheffen? Opheffing zou het ontwikkelen van nieuwe computerprogramma’s onmogelijk maken. Zouden wij in een land kunnen leven waar een onderneming exclusieve rechten kan krijgen omdat voor haar teksten vet gedrukte letters en schuin gedrukte ondertitels of een spatiebalk, dubbelklikken of  het elektronische boodschappenmandje worden gebruikt, waarop reeds octrooi is verleend in de Verenigde Staten? Wij moeten de Commissie en de Raad het recht ontzeggen om het innovatief vermogen van de kleine softwarefabrikanten de das om te doen."@nl3
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@pl16
"Senhor Presidente, são os programas de computador patenteáveis? Os gigantes das tecnologias da informação, como as empresas norte-americanas IBM e Microsoft, não têm qualquer dúvida a esse respeito. Para a maioria das PME inovadoras, mas também para os profissionais afectos à indústria do como os programadores, os investigadores e os agentes de desenvolvimento independentes, a patenteabilidade dos programas informáticos equivalerá a uma sentença de morte. Há mais de dois anos que este pesado anda num vaivém contínuo entre o Parlamento Europeu e o Conselho de Ministros. O resultado desta maratona parlamentar poderia ser a aprovação de uma Directiva Bolkestein – mais uma – relativa à patenteabilidade dos programas de computador. Em contradição com a letra e o espírito da lei, o Instituto Europeu de Patentes concedeu mais de 30 000 patentes a projectos relacionados com cálculos matemáticos e métodos de processamento ou visualização de dados. Em muitos casos, estas patentes são tão abrangentes, triviais e nocivas quanto as suas equivalentes nos EUA. Penso que a patenteabilidade dos programas de computador tem de ser rejeitada por muitas razões, sendo a primeira o facto de os computadores utilizarem linguagens e de as palavras de uma língua não poderem ser patenteadas, já que isso impediria que outros as utilizassem livremente. É a combinação específica dessas palavras que é protegida, e essa protecção é assegurada pelos direitos de autor, exactamente da mesma forma que os direitos de autor na área da música cobrem toda uma composição, e não as notas musicais. Além disso, é precisamente este o princípio estabelecido pela Convenção de Munique. Porquê rever esta parte da lei estabelecida? Porquê abolir estes direitos de autor? Essa abolição tornaria impossível escrever novos programas informáticos. Como é possível imaginar a vida num país onde uma empresa obtivesse direitos exclusivos pelo simples facto de o seu documento conter letras em negrito e legendas em itálico, ou utilizar a barra de progressão, o duplo, o cabaz de compras electrónico – coisas que já foram patenteadas nos EUA? Temos de recusar à Comissão e ao Conselho esta licença para aniquilar a inovação por parte dos pequenos criadores de ."@pt17
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@sk18
"Monsieur le Président, les logiciels sont-ils brevetables? Pour les géants des technologies de l'information comme les Américains IBM, Microsoft, cela ne fait aucun doute. Pour la plupart des PME innovantes, mais aussi des professions liées à l'industrie du logiciel, comme les programmeurs, les chercheurs, les développeurs indépendants, la brevetabilité des logiciels signifiera certainement, pour eux, une mort annoncée. Le lourd dossier fait la navette entre le Parlement européen et le Conseil des ministres depuis plus de deux ans. Le résultat de ce marathon parlementaire pourrait aboutir à l'approbation d'une directive Bolkestein - une de plus - sur la brevetabilité des logiciels. L'office européen des brevets, en contradiction avec la lettre et l'esprit de la loi, a accordé plus de 30 000 brevets sur des projets de calculs mathématiques ou des méthodes de traitement ou d'affichage des données. Souvent ces brevets sont aussi étendus, triviaux et préjudiciables que leurs équivalents aux États-Unis. Je pense qu'il faut refuser la brevetabilité des logiciels pour de multiples raisons, dont la première est que l'informatique utilise des langages et que l'on ne peut pas breveter les mots d'une langue, ce qui empêcherait les autres de s'en servir librement. On protège la combinaison spécifique de ces mots et cette protection s'exerce par le droit d'auteur, tout comme la protection du droit d'auteur s'exerce en musique à l'égard d'une partition et non pas des notes de musique. C'est d'ailleurs très exactement le principe que posait la convention de Munich. Pourquoi réviser ce droit positif? Pourquoi supprimer ce droit d'auteur? Cette suppression rendrait impossible l'écriture de nouveaux logiciels. Comment imaginer que l'on puisse vivre dans un pays où l'on autoriserait une entreprise à posséder l'exclusivité du fait de présenter un document avec un caractère en titre gras et des sous-titres en italique, la barre de progression, l'utilisation du double clic, le panier électronique qui ont déjà été brevetés aux États-Unis? Nous devons refuser à la Commission et au Conseil ce droit de tuer l'innovation des petits créateurs d'informatique."@sl19
"Herr talman! Är datorprogram patenterbara? För IT-världens giganter, som till exempel de amerikanska företagen IBM och Microsoft, råder det ingen tvekan. För huvuddelen av innovativa små och medelstora företag, men även för yrkesfolk med kopplingar till programvarubranschen, till exempel programmerare, forskare och oberoende utvecklare, kommer patenterbarheten för datorprogram att vara liktydig med ett dödsstraff. Denna viktiga fråga har vid det här laget skyfflats fram och tillbaka mellan Europaparlamentet och ministerrådet i över två år. Resultatet av detta parlamentariska maratonlopp kan bli ett godkännande av ett Bolkesteindirektiv – ytterligare ett – om patenterbarhet för datorprogram. Europeiska patentbyrån har, stick i stäv med både texten och andan i lagstiftningen, utfärdat över 30 000 patent till planer för matematiska uträkningar eller metoder för att bearbeta eller visa data. Ofta är dessa patent lika omfattande, betydelselösa och skadliga som deras motsvarigheter i Förenta staterna. Jag anser att patenterbarheten för datorprogram måste förkastas av många olika skäl; det viktigaste skälet är att datorer använder språk och att orden i ett språk inte är patenterbara, eftersom detta skulle hindra andra från att använda dem fritt. Det är den specifika kombinationen av dessa ord som är skyddad, ett skydd som erhålls genom upphovsrätten precis på samma sätt som upphovsrätten på musikområdet omfattar ett verk, inte själva noterna. Detta är dessutom exakt den princip som fastställs i Münchenkonventionen. Varför skall man se över denna del av en etablerad lagstiftning? Varför skall man avskaffa upphovsrätten? Om man avskaffade den skulle det bli omöjligt att skriva nya datorprogram. Hur föreställer vi oss livet i ett land där ett företag kan få ensamrätt bara därför att dess dokument innehöll bokstäver i fet stil och undertitlar i kursiv stil eller använde förloppsindikatorn, dubbelklickade eller använde en elektronisk varukorg – saker som redan har patenterats i Förenta staterna? Vi får inte tillåta kommissionen och rådet att ta död på den mindre programvaruutvecklarens innovationsförmåga."@sv21
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"Bruno Gollnisch (NI )."5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"clique"17

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